L'obéissance aux magistrats et une bonne conduite envers tous,
témoignent des fruits de la conversion des croyants, par
l’influence de Christ. (\\# 1-7\\).
Les bonnes œuvres à accomplir,
les vaines disputes à éviter. (\\# 8-11\\).
Directions et exhortations diverses. (Tite 3:12-15).Tite 3:1-7 Nos privilèges spirituels, en tant qu’enfants de Dieu,
ne nous dispensent aucunement d’accomplir nos devoirs civiques ;
ils ne les discréditent pas, mais les confirment. De bonnes
paroles et des intentions louables ne sont pas suffisantes, sans
une réelle pratique des bonnes œuvres.
Les chrétiens ne doivent pas être querelleurs, mais témoigner de
la douceur en toutes occasions, non seulement à l'égard des
autres chrétiens, mais devant tous les hommes, en toute sagesse,
Jacques 3:13. Puisse ce texte nous enseigner à quel point
il est grave pour un chrétien d'être grossier, ou d'être faible.
Les serviteurs du péché ont plusieurs maîtres, leurs convoitises
les précipitent dans diverses voies ; ils sont menés par
l'orgueil et leurs caprices. Ils sont ainsi méprisables et
haïssables, à cause de leurs péchés ; les saints, au contraire,
ont le devoir et la joie de s'aimer mutuellement.
Nous sommes arrachés à notre misérable condition, due au péché,
uniquement par la Miséricorde et la Grâce de Dieu, par le mérite
et les souffrances de Christ et l'œuvre de l’Esprit. Dieu le
Père est Dieu, notre Sauveur. Il est la source d’où provient le
Saint-Esprit, pour enseigner, régénérer et sauver Ses créatures
perdues ; de telles bénédictions ne parviennent à l'humanité que
par Christ ! Leur source provient de la bonté et de l'Amour de
Dieu envers l'homme. L'Amour et la Grâce, par l’intermédiaire de
l'Esprit Saint, sont vraiment puissants pour changer et orienter
le cœur de l’homme, vers Dieu.
Les « fruits spirituels » doivent se remarquer chez celui qui
est sauvé, ils ne sont pas à l’origine de son salut, mais la
Grâce et la sainteté qui se sont opérées dans le cœur du racheté,
changent ce dernier, le gouvernent, et font de lui une
« nouvelle créature ». La plupart des personnes prétendent aller
au Ciel, sans cependant, s'inquiéter de leur sainteté ici-bas ;
elles voudraient bénéficier directement de la félicité céleste,
sans exercer la piété.
Voici le signe extérieur et le sceau qui caractérisent le
baptême, associé à la purification de la régénération de l’âme :
une opération intérieure et spirituelle, qui se manifeste
toutefois extérieurement par son ordonnance. Ne soyez pas
étonnés quant à l’aspect extérieur du baptême, mais considérez
plutôt sa signification : l'engagement d'une bonne conscience
envers Dieu, sans lequel cet acte n'aurait aucune valeur.
L'Esprit de Dieu œuvre en notre âme : c'est ce que l’on nomme,
le « renouvellement du Saint-Esprit ». Par ce Dernier, nous
mortifions le péché, nous accomplissons notre devoir et marchons
dans les voies de Dieu ; toute notre vie spirituelle, avec les
fruits qu’elle comporte, est bénie par le Saint-Esprit. Ce
Dernier, ainsi que la Grâce et les dons qui nous sont accordés,
proviennent de Christ, notre Sauveur ; tout concourt à Sa
Gloire.
La justification, dans l'esprit de l'Évangile, fait suite au
pardon du pécheur : ce dernier est acquitté de ses fautes par la
Justice de Christ, par la foi. Dieu, en justifiant le pécheur
qui suit la voie de l'Évangile, lui fait grâce, tout en
satisfaisant Lui-même Sa Justice, à l'égard de la loi. Comme ce
pardon divin est le résultat d’une parfaite justice, satisfaite
par le sacrifice de Christ, il ne peut être attribué au
pécheur !
La vie éternelle nous est proposée selon la promesse divine du
salut ; l'Esprit « exalte » notre foi, et l'espérance de la vie
éternelle ; ces deux éléments vont de pair, et nous remplissent
de joie, dans l'attente de la félicité céleste !
Bien considérer ces devoirs est conforme à la Volonté divine ; la sainte conduite du chrétien consiste par conséquent, à faire taire les calomnies des gens ignorants et des insensés. Les chrétiens doivent s'efforcer, dans tout leur entourage, de tenir une conduite pleine de droiture et de ne pas faire de leur liberté, un prétexte de négligence de leur devoir ; ils doivent se souvenir qu'en fait, ils sont « serviteurs de Dieu ».