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1 Pierre 4

    • 1 Chapitre 4.

      1 à 6 Utilité des souffrances prouvée par l'expérience des chrétiens.

      2 Ces paroles sont intimement liées à tout ce qui précède. (1Pierre 3.18-22)

      Christ a souffert (B. C, omettent les mots pour nous, qui se lisent dans majuscules, versions) selon la chair, il est mort, il est ressuscité, il a été glorifie : or, ce qui a eu lieu dans le Chef a lieu aussi dans les membres par leur union vivante avec lui.

      Conclusion (donc) : Armez-vous, car c'est d'un combat qu'il s'agit pour quiconque veut suivre Christ, de la même pensée qui a soutenu Christ dans ses souffrances, la pensée que ces souffrances n'étaient pas inutiles, mais opéraient le salut des hommes.

      Cette pensée, Pierre la formule, pour Christ comme pour le croyant, en ces termes : que celui qui a souffert selon la chair a été libéré du péché.

      Pour Christ, la mort qu'il a soufferte l'a libéré du péché des hommes de la condamnation qu'il avait acceptée ; (Romains 6.7,10) pour le croyant aussi, souffrir est le moyen de mourir au péché, dans la communion de son Sauveur et par là même d'être délivré du péché. (Romains 6.5-7,11)

      Le verbe que nous traduisons : a été libéré du péché, signifie à l'actif : retenir, faire cesser, d'où libérer quelqu'un d'un emploi, d'une obligation. Au moyen, il se rencontre souvent dans le sens de se reposer ou cesser, et plusieurs le traduisent dans notre passage par : a cessé de pécher.

      Mais nous pensons plutôt qu'il est employé au passif : celui qui, avec Christ, a souffert quant à la chair, a éprouvé que le péché ne domine plus sur lui. Et dès lors il vit, non plus, comme auparavant, selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu.

      L'apôtre Paul s'exprime en des termes semblables en traitant le même sujet. (Romains 6.5-14 ; comparez ci dessus 1Pierre 3.20,21, note)

      La traduction littérale de verset 2 est : pour ne plus vivre le reste du temps en chair selon les convoitises des hommes.

      La plupart de nos versions rattachent cette proposition à la seconde partie de verset 1 et la considèrent comme faisant partie de la "pensée" dont les lecteurs doivent "s'armer", elles sous-entendent alors le pronom lui : "Le temps qu'il lui reste à vivre dans la chair"

      Mais comment une telle pensée a-t-elle pu être celle de Christ ? Il est plus naturel de voir dans les mots : pour ne plus vivre,...l'indication du but en vue duquel l'apôtre dit aux chrétiens : Armez-vous ! et de traduire : "Le temps qui vous reste à passer en la chair."

      On a proposé aussi de traduire : "Christ ayant souffert dans la chair, armez-vous de cette pensée là (Stapfer), ou de la même disposition (Weizsäcker) ; car celui qui a souffert..." Cette manière de construire est moins naturelle.

      3 Le texte reçu (majusc) porte : C'est assez pour nous.

      B, A omettent pour nous.

      En effet, l'apôtre ne peut se compter au nombre des païens, dont il décrit les vices et les idolâtries.

      Ce passage prouve que l'épître n'a pas été adressée à des chrétiens sortis du judaïsme. Le souvenir douloureux des années passées dans le péché et perdues pour Dieu est, pour le chrétien, un bien puissant motif de ne plus perdre un jour : C'est assez !

      4 Grec : En quoi, parce que dans le temps passé vous avez vécu comme des païens, (verset 3) ils trouvent étrange que vous ne couriez pas avec eux pour vous jeter dans le même débordement de dissolution.

      La conduite seule des chrétiens, leur abandon du monde et des relations formées dans le péché, sont déjà sans le témoignage de leurs paroles, une accusation et une condamnation pour ceux qui persévèrent dans les voies du mal. Aussi ces derniers manifestent-ils leur déplaisir par des paroles de blasphème.

      Le grec porte un simple participe, sans particule de liaison ni régime : blasphémant. Ce verbe, employé sans complément, désigne à la fois des calomnies contre les chrétiens et des blasphèmes contre Dieu. C'est en restreindre la signification que de traduire : "ils vous calomnient."

      5 Dieu, d'après 1Pierre 1.17. S'en remettre au souverain Juge, c'est agir selon l'exemple de Jésus, 1Pierre 2.23.

      Les vivants et les morts sont tous les hommes sans exception, à quelque époque qu'ils aient vécu.

      On ne doit pas prendre cette locution courante (Actes 10.42,2Timothée 4.1) au sens figuré, comme désignant les chrétiens et leurs adversaires.

      "Celui qui a devant les yeux le jugement de Dieu ne se met guère en peine de celui des hommes. Plus le monde nous est contraire, plus il augmente son jugement et diminue le nôtre. Abandonnons-le à Dieu, qui le va juger, et préparons-nous nous-mêmes à son jugement, en profitant des persécutions par la patience. Craignons ce tribunal terrible que personne n'évitera..." Quesnel.

      6 Les interprètes établissent de deux manières la relation de verset 6 avec verset 5.

      Pour les uns, il confirme l'imminence du jugement : "Le juge est prêt, car l'Evangile ayant été annoncé, il ne reste plus que la fin." Bengel.

      Les autres y voient une confirmation de l'idée que le jugement s'étendra aux morts : les morts eux-mêmes seront jugés, car l'Évangile leur a été annoncé ; ils ont été mis en demeure d'accepter ou de repousser le salut.

      Cette dernière relation nous paraît la plus naturelle, car après la pensée énoncée à verset 5, il importait à l'apôtre d'affirmer l'universalité du jugement, plutôt que son imminence.

      Une autre question qui divise les interprètes est de savoir si les morts, auxquels l'Évangile a été annoncé, vivaient encore sur la terre quand cette prédication leur fut faite, ou s'ils l'entendirent dans le séjour des trépassés. La plupart de ceux qui estiment que dans 1Pierre 3.19,20 il est question d'une activité de Christ exercée dans l'empire des morts, retrouvent ici la même pensée, précisée et développée : l'Evangile est nommé expressément comme le sujet de la prédication de Christ, et cette prédication ne s'adresse plus seulement aux morts du temps de Noé, mais à tous les morts, car ce terme a probablement la même valeur qu'à verset 5. (Comparer la note précédente)

      Plusieurs interprètes, même parmi ceux qui voient dans 1Pierre 3.19,20, une prédication faite aux morts (Bengel, Usteri, von Soden), se refusent à admettre une relation entre ce passage et celui qui nous occupe. Suivant eux, cette tournure impersonnelle : (grec) il a été évangélisé, ne saurait s'appliquer à la prédication faite par Christ, (1Pierre 3.19) mais désigne la proclamation du message évangélique dans le monde par les chrétiens, et, par conséquent, ceux à qui ce message a été annoncé étaient alors encore au nombre des vivants.

      On pourrait rendre la pensée de l'apôtre ainsi : "l'Evangile a été annoncé même à des gens qui, depuis qu'ils l'ont entendu, sont morts." Son intention serait de répondre à cette objection : que leur sert-il d'avoir embrassé l'Evangile, de l'avoir professé fidèlement maigre les persécutions, puisqu'ils sont morts avant le retour de Christ ? (Comparer 1Thessaloniciens 4.13 et suivants ; 1Corinthiens 15.12,29 et suiv)

      Eux aussi peuvent attendre avec espérance le jugement suprême, où justice leur sera rendue ; (verset 5) car, du moment que l'Évangile leur a été annoncé, la mort physique n'a été pour eux qu'un jugement atteignant leur chair, et ils sont assurés de la vie divine pour leur esprit.

      Cette explication (von Soden) est ingénieuse, mais n'introduit-elle pas dans le texte une idée qui lui est étrangère ? et n'y a-t-il pas inconséquence à ne voir dans les morts de verset 6 que des chrétiens tandis que ceux de verset 5 sont tous les trépassés ?

      - L'Évangile a été annoncé aux morts non seulement pour que le jugement universel pût avoir lieu (verset 6 début du verset), mais aussi afin d'amener par ce jugement même le triomphe de la vie divine (verset 6 fin du verset).

      Les termes dans lesquels ce but de la prédication évangélique est indiqué présentent quelque obscurité : afin qu'ils fussent jugés comme des hommes (grec selon les hommes, comme il arrive à tous les hommes) quant à la chair, et qu'ils vivent comme Dieu (grec selon Dieu, comme il appartient à Dieu) quant à l'esprit.

      Au premier abord, il semble que les deux verbes de la proposition sont coordonnés et expriment le double but en vue duquel l'Évangile a été annoncé aussi aux morts. Mais cela est inadmissible, car ce but ne peut être exprimé par les mots : afin qu'ils fussent jugés quant à la chair. Ils ne sauraient s'entendre, comme l'admettaient nos précédentes éditions, du jugement intérieur et spirituel que l'Evangile exerce dans la conscience de l'homme, pendant qu'il est en la chair, et qui a pour effet de le sauver du jugement dernier. (Jean 3.18,16.8-11 ; 1Corinthiens 11.32)

      Tous les interprètes s'accordent à voir dans le jugement quant à la chair selon les hommes une désignation de la mort physique. Or comment la mort serait-elle le but de la prédication de l'Évangile ? Celle-ci ne peut avoir qu'un but : afin qu'ils vivent quant à l'esprit.

      Les mots : afin qu'ils fussent jugés quant à la chair n'expriment que la condition préalable à laquelle l'homme doit se soumettre pour atteindre ce but. On pourrait paraphraser avec la plupart de nos versions : "afin que, après avoir été jugés comme des hommes quant à la chair, ils vivent comme Dieu quant à l'esprit."

      Si l'apôtre ne s'est pas exprimé ainsi, s'il a préféré une construction qui prête à équivoque c'est probablement qu'il désirait accentuer l'antithèse : qu'ils fussent jugés quant à la chair, qu'ils vivent quant à l'esprit.

      7 7 à 11 L'approche de la fin, motif de vigilance, de charité, de fidélité.

      Etre modéré, terme qui s'applique également au corps, à l'esprit et au cœur ; être sobre (1Pierre 1.13) en vue des prières : voilà les saintes précautions que les chrétiens doivent observer pour n'être pas surpris par la journée prochaine du jugement. (1Thessaloniciens 5.4-6 ; comparez Ephésiens 6.18)

      - La fin de toutes choses est proche. Voir à ce sujet les notes sur 1Thessaloniciens 4.15 ; 2Thessaloniciens 2.1-3,Matthieu 24.36 et suivants ; 2Pierre 3.8-11.

      8 Les péchés des autres, comme il paraît par Proverbes 10.12, d'où ces paroles sont tirées.

      "Couvrir les péchés doit s'entendre à l'égard du prochain, non à l'égard de Dieu. Personne ne peut couvrir les péchés devant Dieu, sinon la foi. Mais ma charité doit couvrir les péchés de mon prochain, comme la charité de Dieu couvre mes propres péchés, si j'ai la foi." Luther.

      - Couvrir les fautes d'un frère c'est, dans ce sens, les cacher à d'autres, les pardonner, les oublier, si elles ont été commises contre nous.

      - Le futur du texte reçu (Sin) : couvrira, qui fait penser au jugement dernier, a été corrigé d'après B. A. (Comparer Jacques 5.20, où les mêmes paroles se retrouvent)

      9 Romains 12.13. Quiconque murmure dans l'accomplissement de ce devoir, n'est pas animé de l'amour qui doit l'inspirer. (verset 8)
      10 Grec : de la grâce variée de Dieu. Romains 12.6 et suivants ; 1Corinthiens 12.4 et suivants, note.
      11 Application du précepte donné à verset 10.

      Grec : Si quelqu'un parle, comme oracles de Dieu.

      Parler doit s'entendre de la parole prononcée en public, dans les assemblées de l'Église. Les paroles qui s'y feront entendre ne doivent être que des vérités divines révélées, des oracles de Dieu. (Romains 3.2)

      Tout discours qui ne reproduit pas ceux-ci fidèlement est sans utilité pour l'édification, tout discours qui proclame la vérité divine sans le sérieux et l'onction qui lui conviennent, la profane.

      - Exercer un ministère (grec service, remplir les fonctions de diacre) ! ne peut se faire avec bénédiction que si on l'exerce (gr) comme par une force que Dieu fournit, de quelque nature que soit du reste le service, quelque humble qu'il puisse être.

      Cette doxologie, dans l'original, peut se rapporter Ă  Dieu ou Ă  JĂ©sus-Christ.

      Tout ce que dit ou fait le chrétien doit avoir pour but la gloire de Dieu par Jésus-Christ, qui rend son œuvre acceptable devant Dieu. Ce principe, bien appliqué, sanctifierait la vie tout entière.

      12 12 Ă  19 Soyez heureux de souffrir avec Christ, car le jugement commence par la maison de Dieu.

      Comparer Jacques 1.2, note.

      Un des principaux buts de l'apôtre était d'offrir à ses frères des consolations efficaces dans les jours d'épreuves et de persécutions.

      Il l'a fait dès l'abord, (1Pierre 1.6 ; 2.19) puis il a montré l'utilité des afflictions dans la conformité du chrétien avec son Sauveur. (1Pierre 3.18 ; 4.1)

      Maintenant il revient (versets 12-16) à cette pensée, si propre à ôter à la souffrance tout ce qui nous la fait paraître étrange, puisqu'au contraire ce qu'il y aurait vraiment d'étrange, ce serait que les disciples d'un Maître crucifié ne souffrissent pas.

      En même temps Pierre prépare ainsi ses lecteurs à ce qu'il a à leur dire sur le jugement de Dieu, qui doit commencer par sa propre maison. (versets 17-19)

      13 1Pierre 1.7.

      Les souffrances de Christ ne sont pas les épreuves endurées pour l'amour de lui, pour sa cause, mais les souffrances qu'il a lui-même endurées et par lesquelles il soutient celui qui souffre pour lui.

      (Comparer 2Corinthiens 1.5,7 ; 4.10 et suivants ; Philippiens 3.10 ; surtout Colossiens 1.24)

      14 Aux mots : l'Esprit de la gloire, Sin. ajoute : et de sa puissance.

      Quel contraste entre les outrages du monde et le glorieux Esprit qui anime et fortifie les chrétiens ! Voilà pourquoi ils sont proclamés bienheureux.

      Cette consolation est si puissante, qu'elle a soutenu et rendu joyeux beaucoup de martyrs.

      Le texte reçu ajoute : il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Il s'agit de Christ que le monde blasphème, tandis que les chrétiens le glorifient en souffrant pour lui.

      - Ces mots manquent dans Sin., B A.

      15 S'ingérer dans les affaires d'autrui (grec surveiller autrui) peut s'appliquer à toute fausse activité déployée par quelqu'un sans y être appelé. (Comparer 1Thessaloniciens 4.11 ; 2Thessaloniciens 3.11,12)

      Il peut s'entendre d'un prosélytisme indiscret. (2Timothée 3.6)

      Le reproche de jeter le trouble et la division dans les familles fut, dès l'origine, adressé aux chrétiens. (Actes 17.4-6 ; comparez Luc 12.51-53)

      Nul ne méconnaîtra la profonde sagesse toute pratique de cet avertissement.

      16 Le nom de chrétien, (Actes 11.26 ; 26.28) dont tout le monde se glorifie aujourd'hui, était alors une injure.

      Mais comme il était donné aux croyants en haine du beau nom de Christ, l'apôtre engage ses frères à s'en faire gloire et à rendre grâces à Dieu de ce qu'ils partageaient l'opprobre de leur Sauveur. (Actes 5.41)

      - Le texte reçu porte : "qu'il glorifie Dieu à cet égard, ou en cette partie" de la souffrance.

      Le vrai texte (Sin., B. A) porte : (grec) en ce nom-là, le nom de chrétien, qui est celui de Christ, l'Oint de l'Eternel.

      17 Grec : Et si premièrement par nous.

      Le jugement de Dieu sur l'humanité, annoncé par le Sauveur, devait en effet commencer par la persécution de ses enfants, (Matthieu 24.9 et suiv) Dieu ne voulant châtier les nations qu'après qu'elles auraient mis le comble à leur endurcissement par la réjection de sa grâce.

      Mais si les chrétiens eux-mêmes devaient tant avoir à souffrir de ces temps terribles, que sera ce de ceux qui resteront rebelles à tous les appels de Dieu ?

      De plus, jugement signifie séparation, triage, et l'un des résultats de ces temps d'épreuves devait être de séparer entièrement les chrétiens de la nation juive et du monde.

      Dans ce sens aussi le jugement devait commencer par la maison de Dieu.

      18 Grec : où paraîtra l'impie et le pécheur. Comparer Proverbes 11.31.

      "Le juste c'est celui qui croit. Pourtant il a bien de la peine et du travail dans sa foi, car il faut qu'il traverse la fournaise : que fera donc celui qui ne croit pas ?" Luther.

      - "C'est un grand sujet de craindre que de ne craindre point, quand on voit les saints trembler à la vue des jugements de Dieu, et en éprouver même la sévérité." Quesnel.

      19 Grec : Remettent leurs âmes à un fidèle Créateur.

      Conclusion de versets 12-16, bien consolante pour ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu. (versets 15,16)

      - L'apôtre exhorte les chrétiens souffrants à recommander à Dieu leurs âmes, parce qu'elles étaient exposées à bien des dangers dans ces temps mauvais et que Dieu, le fidèle Créateur des âmes, saurait déployer sa toute-puissance pour les préserver de tout dommage.

      "Que ce soit là ta grande consolation : Dieu a créé ton âme quand tu n'existais pas encore ; et sans tes inquiétudes et ton activité, il saura bien te la conserver." Luther

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