Le commandement ordonnant d'apporter TOUS les
sacrifices à la porte du tabernacle, se plaçait maintenant dans
le contexte des lois qui régissaient le peuple arrivant en
terre promise. En effet, les Hébreux pouvaient maintenant prier
et louer Dieu en quelque lieu que ce soit, dans toutes les
synagogues. Chaque endroit que l'Éternel avait choisi pour
l'établissement des tribus d'Israël devait en effet comporter
un lieu de culte, afin qu'on y adore Son Nom. Tous ceux qui
recherchaient pieusement Sa présence, en tant que Dieu et Roi
d'Israël, pouvaient ainsi s'approcher de Son « habitation ».Aujourd'hui, au temps de l'évangile, nous ne disposons plus
d'autels spécifiques pour offrir des sacrifices, mais nous
avons accès directement à Christ, et à Lui seulement : nous
n'avons pas un lieu d'adoration unique, mais, comme l'a annoncé
le prophète, nous pouvons l'adorer avec de « l'encens
spirituel », en n'importe quel endroit, Malachie 1:11.
Notre Sauveur déclare alors que noue serons acceptés en tant
que véritables adorateurs, des adorateurs sincères, sans être
dans l'obligation de porter le regard vers une montagne ou vers
Jérusalem, Jean 4:21. Dorénavant, chaque Israélite entrant
en terre promise, pouvait honorer Dieu, être en communion avec
Lui, tout en restant sous Sa Grâce bienveillante, sans avoir à
présenter un sacrifice sur l'autel du tabernacle.
Les tâches que nous accomplissons pour Dieu, doivent être
exécutées dans la joie et la plénitude du cœur. Même nos
enfants et nos serviteurs, si nous en possédons, doivent se
réjouir devant Dieu ; les œuvres inhérentes à la piété, doivent
être faites avec un véritable plaisir et non une tâche pénible
ou une servitude. Les fidèles d'une assemblée doivent être
mutuellement courtois et avoir de bonnes relations avec les
serviteurs de Dieu, ces derniers devant leur servir d'exemple,
tout en dispensant leur enseignement. Durant toute notre vie,
nous avons besoin des conseils et de l'assistance de nos
conducteurs spirituels, jusqu'à ce que nous arrivions au ciel,
où, nous n'en aurons plus besoin. Soit que nous mangions, soit
que nous buvions, quelle que soit notre occupation, nous avons
le commandement de tout faire à la gloire de Dieu. Nous devons
tout accomplir au Nom du Seigneur Jésus-Christ, et rendre grâce
au Père, en Son Nom.
Les enfants d'Israël ne devaient pas se consacrer à
l'idolâtrie. Quel bien auraient-ils d'ailleurs pu tirer des
profondeurs de l'enfer ? Nous avons, par contre, grâce à
Christ, toute plénitude intérieure, et nous pouvons abonder,
par la foi, en amour et en bonnes œuvres !
Une tribu à ton fils. Voir versets 31 et 32. Que résulta-t-il de cette menace ? L'historien ne le dit pas. Faut-il conclure de ce silence qu'il s'humilia et se repentit ? Il est probable qu'un fait si considérable serait mentionné.