Toutes les bénédictions passées, présentes, et à venir,
sont fondées sur la fonction sacerdotale de Christ ; elles nous
sont octroyées par cette dernière. Notre « Souverain
Sacrificateur » est entré dans le ciel une fois pour toutes, et
nous a acquis le salut éternel.Le Saint-Esprit a d'abord signifié et révélé que les sacrifices de
l'Ancien Testament ont seulement libéré l'homme de son impureté, en
le rendant apte à recevoir quelques privilèges. Qu'est-ce qui a
donné un tel pouvoir au sang de Christ ? Il s’agissait d’une
« offrande volontaire », Celui qui, cependant, n’avait aucune
culpabilité inhérente à Sa nature ou Sa vie.
Par le sacrifice de Christ, la conscience la plus coupable est
libérée des « œuvres mortes » ; celui qui est ainsi purifié
peut servir le Dieu vivant ; on peut comprendre avec « les
œuvres coupables », la pollution de l'âme ; ce qui peut signifier
pour des Juifs, de toucher un cadavre ; la Grâce qui scelle le
pardon divin fait « renaître » l'âme polluée.
Rien ne détruit davantage la foi en l'Évangile, que tout ce qui
tente d'amoindrir le véritable pouvoir du sang de Christ, versé
pour nous. Nous sommes incapables de sonder la profondeur du
mystère du sacrifice de Christ, ni de comprendre la « supériorité »
d’un tel acte. Nous sommes incapables de nous-mêmes, d’estimer la
grandeur, la sagesse, l'amour et la grâce qui résident en ce don
merveilleux.
Mais en considérant, avec piété, le sacrifice de Christ, la foi
trouve la vie spirituelle, la nourriture, et le rafraîchissement !