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17
Quelle race incrédule et perverse ! reprit Jésus. Combien de temps est-ce que je devrai donc rester avec vous ? Combien de temps devrai-je encore vous supporter ? Amenez-moi l’enfant ici.
14
Paul se préparait à répondre, quand Gallion lui-même dit aux Juifs : — Écoutez-moi, ô Juifs : s’il s’agissait d’un délit, d’un crime ou de quelque autre méfait punissable, j’accueillerais bien entendu votre plainte et je prendrais le temps de l’examiner comme il convient.
29
Qu’il s’en faille de peu ou de beaucoup, reprit Paul, plaise à Dieu que non seulement toi-même, mais encore tous ceux qui m’écoutent en cet instant, vous en veniez à être comme moi… à l’exception de ces chaînes !
21
En effet, jamais encore le monde, avec toutes ses philosophies, n’est parvenu à trouver Dieu ou à le comprendre. Là où Dieu s’est révélé dans sa sagesse divine, le monde, par le moyen de la sagesse, ne l’a pas reconnu. Il n’a su tirer profit ni de la sagesse divine ni de la sienne propre pour acquérir la connaissance de Dieu. C’est pourquoi Dieu a jugé bon de donner cette connaissance aux hommes qui placeraient leur confiance en lui ; il s’est plu à conduire au salut, par un message taxé de « folie », tous ceux qui consentent à croire en lui.
18
Que personne ne se fasse donc d’illusions sur ce point. Si quelqu’un parmi vous vise à être sage aux yeux de ses contemporains – ou s’il s’imagine l’être selon les normes de ce monde – je lui conseille de commencer par reconnaître sa folie et son ignorance, afin d’accéder à la véritable sagesse.
8
Chacun de vous semble avoir tout ce que son cœur désire. Dès à présent, vous êtes « rassasiés ». Vous voilà donc des « gens riches », et vous croyez n’avoir plus besoin de rien. Vous nagez dans la suffisance ! Vous êtes tous des rois et vous vous voyez déjà couronnés ! Vous n’avez plus besoin de notre aide. Vous êtes donc entrés dans votre règne, et vous nous avez laissés à la porte ! Ah ! plaise au ciel que vous soyez effectivement entrés dans le royaume ! Comme je voudrais que la royauté vous soit donnée dès à présent ! Peut-être pourrions-nous alors, avec votre aide, accéder nous-mêmes au rang royal et être admis à partager votre triomphe ?
10
Nous sommes devenus des « fous » à cause du Christ, mais vous, vous êtes des chrétiens admirablement sensés et prudents ! Nous sommes des faibles, toujours exténués, tandis que vous, vous êtes forts et bien portants ! Vous êtes partout fêtés et estimés, on vous comble d’honneurs et de prévenances, alors que nous vivons comme des parias, obscurs et méprisés.
13
Nous avons été exaltés et hors de sens (disent certains) ? Soit ! Mais c’était pour Dieu, pour le servir. Il en tire sa gloire. Nous sommes trop réservés et raisonnables, (prétendent d’autres,) nous nous laissons guider par le bon sens. Mais alors c’est pour vous, et vous en profitez !
1
J’aimerais bien que vous puissiez supporter, aussi de ma part, un brin de folie, (puisque, chez vous, seuls ceux qui étalent leurs mérites sont considérés). S’il vous plaît, essayez du moins de supporter cela aussi de moi,
4
Il suffit que le premier venu vous parle d’un Jésus qui ne ressemble guère à celui que nous vous avons prêché, ou d’un Esprit différent de celui que vous avez déjà reçu, qu’il annonce un autre Évangile que celui que vous avez accepté, pour que vous lui fassiez bon accueil. Votre tolérance à cet égard est parfaite !
16
Je le répète : il ne faut pas me prendre pour un fou. Ou alors, si vous y tenez, prenez-moi comme tel et laissez-moi un peu parler comme un fou. Que je puisse à mon tour chanter un peu ma gloire !
17
Ce que je vais dire, je ne le dirai pas dans l’Esprit du Seigneur, je parlerai comme dans un accès de folie, en m’arrogeant le droit de faire étalage de mes mérites.
19
Vous qui êtes si sages et si raisonnables, vous savez si bien supporter les fous !
21
Vous dites que j’étais « trop faible ». Vous avez raison ! Il faut que je l’avoue à ma honte ; je n’ai jamais été capable de vous traiter comme ces gens-là. Pourtant, tous les titres dont les autres tirent vanité, je les possède également – rappelez-vous : c’est en fou que je parle.
11
Voilà que je viens de me comporter en insensé mais c’est vous qui m’y avez contraint : vous auriez dû intervenir en ma faveur et plaider ma défense, car bien que je ne sois rien devant Dieu, je ne me sens sur aucun point inférieur à vos « super apôtres ».
2
Il doit avoir de la compréhension pour ceux qui pèchent par ignorance et qui commettent des erreurs. En fait, il peut se montrer indulgent pour eux ; il sait bien qu’il est lui-même sujet à la faiblesse humaine.
1 à 15 Zèle et désintéressement de Paul, comparé à ses adversaires.
D'autres, avec Calvin, traduisent cette dernière phrase par l'impératif : "mais aussi supportez-moi," en sorte que l'apôtre aurait ajouté à son vœu une prière.
Il est plus naturel d'admettre qu'il veut adoucir, par une concession charitable, le blâme renfermé dans son vœu.
- Ce que l'apôtre appelle sa folie (ce mot, ou l'adjectif de même racine, se retrouve : 2Corinthiens 11.16,17,19,21 ; 12.6,11), c'est d'énumérer tous les sujets qu'il avait de se glorifier, tandis qu'il a dans la pensée le vrai principe posé à 2Corinthiens 10.17,18. Il se voit contraint de le faire fortement et hautement, parce que les faux apôtres trouvaient encore des adhérents à Corinthe, et qu'un de leurs moyens était de calomnier Paul et son apostolat.
Il fallait que ce dernier montrât à l'Eglise ce qu'était une vie apostolique. Dans tous les temps, la plupart des hommes, incapables de saisir et de retenir la vérité comme principe, n'en jugent que selon les personnes ; pourquoi donc Paul aurait-il laissé aux séducteurs, qui savaient se faire valoir, les apparences de la vérité, tandis qu'en réalité ils égaraient les âmes ? Mais il lui en coûte beaucoup de parler de lui et de ses travaux, de se glorifier en un mot.
A ses yeux cela est une folie, (verset 17) parce qu'il sait bien que jamais l'homme n'a aucune gloire, aucun mérite devant Dieu ; et, par ce mot même, il condamnait les louanges que ses adversaires se donnaient à eux-mêmes. Néanmoins, dans ces circonstances exceptionnelles, laisser rabaisser son apostolat, taire ce que Dieu lui avait confié, c'eût été renier la vérité ! En mettant sa vie au grand jour, au contraire, il glorifiait Dieu, et sa folie devenait une sagesse toute chrétienne.
Mais aussi, en flétrissant du nom de folie ce qu'il faisait, il en rejetait la confusion sur les disciples de Corinthe, qui l'obligeaient à sauver de cette manière les intérêts de la vérité et la gloire de Dieu. (2Corinthiens 12.11) S'ils avaient reconnu le sceau de Christ dans le ministère de son serviteur, s'ils avaient fermé la bouche aux faux docteurs, quand ils se vantaient euxmêmes dénigraient Paul, celui-ci aurait gardé un silence absolu sur lui-même. (verset 12) Mais, puisqu'il faut parler, au moins demande-t-il à ses frères de le supporter dans cette folie.
- Quelques interprètes (Olshausen, entre autres) pensent que Paul se met ici au point de vue de ses adversaires, qui l'accusaient d'être insensé dans son zèle, et que dès lors il parle dans un sens ironique. Cette vue est tout à fait fondée ; (comparez versets 16,21) mais elle n'exclut pas le sérieux avec lequel Paul juge la nécessité où on l'a mis de vanter son apostolat pour le justifier.
L'apôtre donne les raisons qui justifient sa propre recommandation. (2 Corinthiens 11:1-14)
Paul désire préserver les Corinthiens de la corruption des faux docteurs : il leur rappelait qu’il n'y a qu'un seul Jésus, qu'un seul Esprit, et qu'un Évangile, qui puissent être prêchés et admis.Il expose sa libre annonce de l'Évangile. (2 Corinthiens 11:5-15)
Il explique ce qu'il allait ajouter pour sa défense. (2 Corinthiens 11:16-21)
Il décrit ses peines, ses souffrances, les dangers qu’il encourait, et ses délivrances. (2 Corinthiens 11:22-33)
Que pouvaient-ils trouver de nouveau dans toutes ces déviations spirituelles adverses, toutes contraires à ce qui leur avait été révélé par la foi ? Ces Corinthiens n'auraient pas dû écouter les individus, qui, sans raison apparente, les attiraient loin du bon « chemin » emprunté, depuis leur conversion...