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29
Moïse lui répondit :
—Serais-tu jaloux pour moi ? Que l’Eternel, au contraire, accorde son Esprit à tous les membres de son peuple pour qu’ils deviennent tous des prophètes !
7
Josué s’écria :
—Ah ! Seigneur Eternel, pourquoi donc as-tu fait traverser le *Jourdain à ce peuple, si c’est pour nous livrer aux Amoréens et nous faire périr ? Si seulement nous étions restés de l’autre côté du fleuve !
3
Un jour, elle dit à sa maîtresse :
—Si seulement mon maître pouvait aller auprès du prophète qui habite à Samarie ! Cet homme le guérirait de sa lèpre.
17
Jésus s’exclama alors :
—Vous êtes un peuple incrédule et infidèle à Dieu ! Jusqu’à quand devrai-je encore rester avec vous ? Jusqu’à quand devrai-je encore vous supporter ? Amenez-moi l’enfant ici.
14
Paul se préparait à répondre, quand Gallion dit aux Juifs :
—Ecoutez-moi, ô Juifs, s’il s’agissait d’un délit ou de quelque méfait punissable, j’examinerais votre plainte comme il convient.
29
—Qu’il s’en faille de peu ou de beaucoup, reprit Paul, je prie Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent en cet instant, vous deveniez comme je suis moi-même, à l’exception de ces chaînes !
21
En effet, là où la sagesse divine s’est manifestée, le monde n’a pas reconnu Dieu par le moyen de la sagesse. C’est pourquoi Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient, par un message qui paraît annoncer une folie.
18
Que personne ne se fasse d’illusions sur ce point. Si quelqu’un parmi vous se croit sage selon les critères de ce monde, qu’il devienne fou afin de devenir véritablement sage.
8
Dès à présent, vous êtes rassasiés. Déjà, vous voilà riches ! Vous avez commencé à régner sans nous.
Comme je voudrais que vous soyez effectivement en train de régner, pour que nous soyons rois avec vous.
10
Nous sommes « fous » à cause du Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ ! Nous sommes faibles, mais vous, vous êtes forts ! Vous êtes honorés, nous, nous sommes méprisés.
13
Quant à nous, s’il nous est arrivé de dépasser la mesure, c’est pour Dieu. Si nous montrons de la modération, c’est pour vous.
4
Si quelqu’un vient vous annoncer un autre Jésus que celui que nous avons prêché, vous le supportez fort bien ! Vous supportez bien, aussi, de recevoir un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez accepté.
16
Je le répète : qu’on ne me prenne pas pour un insensé. Ou alors, acceptez-moi comme tel, que je puisse à mon tour un peu me vanter !
17
En parlant comme je vais le faire, je ne m’exprime pas comme le Seigneur veut qu’on parle, je le ferai comme dans un accès de folie — avec l’assurance d’avoir de quoi me vanter.
19
Vous qui êtes si raisonnables, vous supportez volontiers les insensés !
21
Je l’avoue avec honte : nous nous sommes montrés bien faibles. Pourtant, ce que l’on ose dire — je parle en insensé — je l’oserai également.
11
Voilà que je parle en insensé, mais vous m’y avez forcé. C’est vous qui auriez dû me recommander, car bien que je ne sois rien, je ne suis en rien inférieur à ces « super-apôtres ».
2
Il peut avoir de la compréhension pour ceux qui sont dans l’ignorance et qui s’égarent, parce qu’il est lui aussi exposé à la faiblesse.
1 à 15 Zèle et désintéressement de Paul, comparé à ses adversaires.
D'autres, avec Calvin, traduisent cette dernière phrase par l'impératif : "mais aussi supportez-moi," en sorte que l'apôtre aurait ajouté à son vœu une prière.
Il est plus naturel d'admettre qu'il veut adoucir, par une concession charitable, le blâme renfermé dans son vœu.
- Ce que l'apôtre appelle sa folie (ce mot, ou l'adjectif de même racine, se retrouve : 2Corinthiens 11.16,17,19,21 ; 12.6,11), c'est d'énumérer tous les sujets qu'il avait de se glorifier, tandis qu'il a dans la pensée le vrai principe posé à 2Corinthiens 10.17,18. Il se voit contraint de le faire fortement et hautement, parce que les faux apôtres trouvaient encore des adhérents à Corinthe, et qu'un de leurs moyens était de calomnier Paul et son apostolat.
Il fallait que ce dernier montrât à l'Eglise ce qu'était une vie apostolique. Dans tous les temps, la plupart des hommes, incapables de saisir et de retenir la vérité comme principe, n'en jugent que selon les personnes ; pourquoi donc Paul aurait-il laissé aux séducteurs, qui savaient se faire valoir, les apparences de la vérité, tandis qu'en réalité ils égaraient les âmes ? Mais il lui en coûte beaucoup de parler de lui et de ses travaux, de se glorifier en un mot.
A ses yeux cela est une folie, (verset 17) parce qu'il sait bien que jamais l'homme n'a aucune gloire, aucun mérite devant Dieu ; et, par ce mot même, il condamnait les louanges que ses adversaires se donnaient à eux-mêmes. Néanmoins, dans ces circonstances exceptionnelles, laisser rabaisser son apostolat, taire ce que Dieu lui avait confié, c'eût été renier la vérité ! En mettant sa vie au grand jour, au contraire, il glorifiait Dieu, et sa folie devenait une sagesse toute chrétienne.
Mais aussi, en flétrissant du nom de folie ce qu'il faisait, il en rejetait la confusion sur les disciples de Corinthe, qui l'obligeaient à sauver de cette manière les intérêts de la vérité et la gloire de Dieu. (2Corinthiens 12.11) S'ils avaient reconnu le sceau de Christ dans le ministère de son serviteur, s'ils avaient fermé la bouche aux faux docteurs, quand ils se vantaient euxmêmes dénigraient Paul, celui-ci aurait gardé un silence absolu sur lui-même. (verset 12) Mais, puisqu'il faut parler, au moins demande-t-il à ses frères de le supporter dans cette folie.
- Quelques interprètes (Olshausen, entre autres) pensent que Paul se met ici au point de vue de ses adversaires, qui l'accusaient d'être insensé dans son zèle, et que dès lors il parle dans un sens ironique. Cette vue est tout à fait fondée ; (comparez versets 16,21) mais elle n'exclut pas le sérieux avec lequel Paul juge la nécessité où on l'a mis de vanter son apostolat pour le justifier.
L'apôtre donne les raisons qui justifient sa propre recommandation. (2 Corinthiens 11:1-14)
Paul désire préserver les Corinthiens de la corruption des faux docteurs : il leur rappelait qu’il n'y a qu'un seul Jésus, qu'un seul Esprit, et qu'un Évangile, qui puissent être prêchés et admis.Il expose sa libre annonce de l'Évangile. (2 Corinthiens 11:5-15)
Il explique ce qu'il allait ajouter pour sa défense. (2 Corinthiens 11:16-21)
Il décrit ses peines, ses souffrances, les dangers qu’il encourait, et ses délivrances. (2 Corinthiens 11:22-33)
Que pouvaient-ils trouver de nouveau dans toutes ces déviations spirituelles adverses, toutes contraires à ce qui leur avait été révélé par la foi ? Ces Corinthiens n'auraient pas dû écouter les individus, qui, sans raison apparente, les attiraient loin du bon « chemin » emprunté, depuis leur conversion...