Si l'Esprit est en nous, Christ est en nous ! Il
demeure dans le cœur, par la foi. La Grâce, qui est en notre
âme, lui fait revêtir une nouvelle nature ; Dieu sait que notre
âme est vivante, Il a placé éternellement en elle Sa sainte
félicité ! La Perfection de Christ met l'âme en sécurité, Elle
lui offre la meilleure part, lui évitant la mort spirituelle.Forts de tout cela, nous voyons combien il nous faut marcher,
non selon la chair, mais selon l'Esprit. Si une personne vit en
permanence selon ses vaines convoitises, elle finira
inéluctablement par périr dans ses péchés, quelles que soient
ses voies. Que représente réellement une vie ici-bas, même si
elle peut prétendre, pour un temps, jouir d’une noble estime ou
d’une vocation exemplaire ?
Efforçons-nous plutôt, par l'Esprit, de « mortifier » de plus en
plus nos œuvres de la chair. La régénération spirituelle du
Saint-Esprit apporte une vie nouvelle et divine à l'âme, même si
elle se trouve dans un état de faiblesse.
Les enfants de Dieu cherchent en permanence l’action de l'Esprit
en eux ; ils ne sont pas assujettis à un esclavage spirituel,
comme auraient pu l’être les âmes sous « l’ancienne alliance »
de l'Ancien Testament, dans les ténèbres de cette dispensation.
L'Esprit d'adoption n'était pas alors complètement répandu.
L’apôtre mentionne cet esprit d'esclavage, sous lequel se
trouvaient beaucoup de saints, lors de leur conversion.
Beaucoup s’auto persuadent d’avoir la paix en eux-mêmes, alors
que Dieu annonce le contraire dans Sa Parole. Ceux qui sont
sanctifiés, ont l'Esprit de Dieu qui leur rend témoignage, dans
Sa paix et par Sa paix, Il « parle » à leur âme.
Bien que nous puissions parfois être découragés dans notre
parcours avec Christ, nous devons garder en mémoire qu’avec Lui,
nous sommes plus que vainqueurs !
Toutefois cette clarté était passagère, parce que les communications que Moïse avait eues avec Dieu ne pouvaient pas le maintenir ici-bas dans un état permanent de glorification, pas plus que les disciples ne pouvaient demeurer sur la montagne où ils contemplaient les splendeurs de la Transfiguration. (Matthieu 17.1 et suivants)
Paul voit dans cette gloire céleste et passagère, dont resplendissait Moïse, un symbole frappant et juste du ministère même de ce serviteur de Dieu sur le Sinaï.
Ce ministère (service) était (Grec :) en lettres, gravé sur des pierres, allusion aux tables de la loi. Par là même, c'était un ministère de la mort, parce que la loi fait mourir, tue. (verset 6, note.) Et pourtant Paul avoue qu'il était déjà glorieux (Grec : "en gloire"), tellement que les Israélites ne pouvaient contempler cette gloire qui resplendissait sur le visage de Moïse. (Allusion à Exode 34.30)
Combien plus glorieux est le ministère de l'Esprit, de cet Esprit de Dieu qui crée la vie dans les âmes ! Tel est ici le premier point de comparaison.