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2 Corinthiens 4.13

But having the same spirit of faith, according to that which is written, "I believed, and therefore I spoke." We also believe, and therefore also we speak;
Or ayant un même esprit de foi, selon qu'il est écrit : j'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé ; nous croyons aussi, et c'est aussi pourquoi nous parlons.
Et comme nous avons le même esprit de foi que celui exprimé dans cette parole de l'Ecriture : J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé, nous aussi nous croyons, et c'est pour cela que nous parlons.
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    • Psaumes 116

      10 Quand nous traversons l'épreuve, nous faisons de notre mieux pour essayer de garder la paix au cœur ; nous pouvons même, parfois, tomber et parler inconsidérément. De plus, il faut persévérer dans la foi quand les doutes nous assaillent ; dans de tels cas, c'est la foi qui prévaut ; en restant humble, face à notre manque de confiance en la Parole de Dieu, nous pouvons expérimenter Sa véracité. Que peut faire le pécheur pardonné, que peuvent faire ceux qui ont été délivrés de l'épreuve ou de la détresse ? Peuvent-ils rendre au Seigneur une part du bien qu'ils ont reçu ? Nous ne pouvons d'aucune manière lui rembourser quoi que ce soit. Le meilleur que nous puissions tirer de nous-mêmes ne l'intéresse pas ; en fait nous devrions nous consacrer entièrement à Son service. Aussi il nous faut plutôt dire : « je veux bénéficier du salut, je veux suivre Sa loi, pour Le remercier et me réjouir ensuite en Sa bonté. Je boirai aussi éventuellement de la coupe de l'affliction, cette coupe amère qui est réservée aux saints, celle qui est aussi une coupe salutaire ; tout cela représente les critères d'une bonne santé spirituelle. C'est aussi une coupe de consolation ; je veux recevoir les bienfaits que Dieu m'a réservés, directement de Sa main ; je veux constater, par leur intermédiaire, Son amour, en tant que part de l'héritage qui m'est réservé dans les cieux ».

      Laissez les autres servir leurs maîtres, dites plutôt : « je veux être réellement ton serviteur ». Deux chemins de service possibles sont offerts aux hommes à leur naissance. « Seigneur, je suis né dans Ta maison ; je suis Ton œuvre, je suis à Toi ».

      C'est une grande grâce d'avoir des parents chrétiens. « Seigneur, tu as brisé mon joug, Tu m'as déchargé de mon fardeau et je deviens, de ce fait, ton serviteur. Les liens qui me retenaient sont ôtés, de façon à ce que je puisse me rapprocher de Toi ».

      Faire le bien représente un sacrifice qui plait à Dieu ; et cela doit nous amener en final à Le remercier. Pourquoi offririons-nous au Seigneur ce qui ne nous coûterait rien ?

      Le psalmiste veut s'engager vis à vis de Dieu maintenant ; il ne veut pas différer ses vœux : il le fait publiquement, non pour se vanter, mais pour montrer qu'il n'éprouve aucune honte à servir Dieu et pour inviter les autres à se joindre à lui. Il en est ainsi pour ceux qui sont réellement sanctifiés ; leur vie et leur mort ne seront qu'un témoignage de la gloire divine.

      Proverbes 21

      Actes 15

      Romains 1

      1 Corinthiens 12

      2 Corinthiens 3

      12 Les serviteurs de Dieu, au service de l'Évangile, doivent tenir des propos clairs et simples.

      Les croyants de « l'ancienne alliance », ne pouvant lire que l’Ancien Testament, n'avaient que peu de passages pour entrevoir la gloire du Sauveur ; les incrédules n'ont d’ailleurs pas cherché à approfondir les textes disponibles à l’époque... Mais les grands préceptes de l'Évangile, comme « croire », « aimer », ou « obéir », y sont annoncés et affirmés aussi clairement que possible. L’Évangile expose au mieux la doctrine entière de Christ crucifié.

      Ceux qui vivaient sous la loi, avaient un voile sur leur cœur. Ce voile est désormais ôté, par la doctrine de la Bible, relative à Christ. Quand une personne se convertit à Dieu, ce « voile d'ignorance » est enlevé. Le bonheur caractérise ceux qui croient et qui aiment l'Évangile : leur cœur est libre pour découvrir les voies et les commandements divins. Ils possèdent la Lumière, et c'est le visage épanoui, qu'ils célèbrent la gloire du Seigneur.

      Les chrétiens devraient rechercher et exploiter ces privilèges ! Nous ne devrions pas nous contenter de notre simple état actuel, sans connaître le pouvoir de transformation de l'Évangile, par l’œuvre de l'Esprit, qui nous exhorte à ressembler à notre glorieux Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, dans une réelle communion avec Lui. Nous discernons Christ dans le « miroir » de Sa Parole ; comme le reflet d'une glace fait briller un visage, ceux des chrétiens rayonnent également !

      2 Corinthiens 4

      13 La foi est le remède efficace contre les problèmes, au temps de l’épreuve.

      Les Corinthiens savaient que Christ était ressuscité, et que Sa résurrection ne pouvait que leur procurer une réelle assurance. L'espérance qui découle de cette résurrection nous encourage, aux jours difficiles, elle nous délivre de la crainte de la mort.

      Les souffrances des chrétiens de cette époque témoignaient avantageusement en faveur de l'église et de la Gloire de Dieu. Les souffrances des serviteurs de Dieu, comme leurs prédications et leurs propos, concourent au bien de l'église.

      La perspective de la vie et de la félicité éternelles assurait le soutien et le réconfort des chrétiens de cette époque. Ceux-ci bénéficiaient d’un excellent équilibre spirituel, durant ce long temps d’épreuve, douloureux et fatigant, éprouvant leur faible foi. Le fardeau de toutes ces détresses passagères était finalement assez supportable, alors que la gloire qui les attendait était une entité conséquente et durable ! Si l'apôtre Paul estimait que ses lourdes et longues épreuves n'étaient que légères et temporaires, que devrait être le poids des difficultés insignifiantes que nous traversons ?

      La foi permet de faire la part équitable des choses. Certaines sont invisibles, d’autres sont manifestes : quelle différence y-a-t-il entre elles ? Les choses invisibles sont éternelles, alors que les visibles ne sont que passagères. Cessons de porter notre regard uniquement vers ce qui est apparent, terrestre, cessons de craindre les détresses présentes. Orientons-nous plutôt vers la recherche de notre bonheur futur, céleste, qui lui, est garanti !

      Hébreux 11

      1

      Description de la nature et du pouvoir de la foi. (Hébreux 11:1-3)
      Cela est confirmé par divers exemples, depuis Abel jusqu'à Noé. (Hébreux 11:4-7)
      Exemple d’Abraham et de ses descendants. (Hébreux 11:8-19)
      De Jacob, Joseph, Moïse, des Israélites, et Rahab. (Hébreux 11:20-31)
      D'autres croyants de l'Ancien Testament. (Hébreux 11:32-38)
      La meilleure position des croyants, sous l'Évangile. (Hébreux 11:39,40)

      La foi a toujours été « la marque » des serviteurs de Dieu, dès les origines du monde.

      Là où le principe de la foi est inculqué dans le cœur humain, par la régénération de l'Esprit Saint, la Vérité et le principe de la Justification (par les souffrances et les mérites de Christ) sont reçus. Tout ce qui constitue notre espérance spirituelle fait l'objet de notre foi.

      La foi est une persuasion, une ferme et confiante attente de voir Dieu exécuter tout ce qu'Il nous a promis, en Christ. Cette persuasion permet à l'âme d'aimer immédiatement les vérités spirituelles ; ces dernières se manifestent au sein de cette âme, par les prémices et l’avant-goût de la félicité céleste.

      La foi prouve à l'esprit qui la reçoit, la réalité de ce qui ne peut être vu par l'œil corporel. C'est une approbation entière que tout ce que Dieu a révélé est saint, juste, et bon. Cette « vue par la foi » est retracée en de nombreux exemples de personnes d’époques antérieures, qui furent honorables selon les récits de la Parole de Dieu. La foi était le principe de leur sainte obéissance, de leurs services remarquables, et de leurs souffrances, dans la patience.

      La Bible décrit avec véracité l'origine de toutes choses ; nous devons La croire, ne pas discuter inutilement le récit de la création dans l'Écriture, avec certaines personnes, animées de vaines pensées. Tout ce que nous voyons, dans l’œuvre de la création, est porté à l'existence par la Parole de Dieu.

      4 Ce texte retrace quelques exemples illustres de foi, dans l'Ancien Testament.

      Abel apporta à Dieu un sacrifice d'expiation : les premiers-nés de son troupeau ; il reconnaissait être un pécheur, ne méritant que la mort ; son espérance spirituelle n’était basée que sur la Miséricorde divine, par le grand Sacrifice de Christ.

      L'orgueil de Caïn, sa rage et son inimitié envers son frère, acceptés par Dieu, l’ont conduit à cet affreux geste, que l’on rencontre d’ailleurs à toute époque : la persécution cruelle, voire le meurtre des croyants.

      Par l’exemple de sa foi, Abel témoigne encore, bien que n’étant plus en vie ; il a laissé un exemple instructif et représentatif. Hénoch fut « transféré vers le ciel », enlevé, afin qu'il ne connaisse pas la mort ; Dieu le prit dans le ciel, comme Christ, plus tard, lors de Sa seconde venue.

      Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu, du moins, nous pouvons croire ce qu'Il nous a révélé sur Lui-même, dans l'Écriture. Ceux qui désirent « trouver » Dieu, doivent Le chercher de tout leur cœur.

      La foi de Noé a modifié sa manière de vivre ; cette foi l'a poussé à préparer une arche, en repoussant l'incrédulité des autres ; son obéissance a condamné leur mépris et leur rébellion contre Dieu. De bons exemples peuvent, soit convertir des pécheurs, soit les condamner. Ceci montre comment des croyants, étant prévenus par Dieu de fuir la colère à venir, sont remplis de crainte, et prennent refuge en Christ, pour devenir héritiers de la Justice de la foi !

      8 Nous sommes souvent appelés à détacher nos liens qui nous lient au monde, à perdre nos intérêts et nos commodités d’ici-bas. Si nous sommes les « héritiers de la foi d'Abraham », nous obéirons et irons de l'avant, bien que nous ne sachions pas ce qui nous attend ; nous emprunterons alors le chemin du devoir, espérant fermement l'accomplissement des promesses de Dieu.

      L'épreuve de la foi d'Abraham consistait simplement à obéir totalement à l'appel de Dieu. Sara reçut la « promesse » comme étant celle de Dieu ; étant ainsi convaincue, elle estima avec assurance que non seulement, ce Dernier pouvait, exécuter cette promesse, mais qu’Il le ferait.

      Beaucoup de personnes, auxquelles Dieu a fait des promesses, ne reçoivent pas immédiatement ce qui leur a été promis. La foi peut faire patienter, en vue de bénédictions lointaines, comme les voir s’accomplir très rapidement ; elle peut se réjouir en ces bénédictions, bien que nous soyons « qu'étrangers » ici-bas : la demeure des saints (ou des pèlerins) se trouve en effet dans le ciel ! Par la foi, ces derniers sont vainqueurs sur l’anxiété que peut provoquer la mort, ils sont prêts à dire « au revoir » à ce monde, à toutes ses plaisir comme à toutes ses souffrances.

      Les coupables qui ont été jadis véritablement sauvés et appelés vers le Royaume céleste, n'ont aucunement l'envie de revenir en ce monde. Tous les croyants authentiques aspirent à l'héritage céleste ; plus leur foi est déterminée, plus ils sont fervents de cœur ! Malgré les dégâts qu’ont pu occasionner leurs péchés, et la pauvreté de leur condition spirituelle, Dieu n'a pas honte d'être appelé LEUR Dieu ; telle est Sa Miséricorde et Son Amour envers eux. Que les rachetés n'aient jamais honte d'être appelés Son peuple, ni de faire partie de ceux qui sont tant méprisés ici-bas ! Par dessus tout, qu'ils veillent à ce qu'ils ne soient l’objet d’aucune honte ni d’aucun reproche envers leur Dieu.

      L'épreuve et l'acte de foi les plus grands, cités dans la Parole, se retrouvent dans l'offrande qu'a faite Abraham, avec son fils Isaac, Ge 22:2. Dans ce texte, chaque terme retrace une épreuve.

      Notre devoir consiste à distinguer et à dissiper nos doutes éventuels et nos craintes, en regardant, comme l’a fait Abraham, à la Toute-puissance divine. La meilleure façon d’apprécier tout ce que nous possédons est de tout remettre à Dieu ; Il continuera alors à nous octroyer ce qu’il y a de meilleur.

      Considérons quelle a été notre obéissance à Dieu, lorsque qu’Il nous a appelés à des actes de bien moindre envergure que ceux qui sont cités dans ce texte. Avons-nous abandonné tout ce que nous avions, totalement persuadés que le Seigneur compenserait toutes nos pertes, et nous bénirait par Ses dispensations, même celles qui pourraient nous paraître les plus affligeantes ?

      20 Isaac bénit Jacob et Ésaü.

      Les avantages du temps présent ne sont pas forcément ce qu’il y a de mieux : nul n’a pu connaître l'amour (ou la haine), en voulant rechercher obstinément ce que le temps présent ne pouvait lui offrir dans l’immédiat.

      Jacob vivait par la foi ; il est mort dans la foi. Les bénéfices de la foi sont toujours présents, durant notre vie entière, et particulièrement à l’heure de la mort. En résumé, la foi est d’une grande importance, en aidant les croyants à « mourir dans le Seigneur », de façon à L'honorer, par notre patience, notre espérance et notre joie spirituelles.

      Joseph a été soumis à la tentation ; il a été persécuté à cause de son intégrité ; il a été tenté par les honneurs et le pouvoir, à la cour de Pharaon, mais cependant, sa foi l'a protégé. C'est une grande miséricorde que de pouvoir se soustraire aux mauvaises lois et aux vains décrets ; quand nous ne sommes pas astreints à les subir, nous devons utiliser tous les moyens légaux pour pallier à notre sécurité.

      La foi des parents de Moïse était mêlée d’une certaine incrédulité, mais Dieu a bien voulu ne pas en tenir compte. La foi donne une force capable de combattre toute crainte coupable et servile ; elle place l’âme devant Dieu et montre la vanité de la créature ; elle « montre » que tout doit ouvrir la route à la Volonté et au Pouvoir de Dieu.

      Les plaisirs du péché sont, et seront toujours éphémères ; ils doivent rapidement se terminer dans le repentir, voire, dans le pire des cas, dans une ruine brutale. Les plaisirs de ce monde sont pour la plupart, axés sur ceux du péché ; il en est toujours ainsi et nous ne pouvons pas les apprécier sans abandonner Dieu et Son peuple. La souffrance doit être préférée au péché ; il se trouve plus de mal dans le moindre péché que dans la plus grande souffrance.

      Le peuple de Dieu est, et a toujours été maltraité. Christ a souffert Lui-même de l'opprobre ; les personnes citées dans ce texte ont toutes obtenu, par leur foi, une plus grande richesse que les trésors de l'empire le plus riche du monde. Moïse a fait son choix lorsqu'il fut capable de vraiment discerner les conséquences d’un jugement divin, opposé aux plaisirs de ce monde.

      Il est nécessaire pour chacun de pratiquer la piété avec beaucoup de sérieux, de savoir mépriser le monde, alors qu'il nous attire par ses convoitises. Les croyants doivent songer sagement à leur récompense future. Par la foi, nous pouvons être totalement assurés de pouvoir bénéficier de la Providence de Dieu, et associés à Sa présence pleine de Grace et à Sa Puissance. Une telle perception de Dieu permettra aux croyants de se garder spirituellement jusqu'à la fin, quels que soient les aléas rencontrés sur leur chemin.

      Ce n'est pas par notre propre justice, ou par de meilleures performances, que nous sommes sauvés du courroux de Dieu, mais par le sang de Christ, et la justification qui lui est imputée. Une foi authentique rend le péché amer pour l'âme, même si cette dernière reçoit l'expiation et le pardon. Tous nos privilèges spirituels ici-bas doivent nous laisser un chemin ouvert en direction du ciel.

      Le Seigneur a même fait tomber Babylone, face à la foi de Son peuple ; quand Dieu a quelque grand projet à exécuter, en faveur des Siens, Il leur donne une foi fervente. Un véritable croyant désire demeurer, non seulement avec Dieu, mais aussi en communion avec Son peuple.

      Par son geste, Rahab déclarait elle-même être juste. Il apparaît cependant pleinement qu'elle n'a pas été justifiée par ses œuvres, car ce qu'elle a opéré était entaché d’une certaine culpabilité ; elle ne pouvait donc pas prétendre, sans la foi, à la parfaite Justice ou à la Droiture de Dieu...

      32 Nous pouvons sans cesse faire des recherches dans les Écritures, il y aura toujours un enseignement à en tirer !

      Songeons avec plaisir au grand nombre de croyants qui vécurent sous l'Ancien Testament : quelle ferveur dans leur foi, alors que tout ne leur était pas alors complètement dévoilé, à l’inverse de ceux qui vivent aujourd’hui, au temps de l’Évangile ! Regrettons seulement que de nos jours, alors que la la foi devrait être plus forte, les croyants soient devenus aussi « tièdes »...

      L'excellence de la foi, aide certains hommes à accomplir de grands projets, tel Gédéon. Elle les garde d’avoir une trop haute opinion d’eux-mêmes. La foi, comme celle de Barak, a recours à Dieu dans tous les dangers et difficultés ; elle permet d'être reconnaissant envers ce Dernier pour toutes Ses miséricordes et Ses délivrances. Par la foi, les serviteurs de Dieu parviendront à vaincre le lion rugissant qui cherche la victime qu’il peut dévorer. La foi du véritable croyant persiste jusqu'au terme de sa vie, et lors de son agonie, lui donne toute victoire sur la mort et sur ses ennemis mortels : c’est le cas de Samson.

      La Grâce de Dieu opère souvent sur des personnes bien peu méritantes, voire insignifiantes, pour accomplir de grands projets, par leur intermédiaire. La Grâce stimule la foi, elle amène des hommes à reconnaître Dieu dans toutes leurs voies, c’est le cas de Jephté. La foi établit des hommes solides et courageux, pour une bonne cause. Peu de personnes ont rencontré de plus rudes épreuves, ni montré une foi plus fervente, que David : son témoignage se trouve dans le livre des Psaumes, qui a été, et sera toujours d'un grand enseignement pour le peuple de Dieu.

      Nombreux sont ceux qui se sont distingués par leur foi, tel Samuel par exemple. La foi permet à un homme de servir Dieu et sa propre famille, quel que soit le chemin emprunté.

      Les intérêts et les pouvoirs des rois sont souvent opposés à Dieu et à Son peuple ; mais le Seigneur peut facilement subjuguer tous ceux qui s'opposent à Lui.

      Il est plus honorable de travailler au respect de la justice que d’accomplir des prouesses. Par la foi nous avons la consolation de pouvoir bénéficier des promesses divines ; en elle, nous sommes préparés à nous attendre aux engagements de Dieu, à les recevoir au temps marqué.

      Bien que nous ne nous attendions pas à revoir nos parents ou nos amis décédés, revenir en vie ici-bas, la foi nous aide cependant à supporter la tristesse due à leur départ, elle nous conduit dans l’espérance de les voir ressusciter dans le ciel !

      Sommes-nous étonnés de la méchanceté de la nature humaine, capable de commettre tant de cruautés, à l’inverse de l'excellence de la Grâce Divine, capable de fortifier et de préserver les fidèles serviteurs de Dieu, au temps de l’épreuve ? Quelle différence peut-on constater entre le jugement de Dieu envers un saint, et le jugement de l'homme ! Le monde n'est pas digne de ces saints méprisés, persécutés, et que leurs bourreaux ont jugé indignes de vivre. Le monde est indigne de partager leur compagnie, leur exemple, leurs conseils, ou leurs nombreux bienfaits. En fait, il ne sait pas vraiment ce qu'est un saint, il ne connaît pas sa valeur, ni comment bénéficier de ses mérites ; les saints sont détestés et chassés, comme l’a été Christ ici-bas.

      39 Le monde considère qu’un homme vertueux n'est pas digne de vivre ici-bas, alors que Dieu déclare le contraire ! Bien que l’homme pieux et le matérialiste diffèrent profondément dans leurs jugements, ils sont malgré cela, en accord sur ce point : les hommes bons ne bénéficient pas souvent de repos ici-bas. C'est pourquoi Dieu a préparé une place pour les Siens, hors de ce monde.

      L'auteur de cette épître annonce aux Hébreux que Dieu a préparé de meilleures choses à leur égard, attendant en retour, de leur part, une confiance totale en Lui. Les avantages spirituels que Dieu a en vue pour nous, sont bien supérieurs aux privilèges du monde : nous disposons déjà d’une grande joie dans l’obéissance de la foi, dans notre patience en l'espérance spirituelle, et dans l'œuvre que produit notre amour. Si nous n’avons pas la même foi véritable que celle qui unissait les croyants cités dans ce texte, nous devrons accepter sans murmurer les réprimandes que nous serons amenés à subir dans le ciel...

      En conséquence, prions continuellement pour l'affermissement de notre foi, afin que nous puissions suivre les brillants exemples des chrétiens cités dans ce texte, pour être rendus parfaits, avec eux, et connaître le bonheur, afin de rayonner spirituellement, dans le Royaume de notre Père, pour l'éternité !

      2 Pierre 1

      1

      Cette deuxième épître de Pierre est manifestement la suite de la précédente. L'apôtre, ayant auparavant annoncé aux chrétiens les bénédictions que Dieu leur a réservées, exhorte ceux qui ont reçu ces dons précieux, à s'efforcer de croître dans la Grâce et la sanctification.

      L’apôtre met les chrétiens en garde contre la méchanceté des faux docteurs, des imposteurs et des moqueurs, en réfutant leurs fausses assertions, 2 Pierre 3:1-7 ; il expose pourquoi le grand jour du retour de Christ semble tarder pour certains, en décrivant la gravité de cet événement et ses terribles conséquences ; diverses exhortations sont ensuite données, relatives l'assiduité et la sainteté.

      * Exhortations à bénéficier librement des diverses grâces spirituelles, en plus de celle de la foi. (2 Pierre 1:1-11). L'apôtre pressent son décès. (2 Pierre 1:12-15) Pierre confirme la Vérité de l'Évangile, en ce qui concerne la présence de Christ lors du Jugement. (2 Pierre 1:16-21)

      2 Pierre 1:1-11 La foi unit le croyant à Christ ; elle en fait un être revivifié, elle purifie et transforme son cœur ; chaque croyant sincère est justifié par sa foi, au regard de Dieu. La foi amène la piété, et produit des effets que nulle autre grâce ne peut produire dans l’âme.

      En Christ demeure toute plénitude, le pardon, la Paix, la Grâce, la connaissance, et de nombreux principes spirituels ; tous ces éléments sont accordés par l’intermédiaire du Saint-Esprit. Ces promesses sont faites à ceux qui sont « participants de la nature divine » ; elles nous pousseront à découvrir si nous sommes vraiment « renouvelés » spirituellement en profondeur ; convertissons toutes ces promesses en prières, par la grâce du Saint-Esprit, cette grâce qui transforme et qui purifie l’âme !

      Le croyant doit ajouter de la connaissance à sa vertu, pour croître dans toute la Vérité et la Volonté de Dieu. Nous devons ajouter à cette connaissance la modération, en ce qui concerne les vains attraits de ce monde ; ayons aussi de la patience, et une soumission joyeuse à la Volonté divine. La tribulation affermit la patience, grâce à laquelle nous portons toutes nos calamités et épreuves, en silence et en toute soumission.

      À la patience nous devons ajouter la piété : cette pensée inclut les saintes affections et dispositions que l'on trouve dans la véritable adoration de Dieu ; ayons une tendre affection pour tous nos frères chrétiens ; ils sont en fait enfants du même Père, serviteurs du même Maître, membres de la même famille, voyageurs vers le même pays, héritiers du même héritage.

      En conséquence, les chrétiens doivent œuvrer, afin d’atteindre le but de leur vocation et de leur élection, en croyant et en pratiquant le bien : ils pourront ainsi joindre tous leurs efforts et bénéficier pleinement de la Grâce et de la Miséricorde divines, de Celui qui les soutient et les empêche de chuter.

      Ceux qui se sont appliqués ici-bas dans l'exercice de la piété, connaîtront une entrée triomphante dans le Royaume éternel de Christ ; ils régneront avec Lui pour toujours ; le fait de pratiquer toute bonne œuvre ici-bas nous montre que nous sommes sur le chemin qui mène à l'entrée au ciel !

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