Levons nous et bâtissons pour l’Eternité.
Nous sommes admiratif devant des hommes comme Abraham, Moïse, Paul ou Pierre dont la vie à influencé et bouleversé celle …
L'espérance et le désir de l'apôtre
de jouir de la gloire céleste. (2 Corinthiens 5:1-8)
Cette espérance l'incitait à être assidu, dans son zèle pour
soutenir les Corinthiens. (2 Corinthiens 5:9-15)
La nécessité de la régénération et de la réconciliation avec
Dieu, par le biais de Christ. (2 Corinthiens 5:16-21)
Dans la maison de notre Père se trouvent beaucoup de demeures, dont l'Architecte et le Bâtisseur sont Dieu lui-même. Une félicité future est préparée par Dieu à l’intention de ceux qui l’aiment : ces derniers demeureront dans des habitations éternelles, n’ayant aucune ressemblance avec celles d’ici bas, qui ne sont que de pauvres « maisons d'argile », dans lesquelles notre âme demeure ; toutes les habitations de ce monde ne sont bâties que sur des fondations de poussière...
Le corps de chair est un lourd fardeau, les calamités de la vie représentent une lourde charge. Les croyants gémissent, leur existence étant accablée par le péché et par les nombreuses corruptions qui se manifestent encore en eux.
La mort nous « dévêtira » de notre « vêtement de chair » : de tous les plaisirs de la vie, comme de nos problèmes ici bas. Les âmes croyantes seront revêtues de « vêtements d'éloge », parées de « robes de droiture et de gloire ». Les grâces présentes et les réconforts de l'Esprit ne sont que les prémices de la Grâce éternelle et de la félicité. La présence de Dieu, ici bas, avec nous, par l’Esprit et Ses ordonnances, n’est comparable en aucune mesure avec ce que nous connaîtrons dans les lieux célestes !
La foi nous anime ici-bas, dans les lieux célestes, ce sera la vue ! Il est de notre devoir, et de notre intérêt, de marcher par la foi, jusqu'à ce que nous vivions par la vue. Cette vérité montre clairement le bonheur qu’il y a, de se savoir aimés par les âmes des croyants qui se trouvent déjà en compagnie de la glorieuse présence du Seigneur.
Nous sommes rattachés, intégrés au « corps » du Seigneur. Avec quelle puissance le Seigneur cherche à avoir l'âme des croyants intimement unie à Lui-même : « tu es une des âmes que J'ai aimées et choisies ; une de celles qui me sont données » !
La mort n’est-elle pas un véritable sujet de crainte, pour celui dont l’existence sera loin de toute présence du Seigneur ?
L'espérance céleste, solidement fondée en la Parole, ne peut que décourager toute tendance à la paresse, voire à tout péché. Soyons tous bien conscients du jugement que nous sommes appelés à subir : « le Tribunal de Christ ». Sachant quelle terrible vengeance le Seigneur exécuterait sur les « ouvriers d'iniquité », l'apôtre et le frère qui l’accompagne dans son ministère, utilisèrent tous les arguments et les persuasions possibles, pour amener les hommes à croire au Seigneur Jésus et à agir en parfaits disciples.
Le zèle et l’assiduité de ces deux ministres de l’Évangile concouraient à renforcer la gloire de Dieu et le bien de l'église. L'amour que Christ nous témoigne aura plus d'impact sur nous, s'il est dûment considéré à sa juste valeur. Nous serions tous perdus et déchus, morts et ruinés, esclaves du péché, n'ayant aucun pouvoir de nous délivrer, et condamnés à rester misérables à jamais, si Christ n'était pas mort pour nous.
Ne pensons pas pouvoir nous soustraire à ce Tribunal ; Christ doit être le but de notre vie et de nos actes. Une vie chrétienne normale devrait être entièrement consacrée à Christ.
Hélas, combien montrent l'inutilité de leur profession de foi et d'amour, en ne vivant que pour eux-mêmes et pour le monde...
Le croyant est né de nouveau ; il n'est pas simplement rempli de droiture, mais un nouveau cœur lui est donné. Il est une créature de Dieu, créée en Jésus-Christ, pour accomplir de bonnes œuvres. Bien que n'étant « qu’homme », il est néanmoins transformé, quant à son caractère et sa conduite !
Tout cela signifie qu'il y a, en Christ, plus qu'une simple réforme d’attitude extérieure. L'homme, qui auparavant ne discernait aucun attrait vis-à-vis du Sauveur, l'aime désormais par dessus tout !
Un cœur non régénéré est rempli d'inimitié contre Dieu, ce qui offense ce Dernier. Il peut y avoir cependant une réconciliation : notre Dieu, Celui que nous avons offensé, nous a réconciliés avec Lui-même, par Jésus-Christ. Les Saintes Écritures ont été écrites sous l’inspiration divine ; elles contiennent tout ce qui concerne cette réconciliation, montrant la paix qui a été obtenue à la croix, avec tout le bénéfice que nous pouvons en retirer.
Bien que Dieu n’ait rien à perdre, ni à gagner, Il implore les pécheurs de se séparer de leur inimitié, et d'accepter le salut offert en Jésus-Christ. Ce Dernier n'a pas connu l’iniquité. Il a par contre, été fait péché pour nous : pas en tant que pécheur, mais en tant qu’offrande, par Son sacrifice.
La finalité de tout ce qui précède réside en ceci : que nous puissions être rendus droits vis-à-vis de Dieu, que nous puissions être justifiés librement par la Grâce divine, par le biais de la Rédemption qui est en Jésus-Christ.
Sommes-nous vraiment capables de tout perdre, de peiner, ou de souffrir pour Dieu, Celui qui a donné son Fils bien-aimé, en Sacrifice pour nos péchés, afin que la Justice divine puisse être rendue ?
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"Car la résurrection est commune à tous, mais non pas la gloire, puisque les uns ressusciteront en gloire, les autres en déshonneur : les uns pour régner, les autres pour souffrir le châtiment." (Jean 5.29 ; Daniel 12.2) Chrysostôme.
Mais, afin que les chrétiens puissent profiter de ce sérieux avertissement, il faut qu'ils sachent ce qui leur garantit ce vêtement glorieux, ou plutôt en quoi il consiste, car c'est notre état moral sur la terre qui détermine notre état au jour du jugement ; disons mieux, ce ne sont pas là deux états, mais une seule et même chose, se prolongeant de la vie présente à la vie future.
Or, ce que c'est qu'être revêtus et de quoi nous devons l'être, c'est ce qu'une foule de déclarations de l'Ecriture nous disent clairement : c'est le manteau de la justice du Sauveur ; (Esaïe 61.10) l'habit de noce, la sainteté ; (Matthieu 22.11) Christ lui-même ; (Galates 3.27) le nouvel homme, "Christ en nous, l'espérance de la gloire." (Ephésiens 4.24 ; Colossiens 1.27 ; comparez encore Apocalypse 3.18 ; 16.15)
Sans ce vêtement de justice, de sainteté, qui est la vie et la gloire même, qu'aurions-nous à espérer de la résurrection et de l'immortalité ?
Le sens que nous donnons à ces paroles est celui qu'adoptent plusieurs pères de l'Eglise, Calvin et divers exégètes modernes.
D'autres, pressant outre mesure le contexte, les expliquent ainsi : Si, à la venue de Christ, nous sommes trouvés revêtus d'un corps, non pas nus, sans corps ; et ils entendent par là, les uns, le corps actuel, parce que, selon eux, Paul s'attendait à être transformé ; (1Corinthiens 15.51) les autres le corps ressuscité ; d'autres enfin, le corps glorifié.
Il est vrai que ces mêmes commentateurs entendent la particule si toutefois, non comme une restriction dubitative, mais comme une affirmation : puisque (une variante à ce mot) nous serons trouvés vêtus, non pas nus, sans corps, comme des esprits purs. Et c'est à cela que se réduirait la pensée de l'apôtre ? Il semble que la grammaire et le bon sens auraient dû prévenir ces savantes rêveries et d'autres encore, auxquelles ce passage a donné lieu.