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22
Alors Moïse se tourna vers l’Eternel et pria :
—O Seigneur ! Pourquoi fais-tu tant de mal à ce peuple ? Pourquoi donc m’as-tu envoyé ici ?
23
Depuis que je suis venu trouver le pharaon pour lui parler en ton nom, il a maltraité ce peuple, et toi tu n’as rien fait pour le délivrer !
7
Tu m’as séduit, ô Eternel,
et je me suis laissé séduire !
Tu t’es servi de la force avec moi et tu l’as emporté.
A longueur de journée, je suis un objet de risée,
tous se moquent de moi.
8
Chaque fois que je parle, c’est pour crier très haut :
J’annonce la violence et la dévastation.
A longueur de journée, ta parole, Eternel,
m’attire des outrages et des insultes.
9
Et lorsque je me dis :
« Je veux oublier sa parole
et je ne parlerai plus en son nom »,
il y a, dans mon cœur, comme un feu qui m’embrase
enfermé dans mes os,
je m’épuise à le contenir et n’y arrive pas !
32
Mais s’il afflige, il aura aussi compassion
selon son grand amour.
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pendant qu’ils mangeaient, il dit :
—Vraiment, je vous l’assure : l’un de vous me trahira.
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Les disciples en furent consternés. Ils se mirent, l’un après l’autre, à lui demander :
—Seigneur, ce n’est pas moi, n’est-ce pas ?
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Le Seigneur se retourna et posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de ce que le Seigneur lui avait dit : « Avant que le coq ne chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois ! »
62
Il se glissa dehors et se mit à pleurer amèrement.
6
Mais, à cause de ce que je vous ai dit, la tristesse vous a envahis.
17
Jésus lui demanda une troisième fois :
—Simon, fils de Jean, as-tu de l’amour pour moi ?
Pierre fut peiné car c’était la troisième fois que Jésus lui demandait : « As-tu de l’amour pour moi ? » Il lui répondit :
—Seigneur, tu sais tout, tu sais que j’ai de l’amour pour toi.
Jésus lui dit :
—Prends soin de mes brebis.
2
Car si je vous plonge dans la tristesse, qui pourra encore réjouir mon cœur si ce n’est vous que j’aurais moi-même attristés ?
3
Si je vous ai écrit comme je l’ai fait dans ma précédente lettre, c’était précisément pour qu’en venant chez vous je ne sois pas attristé par ceux-là mêmes qui devaient faire ma joie. J’ai, en effet, la conviction en ce qui vous concerne que ce qui fait ma joie fait aussi la vôtre à vous tous.
4
Aussi est-ce dans une profonde détresse, le cœur serré et avec bien des larmes que je vous ai écrit cette lettre, non pour vous attrister, mais pour que vous sachiez combien je vous aime.
5
Si l’un de vous a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, mais vous tous, ou du moins une partie d’entre vous, pour ne rien exagérer.
6
Le blâme que lui a infligé la majorité d’entre vous est suffisant pour cet homme.
7
Aussi devriez-vous à présent lui accorder votre pardon et le réconforter, afin qu’il ne soit pas accablé par une tristesse excessive.
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Je vous engage donc à lui témoigner de l’amour.
9
Car je vous ai aussi écrit pour vous mettre à l’épreuve et voir si vous obéissez en toutes choses.
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Celui à qui vous accordez le pardon, je lui pardonne moi aussi. Et si j’ai pardonné — pour autant que j’aie eu quelque chose à pardonner — je l’ai fait à cause de vous, devant le Christ,
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pour ne pas laisser *Satan prendre l’avantage sur nous : nous ne connaissons en effet que trop bien ses intentions.
6
Mais Dieu, qui réconforte ceux qui sont abattus, nous a réconfortés par l’arrivée de *Tite.
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C’est pourquoi, si je vous ai causé de la peine par ma précédente lettre, je ne le regrette pas. Certes, je l’ai d’abord regretté en voyant combien elle vous a attristés sur le moment.
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Cette tristesse qui est bonne aux yeux de Dieu, voyez quel empressement elle a produit en vous : quelles excuses vous avez présentées, quelle indignation vous avez manifestée, et quelle crainte, quel ardent désir de me revoir, quel zèle, quelle détermination à punir le mal ! Par toute votre attitude, vous avez prouvé que vous étiez innocents en cette affaire.
9
D’ailleurs, nous avions nos parents terrestres pour nous corriger, et nous les respections. N’allons-nous pas, à plus forte raison, nous soumettre à notre Père céleste pour avoir la vie ?
10
Nos parents nous corrigeaient pour un temps limité, selon leurs idées, mais Dieu, c’est pour notre bien qu’il nous corrige, afin de nous faire participer à sa sainteté.
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Certes, sur le moment, une correction ne semble pas être un sujet de joie mais plutôt une cause de tristesse. Mais par la suite, elle a pour fruit, chez ceux qui ont ainsi été formés, une vie juste, vécue dans la paix.
19
Moi, ceux que j’aime, je les reprends et je les corrige. Fais donc preuve de zèle, et change !
Si l'apôtre s'était repenti d'avoir écrit sa lettre et de s'y être montré si sévère, ce qu'il ne nie nullement, mais qu'il affirme au contraire, cela ne veut point dire qu'il eût douté d'avoir été dans le vrai. Mais, incertain du résultat, plein de sympathie pour la tristesse de ses frères, il pouvait se demander : "Ai-je bien fait ?" Et toutefois son œuvre était de Dieu.
C'est ainsi que plus d'un serviteur de Christ, après quelque acte de sévérité accompli dans la foi, voyant la douleur qu'il a causée, peut, dans ses courtes vues et par amour pour ses frères affligés, craindre d'avoir été trop loin. L'exemple de l'apôtre nous montre que, dans ces cas-là, ce n'est pas une stoïque insensibilité qui est la vraie disposition d'un ministre fidèle, même s'il a la conviction d'avoir bien agi.
- Calvin, prenant le mot se repentir dans le sens de éprouver de la douleur, écarte l'idée du repentir proprement dit ou du regret, et paraphrase ainsi ce passage : "Quoique je vous aie froissés malgré moi, et que j'aie éprouvé de la douleur d'avoir été forcément dur envers vous, je ne m'en afflige plus, car je vois que je vous ai été utile." (verset 9)
Mais à quoi bon forcer les termes au lieu de leur laisser leur sens naturel ? Pour sauver une certaine théorie de l'inspiration ? Ne vaut-il pas mieux la réformer d'après l'Ecriture même ? L'Esprit de Dieu ne supprime aucune des affections ou même des fluctuations de ceux qu'il éclaire et anime ; il s'en sert même très avantageusement pour révéler tout entière cette vérité qui, pour nous être accessible, doit rester à la fois divine et humaine.