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Dictionnaire Biblique de Top Bible

CHAIR

Hébr. bâsâr, grec sarx. Ce mot a, dans la Bible, une importance capitale. Pour en saisir le sens, il faut laisser de côté ce que nous enseigne la philosophie grecque sur l'anthropologie et suivre avec soin le développement de la notion de la chair sur le sol hébraïque dans l'A.T. et le N.T.

1.

La chair et le monde organique.

L'origine du mot bâsâr est obscure. Il dérive probablement d'un verbe qui parle du contact d'une surface, de l'impression produite par un frottement. D'où le substantif : apparence extérieure, forme, matière tangible, et peut-être (arabe) peau. Son premier sens dans l'A.T. est celui de substance d'un corps animal, qu'il s'agisse de l'homme ou de la bête (Ge 41:2 =sarx dans 1Co 15:39). Il s'agit de l'élément musculeux du corps (voir ce mot), des parties molles et charnues, par opposition au sang, élément noble, véhicule de la vie, et aux os, partie solide, résistante, qui demeure après la mort et la décomposition (No 19:6, Job 10:11 etc.). Déjà, dans ce sens premier, la chair apparaît comme l'élément du corps le plus limité dans ses ressources, le plus fragile et le plus périssable. Par une première extension, le mot chair est employé pour désigner le corps tout entier et, par là, la parenté par la naissance et le mariage (Ge 2:24 37:27, Ne 5:5). Parfois, dans cette acception, le mot « os » est joint au mot « chair » (Ge 2:23,2Sa 19:12).

2.

La chair et l'humanité.

Du corps humain individuel la pensée hébraïque passe au corps humain collectif, et le mot chair, par une nouvelle extension, prend le sens d'humanité. « Toute chair » veut dire « tous les hommes » (Ge 6:12, No 27:16, Job 12:10, Ps 65:3, Esa 40:6, etc.). A l'occasion, le mot chair désigne l'humanité représentée par un membre de l'espèce (Ps 5 a 5, Jer 17:5, Ge 6:3, etc.). On peut voir par ces passages, et d'autres, que lorsque le mot chair qualifie l'humanité, c'est pour faire ressortir sa faiblesse, sa caducité, sa facilité à céder aux tentations mauvaises (Ge 6:5-12 et suivant). Il y a déjà ici non pas une condamnation de la chair en elle-même, mais quelque chose qui ressemble à la « faiblesse de la chair » dont parle Paul dans Ro 6:19 et de son incapacité à s'élever aux intuitions spirituelles. L'expression « chair et sang », que l'on rencontre aussi dans les Apocryphes et souvent dans la littérature rabbinique, marque l'infirmité humaine et, dans le N.T., son incapacité à atteindre au monde de l'Esprit. « Ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela » (Jésus dans Mt 16:17, cf. Jn 1:13, Ga 1:16,1Co 15:50, Jn 3:6). L'opposition entre la chair et l'Esprit, l'une toute faiblesse, l'autre tout-puissant, s'accuse dès l'origine de la pensée hébraïque et sous les formes les plus diverses (Esa 31:3, cf. Jer 17:5,2Ch 32:8). De ces textes ressort que la chair est avec l'homme dans le même rapport que l'Esprit avec Dieu.

3.

La chair et la personnalité.

Développant toujours sa pensée, l'Hébreu, après avoir désigné par bâsâr l'organisme vivant dans ses besoins, sa dépendance, sa corruptibilité, puis l'être humain dans sa caducité et ses limites, en arrive à donner au mot bâsâr la mission d'opposer la créature au Créateur dans ce qui constitue leur personnalité même. La chair est visible, Dieu est invisible ; la chair est limitée, Dieu est infini ; la chair est impuissante. Dieu est tout-puissant ; la chair ignore et s'égare, Dieu est toute sagesse ; la chair souffre, dépérit et meurt. Dieu est immuable, éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant les conditions d'existence céleste du Créateur sont élevées au-dessus des conditions d'existence terrestre de la créature. L'homme-chair, c'est l'homme naturel ou psychique (1Co 2:14 3:1) avec son intelligence (Col 2:18), ses sentiments (Ro 8:6-7), ses passions (Ga 5:24), ses désirs poussant à l'action (Ga 5:16), sa volonté (Eph 2:3), son activité personnelle (Ga 5:19), son enveloppe matérielle = son corps (Col 2:11) ; c'est l'homme naturel envisagé dans son infériorité tragique, et son entière dépendance par rapport à Celui qui l'a créé et qui soutient sa vie (Job 34:15, Esa 40:6,8). « L'homme n'est que chair » (Ps 78:39) signifie : l'homme est une personnalité suspendue à la personnalité de Dieu qui fait vivre, qui fait mourir, qui ressuscite. Pour l'Hébreu, dire : « ma chair languit après toi » est l'équivalent de « je languis... » (Ps 63:2).

Dans le N.T., la caractéristique est la même et nous n'y relevons pas plus le dualisme platonicien que dans la Bible hébraïque. La chair, en tant qu'expression de la personnalité humaine, n'est l'objet d'aucun jugement moral défavorable. Elle est faible et bornée (Mt 26:41, Mr 14:38, Jn 8:15) et quand Paul parle de sa vie dans la chair, il ne lui reproche rien et jamais ne la condamne comme telle. C'est « dans la chair » qu'il servait Dieu comme pharisien (Ga 1:14) et que maintenant il vit pour Christ (Ga 2:20). Quand Jésus, parlant de sa chair, dit à ses disciples : « celui qui se nourrit de moi vivra par moi », Il déclare que quiconque s'assimilera sa personnalité partagera sa vie éternelle (Jn 6:57) ; et quand plus tard Pierre et l'auteur de l'épître aux Hébreux parleront des souffrances de Jésus et de son obéissance « dans la chair, aux jours de sa chair » (1Pi 4:1, Heb 5:7-9 10:20), ils donneront la preuve la plus haute que « la chair », envisagée comme l'ensemble des ressources de la personnalité humaine, est par elle-même, pourvu que l'Esprit la fortifie et l'éclairé, parfaitement propre au service intégral de Dieu. Jésus « venu en chair » (1Jn 4:2) a pu dire : « Qui m'a vu, a vu le Père » (Jn 14:9), alors qu'il avait été « semblable en toutes choses à ses frères » (Heb 2:17), « tenté comme nous en toutes choses, sans commettre aucun péché » (Heb 4:15).

4.

La chair et le péché.

Paul nous avertit que le péché s'est emparé de la chair et l'a dénaturée par le moyen d'une « transgression », d'une « violation » (Ro 5:14 et suivant) ; d'où il appert que le péché n'est pas chez lui dans là chair, et que les théologiens qui attribuent à un dualisme radical entre la chair et l'esprit (Sabatier) la croyance que la chair, organisme matériel, est le principe et le siège du péché, comparable à la hulê des Grecs (Oltramare), se trompent gravement. La façon dont l'apôtre parle des « oeuvres de la chair » (Ga 5:13,21) prouve que pour lui le péché n'est nullement relégué dans l'organisme par opposition à je ne sais quel être spirituel. La psychologie de Paul n'est pas dualiste, mais moniste. On a vu plus haut que l'homme-sarx est pour lui comme pour tous les auteurs bibliques l'homme tout entier. Les allusions qu'il a faites à la chute (Ro 5:12,21,2Co 11:3,1Ti 2:14) et l'ensemble de sa doctrine de l'Esprit (Ro 7 à Ro 8) montrent que pour lui l'homme-chair qui aurait pu se développer dans la filialité céleste et se nourrir de l'Esprit--substance divine et source d'énergie morale--s'il était resté obéissant, a perdu son orientation en se séparant de l'aliment spirituel, en sorte que, privé de l'Esprit et asservi à son infernal tentateur, il a livré son individualité tout entière aux suggestions du péché. Dès lors, pour Paul, le mot chair n'indique plus seulement la créature soumise aux conditions de l'existence terrestre (Col 2:1,5, Php 1:22,24, Ga 2:20 4:14,1Co 7:5,28, Col 1:24,2Cor 4:11), mais il désigne, dans cette dernière extension, l'homme à la fois borné dans sa nature et corrompu par sa faute, doublement isolé par sa propre faiblesse et par la réprobation divine ; l'homme perdu sans remède et envisagé dans cet état de perdition (Ro 6:19 8:3 7:6, Ga 6:8,2Co 10:3 7:1, Eph 2:1-5, Ro 6:23 8:13, 1Co 3:3,4) ; un homme négatif, si l'on peut ainsi dire, parce qu'au lieu de réaliser « dans la chair » sa destinée humaine et de couronner la création en la renouant au Créateur, il a, par sa vie « selon la chair » (Ro 8:12), déshonoré Dieu, rebroussé vers l'animalité et il est redescendu vers la poussière d'où il a été tiré. Le ch. 7 des Romains, où Paul, jugeant de son passé de pharisien avec ses lumières de chrétien, nous retrace l'infortune de l'homme-chair, incapable non seulement d'accomplir la loi spirituelle, mais d'y atteindre et même de la concevoir, est la page la plus pathétique qui ait été écrite sur l'impasse où aboutit l'évolution humaine conditionnée par la chute. « L'homme hors de Christ est en ce sens un être incomplet, manqué, qui n'achève rien et qui disparaît dans l'inconnu. » (Ch. Babut.) « Malheureux que je suis, qui me délivrera ? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ ! En lui la loi de l'Esprit m'a affranchi... » (Ro 7:24 8:2).

5.

La chair et le salut.

Comment s'est opérée cette rentrée de l'Esprit, cette délivrance par le retour de Dieu en l'homme ? « La parole a été faite chair » (Jn 1:14). « Le Fils unique, qui est dans le sein du Père » (Jn 1:18), venu pour donner sa vie en rançon (Mt 20:28) et donné au monde par amour (Jn 3:16), s'est incarné, « afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle » (verset 16). Chair et salut : deux notions qui trouvent en Christ leur solidarité organique. Le Fils a été envoyé par le Père dans une chair semblable à notre chair de péché (Ro 8:3). C'est ici que s'accomplit et s'épuise le caractère limitatif, restrictif que la notion de la chair a toujours conservé au cours de son développement. Jésus a vécu et agi avec une nature humaine sujette à toutes les conséquences du péché de l'homme, bien qu'exempte de péché. A-t-on pesé tout ce qu'il dut trouver déjà, dans ce fait seul, de meurtrissures pour sa nature morale et de difficultés pour son action spirituelle ? Revêtir la chair a été pour le Fils de Dieu le suprême renoncement, triompher dans la chair a été pour lui la suprême victoire. La chair =personnalité humaine, réduite par le premier Adam à n'être plus qu'une « âme vivante » privée de l'Esprit, a été rendue à sa dignité primitive, à sa filialité céleste par le second Adam qui est « Esprit vivifiant » (1Co 15:45) et dont la vie dans la chair rompt la trame du mal moral qui liait au péché et à la mort l'humanité déchue (Eph 2:1,5). Toute la rédemption a donc pour fondement moral la « manifestation en chair » du Fils de Dieu (1Ti 3:16, cf. 1Jn 4:2) qui a « souffert dans la chair » (1Pi 4:1) ; ayant appris l'obéissance aux jours de sa chair dans la prière et dans les larmes (Heb 5:7 et suivant), il a « condamné le péché dans la chair » (cf. Ro 8:3 et Heb 2:14-18), inauguré une humanité nouvelle en devenant « l'auteur d'un salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Heb 5:9, cf. Heb 2:14-18) et établi une communion dans sa chair : « Je suis le pain de Vie, le pain que je donnerai pour la vie du monde, c'est ma chair... si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement » (Jn 6:51). « Parvenu à la perfection » (Heb 7:28), rien de sa chair ne devait être accessible à la corruption ; et c'est pourquoi au matin de Pâques le tombeau était vide. (cf. Ac 2:27 13:37, Ps 16:10) « Celui qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu » (1Jn 4:2), « qui croit au Fils a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jn 6:40). « Je crois à la résurrection de la chair » (Symb. des Ap., cf. Jn 5 Jean 6).

Cet ensemble d'affirmations, qui montre l'unité de l'enseignement évangélique, met en pleine lumière l'importance de l'incarnation. Dans les théophanies de l'ancienne Alliance (voir Ange de l'Éternel), Israël n'avait fait qu'entrevoir Dieu à travers le mystère ; Jéhovah était une personnalité lointaine, redoutable, insaisissable... Par la chair du Christ, Dieu apparaît à l'humanité dans sa sainteté et dans son amour, c'est-à-dire dans ses qualités personnelles qui le rendent accessible. Ce n'est plus le Dieu caché de la métaphysique, dont les attributs nous dépassent, c'est le Dieu qui nous apparaît, se mêle à notre vie, revêt notre nature, s'offre à notre amour, d'un mot : se manifeste Père céleste en mettant sous les yeux de l'humanité déchue la filialité de Jésus. A le bien comprendre, Dieu ne pouvait se « montrer » autrement que par ce sublime détour. C'est là ce qu'à l'heure des suprêmes épanchements, le Seigneur présent en chair, dans le cénacle des apôtres, veut enseigner à Philippe lorsque, à sa question angoissée : « Montre-nous le Père et cela nous suffit », il répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14:9).

Le danger de l'Église naissante était, dans son élan d'adoration, de ne pas prendre l'humanité du Christ au sérieux ; et ce fut l'hérésie docète, la première qui mit gravement en péril la foi au Christ des Évangiles. Il est suggestif à cet égard de constater que le seul apôtre de Jésus qui ait vécu assez longtemps pour pouvoir saisir la première génération chrétienne dans son évolution théologique, ait dénoncé cette déviation redoutable et qu'il ait mis ses lecteurs en garde contre elle. L'incarnation, pour Jean, c'est tout le christianisme ; l'essence même de la religion : Qui ne confesse pas Jésus venu en chair, n'est pas de Dieu, mais il est inspiré par l'Antéchrist. (cf. 1Jn 4:2 et suivant)

Plus nous contemplons le Christ, les modalités de sa « venue en chair », et mieux s'expliquent à nous les termes : substitution, expiation, satisfaction, que la dogmatique rend parfois si rébarbatifs, si inassimilables à notre entendement et même à notre conscience. Comment ne pas les voir réalisés dans l'humanité sainte et immolée du Fils qui, pour sauver l'humanité pervertie, se lie à elle, souffre par elle, meurt pour elle, acceptant tout de l'ingratitude humaine et de la fureur satanique pour « ôter le péché du monde » ? (Jn 1:2-9) Rien ne peut non plus nous amener à comprendre la, grandeur de l'amour de Dieu comme les souffrances de Jésus dans sa chair. Le Père, dont un seul mot eût suffi pour anéantir les ennemis du Christ, accepte à cause de nous de contempler la fatigue, la déception, l'abandon, le martyre du Fils. « Dieu prouve son amour envers nous en ce que, lorsque nous n'étions que des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Ro 5:8). Enfin, les mots de conversion, de régénération, de sanctification, reçoivent, si j'ose dire, des conditions de l'humanité du Christ leur contenu moral et leur impératif catégorique. « Il n'y a pas eu de grande repentance, de repentance radicale, tragique, féconde, qui n'ait gravité autour de la croix comme autour de son axe. » (Ch. Secrétan). Puisque la chair sainte a existé, et qu'elle a existé à ce prix, pour un tel dessein, elle est l'appel à notre conscience, elle lui dicte les conditions de notre retour à la filialité divine. Le devoir du racheté du Christ est de reproduire dans sa vie les qualités du Fils de l'Homme. L'incarnation de Dieu en Christ doit se poursuivre en nous. Aucune orthodoxie théologique, aucune cérémonie cultuelle ne vaut, tant que « dans notre chair » nous ne sommes pas les imitateurs du Christ. (cf. Ro 12:1)

Si les grands conciles des premiers siècles, au lieu de se laisser enivrer par la métaphysique grecque et de discuter passionnément sur le mode de la divinité du Christ « hypostase incréée au sein de la substance éternelle », s'étaient appliqués à tirer de l'incarnation du Verbe les leçons qu'elle contient, l'histoire ecclésiastique n'aurait pas eu à enregistrer des procès parfois plus retentissants qu'édifiants, et les chrétiens, ramenés au devoir pratique par l'humanité du Christ, auraient maintenu l'Église sur le terrain moral du Royaume de Dieu. Alex. W.

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      Genèse 2

      23 L'homme dit : « Voici cette fois celle qui est faite des mêmes os et de la même chair que moi. On l'appellera femme parce qu'elle a été tirée de l'homme. »
      24 *C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils ne feront qu’un.

      Genèse 6

      3 Alors l'Eternel dit : « Mon Esprit ne contestera pas toujours avec l'homme, car l'homme n'est que chair. Il vivra 120 ans. »
      5 L'Eternel vit que les hommes commettaient beaucoup de mal sur la terre et que toutes les pensées de leur cœur se portaient constamment et uniquement vers le mal.
      6 L'Eternel regretta d'avoir fait l'homme sur la terre et eut le cœur peiné.
      7 L'Eternel dit : « J'exterminerai de la surface de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux, car je regrette de les avoir faits. »
      8 Cependant, Noé trouva grâce aux yeux de l'Eternel.
      9 Voici l’histoire de Noé. C’était un homme juste et intègre dans sa génération, un homme qui marchait avec Dieu.
      10 Noé eut trois fils : Sem, Cham et Japhet.
      11 La terre était corrompue devant Dieu, elle était pleine de violence.
      12 Dieu regarda la terre et constata qu'elle était corrompue, car tout le monde avait corrompu sa conduite sur la terre.

      Genèse 37

      27 Venez, vendons-le aux Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, car il est notre frère, il est de notre chair. » Ses frères l'écoutèrent.

      Genèse 41

      2 Alors sept vaches belles et grasses sortirent du fleuve et se mirent à brouter dans la prairie.

      Lévitique 7

      1 » Voici la loi du sacrifice de culpabilité. C'est une chose très sainte.
      2 C'est à l’endroit où l'on égorge l'holocauste que sera égorgée la victime pour le sacrifice de culpabilité. On versera son sang sur tout le pourtour de l'autel.
      3 On offrira toute sa graisse : la queue, la graisse qui couvre les entrailles,
      4 les deux rognons et la graisse qui les entoure, celle qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie qu'on détachera près des rognons.
      5 Le prêtre brûlera cela sur l'autel en sacrifice passé par le feu devant l'Eternel. C'est un sacrifice de culpabilité.
      6 Tout homme parmi les prêtres en mangera. Il le mangera dans un endroit saint. C'est une chose très sainte.
      7 Il en va pour le sacrifice de culpabilité comme pour le sacrifice d'expiation ; la loi est la même pour ces deux sacrifices : la victime sera pour le prêtre qui fera l'expiation.
      8 Le prêtre qui offrira l'holocauste de quelqu'un aura pour lui la peau de l'holocauste qu'il a offert.
      9 Toute offrande cuite au four, préparée sur le gril ou à la poêle sera pour le prêtre qui l'a offerte.
      10 Toute offrande pétrie à l'huile ou sèche sera pour tous les descendants d'Aaron, sans distinction.
      11 » Voici la loi du sacrifice de communion qu'on offrira à l'Eternel.
      12 Si quelqu'un l'offre par reconnaissance, il offrira avec le sacrifice de communion des gâteaux sans levain pétris à l'huile, des galettes sans levain arrosées d'huile et des gâteaux de fleur de farine pétris à l'huile.
      13 A ces gâteaux il ajoutera du pain levé pour son offrande, pour accompagner son sacrifice de reconnaissance et de communion.
      14 On présentera à titre de prélèvement pour l'Eternel une portion de chaque offrande. Elle sera pour le prêtre qui a versé le sang de la victime du sacrifice de communion.
      15 La viande du sacrifice de reconnaissance et de communion sera mangée le jour où il est offert ; on n'en laissera rien jusqu'au matin.
      16 Si quelqu'un offre un sacrifice pour l'accomplissement d'un vœu ou comme offrande volontaire, la victime sera mangée le jour où il l'offrira et ce qui en restera sera mangé le lendemain.
      17 Ce qui restera de la viande de la victime le troisième jour sera brûlé au feu.
      18 Dans le cas où quelqu’un mangerait de la viande de son sacrifice de communion le troisième jour, le sacrifice ne sera pas accepté. Il ne sera pas porté au compte de celui qui l'a offert ; ce sera une chose infecte et celui qui en mangera restera chargé de sa faute.
      19 La viande qui a touché quelque chose d'impur ne sera pas mangée : elle sera brûlée au feu. Toute personne pure peut manger de la viande ;
      20 mais si quelqu’un, alors qu’il se trouve en état d'impureté, mange de la viande du sacrifice de communion qui appartient à l'Eternel, il sera exclu de son peuple.
      21 Et si quelqu’un touche quelque chose d'impur – une impureté humaine, un animal impur ou n’importe quelle abomination impure – et mange de la viande du sacrifice de communion qui appartient à l'Eternel, il sera exclu de son peuple. »
      22 L'Eternel dit à Moïse :
      23 « Transmets ces instructions aux Israélites : Vous ne mangerez aucune graisse de bœuf, d'agneau ou de chèvre.
      24 La graisse d'une bête trouvée morte ou déchiquetée pourra servir à n’importe quel usage, mais vous ne la mangerez pas.
      25 Si quelqu’un mange de la graisse des animaux qu’on offre à l'Eternel en sacrifices passés par le feu, il sera exclu de son peuple.
      26 Vous ne mangerez pas de sang d'oiseau ni de bétail, où que vous habitiez.
      27 Si quelqu’un mange du sang, il sera exclu de son peuple. »
      28 L'Eternel dit à Moïse :
      29 « Transmets ces instructions aux Israélites : Celui qui offrira à l'Eternel un sacrifice de communion apportera à l'Eternel une offrande prise sur son sacrifice de communion.
      30 Il apportera de ses propres mains ce qui doit être passé par le feu pour l'Eternel, la graisse qui est sur la poitrine, et il fera avec la poitrine le geste de présentation devant l'Eternel.
      31 Le prêtre brûlera la graisse sur l'autel et la poitrine sera pour Aaron et pour ses descendants.
      32 Vous donnerez au prêtre la cuisse droite à titre de prélèvement sur vos sacrifices de communion ;
      33 le descendant d'Aaron qui offrira le sang et la graisse du sacrifice de communion aura comme part la cuisse droite.
      34 En effet, je prends sur les sacrifices de communion offerts par les Israélites la poitrine avec laquelle on fait le geste de présentation et la cuisse prélevée, et je les donne au prêtre Aaron et à ses descendants, par une prescription perpétuelle que respecteront les Israélites.
      35 Telle est la part d'Aaron et de ses descendants dans les sacrifices passés par le feu pour l'Eternel, dès le jour où ils seront présentés pour être à mon service en tant que prêtres.
      36 C'est ce que l'Eternel ordonne aux Israélites de leur donner dès le jour de leur onction. Ce sera une prescription perpétuelle pour eux au fil des générations. »
      37 Telle est la loi pour l'holocauste, l'offrande, le sacrifice d'expiation, le sacrifice de culpabilité, la consécration et le sacrifice de communion.
      38 L'Eternel la prescrivit à Moïse sur le mont Sinaï, le jour où il ordonna aux Israélites de présenter leurs offrandes à l'Eternel dans le désert du Sinaï.

      Nombres 19

      6 Le prêtre prendra du bois de cèdre, de l'hysope et du cramoisi, et il les jettera au milieu des flammes qui brûleront la vache.

      Nombres 27

      16 « Que l'Eternel, le Dieu qui donne le souffle à toute créature, établisse sur l'assemblée un homme

      2 Samuel 19

      12 De son côté, le roi David envoya un messager dire aux prêtres Tsadok et Abiathar : « Parlez aux anciens de Juda, dites-leur : ‘Pourquoi seriez-vous les derniers à faire revenir le roi chez lui ? – En effet, ce qui se disait dans tout Israël était parvenu jusqu'au roi, chez lui. –

      2 Chroniques 32

      8 Avec lui il y a un bras de chair, tandis qu’avec nous il y a l'Eternel, notre Dieu, qui nous aidera et qui combattra pour nous. » Le peuple eut confiance dans les paroles d'Ezéchias, roi de Juda.

      Néhémie 5

      5 En réalité, notre chair est pareille à celle de nos frères, nos enfants sont pareils aux leurs, et pourtant, nous devons vendre nos fils et nos filles comme esclaves – plusieurs de nos filles le sont déjà – et nous sommes sans ressources puisque nos champs et nos vignes sont devenus la propriété d’autrui. »

      Job 10

      11 Tu m'as couvert de peau et de chair, tu m'as tissé d'os et de nerfs,

      Job 12

      10 Il tient dans sa main l'âme de tout ce qui vit, l’esprit qui anime tout être humain.

      Job 34

      15 toute créature expirerait d’un seul coup et l'homme retournerait à la poussière.

      Psaumes 5

      1 Au chef de chœur, avec les flûtes. Psaume de David.
      2 Prête l’oreille à mes paroles, Eternel, écoute mes gémissements !
      3 Sois attentif à mes cris, mon roi et mon Dieu ! C’est à toi que j’adresse ma prière.
      4 Eternel, le matin tu entends ma voix, le matin je me tourne vers toi et j’attends,
      5 car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à la méchanceté. Le mal n’a pas sa place auprès de toi,
      6 les vantards ne peuvent résister devant ton regard. Tu détestes tous ceux qui commettent l’injustice,
      7 tu fais disparaître les menteurs ; l’Eternel a horreur des assassins et des trompeurs.
      8 Mais moi, par ta grande bonté, je vais à ta maison, je me prosterne dans ton saint temple avec la crainte qui t’est due.
      9 Eternel, conduis-moi dans ta justice, à cause de mes adversaires, aplanis ta voie devant moi,
      10 car il n’y a pas de sincérité dans leur bouche ; ils ne pensent qu’à détruire, *leur gosier est une tombe ouverte, leur langue prononce des paroles flatteuses.
      11 Traite-les comme des coupables, ô Dieu, que leurs projets provoquent leur chute ! Chasse-les à cause de leurs nombreux péchés, de leur révolte contre toi.
      12 Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils seront pour toujours dans l’allégresse, et tu les protégeras ; tu seras un sujet de joie pour ceux qui aiment ton nom,

      Psaumes 16

      10 car tu *n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé connaisse la décomposition.

      Psaumes 63

      2 O Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche. Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau.

      Psaumes 65

      3 Toi qui écoutes la prière, tous les hommes viendront à toi.

      Psaumes 78

      39 Il s’est souvenu qu’ils n’étaient que des créatures, un souffle qui s’en va et ne revient pas.

      Esaïe 31

      3 L'Egyptien est un être humain et non Dieu, ses chevaux ne sont que chair et non esprit. Quand l'Eternel déploiera sa puissance, le protecteur sera ébranlé, le protégé tombera, et tous ensemble ils disparaîtront.

      Esaïe 40

      6 Une voix a dit : « Proclame un message ! » Et j’ai répondu : « Que dois-je proclamer ? » « *Toute créature est comme l'herbe, et toute sa beauté comme la fleur des champs.
      8 l'herbe sèche et la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement. »

      Jérémie 17

      5 » Voici ce que dit l’Eternel : Maudit soit l'homme qui fait confiance à ce qui est humain, qui prend des créatures pour appui et qui détourne son cœur de l'Eternel !

      Matthieu 16

      17 Jésus reprit la parole et lui dit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce n’est pas une pensée humaine qui t’a révélé cela, mais c'est mon Père céleste.

      Matthieu 20

      28 C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »

      Matthieu 26

      41 Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. L'esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible. »

      Marc 14

      38 Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. L'esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible. »

      Jean 1

      2 Elle était au commencement avec Dieu.
      3 Tout a été fait par elle et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
      4 En elle il y avait la vie, et cette vie était la lumière des êtres humains.
      5 La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas accueillie.
      6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
      7 Il vint comme témoin, pour rendre témoignage à la lumière afin que tous croient par lui.
      8 Il n'était pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière.
      9 Cette lumière était la vraie lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain.
      13 puisqu’ils sont nés non du fait de la nature, ni par une volonté humaine, ni par la volonté d’un mari, mais qu’ils sont nés de Dieu.
      14 Et la Parole s'est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.
      18 Personne n'a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans l’intimité du Père, est celui qui l'a fait connaître.

      Jean 3

      6 Ce qui est né de parents humains est humain et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.
      16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.

      Jean 4

      2 – A vrai dire Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples qui le faisaient. –

      Jean 5

      1 Après cela, il y eut une fête juive et Jésus monta à Jérusalem.
      2 Or à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda et qui a cinq portiques.
      3 Sous ces portiques un grand nombre de malades étaient couchés : des aveugles, des boiteux, des paralysés ; [ils attendaient le mouvement de l'eau, ]
      4 [car un ange descendait de temps en temps dans la piscine et agitait l'eau ; et le premier qui descendait dans l'eau après qu'elle avait été agitée était guéri, quelle que soit sa maladie. ]
      5 Là se trouvait un homme infirme depuis 38 ans.
      6 Jésus le vit couché et, sachant qu'il était malade depuis longtemps, il lui dit : « Veux-tu être guéri ? »
      7 L'infirme lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine quand l'eau est agitée, et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
      8 « Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton brancard et marche. »
      9 Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son brancard et se mit à marcher.
      10 C'était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : « C'est le sabbat ; il ne t'est pas permis de porter ton brancard. »
      11 Il leur répondit : « Celui qui m'a guéri m'a dit : ‘Prends ton brancard et marche.’ »
      12 Ils lui demandèrent : « Qui est l'homme qui t'a dit : ‘Prends [ton brancard] et marche’ ? »
      13 Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était, car Jésus avait disparu dans la foule qui était à cet endroit.
      14 Quelque temps plus tard, Jésus le retrouva dans le temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire. »
      15 Cet homme s'en alla annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri.
      16 C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.
      17 Cependant, Jésus leur répondit : « Mon Père est à l'œuvre jusqu'à présent ; moi aussi, je suis à l'œuvre. »
      18 Voilà pourquoi les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir : parce que non seulement il violait le sabbat, mais il appelait aussi Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.
      19 Jésus reprit donc la parole et leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu'il voit le Père accomplir. Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.
      20 En effet, le Père aime le Fils et lui montre tout ce que lui-même fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement.
      21 En effet, tout comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, le Fils aussi donne la vie à qui il veut.
      22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils
      23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé.
      24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
      25 En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront.
      26 En effet, tout comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.
      27 Et il lui a donné [aussi] le pouvoir de juger, parce qu'il est le Fils de l'homme.
      28 Ne vous en étonnez pas, car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et
      29 en sortiront : ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.
      30 Je ne peux rien faire de moi-même : je juge d'après ce que j'entends, et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais celle du Père qui m'a envoyé.
      31 » Si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage n'est pas valable.
      32 C'est un autre qui témoigne en ma faveur, et je sais que le témoignage qu'il me rend est vrai.
      33 Vous avez envoyé une délégation vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
      34 Pour ma part, ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage, mais je dis cela afin que vous soyez sauvés.
      35 Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
      36 Pour ma part, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m'a donné d'accomplir. Ces œuvres mêmes que je fais témoignent à mon sujet que c'est le Père qui m'a envoyé,
      37 et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage à mon sujet. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez pas vu son visage
      38 et sa parole n’habite pas en vous, puisque vous ne croyez pas en celui qu'il a envoyé.
      39 Vous étudiez les Ecritures parce que vous pensez avoir par elles la vie éternelle. Ce sont elles qui rendent témoignage à mon sujet,
      40 et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
      41 » Je ne reçois pas ma gloire des hommes.
      42 Mais je vous connais : vous n'avez pas l'amour de Dieu en vous.
      43 Je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
      44 Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres et qui ne recherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul ?
      45 Ne pensez pas que c'est moi qui vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c'est Moïse, celui en qui vous avez mis votre espérance.
      46 En effet, si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, puisqu'il a écrit à mon sujet.
      47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? »

      Jean 6

      1 Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté du lac de Galilée, ou lac de Tibériade.
      2 Une grande foule le suivait, parce que les gens voyaient les signes miraculeux qu'il faisait sur les malades.
      3 Jésus monta sur la montagne, et là il s'assit avec ses disciples.
      4 Or la Pâque, la fête juive, était proche.
      5 Jésus leva les yeux et vit une grande foule venir vers lui. Il dit à Philippe : « Où achèterons-nous des pains pour que ces gens aient à manger ? »
      6 Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait ce qu'il allait faire.
      7 Philippe lui répondit : « Les pains qu'on aurait pour 200 pièces d’argent ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu. »
      8 Un de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit :
      9 « Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ? »
      10 Jésus dit : « Faites asseoir ces gens. » Il y avait beaucoup d'herbe à cet endroit. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ 5000 hommes.
      11 Jésus prit les pains, remercia Dieu et les distribua [aux disciples, qui les donnèrent] à ceux qui étaient là ; il leur distribua de même des poissons, autant qu'ils en voulurent.
      12 Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. »
      13 Ils les ramassèrent donc et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient des cinq pains d'orge après que tous eurent mangé.
      14 A la vue du signe miraculeux que Jésus avait fait, ces gens disaient : « Cet homme est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. »
      15 Cependant Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, tout seul.
      16 Le soir venu, ses disciples descendirent au bord du lac.
      17 Ils montèrent dans une barque pour traverser le lac et se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit et Jésus ne les avait pas encore rejoints.
      18 Le vent soufflait avec violence et le lac était agité.
      19 Après avoir ramé environ cinq kilomètres, ils virent Jésus qui marchait sur l'eau et s'approchait de la barque, et ils eurent peur.
      20 Mais Jésus leur dit : « C'est moi, n'ayez pas peur ! »
      21 Ils voulurent alors le prendre dans la barque, et aussitôt celle-ci aborda à l'endroit où ils allaient.
      22 Le lendemain, la foule restée de l'autre côté du lac remarqua qu'il n'y avait eu là qu'une seule barque et que Jésus n'était pas monté dedans avec ses disciples, mais que ceux-ci étaient partis seuls.
      23 D'autres barques arrivèrent de Tibériade près de l'endroit où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut remercié Dieu.
      24 Quand les gens s'aperçurent que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, ils montèrent dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus.
      25 Ils le trouvèrent de l'autre côté du lac et lui dirent : « Maître, quand es-tu venu ici ? »
      26 Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés.
      27 Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le Fils de l'homme vous donnera, car c'est lui que le Père, Dieu lui-même, a marqué de son empreinte. »
      28 Ils lui dirent : « Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu ? »
      29 Jésus leur répondit : « L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. »
      30 « Quel signe miraculeux fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions et que nous croyions en toi ? Que fais-tu ?
      31 Nos ancêtres ont mangé la manne dans le désert, comme cela est écrit : Il leur a donné le pain du ciel à manger. »
      32 Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c'est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel.
      33 En effet, le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
      34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ! »
      35 Jésus leur dit : « C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit en moi n'aura jamais soif.
      36 Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu et pourtant vous ne croyez pas.
      37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.
      38 En effet, je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais celle de celui qui m'a envoyé.
      39 [Or, la volonté du Père qui m'a envoyé, ] c'est que je ne perde aucun de tous ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite le dernier jour.
      40 En effet, la volonté de mon Père, c'est que toute personne qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et moi, je la ressusciterai le dernier jour. »
      41 Les Juifs murmuraient à son sujet parce qu'il avait dit : « Je suis le pain descendu du ciel »,
      42 et ils disaient : « N'est-ce pas Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc peut-il dire : ‘Je suis descendu du ciel’ ? »
      43 Jésus leur répondit : « Ne murmurez pas entre vous.
      44 Personne ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m'a envoyé ne l'attire, et moi, je le ressusciterai le dernier jour.
      45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi donc, toute personne qui a entendu le Père et s’est laissé instruire vient à moi.
      46 C'est que personne n'a vu le Père, sauf celui qui vient de Dieu ; lui, il a vu le Père.
      47 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit [en moi] a la vie éternelle.
      48 Je suis le pain de la vie.
      49 Vos ancêtres ont mangé la manne dans le désert et ils sont morts.
      50 Voici comment est le pain qui descend du ciel : celui qui en mange ne mourra pas.
      51 Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c'est mon corps, [que je donnerai] pour la vie du monde. »
      52 Là-dessus, les Juifs se mirent à discuter vivement entre eux, disant : « Comment peut-il nous donner son corps à manger ? »
      53 Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas le corps du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous-mêmes.
      54 Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai le dernier jour.
      55 En effet, mon corps est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson.
      56 Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
      57 Tout comme le Père qui est vivant m'a envoyé et que je vis grâce au Père, ainsi celui qui me mange vivra grâce à moi.
      58 Voilà comment est le pain descendu du ciel. Il n'est pas comme [la manne que vos] ancêtres ont mangée ; eux sont morts, mais celui qui mange de ce pain vivra éternellement. »
      59 Jésus dit ces paroles alors qu'il enseignait dans une synagogue, à Capernaüm.
      60 Après l'avoir entendu, beaucoup de ses disciples dirent : « Cette parole est dure. Qui peut l'écouter ? »
      61 Jésus savait en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
      62 Si vous voyiez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant !
      63 C'est l'Esprit qui fait vivre, l’homme n’arrive à rien. Les paroles que je vous dis sont Esprit et vie,
      64 mais il y en a parmi vous quelques-uns qui ne croient pas. » En effet, Jésus savait dès le début qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le trahirait.
      65 Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi à moins que cela ne lui soit donné par mon Père. »
      66 Dès ce moment, beaucoup de ses disciples se retirèrent et arrêtèrent de marcher avec lui.
      67 Jésus dit alors aux douze : « Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? »
      68 Simon Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
      69 Et nous, nous croyons et nous savons que tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. »
      70 Jésus leur répondit : « N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l'un de vous est un diable ! »
      71 Il parlait de Judas l’Iscariot, fils de Simon, car c'était lui qui allait le trahir, lui, l'un des douze.

      Jean 8

      15 Vous, vous jugez de façon humaine ; moi, je ne juge personne.

      Jean 14

      9 Jésus lui dit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ?

      Actes 2

      27 car tu n'abandonneras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton saint connaisse la décomposition.

      Actes 13

      37 En revanche, celui que Dieu a ressuscité ne l'a pas connue.

      Romains 5

      8 Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
      12 C'est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché.
      14 Pourtant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché par une transgression semblable à celle d'Adam, qui est l'image de celui qui devait venir.
      21 Ainsi, de même que le péché a régné par la mort, de même la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 6

      19 – Je parle à la manière des hommes, à cause de votre faiblesse naturelle. – De même que vous avez mis vos membres comme esclaves au service de l'impureté et de l’injustice pour arriver à plus d'injustice, de même maintenant, mettez vos membres comme esclaves au service de la justice pour progresser dans la sainteté.
      23 En effet, le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      1 Ignorez-vous, frères et sœurs – je parle ici à des gens qui connaissent la loi – que la loi n'exerce son pouvoir sur l'homme qu'aussi longtemps qu'il vit ?
      2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant, mais si son mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à lui.
      3 Si donc elle devient la femme d'un autre homme du vivant de son mari, elle sera considérée comme adultère. Mais si son mari meurt, elle est libérée de cette loi, de sorte qu'elle n'est pas adultère en devenant la femme d'un autre.
      4 De même, mes frères et sœurs, vous aussi vous avez été mis à mort par rapport à la loi à travers le corps de Christ pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité afin que nous portions des fruits pour Dieu.
      5 En effet, lorsque nous étions livrés à notre nature propre, les passions pécheresses éveillées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.
      6 Mais maintenant nous avons été libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l'Esprit et non sous le régime périmé de la loi écrite.
      7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Certainement pas ! Mais je n'ai connu le péché que par l’intermédiaire de la loi. En effet, je n'aurais pas su ce qu'est la convoitise si la loi n'avait pas dit : Tu ne convoiteras pas.
      8 Saisissant l'occasion offerte par ce commandement, le péché a produit en moi toutes sortes de désirs. En effet, sans loi le péché est mort.
      9 Pour ma part, sans la loi, je vivais autrefois ; mais quand le commandement est venu, le péché a repris vie et moi, je suis mort.
      10 Il s'est trouvé que le commandement qui devait conduire à la vie m'a conduit à la mort.
      11 En effet, le péché, saisissant l'occasion offerte par le commandement, m'a trompé et par lui m'a donné la mort.
      12 Ainsi donc, la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon est-il donc devenu synonyme de mort pour moi ? Certainement pas ! Au contraire, c’est la faute du péché. Il s'est manifesté comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et ainsi, par l’intermédiaire du commandement, il montre son caractère extrêmement mauvais.
      14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis marqué par ma nature, vendu au péché.
      15 Je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste.
      16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
      17 En réalité, ce n'est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi.
      18 En effet, je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma nature propre : j’ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir.
      19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas.
      20 Or, si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi.
      21 Je découvre donc cette loi : alors que je veux faire le bien, c’est le mal qui est à ma portée.
      22 En effet, je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon être intérieur,
      23 mais je constate qu’il y a dans mes membres une autre loi ; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres.
      24 Malheureux être humain que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?
      25 J’en remercie Dieu, c’est possible par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi donc, par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu, mais par ma nature propre je suis esclave de la loi du péché.

      Romains 8

      1 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, [qui ne vivent pas conformément à leur nature propre mais conformément à l'Esprit].
      2 En effet, la loi de l'Esprit qui donne la vie en Jésus-Christ m'a libéré de la loi du péché et de la mort,
      3 car ce qui était impossible à la loi parce que la nature humaine la rendait impuissante, Dieu l'a fait : il a condamné le péché dans la nature humaine en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une nature semblable à celle de l'homme pécheur.
      4 Ainsi, la justice réclamée par la loi est accomplie en nous qui vivons non conformément à notre nature propre mais conformément à l'Esprit.
      5 En effet, ceux qui se conforment à leur nature propre se préoccupent des réalités de la nature humaine, tandis que ceux qui se conforment à l'Esprit sont préoccupés par ce qui est de l'Esprit.
      6 De fait, la nature humaine tend vers la mort, tandis que l'Esprit tend vers la vie et la paix.
      7 En effet, la nature humaine tend à la révolte contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu'elle n’en est même pas capable.
      8 Or, ceux qui sont animés par leur nature propre ne peuvent pas plaire à Dieu.
      9 Quant à vous, vous n’êtes pas animés par votre nature propre mais par l'Esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.
      10 Et si Christ est en vous, votre corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais votre esprit est vie à cause de la justice.
      11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus habite en vous, celui qui a ressuscité Christ rendra aussi la vie à votre corps mortel par son Esprit qui habite en vous.
      12 Ainsi donc, frères et sœurs, nous avons une dette, mais pas envers notre nature propre pour nous conformer à ses exigences.
      13 Si vous vivez en vous conformant à votre nature propre, vous allez mourir, mais si par l'Esprit vous faites mourir les manières d’agir du corps, vous vivrez.
      14 En effet, tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
      15 Et vous n'avez pas reçu un esprit d'esclavage pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : « Abba ! Père ! »
      16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
      17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui afin de prendre aussi part à sa gloire.
      18 J'estime que les souffrances du moment présent ne sont pas dignes d’être comparées à la gloire qui va être révélée pour nous.
      19 De fait, la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.
      20 En effet, la création a été soumise à l’inconsistance, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise.
      21 Toutefois, elle a l'espérance d'être elle aussi libérée de l'esclavage de la corruption pour prendre part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu.
      22 Or nous savons que, jusqu'à maintenant, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'accouchement.
      23 Et ce n'est pas elle seule qui soupire, mais nous aussi, qui avons pourtant dans l’Esprit un avant-goût de cet avenir, nous soupirons en nous-mêmes en attendant l'adoption, la libération de notre corps.
      24 En effet, c'est en espérance que nous avons été sauvés. Or l'espérance qu'on voit n'est plus de l'espérance : ce que l'on voit, peut-on l'espérer encore ?
      25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance.
      26 De même l'Esprit aussi nous vient en aide dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières, mais l'Esprit lui-même intercède [pour nous] par des soupirs que les mots ne peuvent exprimer.
      27 Et Dieu qui examine les cœurs sait quelle est la pensée de l'Esprit, parce que c'est en accord avec lui qu'il intercède en faveur des saints.
      28 Du reste, nous savons que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés conformément à son plan.
      29 En effet, ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l'image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né d’un grand nombre de frères.
      30 Ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; ceux qu'il a appelés, il les a aussi déclarés justes ; et ceux qu'il a déclarés justes, il leur a aussi accordé la gloire.
      31 Que dirons-nous donc de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
      32 Lui qui n'a pas épargné son propre Fils mais l'a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-il pas aussi tout avec lui ?
      33 Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? C'est Dieu qui les déclare justes !
      34 Qui les condamnera ? [Jésus-]Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous !
      35 Qui nous séparera de l'amour de Christ ? Serait-ce la détresse, l'angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger ou l'épée ?
      36 De fait, il est écrit : C'est à cause de toi qu'on nous met à mort à longueur de journée, qu'on nous considère comme des brebis destinées à la boucherie.
      37 Au contraire, dans tout cela nous sommes plus que vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.
      38 En effet, j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances,
      39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 12

      1 Je vous encourage donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable.

      1 Corinthiens 2

      14 Mais l'homme naturel n'accepte pas ce qui vient de l'Esprit de Dieu, car c'est une folie pour lui ; il est même incapable de le comprendre, parce que c'est spirituellement qu'on en juge.

      1 Corinthiens 3

      3 parce que vous êtes encore animés par votre nature. En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie, des disputes [et des divisions], n'êtes-vous pas dirigés par votre nature propre et ne vous conduisez-vous pas d'une manière tout humaine ?
      4 Quand l'un dit : « Moi, je me rattache à Paul » et un autre : « Moi, à Apollos », n’êtes-vous pas animés par votre nature ?

      1 Corinthiens 7

      5 Ne vous privez pas l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vous consacrer [au jeûne et] à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente à cause de votre manque de maîtrise.

      1 Corinthiens 15

      39 Les êtres vivants n'ont pas tous la même nature, mais autre est la nature des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons.
      45 C'est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant. Le dernier Adam est un esprit qui communique la vie.
      50 Ce que je veux dire, frères et sœurs, c'est que notre nature actuelle ne peut pas hériter du royaume de Dieu, et que ce qui est corruptible n'hérite pas non plus de l'incorruptibilité.

      2 Corinthiens 4

      11 En effet, nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus afin que la vie de Jésus soit elle aussi révélée dans notre corps mortel.

      2 Corinthiens 10

      3 Si en effet nous vivons dans la réalité humaine, nous ne combattons pas de façon purement humaine.

      2 Corinthiens 11

      3 Cependant, de même que le serpent a trompé Eve par sa ruse, j’ai peur que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité [et de la pureté] vis-à-vis de Christ.

      Galates 1

      14 et j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge parmi mon peuple, car j'étais animé d'un zèle excessif pour les traditions de mes ancêtres.
      16 Lorsqu’il a trouvé bon de révéler son Fils en moi afin que je l'annonce parmi les non-Juifs, je n'ai consulté personne,

      Galates 2

      20 J'ai été crucifié avec Christ ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi.

      Galates 4

      14 Et mis à l'épreuve par mon corps, vous n'avez montré ni mépris ni dégoût ; au contraire, vous m'avez accueilli comme un ange de Dieu, comme Jésus-Christ lui-même.

      Galates 5

      13 Frères et sœurs, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre. Au contraire, soyez par amour serviteurs les uns des autres.
      16 Voici donc ce que je dis : marchez par l'Esprit et vous n'accomplirez pas les désirs de votre nature propre.
      19 Les œuvres de la nature humaine sont évidentes : ce sont [l'adultère, ] l'immoralité sexuelle, l'impureté, la débauche,
      21 l'envie, [les meurtres, ] l'ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je vous préviens, comme je l'ai déjà fait : ceux qui ont un tel comportement n'hériteront pas du royaume de Dieu.
      24 Ceux qui appartiennent à [Jésus-]Christ ont crucifié leur nature propre avec ses passions et ses désirs.

      Galates 6

      8 Celui qui sème pour satisfaire sa nature propre récoltera d’elle la ruine, mais celui qui sème pour l'Esprit récoltera de l'Esprit la vie éternelle.

      Ephésiens 2

      1 Quant à vous, vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés,
      2 que vous pratiquiez autrefois conformément à la façon de vivre de ce monde, conformément au prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui est actuellement à l’œuvre parmi les hommes rebelles.
      3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre : notre conduite était dictée par les désirs de notre nature propre, puisque nous accomplissions les volontés de la nature humaine et de nos pensées, et nous étions, par notre condition même, destinés à la colère, tout comme les autres.
      4 Mais Dieu est riche en compassion. A cause du grand amour dont il nous a aimés,
      5 nous qui étions morts en raison de nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés –,

      Colossiens 1

      24 Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous et je supplée dans ma vie à ce qui manque aux peines infligées à Christ pour son corps, c’est-à-dire l'Eglise.

      Colossiens 2

      1 Je veux, en effet, que vous sachiez à quel point il est grand, le combat que je soutiens pour vous, pour ceux qui sont à Laodicée et pour tous ceux qui n'ont jamais vu mon visage.
      5 En effet, même si je suis absent de corps, je suis avec vous en esprit, et je vois avec joie le bon ordre qui règne parmi vous et la fermeté de votre foi en Christ.
      11 C'est en lui aussi que vous avez été circoncis d'une circoncision qui n'est pas faite par la main de l'homme, mais de la circoncision de Christ, qui consiste à vous dépouiller du corps de votre nature pécheresse.
      18 Que personne, par son goût d’une fausse humilité et du culte des anges, ne vous prive de la victoire. Plongé dans ses visions, un tel homme est sans raison enflé d’orgueil sous l’effet de ses pensées tout humaines,

      1 Timothée 2

      14 Et Adam n’a pas été trompé, alors que la femme, trompée, s’est rendue coupable d’une transgression.

      1 Timothée 3

      16 Et tous le reconnaissent, le mystère de la piété est grand : Dieu est apparu comme un homme, sa justice a été révélée par l'Esprit, il a été vu des anges, proclamé parmi les nations, on a cru en lui dans le monde, il a été élevé dans la gloire.

      Hébreux 2

      14 Puisque ces enfants ont en commun la condition humaine, lui-même l’a aussi partagée, de façon similaire. Ainsi, par sa mort, il a pu rendre impuissant celui qui exerçait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable,
      15 et libérer tous ceux que la peur de la mort retenait leur vie durant dans l’esclavage.
      16 En effet, assurément, ce n’est pas à des anges qu'il vient en aide, mais bien à la descendance d'Abraham.
      17 Par conséquent, il devait devenir semblable en tout à ses frères afin d'être un grand-prêtre rempli de compassion et fidèle dans le service de Dieu pour faire l'expiation des péchés du peuple.
      18 En effet, comme il a souffert lui-même lorsqu’il a été tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés.

      Hébreux 4

      15 En effet, nous n’avons pas un grand-prêtre incapable de compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté en tout point comme nous, mais sans commettre de péché.

      Hébreux 5

      7 Pendant sa vie terrestre, Christ a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété.
      8 Ainsi, bien qu’étant Fils, il a appris l'obéissance par ce qu’il a souffert.
      9 Et parfaitement qualifié, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel,

      Hébreux 7

      28 En effet, la loi établit comme grands-prêtres des hommes sujets à la faiblesse, tandis que la parole du serment prononcé après l’instauration de la loi établit le Fils, qui est parfait pour l'éternité.

      Hébreux 10

      20 Cette route nouvelle et vivante, il l’a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire de son propre corps.

      1 Pierre 4

      1 Ainsi donc, puisque Christ a souffert [pour nous] dans son corps, vous aussi armez-vous de la même pensée : celui qui a souffert dans son corps en a fini avec le péché

      1 Jean 4

      2 Voici comment identifier l'Esprit de Dieu : tout esprit qui reconnaît que Jésus est le Messie venu en homme est de Dieu.
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