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CHAIR

Hébr. bâsâr, grec sarx. Ce mot a, dans la Bible, une importance capitale. Pour en saisir le sens, il faut laisser de côté ce que nous enseigne la philosophie grecque sur l'anthropologie et suivre avec soin le développement de la notion de la chair sur le sol hébraïque dans l'A.T. et le N.T.

1.

La chair et le monde organique.

L'origine du mot bâsâr est obscure. Il dérive probablement d'un verbe qui parle du contact d'une surface, de l'impression produite par un frottement. D'où le substantif : apparence extérieure, forme, matière tangible, et peut-être (arabe) peau. Son premier sens dans l'A.T. est celui de substance d'un corps animal, qu'il s'agisse de l'homme ou de la bête (Ge 41:2 =sarx dans 1Co 15:39). Il s'agit de l'élément musculeux du corps (voir ce mot), des parties molles et charnues, par opposition au sang, élément noble, véhicule de la vie, et aux os, partie solide, résistante, qui demeure après la mort et la décomposition (No 19:6, Job 10:11 etc.). Déjà, dans ce sens premier, la chair apparaît comme l'élément du corps le plus limité dans ses ressources, le plus fragile et le plus périssable. Par une première extension, le mot chair est employé pour désigner le corps tout entier et, par là, la parenté par la naissance et le mariage (Ge 2:24 37:27, Ne 5:5). Parfois, dans cette acception, le mot « os » est joint au mot « chair » (Ge 2:23,2Sa 19:12).

2.

La chair et l'humanité.

Du corps humain individuel la pensée hébraïque passe au corps humain collectif, et le mot chair, par une nouvelle extension, prend le sens d'humanité. « Toute chair » veut dire « tous les hommes » (Ge 6:12, No 27:16, Job 12:10, Ps 65:3, Esa 40:6, etc.). A l'occasion, le mot chair désigne l'humanité représentée par un membre de l'espèce (Ps 5 a 5, Jer 17:5, Ge 6:3, etc.). On peut voir par ces passages, et d'autres, que lorsque le mot chair qualifie l'humanité, c'est pour faire ressortir sa faiblesse, sa caducité, sa facilité à céder aux tentations mauvaises (Ge 6:5-12 et suivant). Il y a déjà ici non pas une condamnation de la chair en elle-même, mais quelque chose qui ressemble à la « faiblesse de la chair » dont parle Paul dans Ro 6:19 et de son incapacité à s'élever aux intuitions spirituelles. L'expression « chair et sang », que l'on rencontre aussi dans les Apocryphes et souvent dans la littérature rabbinique, marque l'infirmité humaine et, dans le N.T., son incapacité à atteindre au monde de l'Esprit. « Ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela » (Jésus dans Mt 16:17, cf. Jn 1:13, Ga 1:16,1Co 15:50, Jn 3:6). L'opposition entre la chair et l'Esprit, l'une toute faiblesse, l'autre tout-puissant, s'accuse dès l'origine de la pensée hébraïque et sous les formes les plus diverses (Esa 31:3, cf. Jer 17:5,2Ch 32:8). De ces textes ressort que la chair est avec l'homme dans le même rapport que l'Esprit avec Dieu.

3.

La chair et la personnalité.

Développant toujours sa pensée, l'Hébreu, après avoir désigné par bâsâr l'organisme vivant dans ses besoins, sa dépendance, sa corruptibilité, puis l'être humain dans sa caducité et ses limites, en arrive à donner au mot bâsâr la mission d'opposer la créature au Créateur dans ce qui constitue leur personnalité même. La chair est visible, Dieu est invisible ; la chair est limitée, Dieu est infini ; la chair est impuissante. Dieu est tout-puissant ; la chair ignore et s'égare, Dieu est toute sagesse ; la chair souffre, dépérit et meurt. Dieu est immuable, éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant les conditions d'existence céleste du Créateur sont élevées au-dessus des conditions d'existence terrestre de la créature. L'homme-chair, c'est l'homme naturel ou psychique (1Co 2:14 3:1) avec son intelligence (Col 2:18), ses sentiments (Ro 8:6-7), ses passions (Ga 5:24), ses désirs poussant à l'action (Ga 5:16), sa volonté (Eph 2:3), son activité personnelle (Ga 5:19), son enveloppe matérielle = son corps (Col 2:11) ; c'est l'homme naturel envisagé dans son infériorité tragique, et son entière dépendance par rapport à Celui qui l'a créé et qui soutient sa vie (Job 34:15, Esa 40:6,8). « L'homme n'est que chair » (Ps 78:39) signifie : l'homme est une personnalité suspendue à la personnalité de Dieu qui fait vivre, qui fait mourir, qui ressuscite. Pour l'Hébreu, dire : « ma chair languit après toi » est l'équivalent de « je languis... » (Ps 63:2).

Dans le N.T., la caractéristique est la même et nous n'y relevons pas plus le dualisme platonicien que dans la Bible hébraïque. La chair, en tant qu'expression de la personnalité humaine, n'est l'objet d'aucun jugement moral défavorable. Elle est faible et bornée (Mt 26:41, Mr 14:38, Jn 8:15) et quand Paul parle de sa vie dans la chair, il ne lui reproche rien et jamais ne la condamne comme telle. C'est « dans la chair » qu'il servait Dieu comme pharisien (Ga 1:14) et que maintenant il vit pour Christ (Ga 2:20). Quand Jésus, parlant de sa chair, dit à ses disciples : « celui qui se nourrit de moi vivra par moi », Il déclare que quiconque s'assimilera sa personnalité partagera sa vie éternelle (Jn 6:57) ; et quand plus tard Pierre et l'auteur de l'épître aux Hébreux parleront des souffrances de Jésus et de son obéissance « dans la chair, aux jours de sa chair » (1Pi 4:1, Heb 5:7-9 10:20), ils donneront la preuve la plus haute que « la chair », envisagée comme l'ensemble des ressources de la personnalité humaine, est par elle-même, pourvu que l'Esprit la fortifie et l'éclairé, parfaitement propre au service intégral de Dieu. Jésus « venu en chair » (1Jn 4:2) a pu dire : « Qui m'a vu, a vu le Père » (Jn 14:9), alors qu'il avait été « semblable en toutes choses à ses frères » (Heb 2:17), « tenté comme nous en toutes choses, sans commettre aucun péché » (Heb 4:15).

4.

La chair et le péché.

Paul nous avertit que le péché s'est emparé de la chair et l'a dénaturée par le moyen d'une « transgression », d'une « violation » (Ro 5:14 et suivant) ; d'où il appert que le péché n'est pas chez lui dans là chair, et que les théologiens qui attribuent à un dualisme radical entre la chair et l'esprit (Sabatier) la croyance que la chair, organisme matériel, est le principe et le siège du péché, comparable à la hulê des Grecs (Oltramare), se trompent gravement. La façon dont l'apôtre parle des « oeuvres de la chair » (Ga 5:13,21) prouve que pour lui le péché n'est nullement relégué dans l'organisme par opposition à je ne sais quel être spirituel. La psychologie de Paul n'est pas dualiste, mais moniste. On a vu plus haut que l'homme-sarx est pour lui comme pour tous les auteurs bibliques l'homme tout entier. Les allusions qu'il a faites à la chute (Ro 5:12,21,2Co 11:3,1Ti 2:14) et l'ensemble de sa doctrine de l'Esprit (Ro 7 à Ro 8) montrent que pour lui l'homme-chair qui aurait pu se développer dans la filialité céleste et se nourrir de l'Esprit--substance divine et source d'énergie morale--s'il était resté obéissant, a perdu son orientation en se séparant de l'aliment spirituel, en sorte que, privé de l'Esprit et asservi à son infernal tentateur, il a livré son individualité tout entière aux suggestions du péché. Dès lors, pour Paul, le mot chair n'indique plus seulement la créature soumise aux conditions de l'existence terrestre (Col 2:1,5, Php 1:22,24, Ga 2:20 4:14,1Co 7:5,28, Col 1:24,2Cor 4:11), mais il désigne, dans cette dernière extension, l'homme à la fois borné dans sa nature et corrompu par sa faute, doublement isolé par sa propre faiblesse et par la réprobation divine ; l'homme perdu sans remède et envisagé dans cet état de perdition (Ro 6:19 8:3 7:6, Ga 6:8,2Co 10:3 7:1, Eph 2:1-5, Ro 6:23 8:13, 1Co 3:3,4) ; un homme négatif, si l'on peut ainsi dire, parce qu'au lieu de réaliser « dans la chair » sa destinée humaine et de couronner la création en la renouant au Créateur, il a, par sa vie « selon la chair » (Ro 8:12), déshonoré Dieu, rebroussé vers l'animalité et il est redescendu vers la poussière d'où il a été tiré. Le ch. 7 des Romains, où Paul, jugeant de son passé de pharisien avec ses lumières de chrétien, nous retrace l'infortune de l'homme-chair, incapable non seulement d'accomplir la loi spirituelle, mais d'y atteindre et même de la concevoir, est la page la plus pathétique qui ait été écrite sur l'impasse où aboutit l'évolution humaine conditionnée par la chute. « L'homme hors de Christ est en ce sens un être incomplet, manqué, qui n'achève rien et qui disparaît dans l'inconnu. » (Ch. Babut.) « Malheureux que je suis, qui me délivrera ? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ ! En lui la loi de l'Esprit m'a affranchi... » (Ro 7:24 8:2).

5.

La chair et le salut.

Comment s'est opérée cette rentrée de l'Esprit, cette délivrance par le retour de Dieu en l'homme ? « La parole a été faite chair » (Jn 1:14). « Le Fils unique, qui est dans le sein du Père » (Jn 1:18), venu pour donner sa vie en rançon (Mt 20:28) et donné au monde par amour (Jn 3:16), s'est incarné, « afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle » (verset 16). Chair et salut : deux notions qui trouvent en Christ leur solidarité organique. Le Fils a été envoyé par le Père dans une chair semblable à notre chair de péché (Ro 8:3). C'est ici que s'accomplit et s'épuise le caractère limitatif, restrictif que la notion de la chair a toujours conservé au cours de son développement. Jésus a vécu et agi avec une nature humaine sujette à toutes les conséquences du péché de l'homme, bien qu'exempte de péché. A-t-on pesé tout ce qu'il dut trouver déjà, dans ce fait seul, de meurtrissures pour sa nature morale et de difficultés pour son action spirituelle ? Revêtir la chair a été pour le Fils de Dieu le suprême renoncement, triompher dans la chair a été pour lui la suprême victoire. La chair =personnalité humaine, réduite par le premier Adam à n'être plus qu'une « âme vivante » privée de l'Esprit, a été rendue à sa dignité primitive, à sa filialité céleste par le second Adam qui est « Esprit vivifiant » (1Co 15:45) et dont la vie dans la chair rompt la trame du mal moral qui liait au péché et à la mort l'humanité déchue (Eph 2:1,5). Toute la rédemption a donc pour fondement moral la « manifestation en chair » du Fils de Dieu (1Ti 3:16, cf. 1Jn 4:2) qui a « souffert dans la chair » (1Pi 4:1) ; ayant appris l'obéissance aux jours de sa chair dans la prière et dans les larmes (Heb 5:7 et suivant), il a « condamné le péché dans la chair » (cf. Ro 8:3 et Heb 2:14-18), inauguré une humanité nouvelle en devenant « l'auteur d'un salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Heb 5:9, cf. Heb 2:14-18) et établi une communion dans sa chair : « Je suis le pain de Vie, le pain que je donnerai pour la vie du monde, c'est ma chair... si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement » (Jn 6:51). « Parvenu à la perfection » (Heb 7:28), rien de sa chair ne devait être accessible à la corruption ; et c'est pourquoi au matin de Pâques le tombeau était vide. (cf. Ac 2:27 13:37, Ps 16:10) « Celui qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu » (1Jn 4:2), « qui croit au Fils a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jn 6:40). « Je crois à la résurrection de la chair » (Symb. des Ap., cf. Jn 5 Jean 6).

Cet ensemble d'affirmations, qui montre l'unité de l'enseignement évangélique, met en pleine lumière l'importance de l'incarnation. Dans les théophanies de l'ancienne Alliance (voir Ange de l'Éternel), Israël n'avait fait qu'entrevoir Dieu à travers le mystère ; Jéhovah était une personnalité lointaine, redoutable, insaisissable... Par la chair du Christ, Dieu apparaît à l'humanité dans sa sainteté et dans son amour, c'est-à-dire dans ses qualités personnelles qui le rendent accessible. Ce n'est plus le Dieu caché de la métaphysique, dont les attributs nous dépassent, c'est le Dieu qui nous apparaît, se mêle à notre vie, revêt notre nature, s'offre à notre amour, d'un mot : se manifeste Père céleste en mettant sous les yeux de l'humanité déchue la filialité de Jésus. A le bien comprendre, Dieu ne pouvait se « montrer » autrement que par ce sublime détour. C'est là ce qu'à l'heure des suprêmes épanchements, le Seigneur présent en chair, dans le cénacle des apôtres, veut enseigner à Philippe lorsque, à sa question angoissée : « Montre-nous le Père et cela nous suffit », il répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14:9).

Le danger de l'Église naissante était, dans son élan d'adoration, de ne pas prendre l'humanité du Christ au sérieux ; et ce fut l'hérésie docète, la première qui mit gravement en péril la foi au Christ des Évangiles. Il est suggestif à cet égard de constater que le seul apôtre de Jésus qui ait vécu assez longtemps pour pouvoir saisir la première génération chrétienne dans son évolution théologique, ait dénoncé cette déviation redoutable et qu'il ait mis ses lecteurs en garde contre elle. L'incarnation, pour Jean, c'est tout le christianisme ; l'essence même de la religion : Qui ne confesse pas Jésus venu en chair, n'est pas de Dieu, mais il est inspiré par l'Antéchrist. (cf. 1Jn 4:2 et suivant)

Plus nous contemplons le Christ, les modalités de sa « venue en chair », et mieux s'expliquent à nous les termes : substitution, expiation, satisfaction, que la dogmatique rend parfois si rébarbatifs, si inassimilables à notre entendement et même à notre conscience. Comment ne pas les voir réalisés dans l'humanité sainte et immolée du Fils qui, pour sauver l'humanité pervertie, se lie à elle, souffre par elle, meurt pour elle, acceptant tout de l'ingratitude humaine et de la fureur satanique pour « ôter le péché du monde » ? (Jn 1:2-9) Rien ne peut non plus nous amener à comprendre la, grandeur de l'amour de Dieu comme les souffrances de Jésus dans sa chair. Le Père, dont un seul mot eût suffi pour anéantir les ennemis du Christ, accepte à cause de nous de contempler la fatigue, la déception, l'abandon, le martyre du Fils. « Dieu prouve son amour envers nous en ce que, lorsque nous n'étions que des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Ro 5:8). Enfin, les mots de conversion, de régénération, de sanctification, reçoivent, si j'ose dire, des conditions de l'humanité du Christ leur contenu moral et leur impératif catégorique. « Il n'y a pas eu de grande repentance, de repentance radicale, tragique, féconde, qui n'ait gravité autour de la croix comme autour de son axe. » (Ch. Secrétan). Puisque la chair sainte a existé, et qu'elle a existé à ce prix, pour un tel dessein, elle est l'appel à notre conscience, elle lui dicte les conditions de notre retour à la filialité divine. Le devoir du racheté du Christ est de reproduire dans sa vie les qualités du Fils de l'Homme. L'incarnation de Dieu en Christ doit se poursuivre en nous. Aucune orthodoxie théologique, aucune cérémonie cultuelle ne vaut, tant que « dans notre chair » nous ne sommes pas les imitateurs du Christ. (cf. Ro 12:1)

Si les grands conciles des premiers siècles, au lieu de se laisser enivrer par la métaphysique grecque et de discuter passionnément sur le mode de la divinité du Christ « hypostase incréée au sein de la substance éternelle », s'étaient appliqués à tirer de l'incarnation du Verbe les leçons qu'elle contient, l'histoire ecclésiastique n'aurait pas eu à enregistrer des procès parfois plus retentissants qu'édifiants, et les chrétiens, ramenés au devoir pratique par l'humanité du Christ, auraient maintenu l'Église sur le terrain moral du Royaume de Dieu. Alex. W.

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      2 Seigneur, Écoute mes paroles Et comprends mes soupirs.
      3 Ô toi, mon Roi, mon Dieu, écoute mon appel Et daigne être attentif à mon cri de détresse Car c’est toi que je prie !
      4 Seigneur, depuis l’aurore, tu écoutes ma voix, Car, dès le point du jour, je suis tendu vers toi, Prêt à te rencontrer. Je t’expose mes vœux, Puis je reste aux aguets.
      5 Car tu n’es pas un Dieu qui se plairait à voir Commettre des méfaits. Celui qui persévère dans la méchanceté Et qui se livre au mal ne sera pas reçu chez toi.
      6 Les insolents ne pourront pas soutenir ton regard perçant, Tu hais tous ceux qui font le mal,
      7 Tu extirpes tous les menteurs et les créateurs d’illusions. Les hommes sanguinaires et ceux qui trompent leur prochain Sont en horreur à l’Éternel.
      8 Par ta grâce infinie, je peux entrer dans ta maison. Avec le respect qui t’est dû, je m’incline en adoration Dans ton temple sacré.
      9 Aplanis mon chemin vers toi, ô Seigneur, et dirige-moi Afin que je puisse accomplir ce qui sera juste à tes yeux, Car tous mes ennemis m’épient et ils observent ma conduite.
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      11 Ô Dieu, traite-les en coupables et fais échouer leurs projets. Par leurs machinations, qu’ils soient eux-mêmes attrapés, Et, pour leurs méfaits répétés, ô Dieu, qu’ils soient chassés Car ils se sont dressés contre toi et t’ont défié.
      12 En revanche, que tous ceux qui cherchent en toi leur abri Soient à jamais dans l’allégresse, car ils sont sous ta protection. Tu assureras leur victoire Et tous ceux qui aiment ton nom danseront pleins de joie.

      Psaumes 16

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      5 La lumière rayonne vers les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas acceptée.
      6 Un homme parut, envoyé par Dieu : il s’appelait Jean (-Baptiste).
      7 Il est venu pour être un témoin, pour dire la vérité au sujet de la lumière, afin d’amener tous les hommes à la foi.
      8 Il n’était pas lui-même la lumière, il avait seulement pour mission de rendre témoignage à la lumière.
      9 C’est le Christ qui était la lumière véritable venant dans ce monde, celle qui éclaire tout être humain.
      13 Peu importe leur race et leur sang, puisque ce n’est pas par une naissance naturelle qu’ils le sont devenus, sous l’impulsion d’un désir instinctif ou par une initiative d’homme : c’est Dieu lui-même qui les a fait naître.
      14 Le Fils, expression de Dieu, s’est incarné, il est devenu homme et a vécu parmi nous. Oui, nous avons contemplé sa splendeur glorieuse, une splendeur que seul le Fils unique envoyé par son Père pouvait posséder. Tout en lui n’était que grâce et vérité.
      18 Personne n’a jamais vu Dieu, mais quelqu’un nous l’a révélé : le Fils unique qui est lui-même Dieu et qui vit dans l’intimité du Père.

      Jean 3

      6 La naissance naturelle ne transmet que la vie humaine naturelle. Seule une naissance spirituelle peut transmettre la vie de l’Esprit.
      16 Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle.

      Jean 4

      2 À vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il en laissait le soin à ses disciples.

      Jean 5

      1 À quelque temps de là, Jésus remonta à Jérusalem à l’occasion d’une fête juive.
      2 Or, dans cette ville, près de la porte des moutons, se trouve une piscine entourée de cinq galeries couvertes. On l’appelle en hébreu Béthesda.
      3 Ces galeries étaient constamment encombrées d’une foule de malades et d’infirmes : des aveugles, des paralysés, des impotents.
      5 Il y avait, entre autres, un homme malade depuis trente-huit ans.
      6 Quand Jésus le voit couché par terre et qu’il apprend qu’il est là depuis si longtemps, il lui demande : — Veux-tu être guéri ? —
      7 Maître, se plaint le malade, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine quand l’eau commence à bouillonner. Le temps que je me traîne là-bas, un autre s’y précipite avant moi. —
      8 Eh bien, lève-toi, lui dit Jésus, enroule ta natte et marche !
      9 À l’instant même, l’homme est guéri. Il enroule sa natte et se met à marcher. Mais voilà, cela s’est passé un jour de sabbat.
      10 Les responsables des Juifs interpellent donc l’homme qui vient d’être guéri : — Hé ! Aujourd’hui, c’est jour de sabbat, tu n’as pas le droit de porter cette natte. —
      11 Mais, réplique-t-il, celui-là même qui m’a guéri m’a dit : « Prends ta natte et marche ». —
      12 Et quel est celui qui t’a dit cela ? lui demandent-ils.
      13 Mais l’homme qui avait recouvré la santé ignorait qui l’avait guéri, car Jésus avait disparu dans la foule qui se pressait en cet endroit.
      14 Quelque temps après, Jésus le rencontre dans la cour du temple. — Te voilà bien portant, lui dit-il, veille désormais à ne plus pécher, pour qu’il ne t’arrive pas quelque chose de pire.
      15 Et l’homme d’aller dire aux chefs des Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri,
      16 de sorte qu’ils se mirent à poursuivre Jésus (de leur haine) parce qu’il faisait des miracles le jour du sabbat.
      17 Mais Jésus se défendait : — Jusqu’à cette heure, mon Père ne cesse d’agir, c’est pourquoi, moi aussi, j’agis.
      18 Cette remarque fut pour eux une raison de plus pour se décider à le faire mourir : non content de violer la loi sur le sabbat, il parlait encore de Dieu comme de son propre Père, il se faisait donc l’égal de Dieu.
      19 Jésus répondit à ces reproches en leur disant : — Vraiment, je vous l’assure : le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative, il agit seulement d’après ce qu’il voit faire au Père. Le Fils imite tout ce que fait le Père.
      20 Parce que le Père aime le Fils, il l’initie à tout ce qu’il fait. Il lui donnera même le pouvoir d’accomplir des œuvres plus extraordinaires que toutes celles que vous avez vues jusqu’à présent, vous en serez stupéfaits.
      21 En effet, comme le Père ressuscite les morts et leur donne une nouvelle vie, ainsi le Fils peut, lui aussi, donner la vie nouvelle à tous ceux auxquels il veut la donner.
      22 De plus, ce n’est pas le Père qui prononce le jugement final sur les hommes, il a remis toute autorité judiciaire entre les mains du Fils,
      23 afin que tous les hommes rendent honneur au Fils au même titre qu’au Père. Refuser de rendre au Fils l’honneur qui lui est dû, c’est, en fait, le refuser au Père qui l’a envoyé.
      24 Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé possède, dès à présent, la vie éternelle et il n’aura pas à comparaître au jugement (dernier) : il a déjà franchi la frontière de la mort à la vie.
      25 Oui, vraiment, je vous l’assure : le temps viendra – en fait, nous y sommes déjà – où les morts entendront l’appel du Fils de Dieu, et tous ceux qui l’entendront reprendront vie.
      26 En effet, le Père est la source de toute vie et il a accordé au Fils d’avoir à son tour la vie en lui-même et d’être pour d’autres une source de vie, exactement comme le Père. —
      27 En même temps, il l’a investi, en sa qualité de Fils de l’homme, des pleins pouvoirs pour exercer le jugement.
      28 Que cela ne vous étonne pas, car voici venir le moment où tous ceux qui sont dans leurs tombes entendront l’appel du Fils de l’homme.
      29 Au son de sa voix, ils en sortiront : ceux qui ont bien agi ressusciteront pour la vie, ceux qui ont fait le mal ressusciteront pour être jugés et condamnés.
      30 En tout ceci, bien entendu, je ne peux rien faire de mon propre chef ; je juge seulement comme le Père me le demande et selon les informations que je reçois. Et mon verdict est juste, car il ne s’agit pas pour moi de réaliser mes propres désirs, mais de faire la volonté de celui qui m’a envoyé. —
      31 Bien sûr, si j’étais seul à témoigner en ma faveur, mon témoignage ne serait pas valable, et vous n’auriez pas besoin de l’accepter.
      32 Mais j’ai un autre témoin et je sais que ce qu’il dit de moi est entièrement digne de foi.
      33 Vous avez envoyé une commission d’enquête auprès de Jean (-Baptiste), et il vous a rendu témoignage conformément à la vérité.
      34 Je ne mentionne pas cela parce que je serais dépendant du témoignage d’un homme, je le rappelle seulement pour vous aider à trouver le salut.
      35 Oui, Jean était vraiment comme un flambeau que l’on allume pour qu’il répande sa clarté. Mais vous, vous avez simplement voulu, pour un petit moment, jouir de sa lumière.
      36 Quant à moi, j’ai en ma faveur un témoignage qui a plus de poids que celui de Jean : celui des œuvres que le Père m’a donné le pouvoir d’accomplir. Oui, ce que je fais atteste clairement que le Père m’a envoyé.
      37 De plus, le Père lui-même, lui qui m’a envoyé, est intervenu pour témoigner en ma faveur. Mais vous êtes toujours restés sourds à sa voix, vous n’avez jamais vu ce qui le manifestait.
      38 Vous n’avez pas accueilli sa parole dans vos cœurs : sa pensée n’habite pas en vous. La preuve, c’est que vous ne croyez pas en celui qu’il a envoyé.
      39 Vous étudiez avec soin les Écritures parce que vous êtes convaincus d’y trouver la vie éternelle.
      40 Or, précisément, elles aussi témoignent de moi. Mais voilà, vous ne voulez pas venir à moi pour recevoir la vie éternelle.
      41 Je ne cherche pas de gloriole humaine.
      42 Seulement, je constate une chose : en votre for intérieur, vous n’aimez pas réellement Dieu.
      43 Je suis venu au nom de mon Père, accrédité par lui, et vous refusez de me recevoir. Si un autre vient en son propre nom, accrédité par personne d’autre que lui-même, vous le recevrez à bras ouverts !
      44 D’ailleurs, comment pourriez-vous parvenir à la foi alors que vous tirez votre gloire les uns des autres et que vous ne recherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul ?
      45 N’allez surtout pas croire que moi, je serai votre accusateur auprès de mon Père ; il y a déjà quelqu’un qui se chargera de vous accuser : Moïse. Oui, ce Moïse même en qui vous avez mis votre espoir.
      46 En effet, si vous aviez réellement foi en lui, vous auriez aussi foi en moi, car c’est de moi que parlent ses livres.
      47 Mais vous ne croyez même pas à ses écrits, comment croiriez-vous à mes paroles ?

      Jean 6

      1 Après cela, Jésus passa sur l’autre rive du lac de Galilée appelé aussi lac de Tibériade.
      2 Une foule immense le suivit, attirée par les guérisons miraculeuses dont elle avait été témoin.
      3 C’est pourquoi Jésus s’en alla dans la montagne et demeura là avec ses disciples.
      4 On était à quelques jours de la fête juive de la Pâque.
      5 Jésus regarde autour de lui et voit une foule nombreuse venir à lui. Il demande alors à Philippe : — Où pourrions-nous acheter suffisamment de pains pour nourrir tout ce monde ?
      6 Il lui pose seulement cette question pour voir ce qu’il va répondre, car, en réalité, il sait déjà ce qu’il pense faire. —
      7 Rien que pour donner à chacun un petit morceau de pain, il faudrait disposer du salaire de près d’une année de travail, lui répond Philippe.
      8 Un autre disciple, André, frère de Simon Pierre, lui dit : —
      9 Il y a ici un petit garçon qui a cinq pains d’orge et deux petits poissons, mais qu’est-ce que c’est pour tant de monde ? —
      10 Dites-leur à tous de s’asseoir, leur demande Jésus. Les gens s’installent donc par terre à un endroit où l’herbe est abondante. On compte environ cinq mille hommes (sans les femmes et les enfants).
      11 Jésus prend les pains, remercie Dieu, puis les fait distribuer à ceux qui ont pris place. Il leur donne aussi autant de poissons qu’ils en désirent.
      12 Quand ils ont tous mangé à leur faim, Jésus ordonne à ses disciples : — Ramassez les morceaux qui restent, pour ne rien gaspiller.
      13 C’est ainsi qu’ils ramassent douze paniers pleins de restes de pain.
      14 Lorsque tous ces gens-là se rendent compte du miracle que Jésus vient d’accomplir, ils s’écrient : — Pas de doute, cet homme est vraiment le prophète qui devait venir dans ce monde !
      15 Mais Jésus, pressentant qu’ils viendraient l’enlever de force pour le proclamer roi, se retire de nouveau, tout seul, plus loin dans la montagne.
      16 Le soir, ses disciples redescendent au bord du lac,
      17 ils montent dans la barque et se dirigent vers Capernaüm, sur l’autre rive. Déjà, la nuit est tombée. Jésus ne les a pas encore rejoints.
      18 Un vent violent se met à souffler, soulevant de fortes vagues, et toute l’eau du lac devient houleuse.
      19 À force de ramer, les disciples ont parcouru cinq ou six kilomètres quand, tout à coup, ils aperçoivent Jésus marchant sur l’eau en direction de la barque. L’épouvante les saisit,
      20 mais Jésus leur dit : — N’ayez donc pas peur, c’est moi.
      21 Ils s’empressent alors de le faire monter dans la barque et, au même instant, ils touchent terre là même où ils voulaient aller.
      22 Le lendemain, les gens restés sur l’autre rive constatent qu’il n’y a là qu’une seule barque. De plus, ils se rappellent que Jésus n’y est pas monté avec ses disciples, mais que ceux-ci sont repartis seuls.
      23 Entre-temps, d’autres barques arrivent de Tibériade vers l’endroit où tout ce peuple a été nourri après que le Seigneur a prié pour remercier Dieu.
      24 Quand donc les gens voient que ni Jésus ni ses disciples ne sont là, ils se précipitent dans ces petites embarcations pour aller à Capernaüm à la recherche de Jésus.
      25 Ils le trouvent en effet sur l’autre rive du lac. Alors, ils lui demandent : — Maître, quand est-ce que tu es venu jusqu’ici ?
      26 Jésus leur répond : — Vraiment, je vous l’assure : si vous me cherchez, ce n’est pas parce que vous avez compris que ces miracles sont des signes (de ma mission divine). Non ! Vous m’avez suivi parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés.
      27 Au lieu de travailler pour une nourriture périssable, concentrez donc vos efforts sur celle qui dure jusque dans la vie éternelle. Cette nourriture, le Fils de l’homme veut vous la donner. Dieu le Père lui en a accordé le pouvoir : il l’a accrédité en le marquant de son sceau. —
      28 Et que devons-nous faire pour accomplir les œuvres que Dieu attend de nous ? —
      29 L’œuvre de Dieu, leur répond Jésus, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé, que vous placiez votre confiance en lui.
      30 Sur quoi, ils lui disent : — Ne pourrais-tu pas faire quelque miracle qui nous prouve (que tu es cet envoyé divin) pour que nous puissions voir et alors croire en toi ? Voyons, qu’est-ce que tu peux faire ?
      31 Nos ancêtres, durant leur traversée du désert, ont été nourris (tous les jours) avec la manne, comme le rappelle ce texte de l’Écriture : Il leur donna à manger un pain qui venait du ciel.
      32 Mais Jésus leur répond : — Vraiment, je vous l’assure : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel, mais mon Père vous offre, à vous, le vrai pain du ciel,
      33 car le pain de Dieu n’est autre que celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. —
      34 Seigneur, s’écrient-ils alors, donne-nous chaque jour de ce pain-là !
      35 Et Jésus de répondre : — C’est moi qui suis ce pain qui donne la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim et celui qui se confie en moi n’aura plus jamais soif.
      36 Mais je vous l’ai déjà dit, bien que vous m’ayez vu faire, vous ne me faites pas confiance.
      37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et jamais, non jamais, je ne repousserai celui qui viendra à moi.
      38 Car si je suis descendu du ciel, ce n’est pas pour agir au gré de mes désirs, mais pour accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé.
      39 Or, celui qui m’a envoyé veut que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a confiés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
      40 Oui, c’est la volonté de mon Père que tous ceux qui tournent leurs regards vers le Fils et qui croient en lui, possèdent dès à présent la vie éternelle, et moi, je les ressusciterai au dernier jour.
      41 Alors, les gens se mettent à murmurer contre lui, parce qu’il a dit : « C’est moi qui suis le pain descendu du ciel ».
      42 Ils disent : — Voyons, on sait bien qui il est : Jésus, le Fils de Joseph. Nous connaissons bien son père et sa mère ! Comment peut-il prétendre maintenant qu’il est descendu du ciel ?
      43 Jésus leur dit : — Cessez donc de murmurer ainsi entre vous.
      44 Personne ne vient de lui-même à moi, il ne peut venir que si le Père qui m’a envoyé l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
      45 Dans les écrits des prophètes, vous pouvez lire cette parole : Tous recevront instruction de Dieu lui-même. Par conséquent, tout homme qui écoute la voix du Père et qui se laisse instruire par lui vient à moi.
      46 Je ne veux pas dire par là que quelqu’un ait jamais vu le Père, à part celui qui est venu d’auprès de Dieu. Oui, lui seul a vu le Père.
      47 Mais je veux vous dire une chose, vraiment, je vous l’assure : celui qui croit en moi est certain d’avoir la vie éternelle,
      48 (car) je suis le pain qui donne la vie.
      49 Vos ancêtres ont bien mangé la manne dans le désert et cela ne les a pas empêché de mourir.
      50 Par contre, celui qui mange le pain qui descend du ciel ne mourra jamais.
      51 C’est moi qui suis le pain vivant descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain-là, il reçoit la vie pour l’éternité. Le pain que je donnerai pour que le monde vive, c’est mon propre corps.
      52 À ces mots, les Juifs se remettent à discuter âprement entre eux, disant : — Comment cet homme pourrait-il nous donner son corps à manger ?
      53 Alors, Jésus leur dit : — Oui, vraiment, je vous l’assure : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez point la vie véritable en vous.
      54 Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
      55 Car ce qui nourrit vraiment, c’est de manger (ce qui constitue) mon corps ; ce qui délivre de la soif, c’est de boire mon sang.
      56 Celui qui se pénètre de ma vie et de ma mort, et dont je deviens chair et sang, demeure en communion avec moi, et moi je vis en lui.
      57 Le Père qui m’a envoyé porte la vie en lui-même, et c’est lui qui me fait vivre, ainsi, celui qui se nourrit de moi vivra aussi par moi.
      58 Voilà ce qu’est le pain descendu du ciel. Il ne ressemble pas à celui que vos ancêtres ont mangé. Eux, ils sont morts, mais celui qui mange de ce pain-ci vivra pour toujours.
      59 Telles furent les paroles de Jésus lorsqu’il enseigna dans la synagogue de Capernaüm.
      60 Après l’avoir entendu, plusieurs de ses disciples se récrièrent : — C’est trop fort ! On n’y comprend rien ! Impossible d’admettre un tel langage ! Qui peut continuer à l’écouter ?
      61 Jésus savait fort bien en lui-même quels murmures ses paroles avaient soulevé parmi eux. C’est pourquoi il leur dit : — Cela vous choque ?
      62 Mais si vous voyez le Fils de l’homme remonter là où il était auparavant, (vous comprendrez).
      63 C’est l’Esprit qui donne la vie, il ne s’agit pas de vous nourrir matériellement de mon corps. Les paroles que je vous dis sont de nature à communiquer l’Esprit et la vie.
      64 Hélas, il y en a parmi vous qui ne croient pas. En effet, dès le début, Jésus savait quels étaient ceux qui ne croyaient pas vraiment, et qui était celui qui allait le trahir.
      65 Aussi ajouta-t-il : — C’est bien pour cela que je vous ai dit : « Personne ne vient de lui-même à moi, il ne peut venir que si le Père lui en donne la possibilité ».
      66 À partir de ce moment-là, beaucoup de ses disciples l’abandonnèrent : ils retournèrent à leur ancienne manière de vivre, refusant de le suivre plus loin.
      67 Alors, Jésus se tourna vers les douze et leur demanda : — Et vous, ne voulez-vous pas aussi partir ?
      68 Mais Simon Pierre lui répondit : — Seigneur, vers qui irions-nous ? Toi seul, tu as les paroles qui donnent la vie éternelle.
      69 Nous, nous t’avons fait confiance et nous avons acquis la conviction que tu es le saint envoyé de Dieu. —
      70 N’est-ce pas moi qui vous ai choisis tous les douze ? reprit Jésus. Et pourtant, l’un de vous fait le jeu du diable.
      71 Par ce mot, il désignait Judas, fils de Simon de Kérioth qui était l’un des douze et qui allait le trahir.

      Jean 8

      15 Vous jugez selon des critères purement humains, d’après les apparences extérieures, moi, je ne juge personne.

      Jean 14

      9 Eh quoi, lui répondit Jésus, après tout le temps que j’ai passé avec vous, tu ne m’as pas encore reconnu, Philippe ! Celui qui m’a vu, a aussi vu mon Père. Comment peux-tu dire : Montre-nous le Père ?

      Actes 2

      27 car tu n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts, et tu ne permettras pas que ton Élu se décompose dans le tombeau.

      Actes 13

      37 Mais celui que Dieu a ressuscité ne l’a pas subie.

      Romains 5

      8 Mais le Christ, lui, est mort pour nous alors que nous vivions encore en conflit avec lui. N’est-ce pas la meilleure preuve que Dieu nous aime ?
      12 Résumons : par un seul homme (Adam), le péché a fait son entrée dans le monde. À sa suite est venue la mort qui a étendu sa domination sur toute l’humanité : aucun homme n’a encore réussi à se soustraire à son pouvoir, car aucun n’est libre du péché.
      14 La preuve, c’est que la mort (sanction normale du péché) a régné d’Adam jusqu’à Moïse, même sur les hommes qui n’avaient pas transgressé un ordre précis comme Adam – Adam préfigurait celui qui devait venir (le Christ).
      21 Ainsi, de même que le péché a exercé sa domination, menant les hommes à la mort, de même, sur la base de l’acquittement gratuit, la grâce étend son règne de justice et nous conduit, par Jésus-Christ notre Seigneur, à la vie éternelle.

      Romains 6

      19 J’emploie cette image de l’esclavage parce que vous avez de la peine à comprendre votre nouvelle position, mais elle n’est pas rigoureusement exacte : autrefois, en fidèles valets du péché, vous aviez placé toutes vos facultés et vos membres au service de l’immoralité et du désordre. Pour arriver à quoi ? Au mépris de toute règle, à l’anarchie morale complète, à la révolte contre Dieu. Eh bien, maintenant, servez Dieu avec le même dévouement. Mettez tout votre être à la disposition de ce qui est juste. C’est là le chemin d’une vie sainte. Vous réjouirez Dieu en le suivant.
      23 Car si la solde payée par le péché à ses esclaves est la mort, Dieu nous offre comme cadeau gratuit la vie éternelle en communion avec Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      1 Mes frères, vous connaissez bien la loi juive ; en tout cas, vous possédez tous suffisamment de notions juridiques pour savoir qu’une personne est soumise à la loi seulement de son vivant. Si elle meurt, la loi perd toute emprise sur elle.
      2 Ainsi, par exemple, une femme mariée est liée légalement à son mari tant que celui-ci est en vie. S’il vient à mourir, elle est dégagée de la loi matrimoniale qui l’unissait à lui.
      3 Si, du vivant de son époux, elle se donnait à un autre homme, elle serait taxée d’adultère. Après le décès de son conjoint, elle est légalement libre et ne commet donc pas d’adultère en épousant quelqu’un d’autre.
      4 Il en est de même pour vous, mes frères : la mort subie par le Christ est aussi la vôtre, puisque vous êtes devenus un avec lui. Cette mort a creusé un fossé infranchissable entre la loi et vous. Si vous êtes morts, le lien qui vous unissait à la loi est donc rompu. La loi n’a plus de pouvoir sur vous. Vous êtes par conséquent libres d’appartenir à un autre, de contracter une union avec lui, je veux dire : avec le Christ, le Ressuscité, qui vous a arrachés à la mort avec lui. Unis à lui, vous pouvez à présent porter des fruits pour Dieu et accomplir ce qui lui est agréable.
      5 Lorsque, livrés à nous-mêmes, nous croyions mener notre vie selon notre bon plaisir, c’étaient en fait nos instincts corrompus qui nous dictaient notre comportement. La loi ne réussissait qu’à exciter et attiser nos passions. Les désirs coupables, exaspérés par l’interdiction, nous poussaient au mal. Ils étaient si actifs dans nos membres que les fruits de notre vie nous destinaient à la mort.
      6 Mais maintenant, nous avons été soustraits au pouvoir de la loi. Oui, le tyran n’a pu retenir ses esclaves : la mort nous a fait sortir de la prison où la loi nous gardait captifs. À présent, nous possédons une nouvelle vie. Nous sommes libres de servir Dieu, et nous le servons, non plus comme sous le régime périmé du code légal, en étant assujettis à des prescriptions écrites, mais d’une manière spirituelle, avec les forces que nous donne l’Esprit du Christ en nous.
      7 Faudrait-il en conclure que « loi et péché sont une seule et même chose » ? Certes non ! Mais, par la loi, j’ai appris à identifier le péché et à prendre conscience de ma culpabilité. Par exemple, je n’aurais pas su que c’est mal de désirer ce que les autres possèdent, si la loi ne m’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas. Je ne me serais jamais senti coupable sans cette déclaration.
      8 Mais alors, le péché qui était en moi a trouvé dans le commandement une occasion de se manifester ; il s’en est forgé une arme contre moi. L’interdiction même lui a servi pour susciter en moi toutes sortes de convoitises, la défense n’a fait qu’exciter mes mauvais désirs. Or, là où il n’y a pas de loi, le péché est inerte.
      9 Ah ! autrefois, avant d’être soumis à la loi, je vivais tranquille. Mais dès que survint le commandement, le péché s’éveilla à la vie –
      10 et moi, je mourus. Je pris conscience d’être un pécheur, c’est-à-dire un condamné à mort. Ainsi, la loi qui devait me servir de guide sur le chemin de la vie m’a, en fait, mené vers la condamnation et la mort.
      11 En réalité, le commandement devint l’instrument du mal qui a saisi cette occasion pour me séduire et me tuer,
      12 car la loi en elle-même est sainte et chaque commandement est saint, juste et bon.
      13 Est-il donc possible que quelque chose de bon en soi ait des conséquences si néfastes ? Le bien peut-il me faire mourir ? Évidemment non ! L’auteur de ce crime, c’est le péché. Sa véritable nature devait être démasquée. Or, en me donnant la mort par une bonne chose, il a montré son vrai visage : grâce au commandement, il est apparu dans toute sa virulence. Sa nature foncièrement maléfique a donc paru au grand jour.
      14 Nous savons que la loi a été inspirée par l’Esprit de Dieu. Elle est donc spirituelle, mais moi, je ne le suis pas. Je préfère laisser mes propres pensées me diriger. Et voilà pourquoi je suis comme un homme livré à lui-même, à la merci du péché, comme un esclave entre ses mains.
      15 Vraiment, je ne me comprends pas moi-même : mon comportement me désoriente et je ne reconnais pas mes propres actes : ma façon d’agir me paraît étrangère à moi-même. Je fais, non ce que ma volonté a décidé, mais ce que je déteste et que mon sens moral réprouve.
      16 Par mes convictions intimes, je rends hommage à la loi, mon être profond l’approuve et en reconnaît l’excellence. Mais c’est plus fort que moi. Je ne puis faire autrement.
      17 Le véritable acteur, ce n’est donc plus moi, mais le péché qui s’est installé en moi. C’est lui qui me pousse irrésistiblement à de mauvaises actions.
      18 Par expérience, je sais qu’en moi, c’est-à-dire dans mon être naturel, n’habite rien de bon. Ce n’est pas la bonne volonté qui me manque, mais plutôt la force de réaliser mes bonnes intentions.
      19 Je n’arrive pas à accomplir le bien que je me propose et je commets, malgré moi, le mal que j’étais pourtant décidé à éviter.
      20 Si donc je fais ce que je ne veux pas, je ne suis pas vraiment maître de moi-même. Celui qui me gouverne et me fait agir, ce n’est plus mon moi, c’est le péché qui a élu domicile en moi.
      21 Je vis en constante contradiction avec moi-même : je voudrais faire le bien, mais je constate que seul le mal est à ma portée, et je ne puis résister à ses sollicitations.
      22 Mon être intérieur adhère de tout cœur à la loi divine, il en approuve joyeusement les exigences.
      23 Cependant, je suis bien obligé de constater, en mon corps, l’empreinte d’une autre loi. Mes facultés humaines sont régies par un principe opposé à celui de ma raison et qui me met sans cesse en conflit avec la loi de ma conscience. Et cette force mauvaise me domine si bien que je me retrouve prisonnier sous la férule du péché qui est à l’œuvre dans mes membres.
      24 Quel déchirement terrible ! Infortuné que je suis ! Qui me libérera de l’emprise de ma nature pécheresse ? Qui affranchira mon corps de l’esclavage des mauvais instincts ?
      25 Dieu merci ! Il existe une issue : Dieu lui-même m’a délivré par Jésus-Christ notre Seigneur. (En résumé,) livré à moi-même et à mes propres forces, je suis, d’un côté, lié à la loi de Dieu par ma conscience et ma raison, mais d’un autre côté, je suis, dans ce que je vis concrètement, esclave de la loi du péché.

      Romains 8

      1 Mais maintenant, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui appartiennent à Jésus-Christ. Si nous sommes unis à lui, nous n’avons donc à redouter aucune sentence contraire,
      2 car nous vivons à présent sous un nouveau régime : celui du Saint-Esprit. Cet Esprit nous donne la vie qui était dans le Christ Jésus et nous introduit dans la communion avec lui. Cette puissance vivifiante de l’Esprit me soulève hors du cercle vicieux du péché et de la mort ; cet ordre nouveau me permet d’échapper au régime du mal qui me menait à la ruine.
      3 Car ce que la loi s’est révélé incapable de réaliser, Dieu lui-même l’a fait. Les commandements, en effet, n’ont pu produire en nous une vie sainte : la résistance de notre être instinctif les paralysait. L’impuissance de la loi est due à la faiblesse humaine : ma volonté égoïste est plus forte que les préceptes, mon désir de jouissance leur ôte toute force. Voilà pourquoi Dieu a envoyé son propre Fils sous la forme d’un simple homme, revêtu d’un corps semblable à notre corps accessible au péché. Dans cette chair pareille à la nôtre, Jésus a triomphé du péché, et notre nature pécheresse s’est vue condamnée et désarmée. En offrant sa vie en sacrifice pour le péché, il a brisé le joug du mal.
      4 Désormais, une vie juste, conforme aux exigences de la loi, devient possible – à condition de ne plus mener notre existence d’après les normes usuelles, suivant les impulsions de l’homme livré à lui-même, mais de placer toute notre conduite sous le contrôle de l’Esprit de Dieu.
      5 Aussi longtemps que l’homme veut disposer seul de sa vie, il ne parvient pas à se détacher de lui-même : tous ses désirs, ses intérêts et ses plans tournent autour de sa personne. Livré à lui-même, il tend vers ce qui est conforme à la nature de l’homme non régénéré. Mais ceux qui suivent les suggestions de l’Esprit se préoccupent de ce que Dieu désire et concentrent leur recherche sur les richesses spirituelles.
      6 Or, suivre la pente de l’homme livré à lui-même, se laisser mener par ses instincts, c’est aller à la mort, mais rechercher la pensée de l’Esprit, obéir à ses directives, voilà ce qui nous conduit à la vie et à la paix.
      7 La vieille nature de l’homme livré à lui-même est opposée à Dieu. L’homme qui la suit ne se soucie guère d’accomplir la volonté de Dieu exprimée dans sa loi ; il ne veut ni ne peut s’y soumettre.
      8 C’est pourquoi, aussi longtemps que l’homme vit pour lui-même, pour la satisfaction des désirs de son être naturel, il ne peut être approuvé de Dieu. Ceux qui suivent leurs tendances instinctives ne sauraient lui plaire.
      9 Mais vous, vous n’êtes plus au service de vos penchants naturels. Vous vivez sous le contrôle de l’Esprit de Dieu, vous suivez ses injonctions, si du moins il a fait sa demeure en vous. Évidemment, si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ en lui, il ne fait pas partie des siens, ce n’est pas un vrai chrétien.
      10 Si, par contre, le Christ vit en vous (par son Esprit), vous êtes devenus des hommes nouveaux, votre corps a beau rester mortel à cause du péché, votre être intérieur est vivifié par l’Esprit parce que vous avez été déclarés justes.
      11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, alors celui qui a donné à Jésus une vie nouvelle fera aussi revivre vos corps mortels par son Esprit qui demeure maintenant en vous.
      12 Voilà pourquoi, chers frères, nous ne sommes plus tributaires de nos instincts. Si nous avons des obligations, ce n’est plus envers l’homme livré à lui-même : nous ne sommes plus obligés d’accomplir ce qu’il exige de nous.
      13 Si vous continuez à suivre ses impulsions et à le laisser régner en vous, vous marchez vers la mort. Par contre, si, par la puissance du Saint-Esprit, vous livrez à la mort les actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps charnel, vous vivrez réellement.
      14 Car ceux qui se laissent diriger par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
      15 En effet, vous n’avez pas reçu un esprit servile ; l’Esprit qui vous a été donné ne vous transforme pas en esclaves, il ne vous ramène pas sous la férule de la crainte, il vous a introduits de plein droit dans la famille de Dieu, il a fait de vous les fils adoptifs de Dieu, ce qui nous permet de l’appeler : « Père, mon cher Père ».
      16 C’est encore l’Esprit saint qui atteste à notre esprit : « Oui, tu es un enfant de Dieu ».
      17 Enfants de Dieu ? Mais alors, nous sommes aussi ses héritiers. Nous aurons donc part à tous les trésors de Dieu, exactement comme le Christ, et tout ce que Dieu donne à son Fils sera aussi nôtre. Oui, si maintenant nous sommes unis à lui, si nous portons ses souffrances, nous serons aussi à ses côtés, associés à sa gloire dans le monde nouveau.
      18 J’estime d’ailleurs qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire à venir qui sera bientôt révélée. En comparaison de l’avenir magnifique que Dieu nous a préparé, les contrariétés de cette vie pèsent moins que rien.
      19 Une profonde nostalgie étreint toute la création. Elle attend avec un ardent désir la révélation (de la gloire) des fils de Dieu. Toutes les créatures aspirent à l’avènement de ce jour où Dieu manifestera la vraie nature de ses enfants.
      20 Car jusqu’à ce jour, la création, livrée au pouvoir du néant, tourne à vide : tout dépérit et meurt. Elle n’est pour rien dans cet état de choses ; contre son gré, sans aucune faute de sa part, mais par solidarité avec celui qui a failli, elle vit une existence sans but. Elle garde néanmoins un espoir :
      21 elle aussi sera délivrée un jour de son asservissement aux puissances de mort ; la tyrannie des perpétuels changements et les décadences inéluctables cesseront, et elle connaîtra la liberté dont les enfants de Dieu glorifiés jouiront.
      22 Nous le savons bien, en effet : jusqu’à présent un profond gémissement monte de la création. Oui, tous les êtres soupirent et souffrent dans une sorte de travail d’enfantement universel jusqu’à ce qu’un monde nouveau soit né.
      23 Ils ne sont pas les seuls : nous aussi, nous soupirons au plus profond de nous-mêmes et nous vivons dans une certaine tension, car nous avons seulement reçu l’Esprit divin comme un acompte. Ce cadeau de bienvenue offert par Dieu nous donne un avant-goût de la gloire future. Aussi attendons-nous avec patience à être établis (de plein droit) fils adoptifs de Dieu. Cette condition de vrais fils entraînera aussi pour nous la libération totale et la transformation de notre corps.
      24 Nous sommes bien sauvés dès à présent, mais la pleine réalisation de notre salut est encore à venir, elle est l’objet de notre espérance. Mais qui dit espérance dit attente. Espérer s’oppose donc à posséder, à voir. En effet, ce que je vois réalisé, ai-je encore besoin de l’espérer ?
      25 Espérer, c’est se porter vers l’invisible. Et nous attendons la réalisation de nos espérances avec la patience qui persévère en toute confiance.
      26 Ce même Esprit (qui nourrit notre espérance) nous soutient. Il nous prend en charge avec nos faiblesses et nous aide dans nos limitations présentes ; il vient à notre secours quand nous prions. De nous-mêmes, nous ne connaissons guère nos droits et nos devoirs en nous approchant de Dieu : nous ne savons pas prier efficacement, nous ne trouvons pas les paroles justes. Alors, l’Esprit lui-même intervient et plaide en notre faveur. C’est lui qui intercède en nous, sans paroles, dans ces soupirs qui montent du plus profond de nos cœurs.
      27 Et Dieu, qui lit dans les cœurs et y scrute les pensées les plus secrètes, comprend le langage de l’Esprit. Il connaît ses aspirations. Il sait discerner le sens de ces soupirs, car l’Esprit intercède pour nous, son peuple, en harmonie avec la volonté de Dieu.
      28 Nous savons, du reste, que les intentions bienveillantes de Dieu sont à l’origine de tout ce qui nous arrive : Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, car c’est conformément à son plan qu’ils ont été appelés (au salut).
      29 En effet, ceux que Dieu a enveloppés d’avance dans son plan d’amour, il les a aussi destinés, depuis le commencement, à porter son image. Il a décidé de faire d’eux ses enfants au même titre que son propre Fils et de les façonner pour qu’ils lui ressemblent, afin qu’il soit l’aîné d’une nombreuse famille de frères.
      30 Ceux à qui Dieu a réservé d’avance une telle destinée, il les a aussi appelés à venir à lui, ceux auxquels il a adressé son appel ont aussi été déclarés justes, et ceux qu’il a fait accéder à cette justice et à cette vie nouvelle ont été revêtus de la beauté de la sainteté, Dieu leur a accordé leur part de la gloire (céleste).
      31 Que dire de plus ? Si Dieu se place ainsi de notre côté, qui peut tenir contre nous ?
      32 Il n’a même pas épargné son propre Fils, mais l’a sacrifié pour nous sauver tous : comment ne nous donnerait-il pas aussi tout (ce dont il désire nous combler) ?
      33 Qui osera encore accuser les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes et les acquitte.
      34 Qui pourrait les condamner ? Celui qui a subi la peine de mort pour eux, c’est Jésus-Christ. Bien plus, il est ressuscité ! Il est assis à la droite de Dieu et il plaide notre cause.
      35 Qu’est-ce qui pourra s’interposer entre l’amour du Christ et nous ? Nos soucis ou nos épreuves ? Lorsque nous sommes persécutés, que nous manquons de pain, d’habits ou d’argent, est-ce parce qu’il ne nous aime plus ? Quand nous sommes exposés au danger ou menacés d’une mort violente, est-ce le signe que Dieu nous a abandonnés ?
      36 Non, car l’Écriture nous rapporte cette prière : Parce que nous t’appartenons, Seigneur, nous sommes journellement en danger de mort. On nous considère comme des brebis destinées à l’abattoir.
      37 Mais dans tous ces combats, celui qui nous a tant aimés est près de nous ; avec lui nous restons vainqueurs et nous allons de victoire en victoire.
      38 Oui, j’en ai l’absolue certitude, rien ne pourra nous arracher à l’amour de Dieu : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les puissances infernales, ni les dangers présents ni l’incertitude de l’avenir. Aucune autre force de l’univers,
      39 qu’elle vienne d’en-haut ou de l’abîme, aucune autre créature, non, rien au monde ne peut ériger une séparation entre nous et l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur et dont nous jouissons en communion avec lui.

      Romains 12

      1 Je vous demande donc, frères, à cause de la bonté que Dieu vous a témoignée, de lui consacrer votre être tout entier : que votre corps, vos forces et toutes vos facultés soient mis à sa disposition comme une offrande vivante, sainte et qui plaise à Dieu. C’est là le culte spirituel qui a un sens, un culte logique, conforme à ce que la raison vous demande.

      1 Corinthiens 2

      14 L’homme qui n’a que ses facultés naturelles n’est pas en mesure de percevoir ce qui vient de l’Esprit de Dieu : il n’accepte pas ses dons et n’admet pas les vérités spirituelles ; elles sont, à ses yeux, « pure folie » et il est incapable de les comprendre. Pourquoi ? Parce que seul l’Esprit de Dieu permet de les discerner ; et c’est à la lumière de cet Esprit qu’elles demandent à être jugées.

      1 Corinthiens 3

      3 Lorsque vous vous jalousez les uns les autres et que vous vous fractionnez en partis opposés, ne montrez-vous pas que vous vivez comme des hommes livrés à eux-mêmes ? Tant qu’il y aura parmi vous des rivalités, des dissensions et des querelles, n’est-ce pas la preuve que vous vous comportez comme tout le monde, comme des hommes irrégénérés ?
      4 Lorsqu’il y en a qui disent : « Moi je suis pour Paul », et d’autres : « Moi pour Apollos », n’agissez-vous pas comme les gens du monde, de manière tout humaine, trop humaine ?

      1 Corinthiens 7

      5 Ne vous refusez donc pas l’un à l’autre. Vous pouvez, certes, convenir mutuellement de renoncer pour un certain temps à vos relations conjugales afin de vous consacrer davantage à la prière, mais que ce soit pour une courte période après laquelle vous reprendrez vos rapports comme auparavant. Il ne faut pas donner à Satan le moyen d’exploiter votre incapacité à dominer vos instincts.

      1 Corinthiens 15

      39 Il en est de même dans le règne animal. Tous les êtres vivants n’ont pas la même chair : celle des hommes diffère de celle des animaux ; autre est la chair des oiseaux et autre celle des poissons.
      45 C’est bien ce que nous lisons dans l’Écriture : Le premier homme (Adam) fut créé âme vivante. Le dernier Adam (le Christ) est « un Esprit créateur de vie ».
      50 Cependant, frères, je puis vous assurer d’une chose : c’est que nos corps actuels, ces corps de chair et de sang, ne sauraient accéder au royaume de Dieu ; ce qui est corruptible et passager ne peut avoir part à l’incorruptibilité.

      2 Corinthiens 4

      11 Tout au long de notre vie, nous sommes livrés à la mort à cause de Jésus afin que la vie de Jésus transparaisse aussi à travers notre corps mortel.

      2 Corinthiens 10

      3 Sans doute, nous sommes sur la terre, nos vies ressemblent à celles de tous les hommes, mais nous ne luttons pas à la manière du monde et notre combat est différent du leur.

      2 Corinthiens 11

      3 Or, j’ai bien peur que vous ne suiviez l’exemple d’Ève qui s’est laissé séduire par les ruses du serpent, c’est-à-dire que vous ne laissiez vos esprits se corrompre et vos pensées se détourner de la simple fidélité due au Christ. Je crains que vous ne perdiez la sincère ferveur avec laquelle vous lui étiez attachés.

      Galates 1

      14 Lorsque j’étais encore un Juif pratiquant, je dépassais la plupart de mes coreligionnaires en dévotion enthousiaste et en zèle pour la piété juive. Jalousement attaché aux traditions ancestrales, j’étais un partisan acharné du judaïsme et je voulais surpasser tous mes compatriotes par mon ardeur religieuse.
      16 Par une faveur imméritée, il m’a adressé son appel et a daigné m’ôter le voile qui me cachait son Fils. Il avait décidé de faire de moi son évangéliste et de m’envoyer vers les peuples non juifs pour proclamer parmi eux la bonne nouvelle du salut. À l’heure même, sans hésiter, au lieu de consulter des conseillers humains

      Galates 2

      20 et si je continue à vivre, ce n’est plus mon ancien moi qui continue à vivre, c’est le Christ vivant qui agit et reproduit sa vie en moi. Le reste de mon existence sur terre est une vie vécue dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé jusqu’à mourir pour moi, à ma place.

      Galates 4

      14 Vous auriez pu être tentés de repousser ou de mépriser l’homme faible et infirme que j’étais. Mais vous ne m’avez témoigné ni dédain ni répugnance. Au contraire, vous m’avez accueilli comme si j’avais été un ange de Dieu, oui, comme vous auriez accueilli Jésus-Christ en personne.

      Galates 5

      13 Oui, mes frères, c’est à une pleine liberté que vous avez été appelés. Mais cela ne signifie pas qu’il faille en abuser et laisser libre cours à vos instincts ! Que votre liberté ne serve pas de prétexte pour vivre comme des hommes livrés à eux-mêmes et pour assouvir vos convoitises. Qu’au contraire, l’amour vous incite à vous rendre serviteurs les uns des autres.
      16 Voici donc mon conseil : marchez sous la direction de l’Esprit et vous ne risquerez pas de satisfaire les convoitises de votre être naturel. Vos désirs égoïstes et coupables ne parviendront pas à leurs fins. Laissez donc l’Esprit vous conduire, obéissez à ses instructions et ne cédez pas aux aspirations qui animent l’homme livré à lui-même.
      19 En effet, un comportement inspiré par l’être instinctif est facile à reconnaître ; on sait bien de quoi est capable l’homme livré à ses penchants naturels. Ce sont d’abord les pensées impures, la sensualité, l’immoralité, l’indécence, le libertinage, l’adultère, la débauche.
      21 C’est la haine, l’envie, l’ivrognerie, la gloutonnerie, les beuveries, les ripailles et autres excès de ce genre. Je ne puis que répéter ce que j’ai déclaré jadis à ce sujet : celui qui commet de telles actions n’a aucune part à l’héritage du royaume de Dieu.
      24 Or, ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont cloué à la croix leur vieille nature avec ses passions et ses désirs. Celui qui a pris Jésus-Christ pour maître est mort avec lui à ses projets et à ses plans personnels.

      Galates 6

      8 Celui qui sème dans le domaine de sa vie terrestre moissonnera aussi sur ce terrain mais, dans sa récolte, il trouvera le déclin (spirituel) et la mort. En effet, tout ici-bas est voué à la corruption. Par contre, celui qui sème dans le champ de l’Esprit moissonnera, de l’Esprit, la vie éternelle.

      Ephésiens 2

      1 (Vous aussi, vous avez expérimenté cette puissance vivifiante de Dieu.) Vous étiez (spirituellement) morts à cause de vos fautes et de vos péchés,
      2 lorsque vous vous laissiez emporter par le courant de ce monde. Autrefois, toute votre manière de vivre et votre comportement étaient modelés par les habitudes de ce monde. En fait, vous obéissiez à (Satan) qui règne en maître sur l’atmosphère spirituelle que nous respirons et qui influence la mentalité ambiante. Vous viviez dans la dépendance des esprits mauvais qui accomplissaient leurs œuvres en vous, comme ils le font encore en ceux qui refusent d’entrer dans le plan de Dieu.
      3 Notre comportement, à nous tous, nous était dicté par nos instincts et nos passions : nous nous laissions aveuglément gouverner par les impulsions de notre être naturel. Tout ce que désiraient nos pensées et notre imagination corrompues, nous l’exécutions, car nous étions comme obligés de céder à tous les caprices de notre nature humaine et de nos sens. Aussi (nous les Juifs) étions-nous, par nature, l’objet de la colère de Dieu comme tout le reste des hommes.
      4 Mais Dieu est si riche en bonté ! Lorsque nous étions encore plongés dans la mort à cause de nos désobéissances,
      5 il s’est chargé de nous avec amour et nous a conduits vers une vie nouvelle en nous communiquant la vie même du Christ – n’est-ce pas pure grâce que vous ayez pu être sauvés ?

      Colossiens 1

      24 C’est là ce qui fait ma joie, même si je dois souffrir pour vous. Je me réjouis de pouvoir ainsi, dans mes souffrances terrestres, qui sont aussi celles du Christ, accomplir ce qui reste à faire pour le douloureux enfantement de l’Église qui est son corps.

      Colossiens 2

      1 Je tiens en effet à ce que vous sachiez quels rudes combats je soutiens pour vous, pour les frères qui sont à Laodicée et, d’une manière générale, pour tous ceux qui ne m’ont jamais vu et ne me connaissent pas personnellement.
      5 Car même si je suis personnellement absent, en esprit je suis quand même au milieu de vous, et c’est une joie pour moi de constater que votre vie d’Église est aussi ordonnée que celle d’une armée, et votre foi en Christ aussi solide qu’une forteresse.
      11 Unis à lui, vous avez aussi eu part à une circoncision qu’aucune main humaine n’a accomplie, à celle que demande le Christ et qui consiste à vous dépouiller de votre nature pécheresse avec ses instincts mauvais.
      18 Que personne ne vous méprise donc. Ne vous laissez pas condamner ou ravir la palme qui doit couronner votre course par ces gens qui font les humbles et voudraient vous entraîner dans leur « culte des anges » ; ils se rendent intéressants par des visions d’illuminés auxquelles ils accordent toute leur attention. Avec cela, ce sont de pauvres orgueilleux ridiculement enflés par leurs pensées tout humaines.

      1 Timothée 2

      14 Et puis, ce n’est pas Adam qui s’est laissé séduire, c’est la femme qui, cédant à la séduction, a transgressé le commandement et commis le péché.

      1 Timothée 3

      16 Oui, vraiment, c’est une grande et profonde vérité que notre foi chrétienne dévoile et que nous reconnaissons ensemble au sujet du Christ : Il s’est révélé dans un corps humain, et, déclaré juste, par le Saint-Esprit, il a été vu par les anges. Il fut proclamé parmi les non-Juifs. On a cru en lui dans le monde entier. Il fut élevé au séjour de gloire.

      Hébreux 2

      14 Puisque ces « enfants », comme il les appelle, sont des hommes de chair et de sang, il devait partager notre condition humaine. Il l’a fait, afin qu’en passant lui-même par la mort, il puisse ravir le pouvoir à celui qui détenait la puissance de la mort, c’est-à-dire au diable.
      15 Il a ainsi délivré ceux que la peur de la mort tenait, leur vie durant, dans un véritable esclavage.
      16 De toute évidence, il n’est pas venu pour s’occuper des anges. C’est aux hommes qu’il a voulu porter secours, aux descendants d’Abraham, comme le déclare l’Écriture.
      17 C’est pourquoi il a dû être rendu, à tous égards, semblable à ses « frères ». Il a pu ainsi devenir, pour leurs relations avec Dieu, un grand-prêtre compatissant et digne de confiance dans le domaine des relations de l’homme avec Dieu, et faire l’expiation des péchés de son peuple.
      18 Parce qu’il a subi lui-même la tentation, il peut maintenant secourir ceux qui sont tentés. Ayant lui-même souffert dans l’épreuve, il est capable d’aider ceux qui sont éprouvés par la souffrance.

      Hébreux 4

      15 En effet, notre grand-prêtre n’est pas incapable de comprendre nos faiblesses et de sympathiser avec nous. Au contraire, il a connu toutes nos épreuves : à tous égards, il a été soumis absolument aux mêmes tentations que nous – et pourtant, il est resté sans péché.

      Hébreux 5

      7 Au cours de sa vie sur la terre, Jésus a fait monter vers celui qui aurait pu le sauver de la mort, des prières et des supplications. Dans une agonie de pleurs, il a jeté un grand cri. À cause de son humble soumission à la volonté de Dieu, il a été exaucé.
      8 Quoique Fils de Dieu, il a été obligé d’apprendre l’obéissance à l’école de la souffrance.
      9 C’est ainsi qu’il a atteint le plus haut degré de la perfection et qu’il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent, l’auteur d’un salut éternel.

      Hébreux 7

      28 Les grand-prêtres institués par la loi sont des hommes faillibles et imparfaits. Celui que Dieu a établi – postérieurement à la promulgation de la loi – par un serment solennel, c’est son propre Fils rendu parfait pour toujours.

      Hébreux 10

      20 Il en a frayé le chemin, un chemin nouveau qui nous mène à la vie au-delà du voile du sanctuaire. Il a pu l’inaugurer parce qu’il a pris sur lui la nature humaine (et qu’il a offert) son corps (en sacrifice).

      1 Pierre 4

      1 Ainsi donc, puisque le Christ a souffert en son corps, prenez comme arme (contre le péché) la même attitude intérieure (que le Christ avait devant la souffrance) : en effet, si quelqu’un a souffert physiquement (dans ces dispositions), il a rompu avec le péché

      1 Jean 4

      2 Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui reconnaît en Jésus le Christ venu en chair et en os dans ce monde, vient de Dieu.
    • Genèse 2

      23 Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l'homme (en hébreu Ish).
      24 C'est pourquoi l'homme laissera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils seront une seule chair.

      Genèse 6

      3 Et l'Éternel dit : Mon esprit ne contestera point dans l'homme à toujours ; dans son égarement il n'est que chair ; ses jours seront de cent vingt ans.
      5 Et l'Éternel vit que la malice de l'homme était grande sur la terre, et que toute l'imagination des pensées de son coeur n'était que mauvaise en tout temps.
      6 Et l'Éternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il en fut affligé dans son coeur.
      7 Et l'Éternel dit : J'exterminerai de dessus la terre l'homme que j'ai créé ; depuis l'homme jusqu'au bétail, jusqu'au reptile, et jusqu'à l'oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits.
      8 Mais Noé trouva grâce aux yeux de l'Éternel.
      9 Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu.
      10 Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet.
      11 Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence.
      12 Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre.

      Genèse 37

      27 Venez, et vendons-le aux Ismaélites, et que notre main ne soit point sur lui ; car il est notre frère, notre chair. Et ses frères lui obéirent.

      Genèse 41

      2 Et voici que du fleuve montaient sept vaches belles et grasses, et elles paissaient dans le marécage.

      Lévitique 7

      1 Voici la loi du sacrifice pour le délit ; c'est une chose très sainte.
      2 Dans le lieu où l'on égorge l'holocauste, on égorgera la victime du sacrifice pour le délit ; et l'on en répandra le sang sur l'autel tout autour.
      3 Puis on en offrira toute la graisse, la queue, la graisse qui couvre les entrailles,
      4 Les deux rognons et la graisse qui est dessus, ce qui est sur les lombes, et la membrane qui recouvre le foie ; on la détachera près des rognons.
      5 Et le sacrificateur les fera fumer sur l'autel, en sacrifice fait par le feu à l'Éternel : c'est un sacrifice pour le délit.
      6 Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera ; il sera mangé dans un lieu saint ; c'est une chose très sainte.
      7 Il en est du sacrifice pour le délit comme du sacrifice pour le péché ; ils ont une même loi ; la victime appartiendra au sacrificateur qui fera expiation par son moyen.
      8 Le sacrificateur qui offre l'holocauste pour quelqu'un, aura la peau de l'holocauste qu'il a offert ; elle sera pour lui.
      9 Et toute offrande qui sera cuite au four, et tout ce qui sera apprêté dans la poêle, et sur la plaque, appartient au sacrificateur qui l'offre ; ce sera pour lui.
      10 Et toute offrande arrosée d'huile, ou sèche, sera pour tous les fils d'Aaron, pour l'un comme pour l'autre.
      11 Et voici la loi du sacrifice de prospérités, qu'on offrira à l'Éternel :
      12 Si on l'offre pour rendre grâces, on offrira, avec le sacrifice de prospérités, des gâteaux sans levain arrosés d'huile, des galettes sans levain ointes d'huile, et de la fleur de farine mélangée en gâteaux arrosés d'huile ;
      13 On offrira son offrande avec des gâteaux de pain levé, avec son sacrifice d'actions de grâces et de prospérités.
      14 On présentera une portion de chaque offrande, en oblation élevée à l'Éternel ; elle sera pour le sacrificateur qui aura répandu le sang du sacrifice de prospérités.
      15 Et la chair du sacrifice d'actions de grâces et de prospérités, sera mangée le jour qu'elle sera offerte ; on n'en laissera rien jusqu'au matin.
      16 Si le sacrifice d'une offrande est présenté pour un voeu ou comme offrande volontaire, le sacrifice sera mangé le jour où on l'aura offert, et le lendemain on en mangera le reste.
      17 Mais ce qui restera de la chair du sacrifice, sera brûlé au feu le troisième jour.
      18 Si quelqu'un mange de la chair de son sacrifice de prospérités au troisième jour, celui qui l'aura offert ne sera point agréé ; il ne lui sera point imputé ; ce sera une abomination, et la personne qui en aura mangé, portera son iniquité.
      19 Et la chair qui aura touché quelque chose de souillé, ne sera point mangée : elle sera brûlée au feu. Quant à la chair qui se mange, quiconque sera pur en mangera.
      20 Mais la personne qui mangera de la chair du sacrifice de prospérités qui appartient à l'Éternel, et qui sera souillée, cette personne sera retranchée de son peuple.
      21 Et si quelqu'un touche quelque chose de souillé, souillure d'homme, ou bête immonde, ou quelque abomination immonde, et qu'il mange de la chair du sacrifice de prospérités qui appartient à l'Éternel, celui-là sera retranché de son peuple.
      22 L'Éternel parla encore à Moïse, en disant :
      23 Parle aux enfants d'Israël, en disant : Vous ne mangerez aucune graisse de boeuf, ni d'agneau, ni de chèvre ;
      24 La graisse d'une bête morte et la graisse d'une bête déchirée pourra servir à tout usage ; mais vous n'en mangerez point ;
      25 Car quiconque mangera de la graisse des bêtes dont on offre un sacrifice fait par le feu à l'Éternel, celui qui en aura mangé, sera retranché de son peuple.
      26 Et dans tous les lieux où vous habiterez vous ne mangerez point de sang, ni d'oiseaux, ni de bétail.
      27 Toute personne qui mangera d'un sang quelconque, sera retranchée de son peuple.
      28 L'Éternel parla encore à Moïse, en disant :
      29 Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Celui qui offrira à l'Éternel son sacrifice de prospérités, apportera à l'Éternel son offrande, prise de son sacrifice de prospérités.
      30 Il apportera de ses propres mains ce qui doit être offert par le feu à l'Éternel ; il apportera la graisse avec la poitrine, la poitrine pour l'agiter en offrande devant l'Éternel ;
      31 Et le sacrificateur fera fumer la graisse sur l'autel ; et la poitrine sera pour Aaron et pour ses fils.
      32 Vous donnerez aussi au sacrificateur, en offrande élevée, la jambe droite de vos sacrifices de prospérités.
      33 Celui des fils d'Aaron qui offrira le sang et la graisse des sacrifices de prospérités, aura la jambe droite pour sa part.
      34 Car je prends, sur les sacrifices de prospérités des enfants d'Israël, la poitrine qu'on agite devant moi et la jambe qu'on présente par élévation, et je les donne à Aaron le sacrificateur et à ses fils, par une ordonnance perpétuelle de la part des enfants d'Israël.
      35 C'est là le droit que l'onction conférera à Aaron et à ses fils, sur les sacrifices faits par le feu à l'Éternel, au jour où on les présentera pour exercer la sacrificature à l'Éternel ;
      36 C'est ce que l'Éternel a commandé aux enfants d'Israël de leur donner, depuis le jour de leur onction. C'est une ordonnance perpétuelle dans tous les âges.
      37 Telle est la loi de l'holocauste, de l'offrande, du sacrifice pour le péché, du sacrifice pour le délit, de l'installation, et du sacrifice de prospérités,
      38 Que l'Éternel commanda à Moïse au mont Sinaï, lorsqu'il ordonna aux enfants d'Israël de présenter leurs offrandes à l'Éternel dans le désert de Sinaï.

      Nombres 19

      6 Et le sacrificateur prendra du bois de cèdre, de l'hysope et du cramoisi, et les jettera au milieu du feu où brûlera la vache.

      Nombres 27

      16 Que l'Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l'assemblée un homme qui sorte et entre devant eux,

      2 Samuel 19

      12 Vous êtes mes frères, vous êtes mes os et ma chair ; et pourquoi seriez-vous les derniers à ramener le roi ?

      2 Chroniques 32

      8 Avec lui est le bras de la chair, mais avec nous est l'Éternel, notre Dieu, pour nous aider et pour combattre dans nos combats. Et le peuple eut confiance dans les paroles d'Ézéchias, roi de Juda.

      Néhémie 5

      5 Et pourtant notre chair est comme la chair de nos frères, et nos fils sont comme leurs fils. Et voici, nous assujettissons nos fils et nos filles pour être esclaves ; et déjà quelques-unes de nos filles sont assujetties ; et nous n'y pouvons rien, car nos champs et nos vignes sont à d'autres.

      Job 10

      11 Tu m'as revêtu de peau et de chair, et tu m'as composé d'os et de nerfs.

      Job 12

      10 Qu'il tient en sa main l'âme de tous les vivants, l'esprit de toute chair d'homme ?

      Job 34

      15 Toute chair expirerait à la fois, et l'homme retournerait dans la poussière.

      Psaumes 5

      1 Au maître-chantre. Avec les flûtes. Psaume de David. Prête l'oreille à mes paroles, ô Éternel, entends mon gémissement !
      2 Mon roi et mon Dieu, sois attentif à la voix de mon cri, car c'est toi que je prie !
      3 Éternel, dès le matin tu entends ma voix ; dès le matin je me tourne vers toi, et je regarde.
      4 Car tu n'es pas un Dieu qui prenne plaisir à l'iniquité ; le méchant n'habitera point avec toi.
      5 Les hommes superbes ne subsisteront pas devant tes yeux ; tu hais tous les ouvriers d'iniquité.
      6 Tu feras périr ceux qui profèrent le mensonge ; l'Éternel a en abomination l'homme de sang et de fraude.
      7 Mais moi, dans l'abondance de ta grâce, j'entrerai dans ta maison, je me prosternerai dans ton saint temple, avec crainte.
      8 Éternel, conduis-moi par ta justice, à cause de mes ennemis ; aplanis ta voie devant moi.
      9 Car il n'y a point de sincérité dans leur bouche ; leur coeur n'est que malice, leur gosier est un tombeau ouvert ; ils flattent avec leur langue.
      10 Condamne-les, ô Dieu ! Qu'ils échouent dans leurs desseins ; renverse-les à cause de la multitude de leurs crimes ; car ils se sont révoltés contre toi.
      11 Mais que tous ceux qui se retirent vers toi se réjouissent ! qu'ils chantent de joie à jamais ! Sois leur protecteur, et que ceux qui aiment ton nom, triomphent en toi !
      12 Car toi, Éternel, tu bénis le juste ; tu l'environnes de ta bienveillance comme d'un bouclier.

      Psaumes 16

      10 Car tu n'abandonneras pas mon âme au Sépulcre ; tu ne permettras point que ton saint voie la corruption.

      Psaumes 63

      2 Pour voir ta force et ta gloire, comme je t'ai contemplé dans le sanctuaire.

      Psaumes 65

      3 Les iniquités avaient prévalu sur moi ; mais toi, tu expieras nos transgressions.

      Psaumes 78

      39 Et il se souvint qu'ils n'étaient que chair, un vent qui passe et ne revient pas.

      Esaïe 31

      3 Or l'Égyptien est homme et non Dieu, ses chevaux ne sont que chair et non pas esprit ; l'Éternel étendra sa main, et le protecteur trébuchera, le protégé tombera, ils périront tous ensemble.

      Esaïe 40

      6 Une voix dit : Crie. Et on répond : Que crierai-je ? -Toute chair est comme l'herbe, et toute sa grâce comme la fleur des champs.
      8 L'herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement !

      Jérémie 17

      5 Ainsi a dit l'Éternel : Maudit est l'homme qui se confie en l'homme, et qui de la chair fait son bras, et dont le coeur se retire de l'Éternel !

      Matthieu 16

      17 Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.

      Matthieu 20

      28 Comme le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs.

      Matthieu 26

      41 Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation ; car l'esprit est prompt, mais la chair est faible.

      Marc 14

      38 Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation ; l'esprit est prompt, mais la chair est faible.

      Jean 1

      2 Elle était au commencement avec Dieu.
      3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n'a été fait sans elle.
      4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
      5 Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.
      6 Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu.
      7 Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.
      8 Il n'était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière.
      9 La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde.
      13 Qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.
      14 Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.
      18 Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.

      Jean 3

      6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'esprit est esprit.
      16 Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

      Jean 4

      2 (Toutefois ce n'était pas Jésus lui-même qui baptisait, mais c'étaient ses disciples),

      Jean 5

      1 Après cela, venait une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem.
      2 Or, il y a à Jérusalem, près de la porte des Brebis, un réservoir, appelé en hébreu Béthesda, qui a cinq portiques.
      3 Là étaient couchés un grand nombre de malades, d'aveugles, de boiteux et de paralytiques qui attendaient le mouvement de l'eau.
      4 Car un ange descendait, à un certain moment, dans le réservoir, et troublait l'eau. Le premier donc qui entrait, après que l'eau avait été troublée, était guéri, de quelque maladie qu'il fût atteint.
      5 Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ;
      6 Jésus le voyant couché, et sachant qu'il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ?
      7 Le malade lui répondit : Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l'eau est troublée, et, pendant que j'y vais, un autre y descend avant moi.
      8 Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche.
      9 Et aussitôt l'homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat.
      10 Les Juifs disaient donc à celui qui avait été guéri : C'est le sabbat ; il ne t'est pas permis d'emporter ton lit.
      11 Il leur répondit : Celui qui m'a guéri, m'a dit : Emporte ton lit, et marche.
      12 Ils lui demandèrent donc : Qui est cet homme qui t'a dit : Emporte ton lit, et marche ?
      13 Mais celui qui avait été guéri ne savait qui c'était ; car Jésus s'était retiré secrètement, parce qu'il y avait foule en ce lieu-là.
      14 Après cela, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voilà, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire.
      15 Cet homme s'en alla et rapporta aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri.
      16 A cause de cela, les Juifs poursuivaient Jésus, et cherchaient à le faire mourir, parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.
      17 Mais Jésus leur dit : Mon Père travaille jusqu'à maintenant, et je travaille aussi.
      18 A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais encore parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.
      19 Jésus prenant la parole, leur dit : En vérité, en vérité je vous dis, que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu'il ne le voit faire au Père ; car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.
      20 Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait. Et il lui montrera des ouvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'admiration.
      21 Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu'il veut.
      22 Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement.
      23 Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé.
      24 En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
      25 En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l'auront entendue vivront.
      26 Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.
      27 Et il lui a donné le pouvoir d'exercer le jugement, parce qu'il est le Fils de l'homme.
      28 Ne soyez pas surpris de cela ; car l'heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix,
      29 Et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation.
      30 Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j'entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m'a envoyé.
      31 Si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage n'est pas digne de foi.
      32 Il y en a un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu'il me rend est digne de foi.
      33 Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
      34 Pour moi, je ne recherche point le témoignage de l'homme, mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
      35 Jean était la lampe qui brûle, et qui luit, et vous avez voulu, pour un moment, vous réjouir à sa lumière.
      36 Mais moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les ouvres que mon Père m'a donné d'accomplir, ces oeuvres même que je fais, rendent de moi ce témoignage, que mon Père m'a envoyé.
      37 Et le Père qui m'a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face.
      38 Et sa parole ne demeure pas en vous ; puisque vous ne croyez point à celui qu'il vous a envoyé.
      39 Vous sondez les Écritures, parce qu'en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi.
      40 Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie.
      41 Je ne reçois point ma gloire de la part des hommes ;
      42 Mais je sais que vous n'avez point en vous-mêmes l'amour de Dieu.
      43 Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
      44 Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ?
      45 Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera.
      46 Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi.
      47 Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ?

      Jean 6

      1 Après cela, Jésus passa au-delà de la mer de Galilée, ou de Tibériade.
      2 Et une grande foule le suivait, parce qu'ils voyaient les miracles qu'il opérait sur les malades.
      3 Et Jésus monta sur la montagne, et là il s'assit avec ses disciples.
      4 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
      5 Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ?
      6 Or, il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce qu'il devait faire.
      7 Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu.
      8 L'un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit :
      9 Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons ; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens ?
      10 Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d'herbe dans ce lieu. Les hommes donc s'assirent, au nombre d'environ cinq mille.
      11 Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu'ils en voulurent.
      12 Après qu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde.
      13 Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d'orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé.
      14 Et ces gens, voyant le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète qui devait venir au monde.
      15 C'est pourquoi Jésus connaissant qu'ils allaient venir l'enlever, pour le faire roi, se retira encore seul sur la montagne.
      16 Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent à la mer,
      17 Et étant entrés dans la barque, ils voulaient aller au-delà de la mer à Capernaüm ; il faisait déjà obscur, et Jésus n'était pas encore venu vers eux.
      18 Comme il soufflait un grand vent, la mer élevait ses vagues.
      19 Or, quand ils eurent ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus qui marchait sur la mer, et s'approchait de la barque, et ils eurent peur.
      20 Mais il leur dit : C'est moi, n'ayez point de peur.
      21 Ils le reçurent donc avec plaisir dans la barque et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient.
      22 Le lendemain, la foule qui était demeurée de l'autre côté de la mer, vit qu'il n'y avait point eu là d'autre barque que celle dans laquelle ses disciples étaient entrés, et que Jésus n'y était point entré avec eux, mais que ses disciples s'en étaient allés seuls ;
      23 (Cependant d'autres barques étaient arrivées de Tibériade, près du lieu où ils avaient mangé le pain, après que le Seigneur eut rendu grâces) ;
      24 Quand donc la foule vit que Jésus n'était point là, ni ses disciples, ils entrèrent dans les barques, et allèrent à Capernaüm, chercher Jésus.
      25 Et l'ayant trouvé de l'autre côté de la mer, ils lui dirent : Maître, quand es-tu arrivé ici ?
      26 Jésus leur répondit et leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains, et que vous avez été rassasiés.
      27 Travaillez, non point pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure jusqu'à la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera ; car le Père, Dieu, l'a marqué de son sceau.
      28 Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour travailler aux ouvres de Dieu ?
      29 Jésus leur répondit : C'est ici l'ouvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.
      30 Alors ils lui dirent : Quel miracle fais-tu donc, que nous le voyions et que nous croyions en toi ? Quelle oeuvre fais-tu ?
      31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon qu'il est écrit : Il leur a donné à manger le pain du ciel.
      32 Et Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, Moïse ne vous a point donné le pain du ciel ; mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel.
      33 Car le pain de Dieu est celui qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde.
      34 Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là.
      35 Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif.
      36 Mais je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point.
      37 Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi.
      38 Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.
      39 Or c'est ici la volonté du Père qui m'a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
      40 C'est ici la volonté de celui qui m'a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.
      41 Les Juifs murmuraient donc contre lui parce qu'il disait : Je suis le pain descendu du ciel.
      42 Et ils disaient : N'est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ?
      43 Jésus répondit et leur dit : Ne murmurez point entre vous.
      44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire ; et je le ressusciterai au dernier jour.
      45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi.
      46 Ce n'est pas que personne ait vu le Père, si ce n'est celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père.
      47 En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle.
      48 Je suis le pain de vie.
      49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.
      50 C'est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point.
      51 Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c'est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde.
      52 Les Juifs disputaient donc entre eux, disant : Comment cet homme peut-il donner sa chair à manger ?
      53 Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous-mêmes.
      54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.
      55 Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage.
      56 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui.
      57 Comme le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que je vis par le Père ; ainsi celui qui me mange vivra par moi.
      58 C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Ce n'est pas comme vos pères qui ont mangé la manne, et ils sont morts ; celui qui mangera ce pain vivra éternellement.
      59 Jésus dit ces choses, enseignant dans la synagogue à Capernaüm.
      60 Plusieurs de ses disciples l'ayant entendu, dirent : Cette parole est dure, qui peut l'écouter ?
      61 Mais Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient de cela, leur dit : Ceci vous scandalise-t-il ?
      62 Que sera-ce donc si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant ?
      63 C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous dis sont esprit et vie.
      64 Mais il y en a parmi vous qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le trahirait.
      65 Et il disait : C'est à cause de cela que je vous ai dit, que personne ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par mon Père.
      66 Dès lors plusieurs de ses disciples se retirèrent, et n'allaient plus avec lui.
      67 Jésus dit donc aux douze : Et vous, ne voulez-vous point aussi vous en aller ?
      68 Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ;
      69 Et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
      70 Jésus leur répondit : Ne vous ai-je pas choisis, vous douze ? et l'un de vous est un démon.
      71 Or, il parlait de Judas l'Iscariote, fils de Simon ; car celui-ci devait le trahir, lui, l'un des douze.

      Jean 8

      15 Vous, vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne.

      Jean 14

      9 Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu ! Philippe, celui qui m'a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ?

      Actes 2

      27 Parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption.

      Actes 13

      37 Mais celui que Dieu a ressuscité, n'a point vu la corruption.

      Romains 5

      8 Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
      12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché.
      14 Néanmoins la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient point péché par une transgression semblable à celle d'Adam, qui est la figure de celui qui devait venir.
      21 Afin que, comme le péché a régné dans la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour donner la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 6

      19 Je parle suivant l'usage des hommes, à cause de l'infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l'impureté et à l'injustice pour l'iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté.
      23 Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      1 Frères, ne savez-vous pas, (car je parle à des personnes qui connaissent la loi) que la loi n'a de pouvoir sur l'homme que pendant qu'il est en vie ?
      2 En effet, la femme qui est mariée, est liée par la loi à son mari, tant qu'il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi du mari.
      3 Si donc, durant la vie de son mari, elle épouse un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si son mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère, si elle épouse un autre homme.
      4 Ainsi donc, vous aussi, mes frères, vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.
      5 Car lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés, excitées par la loi, agissaient dans nos membres, de manière à produire des fruits pour la mort.
      6 Mais maintenant que nous sommes délivrés de la loi, étant morts à celle sous laquelle nous étions retenus, nous servons Dieu dans un esprit nouveau, et non selon la lettre, qui a vieilli.
      7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle la cause du péché ? Nullement ! Au contraire, je n'ai connu le péché que par la loi ; car je n'eusse point connu la convoitise, si la loi n'eût dit : Tu ne convoiteras point.
      8 Mais le péché, prenant occasion du commandement, a produit en moi toute sorte de convoitises. Car sans la loi, le péché est mort.
      9 Pour moi, autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie,
      10 Et moi, je suis mort ; et il s'est trouvé que le commandement, qui devait me donner la vie, m'a donné la mort.
      11 Car le péché, prenant occasion du commandement m'a séduit, et par lui m'a fait mourir.
      12 Ainsi la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon m'a-t-il donc donné la mort ? Nullement ! mais c'est le péché, afin qu'il parût péché, en me donnant la mort par une chose bonne et que le péché devînt excessivement pécheur par le commandement.
      14 En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché.
      15 Car je n'approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais.
      16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
      17 Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.
      18 Car je sais que le bien n'habite point en moi, c'est-à-dire, dans ma chair, parce que j'ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l'accomplir.
      19 Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire.
      20 Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.
      21 Je trouve donc cette loi en moi ; c'est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.
      22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur ;
      23 Mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres.
      24 Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ?
      25 Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l'esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché.

      Romains 8

      1 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l'esprit ;
      2 Parce que la loi de l'Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m'a affranchi de la loi du péché et de la mort.
      3 Car ce qui était impossible à la loi, parce qu'elle était affaiblie par la chair, Dieu l'a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ;
      4 Afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit.
      5 Car ceux qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l'esprit, s'affectionnent aux choses de l'esprit.
      6 Car l'affection de la chair c'est la mort ; mais l'affection de l'esprit c'est la vie et la paix ;
      7 Parce que l'affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut.
      8 Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu.
      9 Pour vous, vous n'êtes point dans la chair, mais dans l'esprit, s'il est vrai que l'Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu'un n'a point l'Esprit de Christ, celui-là n'est point à Lui.
      10 Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l'esprit est vivant à cause de la justice.
      11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous.
      12 Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair.
      13 En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l'Esprit, vous faites mourir les ouvres du corps, vous vivrez.
      14 Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu.
      15 Car vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba, Père.
      16 Car l'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu.
      17 Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
      18 Car j'estime qu'il n'y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous.
      19 En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés,
      20 Car ce n'est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c'est à cause de Celui qui l'y a assujettie,
      21 Dans l'espérance qu'elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
      22 Car nous savons que, jusqu'à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l'enfantement ;
      23 Et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l'Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps.
      24 Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l'espérance que l'on voit n'est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l'on voit ?
      25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c'est que nous l'attendons avec patience.
      26 Et même aussi l'Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l'Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer.
      27 Toutefois celui qui sonde les coeurs, connaît quelle est l'affection de l'Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints.
      28 Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein.
      29 Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ;
      30 Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
      31 Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
      32 Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ?
      33 Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie.
      34 Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous.
      35 Qui nous séparera de l'amour de Christ ? Sera-ce l'affliction, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée ?
      36 Selon qu'il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie.
      37 Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés.
      38 Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir,
      39 Ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 12

      1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c'est votre culte raisonnable.

      1 Corinthiens 2

      14 Or, l'homme animal ne comprend point les choses de l'Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge.

      1 Corinthiens 3

      3 Car, puisqu'il y a parmi vous de l'envie, des dissensions et des partis, n'êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l'homme ?
      4 Car lorsque l'un dit : Pour moi, je suis de Paul ; et l'autre : Moi, je suis d'Apollos, n'êtes-vous pas charnels ?

      1 Corinthiens 7

      5 Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière ; et ensuite, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence.

      1 Corinthiens 15

      39 Toute chair n'est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux.
      45 Suivant qu'il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ;
      50 Or, je dis ceci, frères ; c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite point l'incorruptibilité.

      2 Corinthiens 4

      11 Car, nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle,

      2 Corinthiens 10

      3 Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair.

      2 Corinthiens 11

      3 Mais je crains que, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ.

      Galates 1

      14 Et comment j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères.
      16 De me révéler intérieurement son Fils, afin que je l'annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang,

      Galates 2

      20 Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé, et qui s'est donné lui-même pour moi.

      Galates 4

      14 Et vous ne m'avez point méprisé ni rejeté, à cause de ces épreuves que j'ai dans ma chair ; mais vous m'avez reçu comme un ange de Dieu, et comme Jésus-Christ.

      Galates 5

      13 Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité.
      16 Je dis donc : Marchez selon l'Esprit, et n'accomplissez point les désirs de la chair.
      19 Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont : l'adultère, la fornication, l'impureté, la dissolution,
      21 Les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je vous l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n'hériteront point le royaume de Dieu.
      24 Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises.

      Galates 6

      8 Celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit, moissonnera de l'Esprit la vie éternelle.

      Ephésiens 2

      1 Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés,
      2 Dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ;
      3 Parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.
      4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés,
      5 Lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c'est par grâce que vous êtes sauvés).

      Colossiens 1

      24 Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j'achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l'Église,

      Colossiens 2

      1 Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux de Laodicée, et pour tous ceux qui ne m'ont jamais vu en personne.
      5 Car, si je suis absent de corps, je suis pourtant avec vous en esprit, me réjouissant de voir parmi vous le bon ordre, et la fermeté de votre foi en Christ.
      11 En lui aussi vous avez été circoncis, d'une circoncision faite sans main, en dépouillant le corps des péchés de la chair, ce qui est la circoncision de Christ ;
      18 Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s'ingérant dans des choses qu'il n'a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s'attachant pas au chef,

      1 Timothée 2

      14 Et ce n'est pas Adam qui a été séduit ; c'est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression.

      1 Timothée 3

      16 Et, de l'aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire.

      Hébreux 2

      14 Puis donc que les enfants participent de la chair et du sang, il en a aussi de même participé, afin que par la mort il détruisît celui qui avait l'empire de la mort, c'est-à-dire, le diable ;
      15 Et qu'il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude.
      16 Car assurément il n'a pas secouru les anges, mais il a secouru la postérité d'Abraham.
      17 C'est pourquoi il a fallu qu'il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu'il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple.
      18 Car, ayant été tenté dans ce qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés.

      Hébreux 4

      15 Car nous n'avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché.

      Hébreux 5

      7 C'est lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte,
      8 Bien qu'étant Fils, a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes,
      9 Et ayant été rendu parfait, il est devenu l'auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ;

      Hébreux 7

      28 Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l'infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l'éternité.

      Hébreux 10

      20 Chemin nouveau et vivant, qu'il nous a frayé à travers le voile, c'est-à-dire à travers sa chair ;

      1 Pierre 4

      1 Christ ayant donc souffert pour nous dans la chair, vous aussi, armez-vous de cette même pensée, que celui qui a souffert en la chair, a cessé de pécher ;

      1 Jean 4

      2 Reconnaissez l'Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ;
    • Genèse 2

      23 En la voyant celui-ci s’écria : « Ah ! Cette fois, voici quelqu’un qui est plus que tout autre du même sang que moi ! On la nommera compagne de l’homme, car c’est de son compagnon qu’elle fut tirée. »
      24 C’est pourquoi l’homme quittera père et mère pour s’attacher à sa femme, et ils deviendront tous deux un seul être.

      Genèse 6

      3 Alors le Seigneur se dit : « Je ne peux pas laisser les hommes profiter indéfiniment du souffle de vie que je leur ai donné ; ils ne sont après tout que des êtres mortels. Désormais ils ne vivront pas plus de cent vingt ans. »
      5 Le Seigneur vit que les hommes étaient de plus en plus malfaisants dans le monde, et que les penchants de leur cœur les portaient de façon constante et radicale vers le mal.
      6 Il en fut attristé et regretta d’avoir fait des hommes sur la terre.
      7 Il se dit : « Il faut que je balaye de la terre les hommes que j’ai créés, et même les animaux, grands ou petits, et les oiseaux. Je regrette vraiment de les avoir faits. »
      8 Mais Noé bénéficiait de la bienveillance du Seigneur.
      9 Voici l’histoire de Noé, qui était père de trois fils : Sem, Cham et Japhet. Seul parmi ses contemporains, Noé était un homme droit, fidèle à Dieu ; il vivait en communion avec Dieu.
      11 Mais aux yeux de Dieu, l’humanité était pourrie : partout ce n’était que violence.
      12 Quand il regardait la terre, il constatait que tout le monde s’y était dévoyé.

      Genèse 37

      27 Vendons-le plutôt à ces Ismaélites, mais ne touchons pas à sa vie. Malgré tout, il est de notre famille, il est notre frère. » Ils donnèrent leur accord.

      Genèse 41

      2 il vit sortir du fleuve sept belles vaches bien grasses, qui se mirent à brouter l’herbe de la rive.

      Lévitique 7

      1 « Règles concernant le sacrifice de réparation : Il s’agit d’une offrande strictement réservée à Dieu.
      2 On doit égorger l’animal à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets, puis on asperge de son sang les côtés de l’autel.
      3 On présente au Seigneur les morceaux gras suivants : la queue, la graisse qui recouvre les entrailles,
      4 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’on détache en même temps que les rognons.
      5 Le prêtre brûle le tout sur l’autel. C’est un sacrifice de réparation, consumé pour le Seigneur.
      6 Seuls les hommes des familles sacerdotales peuvent manger de la viande de cet animal ; ils la consommeront dans un endroit réservé du sanctuaire, puisqu’elle est strictement réservée à Dieu.
      7 Ces règles concernant le sacrifice de réparation sont identiques à celles concernant le sacrifice pour obtenir le pardon. La viande de l’animal revient au prêtre qui a présidé la cérémonie de pardon. »
      8 « Lorsqu’un homme offre un sacrifice complet, la peau de l’animal revient au prêtre qui préside la cérémonie.
      9 Les offrandes végétales, qu’elles soient cuites au four, dans la poêle ou sur la plaque, reviennent au prêtre qui préside la cérémonie.
      10 Par contre les offrandes non cuites sont partagées à égalité entre les prêtres, aussi bien celles qui sont préparées avec de l’huile que les autres. »
      11 « Règles concernant le sacrifice de communion offert au Seigneur :
      12 Quand un sacrifice est offert pour accompagner un chant de louange, on apporte, en plus de l’animal à sacrifier, des gâteaux à l’huile cuits sans levain, des galettes sans levain arrosées d’huile et des gâteaux faits de farine pétrie avec de l’huile.
      13 On apporte en outre une offrande de pain levé pour accompagner le sacrifice de louange.
      14 On prélève sur ces offrandes une pièce de chaque espèce, pour le Seigneur ; ces gâteaux-là reviennent ensuite au prêtre qui a aspergé de sang les côtés de l’autel.
      15 Quant à la viande de l’animal sacrifié, elle doit être consommée le jour même. On ne doit rien en garder pour le lendemain.
      16 « Quand un sacrifice de communion est offert de manière spontanée ou pour accomplir un vœu, on peut manger une partie de la viande le jour même du sacrifice et une autre partie le lendemain.
      17 S’il en reste le surlendemain, on doit la jeter au feu.
      18 Si, le troisième jour, quelqu’un mange de la viande provenant du sacrifice, celui qui a offert le sacrifice ne peut pas obtenir la faveur du Seigneur : son sacrifice est tenu pour nul, car la viande est devenue impropre à tout usage religieux. Celui qui en mange se rend coupable d’une faute.
      19 Si la viande est entrée en contact avec quelque chose d’impur, on ne doit pas la consommer, mais la jeter au feu. « Il faut être en état de pureté pour manger la viande du sacrifice.
      20 Si quelqu’un est en état d’impureté personnelle et mange de la viande d’un sacrifice de communion offert au Seigneur, il sera exclu de la communauté d’Israël ;
      21 et il en ira de même pour quiconque en consomme après avoir été en contact avec un être humain impur, un animal impur ou une bestiole impure. »
      22 Le Seigneur dit à Moïse
      23 de communiquer aux Israélites les règles suivantes : « Vous ne devez consommer aucun morceau gras d’un animal, bœuf, mouton ou chèvre.
      24 La graisse d’une bête crevée ou tuée par des animaux sauvages ne doit pas être mangée, mais peut servir à n’importe quel autre usage.
      25 Si quelqu’un mange un morceau gras d’un animal destiné à être consumé en sacrifice pour le Seigneur, il sera exclu de la communauté d’Israël.
      26 Vous ne devez jamais consommer non plus le sang d’un oiseau ou d’une bête, quel que soit l’endroit où vous habitez.
      27 Si quelqu’un consomme du sang, il sera également exclu de la communauté d’Israël. »
      28 Le Seigneur dit à Moïse
      29 de communiquer aux Israélites encore les règles suivantes : « Lorsqu’un homme offre un sacrifice de communion, il donne au Seigneur la part qui lui revient ;
      30 il apporte lui-même ce qui est réservé au Seigneur, à savoir les morceaux gras et la poitrine de l’animal. La poitrine doit lui être offerte avec le geste rituel de présentation.
      31 Le prêtre brûle alors les morceaux gras sur l’autel. Quant à la poitrine, elle revient à Aaron et à ses fils.
      32 Vous devez également prélever le gigot droit de l’animal sacrifié et le remettre au prêtre.
      33 C’est en effet la part attribuée à celui des fils d’Aaron qui apporte à l’autel le sang et les morceaux gras de l’animal.
      34 Le Seigneur lui-même vous ordonne, à vous les Israélites, de mettre de côté la poitrine et le gigot des animaux offerts en sacrifices de communion, pour les donner au prêtre Aaron et à ses descendants, car ces morceaux-là leur sont réservés pour toujours. »
      35 Ces parts prélevées sur les sacrifices offerts au Seigneur revinrent à Aaron et à ses fils, dès qu’ils furent installés dans leur ministère de prêtres du Seigneur.
      36 Le Seigneur ordonna aux Israélites de les leur remettre, le jour où il les consacra. Cette prescription doit être observée en tout temps.
      37 Telles sont les règles concernant les sacrifices complets, les offrandes végétales, les sacrifices pour obtenir le pardon, les sacrifices de réparation, les sacrifices d’installation et les sacrifices de communion.
      38 Le Seigneur les a transmises à Moïse sur le mont Sinaï, dans le désert, le jour même où il a ordonné aux Israélites de lui offrir des sacrifices.

      Nombres 19

      6 Le prêtre prendra du bois de cèdre, une branche d’hysope et de la laine teinte en cramoisi, qu’il jettera sur le foyer où se consume la vache.

      Nombres 27

      16 « Seigneur Dieu, toi qui as donné la vie à toutes les créatures, place à la tête du peuple un homme,

      2 Samuel 19

      12 De son côté, David envoya ce message aux prêtres Sadoc et Abiatar : « Adressez-vous aux anciens de Juda et demandez-leur : “Pourquoi seriez-vous les derniers à entreprendre de ramener le roi chez lui, alors qu’il est lui-même au courant des intentions des autres Israélites ?

      2 Chroniques 32

      8 Avec lui, il n’y a qu’une armée humaine, mais avec nous, il y a le Seigneur notre Dieu qui nous secourra en combattant pour nous. » Ces paroles d’Ézékias, roi de Juda, réconfortèrent toute la population de la ville.

      Néhémie 5

      5 Pourtant nous sommes tous de la même race ! Nos enfants ne sont pas différents de ceux de nos compatriotes ! Mais nous sommes contraints de les livrer à l’esclavage, certaines de nos filles y sont déjà réduites ; nous ne pouvons pas faire autrement, car nos champs et nos vignes appartiennent déjà à nos créanciers. »

      Job 10

      11 Tu m’as alors vêtu de muscles et de peau, tu as fait de moi un tissu d’os et de nerfs.

      Job 12

      10 C’est lui qui tient en mains la vie de tout vivant, le souffle qui anime le corps des humains.

      Job 34

      15 tous les êtres vivants expireraient d’un coup, l’homme retournerait à l’état de poussière.

      Psaumes 5

      1 Du répertoire du chef de chorale. Avec accompagnement de flûtes. Psaume appartenant au recueil de David.
      2 Seigneur, écoute ce que je dis, remarque mes soupirs.
      3 Mon Dieu, mon Roi, sois attentif à mes appels. C’est à toi que j’adresse ma prière
      4 dès le matin, Seigneur. Entends-moi. Dès le matin, je me prépare à être reçu chez toi, et j’attends.
      5 Tu n’es pas un dieu qui prend plaisir au mal. Le méchant n’a pas sa place chez toi.
      6 Tu ne supportes pas d’avoir des insolents devant toi ; tu détestes tous ceux qui font le malheur des autres.
      7 Tu élimines les menteurs, Seigneur, tu as horreur de ceux qui pratiquent le meurtre et la fraude.
      8 Mais ta bonté pour moi est si grande que je peux entrer chez toi pour m’incliner avec respect face à ton sanctuaire.
      9 Seigneur, tu es un Dieu loyal, sois mon guide à cause de mes adversaires ; aplanis devant moi le chemin que tu m’appelles à suivre.
      10 On ne peut se fier à ce qu’ils disent ; ils ne pensent qu’à nuire. Leur langue leur sert à flatter, leur bouche est une tombe ouverte.
      11 O Dieu, déclare-les coupables ; que leurs intrigues les mènent à leur chute, chasse-les pour toutes leurs fautes, puisqu’ils te sont rebelles.
      12 Quant à ceux qui ont recours à toi, qu’ils se réjouissent, qu’ils crient leur joie pour toujours ; qu’ils chantent victoire à cause de toi, tous ceux qui t’aiment ! Tu es un abri pour eux.

      Psaumes 16

      10 Non, Seigneur, tu ne m’abandonnes pas à la mort, tu ne permets pas que moi, ton fidèle, je m’approche de la tombe.

      Psaumes 63

      2 O Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche, j’ai soif de toi. Tout mon être soupire après toi, comme une terre aride, desséchée, sans eau.

      Psaumes 65

      3 puisque tu accueilles les prières. Tous les humains viennent à toi

      Psaumes 78

      39 se rappelant qu’ils n’étaient que des hommes, un souffle qui s’en va pour ne plus revenir.

      Esaïe 31

      3 Les Égyptiens ne sont que des hommes, ils n’ont aucun pouvoir divin ; leurs chevaux ne sont que des chevaux, ils n’ont aucun don surnaturel. Il suffit au Seigneur d’étendre la main : le sauveteur trébuche, celui qu’il devait aider se retrouve à terre, et c’est la fin pour tous les deux.

      Esaïe 40

      6 J’entends une voix qui dit : « Fais une proclamation ». Mais je réponds : « Laquelle ? » La voix reprend : « Celle-ci : Le sort des humains est précaire comme celui de l’herbe. Ils n’ont pas plus de vigueur que les fleurs des champs.
      8 Oui, l’herbe sèche, la fleur se fane, mais la Parole de notre Dieu se réalisera pour toujours. »

      Jérémie 17

      5 Voici ce que déclare le Seigneur : « Je maudis celui qui se détourne de moi, ne met sa confiance qu’en l’homme et cherche sa force dans les pauvres moyens humains.

      Matthieu 16

      17 Jésus lui dit alors : « Tu es heureux, Simon fils de Jean, car ce n’est pas un être humain qui t’a révélé cette vérité, mais mon Père qui est dans les cieux.

      Matthieu 20

      28 c’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais il est venu pour servir, et donner sa vie comme rançon pour libérer une multitude de gens. »

      Matthieu 26

      41 Restez éveillés et priez pour ne pas tomber dans la tentation. L’être humain est plein de bonne volonté, mais il est faible. »

      Marc 14

      38 Restez éveillés et priez, pour ne pas tomber dans la tentation. L’être humain est plein de bonne volonté, mais il est faible. »

      Jean 1

      2 Il était donc avec Dieu au commencement.
      3 Dieu a fait toutes choses par lui ; rien n’a été fait sans lui ;
      4 ce qui a été fait avait la vie en lui. Cette vie était la lumière des hommes.
      5 La lumière brille dans l’obscurité, mais l’obscurité ne l’a pas reçue.
      6 Dieu envoya son messager, un homme appelé Jean.
      7 Il vint comme témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient grâce à lui.
      8 Il n’était pas lui-même la lumière, mais il devait rendre témoignage à la lumière.
      9 Cette lumière était la seule lumière véritable, celle qui vient dans le monde et qui éclaire tous les hommes.
      13 Ils ne sont pas devenus enfants de Dieu par une naissance naturelle, par une volonté humaine ; c’est Dieu qui leur a donné une nouvelle vie.
      14 Celui qui est la Parole est devenu un homme et il a vécu parmi nous, plein de grâce et de vérité. Nous avons vu sa gloire, la gloire que le Fils unique reçoit du Père.
      18 Personne n’a jamais vu Dieu. Mais le Fils unique, qui est Dieu et demeure auprès du Père, lui seul l’a fait connaître.

      Jean 3

      6 Ce qui naît de parents humains est humain ; ce qui naît de l’Esprit de Dieu est esprit.
      16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu mais qu’il ait la vie éternelle.

      Jean 4

      Jean 5

      1 Peu après, les Juifs célébrèrent une fête religieuse et Jésus se rendit alors à Jérusalem.
      2 Dans cette ville, il y a, près de la porte des Brebis, une piscine avec cinq galeries à colonnes ; on l’appelle en hébreu Bethzatha.
      3 Dans ces galeries, une foule de malades étaient couchés : des aveugles, des boiteux, des paralysés. [Ils attendaient que l’eau fasse des remous ;
      4 car un ange du Seigneur descendait à certains moments dans la piscine et agitait l’eau. Le premier malade qui descendait dans l’eau ainsi agitée, était guéri de sa maladie, quelle qu’elle fût. ]
      5 Il y avait là un homme malade depuis trente-huit ans.
      6 Quand Jésus le vit étendu à terre et apprit qu’il était malade depuis longtemps déjà, il lui demanda : « Veux-tu être guéri ? »
      7 Le malade lui répondit : « Maître, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine quand l’eau est agitée ; pendant que j’essaie d’y aller, un autre y descend avant moi. »
      8 Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ta natte et marche. »
      9 Aussitôt, l’homme fut guéri ; il prit sa natte et se mit à marcher. Or, cela se passait le jour du sabbat,
      10 et les chefs juifs dirent à l’homme qui avait été guéri : « C’est le sabbat, tu n’as donc pas le droit de porter ta natte. »
      11 Il leur répondit : « Celui qui m’a guéri m’a dit : “Prends ta natte et marche.” »
      12 Ils lui demandèrent alors : « Qui est celui qui t’a dit : “Prends ta natte et marche” ? »
      13 Mais l’homme qui avait été guéri l’ignorait, car Jésus avait disparu dans la foule qui se trouvait à cet endroit.
      14 Plus tard, Jésus le rencontra dans le temple et lui dit : « Te voilà guéri maintenant. Ne pèche plus, pour qu’il ne t’arrive pas quelque chose de pire. »
      15 L’homme alla dire aux chefs juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.
      16 Ils s’en prirent alors à Jésus, parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.
      17 Mais Jésus leur répondit : « Mon Père est continuellement à l’œuvre et moi aussi je suis à l’œuvre. »
      18 A cause de cette parole, les autorités juives cherchaient encore plus à faire mourir Jésus ; car il avait non seulement agi contre la loi du sabbat, mais il disait encore que Dieu était son propre Père et se faisait ainsi l’égal de Dieu.
      19 Jésus reprit la parole et leur dit : « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : le Fils ne peut rien faire par lui-même ; il ne fait que ce qu’il voit faire au Père. Tout ce que le Père fait, le Fils le fait également.
      20 Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait lui-même. Il lui montrera des œuvres à faire encore plus grandes que celles-ci et vous en serez étonnés.
      21 Car, de même que le Père relève les morts et leur donne la vie, de même le Fils donne la vie à qui il veut.
      22 Et le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le pouvoir de juger,
      23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé.
      24 « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : quiconque écoute mes paroles, et croit en celui qui m’a envoyé, possède la vie éternelle. Il ne sera pas condamné, mais il est déjà passé de la mort à la vie.
      25 Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : le moment vient, et il est même déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu et ceux qui l’auront entendue vivront.
      26 Car, de même que le Père est la source de la vie, de même il a accordé au Fils d’être source de vie.
      27 Et il a accordé au Fils le pouvoir de juger, parce qu’il est le Fils de l’homme.
      28 Ne vous en étonnez pas, car le moment vient où tous les morts qui sont enterrés entendront sa voix
      29 et sortiront de leurs tombes. Ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour recevoir la vie, mais ceux qui ont fait le mal ressusciteront pour être condamnés.
      30 Je ne peux rien faire par moi-même. Je juge d’après ce que Dieu me dit, et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas à faire ce que je veux, mais ce que veut celui qui m’a envoyé. »
      31 « Si je témoignais en ma faveur, mon témoignage ne serait pas valable.
      32 Mais c’est un autre qui témoigne en ma faveur et je sais que ce témoignage à mon sujet est vrai.
      33 Vous avez envoyé des messagers à Jean et il a rendu témoignage à la vérité.
      34 Je n’ai pas besoin, moi, du témoignage d’un homme ; mais je dis cela seulement pour que vous puissiez être sauvés.
      35 Jean était comme une lampe qu’on allume pour qu’elle éclaire et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière.
      36 Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : les œuvres que je fais, celles-là mêmes que le Père m’a donné à accomplir, parlent en ma faveur et montrent que le Père m’a envoyé.
      37 Et le Père qui m’a envoyé témoigne aussi en ma faveur. Seulement, vous n’avez jamais entendu sa voix et vous n’avez jamais vu son visage.
      38 Vous ne gardez pas ses paroles en vous, parce que vous ne croyez pas en celui qu’il a envoyé.
      39 Vous étudiez avec soin les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle : ce sont justement elles qui témoignent de moi !
      40 Pourtant, vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vraie vie.
      41 « Je ne recherche pas les éloges qui viennent des hommes.
      42 D’ailleurs je vous connais : je sais que vous n’avez pas en vous d’amour pour Dieu.
      43 Je suis venu de la part de mon Père et vous refusez de me recevoir. Mais si quelqu’un d’autre vient de sa propre autorité, vous le recevrez !
      44 Vous aimez recevoir des éloges les uns des autres et vous ne recherchez pas l’éloge qui vient du seul Dieu ; comment donc pourriez-vous me croire ?
      45 Mais ne pensez pas que je vous accuserai devant mon Père. C’est Moïse qui vous accusera, lui en qui vous avez mis votre espérance.
      46 Si vous croyiez vraiment Moïse, vous me croiriez aussi, car il a écrit à mon sujet.
      47 Mais puisque vous ne croyez pas ce qu’il a écrit, comment pourriez-vous croire mes paroles ? »

      Jean 6

      1 Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté du lac de Galilée – appelé aussi lac de Tibériade –.
      2 Une grande foule le suivait, parce que les gens voyaient les signes miraculeux qu’il faisait en guérissant les malades.
      3 Jésus monta sur une colline et s’assit là avec ses disciples.
      4 La Pâque, la fête des Juifs, était proche.
      5 Jésus regarda et vit qu’une grande foule venait à lui ; il demanda donc à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour leur donner à manger à tous ? »
      6 – Il disait cela pour mettre Philippe à l’épreuve, car il savait déjà ce qu’il allait faire. –
      7 Philippe lui répondit : « Même avec deux cents pièces d’argent, nous n’aurions pas de quoi acheter assez de pain pour que chacun d’eux en reçoive un petit morceau. »
      8 Un autre de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit :
      9 « Il y a ici un garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons. Mais qu’est-ce que cela pour un si grand nombre de personnes ? »
      10 Jésus dit alors : « Faites asseoir tout le monde. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc ; ils étaient environ cinq mille hommes.
      11 Jésus prit les pains et, après avoir remercié Dieu, il les distribua à ceux qui étaient là. Il leur donna de même du poisson, autant qu’ils en voulaient.
      12 Quand ils eurent tous mangé à leur faim, Jésus dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne soit perdu. »
      13 Ils les ramassèrent et remplirent douze corbeilles avec les morceaux qui restaient des cinq pains d’orge dont on avait mangé.
      14 Les gens, voyant le signe miraculeux que Jésus avait fait, déclarèrent : « Cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde ! »
      15 Jésus se rendit compte qu’ils allaient venir l’enlever de force pour le faire roi. Il se retira donc de nouveau sur la colline, tout seul.
      16 Quand vint le soir, les disciples de Jésus descendirent au bord du lac,
      17 ils montèrent dans une barque et se mirent à traverser le lac en direction de Capernaüm. Il faisait déjà nuit et Jésus ne les avait pas encore rejoints.
      18 L’eau du lac était agitée, car le vent soufflait avec force.
      19 Les disciples avaient ramé sur une distance de cinq à six kilomètres quand ils virent Jésus s’approcher de la barque en marchant sur l’eau ; et ils furent saisis de peur.
      20 Mais Jésus leur dit : « C’est moi, n’ayez pas peur ! »
      21 Les disciples voulaient le prendre dans la barque, mais aussitôt la barque toucha terre, à l’endroit où ils se rendaient.
      22 Le lendemain, la foule qui était restée de l’autre côté du lac se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque ; les gens savaient que Jésus n’était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais que ceux-ci étaient partis seuls.
      23 Cependant, d’autres barques, venant de la ville de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut remercié Dieu.
      24 Quand les gens virent que ni Jésus ni ses disciples n’étaient là, ils montèrent dans ces barques et se rendirent à Capernaüm pour le chercher.
      25 Ils trouvèrent Jésus de l’autre côté du lac et lui dirent : « Maître, quand es-tu arrivé ici ? »
      26 Jésus leur répondit : « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : vous me cherchez parce que vous avez mangé du pain à votre faim, et non parce que vous avez saisi le sens de mes signes miraculeux.
      27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se gâte, mais pour la nourriture qui dure et qui est source de vie éternelle. Cette nourriture, le Fils de l’homme vous la donnera, parce que Dieu, le Père, a mis sur lui la marque de son autorité. »
      28 Ils lui demandèrent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres voulues par Dieu ? »
      29 Jésus leur répondit : « L’œuvre que Dieu attend de vous, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
      30 Ils lui dirent : « Quel signe miraculeux peux-tu nous faire voir pour que nous te croyions ? Quelle œuvre vas-tu accomplir ?
      31 Nos ancêtres ont mangé la manne dans le désert, comme le dit l’Écriture : “Il leur a donné à manger du pain venu du ciel.” »
      32 Jésus leur répondit : « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel.
      33 Car le pain que Dieu donne, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
      34 Ils lui dirent alors : « Maître, donne-nous toujours de ce pain-là. »
      35 Jésus leur déclara : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
      36 Mais je vous l’ai dit : vous m’avez vu et pourtant vous ne croyez pas.
      37 Chacun de ceux que le Père me donne viendra à moi et je ne rejetterai jamais celui qui vient à moi ;
      38 car je suis descendu du ciel non pas pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé.
      39 Et voici ce que veut celui qui m’a envoyé : c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a confiés, mais que je les relève de la mort au dernier jour.
      40 Oui, voici ce que veut mon Père : que tous ceux qui voient le Fils et croient en lui aient la vie éternelle et que je les relève de la mort au dernier jour. »
      41 Les Juifs critiquaient Jésus parce qu’il avait dit : « Je suis le pain descendu du ciel. » –
      42 « N’est-ce pas Jésus, disaient-ils, le fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Comment peut-il dire maintenant qu’il est descendu du ciel ? »
      43 Jésus leur répondit : « Cessez de critiquer entre vous.
      44 Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’y conduit, et moi, je le relèverai de la mort au dernier jour.
      45 Les prophètes ont écrit ceci : “Ils seront tous instruits par Dieu.” Quiconque écoute le Père et reçoit son enseignement vient à moi.
      46 Cela ne signifie pas que quelqu’un ait vu le Père ; seul celui qui est venu de Dieu a vu le Père.
      47 Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : celui qui croit possède la vie éternelle.
      48 Je suis le pain de vie.
      49 Vos ancêtres ont mangé la manne dans le désert et ils sont pourtant morts.
      50 Mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
      51 Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra pour toujours. Le pain que je donnerai, c’est ma chair ; je la donne afin que le monde vive. »
      52 Là-dessus, les Juifs discutaient vivement entre eux : « Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? » demandaient-ils.
      53 Jésus leur dit : « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous.
      54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang possède la vie éternelle et je le relèverai de la mort au dernier jour.
      55 Car ma chair est une vraie nourriture et mon sang est une vraie boisson.
      56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure uni à moi et moi à lui.
      57 Le Père qui m’a envoyé est vivant et je vis par lui ; de même, celui qui me mange vivra par moi.
      58 Voici donc le pain qui est descendu du ciel. Il n’est pas comme celui qu’ont mangé vos ancêtres, qui sont morts. Mais celui qui mange ce pain vivra pour toujours. »
      59 Jésus prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans la synagogue de Capernaüm.
      60 Après avoir entendu Jésus, beaucoup de ses disciples dirent : « Là, il exagère ! Comment admettre un tel discours ? »
      61 Jésus s’aperçut que ses disciples le critiquaient à ce sujet. C’est pourquoi il leur dit : « Cela vous choque-t-il ?
      62 Qu’arrivera-t-il alors si vous voyez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant ?
      63 C’est l’Esprit de Dieu qui donne la vie ; l’homme seul n’aboutit à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie.
      64 Mais quelques-uns parmi vous ne croient pas. » En effet, Jésus savait depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et il savait qui allait le trahir.
      65 Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si le Père ne lui en a pas donné la possibilité. »
      66 Dès lors, beaucoup de ses disciples se retirèrent et cessèrent d’aller avec lui.
      67 Jésus demanda alors aux douze disciples : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
      68 Simon Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles qui donnent la vie éternelle.
      69 Nous le croyons, nous le savons : tu es le Saint envoyé de Dieu. »
      70 Jésus leur répondit : « Ne vous ai-je pas choisis vous les douze ? Et pourtant l’un de vous est un diable ! »
      71 Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariote. Car Judas, quoiqu’il fût un des douze disciples, allait le trahir.

      Jean 8

      15 Vous jugez à la manière des hommes ; moi je ne juge personne.

      Jean 14

      9 Jésus lui répondit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas encore, Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père. Pourquoi donc dis-tu : “Montre-nous le Père” ?

      Actes 2

      27 car, Seigneur, tu ne m’abandonneras pas dans le monde des morts, tu ne permettras pas que moi, ton fidèle, je pourrisse dans la tombe.

      Actes 13

      37 Mais celui que Dieu a ramené à la vie n’a pas connu la pourriture.

      Romains 5

      8 Mais Dieu nous a prouvé à quel point il nous aime : le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.
      12 Le péché est entré dans le monde à cause d’un seul homme, Adam, et le péché a amené la mort. Et ainsi, la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché.
      14 Pourtant, depuis l’époque d’Adam jusqu’à celle de Moïse, la mort a manifesté son pouvoir même sur ceux qui n’avaient pas péché comme Adam, qui désobéit à l’ordre de Dieu. Adam était l’image de celui qui devait venir.
      21 Ainsi, de même que le péché a manifesté son pouvoir de mort, de même la grâce de Dieu manifeste son pouvoir salutaire pour nous conduire à la vie éternelle par Jésus-Christ, notre Seigneur.

      Romains 6

      19 J’emploie cette façon humaine de parler à cause de votre faiblesse naturelle. Auparavant, vous vous étiez mis tout entiers comme esclaves au service de l’impureté et du mal qui produisent la révolte contre Dieu ; de même, maintenant, mettez-vous tout entiers comme esclaves au service de ce qui est juste pour mener une vie sainte.
      23 Car le salaire que paie le péché, c’est la mort ; mais le don que Dieu accorde gratuitement, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      1 Frères, vous savez sûrement déjà ce que je vais vous dire, car vous connaissez la loi : la loi n’a autorité sur un homme qu’aussi longtemps qu’il vit.
      2 Par exemple, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il vit ; mais si le mari meurt, elle est libérée de la loi qui la liait à lui.
      3 Si donc elle devient la femme d’un autre homme du vivant de son mari, on la considère comme adultère ; mais si son mari meurt, elle est libre par rapport à la loi, de sorte qu’elle peut devenir la femme d’un autre sans être adultère.
      4 Il en va de même pour vous, mes frères. Vous êtes morts à l’égard de la loi, en étant unis au corps du Christ. Ainsi vous appartenez maintenant à un autre, c’est-à-dire à celui qui a été ramené d’entre les morts afin que nous produisions ce qui est agréable à Dieu.
      5 En effet, quand nous vivions selon notre propre nature, les désirs mauvais excités par la loi agissaient dans notre être tout entier et nous produisions ce qui mène à la mort.
      6 Mais maintenant, nous sommes libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers. Nous pouvons donc servir Dieu d’une façon nouvelle, sous l’autorité de l’Esprit Saint, et non plus à la façon ancienne, sous l’autorité de la loi écrite.
      7 Que faut-il en conclure ? La loi est-elle péché ? Certainement pas ! Mais la loi m’a fait connaître ce qu’est le péché. En effet, je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la loi n’avait pas dit : « Tu ne convoiteras pas. »
      8 Le péché a saisi l’occasion offerte par le commandement pour produire en moi toutes sortes de convoitises. Car, sans la loi, le péché est chose morte.
      9 Autrefois, sans la loi, j’étais vivant ; mais quand le commandement est intervenu, le péché a pris vie
      10 et moi je suis mort : le commandement qui devait conduire à la vie s’est trouvé, dans mon cas, conduire à la mort.
      11 Car le péché a saisi l’occasion, il m’a trompé au moyen du commandement et, par lui, il m’a fait mourir.
      12 Ainsi, la loi elle-même est sainte et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon est-il devenu alors une cause de mort pour moi ? Certainement pas ! C’est le péché qui en a été la cause. Il a fait apparaître ainsi sa véritable nature de péché : il a utilisé ce qui est bon pour causer ma mort. Et voilà comment le péché est devenu, au moyen du commandement, plus gravement péché que jamais.
      14 Nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis un être faible, vendu comme esclave au péché.
      15 Je ne comprends pas ce que je fais : car je ne fais pas ce que je voudrais faire, mais je fais ce que je déteste.
      16 Si je fais précisément ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
      17 Ce n’est donc pas moi qui agis ainsi, mais c’est le péché qui habite en moi.
      18 Car je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire en l’être faible que je suis. Certes, le désir de faire le bien existe en moi, mais non la capacité de l’accomplir.
      19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne veux pas.
      20 Si je fais ce que je ne veux pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi.
      21 Je découvre donc ce principe : moi qui veux faire le bien, je suis seulement capable de faire le mal.
      22 Au fond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.
      23 Mais je trouve dans mon être une autre loi qui combat contre celle qu’approuve mon intelligence. Elle me rend prisonnier de la loi du péché qui est en moi.
      24 Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
      25 Dieu soit loué, par Jésus-Christ notre Seigneur ! Ainsi, je suis au service de la loi de Dieu par mon intelligence, mais dans ma faiblesse humaine, je suis asservi à la loi du péché.

      Romains 8

      1 Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ.
      2 Car la loi de l’Esprit Saint, qui donne la vie par Jésus-Christ, t’a libéré de la loi du péché et de la mort.
      3 Dieu a accompli ce qui était impossible pour la loi de Moïse, parce que la faiblesse humaine la rendait impuissante : pour enlever le péché, il l’a condamné dans la nature humaine en envoyant son propre Fils vivre dans une condition semblable à celle de l’homme pécheur.
      4 Dieu a accompli cela pour que les exigences de la loi soient réalisées en nous qui vivons non plus selon notre propre nature, mais selon l’Esprit Saint.
      5 En effet, ceux qui vivent selon leur propre nature se préoccupent de ses désirs ; mais ceux qui vivent selon l’Esprit Saint se préoccupent des désirs de l’Esprit.
      6 Se préoccuper des désirs de sa propre nature mène à la mort ; mais se préoccuper des désirs de l’Esprit Saint mène à la vie et à la paix.
      7 Ceux qui sont dominés par les préoccupations de leur propre nature sont ennemis de Dieu ; ils ne se soumettent pas à la loi de Dieu, ils ne le peuvent même pas.
      8 Ceux qui dépendent de leur propre nature ne peuvent pas plaire à Dieu.
      9 Mais vous, vous ne vivez pas selon votre propre nature ; vous vivez selon l’Esprit Saint, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas.
      10 Si le Christ est en vous, votre corps reste tout de même destiné à la mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie en vous parce que vous avez été rendus justes devant Dieu.
      11 Si l’Esprit de celui qui a ramené Jésus d’entre les morts habite en vous, alors Dieu qui a ramené le Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
      12 Ainsi donc, frères, nous avons des obligations, mais non envers notre propre nature pour vivre selon ses désirs.
      13 Car si vous vivez selon votre propre nature, vous allez mourir. Mais si, par l’Esprit Saint, vous faites mourir le comportement de votre être égoïste, vous vivrez.
      14 Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont enfants de Dieu.
      15 Car l’Esprit que vous avez reçu n’est pas un esprit qui vous rende esclaves et vous remplisse encore de peur ; mais c’est l’Esprit Saint qui fait de vous des enfants de Dieu et qui nous permet de crier à Dieu : « Abba, ô mon Père ! »
      16 L’Esprit de Dieu atteste lui-même à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
      17 Nous sommes ses enfants, donc nous aurons aussi part aux biens que Dieu a promis à son peuple, nous y aurons part avec le Christ ; car si nous souffrons avec lui, nous serons aussi avec lui dans sa gloire.
      18 J’estime que nos souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire que Dieu nous révélera.
      19 La création entière attend avec impatience le moment où Dieu révélera ses enfants.
      20 Car la création est tombée sous le pouvoir de forces qui ne mènent à rien, non parce qu’elle l’a voulu elle-même, mais parce que Dieu l’y a mise. Il y a toutefois une espérance :
      21 c’est que la création elle-même sera libérée un jour du pouvoir destructeur qui la tient en esclavage et qu’elle aura part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu.
      22 Nous savons, en effet, que maintenant encore la création entière gémit et souffre comme une femme qui accouche.
      23 Mais pas seulement la création : nous qui avons déjà l’Esprit Saint comme première part des dons de Dieu, nous gémissons aussi intérieurement en attendant que Dieu fasse de nous ses enfants et nous accorde une délivrance totale.
      24 Car nous avons été sauvés, mais en espérance seulement. Si l’on voit ce que l’on espère, ce n’est plus de l’espérance : qui donc espérerait encore ce qu’il voit ?
      25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec patience.
      26 De même, l’Esprit Saint aussi nous vient en aide, parce que nous sommes faibles. En effet, nous ne savons pas prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même prie Dieu en notre faveur avec des supplications qu’aucune parole ne peut exprimer.
      27 Et Dieu qui voit dans les cœurs comprend ce que l’Esprit Saint veut demander, car l’Esprit prie en faveur des croyants, comme Dieu le désire.
      28 Nous savons que toutes choses contribuent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qu’il a appelés selon son plan.
      29 Car Dieu les a choisis d’avance ; il a aussi décidé d’avance de les rendre semblables à son Fils, afin que celui-ci soit l’aîné d’un grand nombre de frères.
      30 Ceux pour qui Dieu a pris d’avance cette décision, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il les a aussi rendus justes devant lui, ceux qu’il a rendus justes, il leur a aussi donné part à sa gloire.
      31 Que dirons-nous de plus ? Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ?
      32 Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment ne nous donnerait-il pas tout avec son Fils ?
      33 Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Personne, car c’est Dieu qui les déclare non coupables.
      34 Qui peut alors les condamner ? Personne, car Jésus-Christ est celui qui est mort, bien plus il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il prie en notre faveur.
      35 Qui peut nous séparer de l’amour du Christ ? La détresse le peut-elle ou bien l’angoisse, ou encore la persécution, la faim, les privations, le danger, la mort ?
      36 Comme le déclare l’Écriture : « A cause de toi, nous sommes exposés à la mort tout le long du jour, on nous traite comme des moutons qu’on mène à la boucherie. »
      37 Mais en tout cela nous remportons la plus complète victoire par celui qui nous a aimés.
      38 Oui, j’ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d’autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l’avenir,
      39 ni les forces d’en haut, ni celles d’en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 12

      1 Frères, puisque Dieu a ainsi manifesté sa bonté pour nous, je vous exhorte à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, réservé à Dieu et qui lui est agréable. C’est là le véritable culte que vous lui devez.

      1 Corinthiens 2

      14 L’homme qui ne compte que sur ses facultés naturelles est incapable d’accueillir les vérités communiquées par l’Esprit de Dieu : elles sont une folie pour lui ; il lui est impossible de les comprendre, car on ne peut en juger que par l’Esprit.

      1 Corinthiens 3

      3 parce que vous vivez encore comme des gens de ce monde. Du moment qu’il y a de la jalousie et des rivalités entre vous, ne montrez-vous pas que vous êtes des gens de ce monde et que vous vous conduisez d’une façon toute humaine ?
      4 Quand l’un de vous déclare : « J’appartiens à Paul » et un autre : « J’appartiens à Apollos », n’agissez-vous pas comme n’importe quel être humain ?

      1 Corinthiens 7

      5 Ne vous refusez pas l’un à l’autre, à moins que, d’un commun accord, vous n’agissiez ainsi momentanément pour vous consacrer à la prière ; mais ensuite, reprenez une vie conjugale normale, sinon vous risqueriez de ne plus pouvoir vous maîtriser et de céder aux tentations de Satan.

      1 Corinthiens 15

      39 Les êtres vivants n’ont pas tous la même chair : celle des humains diffère de celle des animaux, autre est celle des oiseaux et autre encore celle des poissons.
      45 En effet, l’Écriture déclare : « Le premier homme, Adam, devint un être vivant » ; mais le dernier Adam est l’Esprit qui donne la vie.
      50 Voici ce que je veux dire, frères : ce qui est fait de chair et de sang ne peut pas avoir part au Royaume de Dieu, et ce qui est mortel ne peut pas participer à l’immortalité.

      2 Corinthiens 4

      11 Bien que vivants, nous sommes sans cesse exposés à la mort à cause de Jésus, afin que sa vie se manifeste aussi dans notre corps mortel.

      2 Corinthiens 10

      3 Certes, nous sommes des êtres humains, mais nous ne combattons pas d’une façon purement humaine.

      2 Corinthiens 11

      3 Mais, tout comme Ève se laissa égarer par la ruse du serpent, je crains que votre intelligence ne se corrompe et ne vous entraîne loin de l’attachement fidèle et pur au Christ.

      Galates 1

      14 Je surpassais bien des frères juifs de mon âge dans la pratique de la religion juive ; j’étais beaucoup plus zélé qu’eux pour les traditions de nos ancêtres.

      Galates 2

      20 de sorte que ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi. Car ma vie humaine, actuelle, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et a donné sa vie pour moi.

      Galates 4

      14 La vue de mon corps malade était éprouvante pour vous, et pourtant vous ne m’avez pas méprisé ou repoussé. Au contraire, vous m’avez accueilli comme un ange de Dieu, ou même comme Jésus-Christ.

      Galates 5

      13 Mais vous, frères, vous avez été appelés à la liberté. Seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon les désirs de votre propre nature. Au contraire, laissez-vous guider par l’amour pour vous mettre au service les uns des autres.
      16 Voici donc ce que j’ai à vous dire : laissez le Saint-Esprit diriger votre vie et vous n’obéirez plus aux désirs de votre propre nature.
      19 On sait bien comment se manifeste l’activité de notre propre nature : dans l’immoralité, l’impureté et le vice,
      21 ils sont envieux, ils se livrent à l’ivrognerie et à des orgies, et commettent d’autres actions semblables. Je vous avertis maintenant comme je l’ai déjà fait : ceux qui agissent ainsi n’auront pas de place dans le Royaume de Dieu.
      24 Ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont fait mourir sur la croix leur propre nature avec ses passions et ses désirs.

      Galates 6

      8 S’il sème ce qui plaît à sa propre nature, la récolte qu’il en aura sera la mort ; mais s’il sème ce qui plaît à l’Esprit Saint, la récolte qu’il en aura sera la vie éternelle.

      Ephésiens 2

      1 Autrefois, vous étiez spirituellement morts à cause de vos fautes, à cause de vos péchés.
      2 Vous vous conformiez alors à la manière de vivre de ce monde ; vous obéissiez au chef des puissances spirituelles de l’espace, cet esprit qui agit maintenant en ceux qui s’opposent à Dieu.
      3 Nous tous, nous étions aussi comme eux, nous vivions selon les désirs de notre propre nature, nous faisions ce que voulaient notre corps et notre esprit. Ainsi, à cause de notre nature, nous étions destinés à subir le jugement de Dieu comme les autres.
      4 Mais la compassion de Dieu est immense, son amour pour nous est tel que,
      5 lorsque nous étions spirituellement morts à cause de nos fautes, il nous a fait revivre avec le Christ. C’est par la grâce de Dieu que vous avez été sauvés.

      Colossiens 1

      24 Maintenant, je me réjouis des souffrances que j’éprouve pour vous. Car, en ma personne, je complète ainsi ce qui manque encore aux souffrances du Christ pour son corps, qui est l’Église.

      Colossiens 2

      1 Je tiens à ce que vous sachiez combien dure est la lutte que je livre pour vous, pour ceux de Laodicée et pour bien d’autres qui ne me connaissent pas personnellement.
      5 Même si je suis absent de corps, je suis à vos côtés en esprit, et je suis heureux de vous voir tenir bon et rester solides dans votre foi au Christ.
      11 Dans l’union avec lui, vous avez été circoncis, non pas de la circoncision faite par les hommes, mais de la circoncision qui vient du Christ et qui nous délivre de notre être pécheur.
      18 Ne vous laissez pas condamner par des gens qui prennent plaisir à des pratiques extérieures d’humilité et au culte des anges, et qui attachent beaucoup d’importance à leurs visions. De tels êtres sont enflés d’un vain orgueil par leur façon trop humaine de penser ;

      1 Timothée 2

      14 Et ce n’est pas Adam qui s’est laissé tromper, mais c’est la femme qui, cédant à la tromperie, a désobéi à l’ordre de Dieu.

      1 Timothée 3

      16 Oui, incontestablement, il est grand le secret dévoilé dans notre foi ! Le Christ, apparu comme un être humain, a été révélé juste par l’Esprit Saint et contemplé par les anges. Annoncé parmi les nations, cru par beaucoup dans le monde, il a été élevé à la gloire céleste.

      Hébreux 2

      14 Puisque ces enfants sont tous des êtres de chair et de sang, Jésus lui-même est devenu comme eux, il a participé à leur nature humaine. C’est ainsi que, par sa mort, il a pu écraser le diable, qui détient la puissance de la mort,
      15 et délivrer ceux que la peur de la mort rendait esclaves durant leur vie entière.
      16 En effet, ce n’est assurément pas aux anges qu’il vient en aide, mais c’est aux descendants d’Abraham.
      17 C’est pourquoi il devait devenir en tout semblable à ses frères, afin d’être leur grand-prêtre plein de bonté et fidèle au service de Dieu, pour assurer le pardon des péchés du peuple.
      18 Et maintenant, il peut secourir ceux qui sont tentés, parce qu’il a passé lui-même par la tentation et la souffrance.

      Hébreux 4

      15 Nous n’avons pas un grand-prêtre incapable de souffrir avec nous de nos faiblesses. Au contraire, notre grand-prêtre a été tenté en tout comme nous le sommes, mais sans commettre de péché.

      Hébreux 5

      7 Durant sa vie terrestre, Jésus adressa des prières et des supplications, accompagnées de grands cris et de larmes, à Dieu qui pouvait le sauver de la mort. Et Dieu l’exauça à cause de sa soumission.
      8 Bien qu’il fût le Fils de Dieu, il a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert.
      9 Après avoir été élevé à la perfection, il est devenu la source d’un salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent.

      Hébreux 7

      28 La loi de Moïse établit comme grands-prêtres des hommes imparfaits ; mais la parole du serment de Dieu, formulé après la loi, établit comme grand-prêtre le Fils qui a été élevé à la perfection pour toujours.

      Hébreux 10

      20 Il nous a ouvert un chemin nouveau et vivant au travers du rideau, c’est-à-dire par son propre corps.

      1 Pierre 4

      1 Puisque le Christ a souffert dans son corps, vous aussi armez-vous de la même disposition d’esprit ; car celui qui a souffert dans son corps en a fini avec le péché.

      1 Jean 4

      2 Voici comment vous pouvez savoir s’il s’agit de l’Esprit de Dieu : quiconque reconnaît que Jésus-Christ est réellement devenu homme a l’Esprit de Dieu.
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