Dictionnaire Biblique de Top Bible

JACQUES (épître de)

1.

Analyse du contenu.

Cette épître, la première des sept ép. catholiques (voir ce mot), se compose d'une série d'exhortations, qui ne sont pas présentées dans un enchaînement rigoureux.

On peut les grouper sous les titres suivants :

1. Les épreuves et les tentations (Jas 1:1,18).

2. Le devoir de mettre en pratique la Parole de Dieu (Jas 1:19,27).

3. L'acception de personnes et la loi de l'amour fraternel (Jas 2:1-13).

4. La foi sans les oeuvres est morte (Jas 2:14,26).

5. Les péchés de la langue (Jas 3:1,12).

6. La fausse et la vraie sagesse (Jas 3:13,18).

7. Les passions mondaines et la soumission à Dieu (Jas 4:1,12).

8. Vains projets et incertitude du lendemain (Jas 4:13-17).

9. Le jugement qui menace les mauvais riches (Jas 5:1-4).

10. Exhortations diverses : la patience ; le serment ; la prière ; la confession des péchés et la conversion du pécheur (Jas 5:7-20).

2.

Auteur et date.

La suscription porte cette indication : « Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ » (Jas 1:1). Étant données la mort précoce de Jacques fils de Zébédée, et l'obscurité où nous sommes au sujet de Jacques fils d'Alphée, tout porte, dans l'hypothèse de l'authenticité, à attribuer notre ép. à Jacques le frère du Seigneur. L'exégèse catholique plaide pour l'identité de ces deux Jacques (voir Jacques, 2 et 3). En faveur de Jacques, le chef de l'Église de Jérusalem, on remarque qu'il ne se donne pas comme apôtre, et s'il ne rappelle pas sa parenté avec Jésus, c'est sans doute par humilité. De plus, l'auteur parle comme un personnage ayant de l'autorité auprès de ses lecteurs, et toute l'épître s'inspire d'un grand sérieux moral, ce qui convient à la position ecclésiastique et à l'austérité de vie du frère du Seigneur.

Les défenseurs de l'authenticité se divisent sur la question de la date. Suivant les uns, ce serait l'écrit le plus ancien du N.T. On fait valoir la simplicité de la doctrine, et on évite ainsi toute polémique de Jacques contre Paul, qui serait postérieure. Une date entre 40 et 50, ou du moins avant les ép. de Paul, est soutenue par B. Weiss, Beyschlag, Zahn, Mayor, Bonnet-Schroeder, etc. Mais les conditions religieuses des lecteurs conviennent mal aux débuts de l'Église chrétienne. En outre, l'enseignement de Jacques sur la foi et les oeuvres ne se comprend, à notre avis, que comme une réplique ou un complément à la doctrine de Paul sur la justification par la foi. Aussi les défenseurs de l'authenticité s'accordent-ils de plus en plus pour une date vers la fin de la vie de Jacques, soit entre 60 et 65. Ainsi en jugent Sabatier, Bovon, F. Barth, Feine, Chaîne, etc.

Contre l'authenticité on fait valoir le style qui est du meilleur grec du N.T. (après l'épître aux Héb.) ; soixante-treize mots ne se retrouvent pas ailleurs dans le N.T., et cela malgré la brièveté de la lettre. Mais rien n'empêche que Jacques ait eu recours à l'aide d'un secrétaire. On allègue aussi (ce qui est plus grave) le silence presque complet sur la personne et l'oeuvre de Jésus-Christ, sur l'espérance messianique, sur le rôle de la loi mosaïque. On en conclut que l'auteur est plutôt un Juif helléniste, écrivant dans la période de calme qui s'étend entre les années 75 et 125, dans une ville mi-hellénique de Palestine (Césarée, Tibériade). Ainsi, à la suite de Ropes, Wautier d'Aygalliers dans Bbl. Cent. ; J. Weiss voit dans notre ép. un sermon écrit à l'usage d'une communauté de Syrie (70-100). Dibelius l'explique comme un traité parénétique puisé aux sources les plus diverses, juives et grecques (80-130). Holtzmann, Julicher, Harnack descendent jusque vers le milieu du II° siècle, dans le voisinage du Pasteur d'Hermas. Sans méconnaître la force de plusieurs des arguments allégués par ces savants, nous ne pensons pas qu'ils soient décisifs contre l'attribution traditionnelle et une date entre 60 et 65.

3.

Les destinataires.

L'adresse est ainsi conçue : « aux douze tribus dans la Dispersion ». Cette adresse a été comprise de différentes manières, comme se rapportant :

(a) aux Juifs dans leur ensemble ;

(b) aux judéo-chrétiens ;

(c) aux chrétiens en général, considérés comme le vrai Israël (Ga 6:16).

Les défenseurs de l'authenticité se décident en général pour (b) ; tandis que leurs adversaires, partisans d'une date plus récente, préfèrent (c)

Nous pensons donc que Jacques a écrit de Jérusalem à des communautés judéo-chrétiennes répandues en Palestine et en Syrie.

Quant aux conditions religieuses des destinataires, tout en tenant compte avec Dibelius et autres auteurs récents de ce qu'en un traité parénétique bien des exhortations peuvent avoir un caractère général et n'être pas des allusions directes, voici ce qu'on peut retenir. Les communautés auxquelles Jacques s'adresse sont composées pour la plupart de pauvres, exposés à l'oppression des riches. Nous ne pensons pas que les mauvais riches apostrophés (J5:1,8) fissent partie de l'Église. A la ferveur des premiers temps a succédé une certaine lassitude ; la religion est souvent une simple profession de foi, à laquelle ne s'ajoute pas la pratique morale ; il y a des coeurs partagés entre Dieu et le monde ; plusieurs aspirent à la charge de docteur sans en avoir les dons ; la religion dégénère ainsi en querelles et vaines disputes. Contre ces différents travers Jacques s'élève avec toute l'autorité de sa personnalité morale.

4.

Caractères de l'épître.

Une chose qui frappe à la première lecture, c'est la pauvreté d'éléments spécifiquement chrétiens, surtout en comparaison des ép. de Paul, Pierre et Jean. Le nom de Jésus-Christ n'est mentionné que deux fois (Jas 1:1 2:1) ; sur sa vie et sa mort l'épître garde un étrange silence. Il en est de même du Saint-Esprit. On comprend dès lors l'hypothèse de Spitta en Allemagne et de Massebieau en France, d'après laquelle il s'agit de l'ouvrage d'un auteur juif, retouché plus tard par un chrétien. Mais un interpolateur chrétien aurait sans doute marqué plus profondément son intervention. Aussi cette hypothèse, assez plausible en apparence, n'a-t-elle pas eu de suite.

En effet, si de la surface nous passons au contenu de l'ép., nous constatons son étroite parenté avec l'enseignement de Jésus, tellement qu'on a pu appeler la lettre de Jacques « le sermon sur la montagne parmi les épîtres ».

Nous relevons les principaux parallèles :

Joie dans l'épreuve : Jas 1:2 Matthieu 5:12 ;

soyez parfaits : Jas 1:4, Mt 5:48 ;

demander avec foi : Jas 1:5 Matthieu 7:7 21:21 ;

mettre en pratique la Parole ; Jas 1:22, Mt 7:24 ;

le jugement sans miséricorde : Jas 2:13, Mt 5:7 18:33 ;

inviolabilité de la loi : Jas 2:10-12, Mt 5:17 ;

les péchés de la langue : Jas 3, Mt 12:36 ;

opposition entre Dieu et le monde : Jas 4:4, Mt 6:24 ;

contre les jugements : Jas 4 Matthieu 7:1,6 ;

incertitude du lendemain : Jas 4:13 Lu 12:20 ;

richesses détruites : Jas 5:2 Matthieu 6:20 ;

le serment : Jas 5:12, Mt 5:37 (où le texte de Jacques est supérieur à celui de Matthieu) .

Il y a aussi une parenté bien étroite, dans la conception touchant les riches et les pauvres, entre Jacques et Luc.

Sur ce chapitre des parallèles, mentionnons encore des points de contact :

-entre Jacques, et 1Pierre d'une part :

-entre Jacques et l'épître aux Romains d'autre part

Nous pensons que Jacques se place chronologiquement entre Romains et 1Pierre.

Relevons quelques éléments doctrinaux : la fine psychologie sur l'origine du péché, enfant de la convoitise, et engendrant à son tour la mort (Jas 1:13-15) ; la régénération fruit de la Parole divine, plantée dans les âmes (Jas 1 18,21) ; la Loi, appelée à deux reprises « loi de liberté » (Jas 1:25 2:12), comme pour la distinguer de l'observance juive, et trouvant son couronnement dans la « loi royale » de l'amour (Jas 2:8) ; l'attente du retour du Seigneur, conformément à l'espérance chrétienne primitive (Jas 5:7).

Dans son ensemble, la tendance de Jacques est toute pratique. On pourrait donner comme devise à son ép. le verset : « Mettez en pratique la parole et ne vous contentez pas de l'écouter » (Jas 1:22). La religion de celui qui se borne à écouter est vaine (Jas 1:23 et suivants). Celui qui enseigne les autres, s'attire, s'il tombe, un jugement plus sévère (Jas 3:1). La vraie religion, approuvée de Dieu, consiste dans les oeuvres de charité et dans la pureté (Jas 1:27).

Par son énergique affirmation de l'oeuvre, comme élément fondamental d'un christianisme pratique, Jacques se trouve être dans une opposition au moins formelle avec Paul, l'apôtre du salut par la foi. Ce point important est à examiner.

5.

Paul et Jacques.

De tout temps, l'opposition entre Paul et Jacques a frappé les esprits. Paul dit : « Nous estimons que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi » (Ro 3:28). Jacques réplique : « Vous voyez que l'homme est justifié par les oeuvres et non par la foi seulement » (Jas 2:24). La contradiction au point de vue formel est flagrante. On a souvent cherché à éluder la difficulté en affirmant que Jacques est antérieur à Paul, et ne vise pas du tout la doctrine du grand apôtre. Ce point de vue, quoique soutenu par des théologiens de grande autorité, nous paraît tout à fait inadmissible. A notre connaissance personne, avant Paul, n'a enseigné la justification par la foi, sans les oeuvres. C'est donc bien la formule paulinienne que Jacques combat, pour y substituer une autre plus exacte. Toutefois, en y regardant de plus près, on s'aperçoit que la différence entre les deux auteurs sacrés est moins grande qu'elle n'en a l'air. C'est que les mots qu'ils emploient l'un et l'autre (foi, oeuvres, justification) sont pris en des sens quelque peu différents.

La foi, chez Jacques, est purement une conviction intellectuelle ; même les démons la possèdent (Jas 2:19),. En soi elle est insuffisante. Pour Paul, la foi est l'acceptation du salut offert en Christ, et le principe d'une vie nouvelle dans l'union mystique ; avec le Sauveur.

Les oeuvres, dont parle Paul, sont les oeuvres de la loi, que l'homme cherche à accomplir par ses propres forces ; elles précèdent la foi et sont insuffisantes pour acquérir le salut. Chez Jacques, les oeuvres découlent de la foi, en attestent la réalité et concourent avec elle (Jas 2:22) à rendre l'homme accompli aux yeux de Dieu. Paul enseigne de même la foi agissante par les oeuvres (Ga 5:8,1Th 1:3).

Enfin la justification est pour Paul l'acceptation en grâce du pécheur qui croit ; pour Jacques c'est le jugement final de Dieu sur toute la vie de l'homme.

On le voit : Paul ramène tout à la foi, source de la vie nouvelle du chrétien ; Jacques ramène tout à l'oeuvre du croyant régénéré. L'une est la formule du théologien mystique, l'autre celle du moraliste populaire. Quoique ne pouvant pas se ramener à une parfaite unité--Jacques n'accepte pas la formule de Paul, qu'il jugeait probablement dangereuse dans la pratique, et Paul aurait sans doute considéré le point de vue de Jacques comme bien incomplet et superficiel--les deux conceptions ont chacune sa vérité et son utilité pour l'Eglise. Paul s'élève en effet contre le système pharisaïque du salut par les oeuvres, tandis que Jacques combat l'orthodoxie stérile et l'illusion qu'il suffit de répéter certaines formules pour plaire à Dieu. Voir Foi, Justification, OEuvres.

6.

Témoignages ecclésiastiques.

Dans l'antiquité chrétienne, notre épître ne jouit pas d'une attestation aussi unanime que d'autres livres du N.T. Cela tient peut-être au fait que son auteur n'était pas un apôtre, au cercle restreint des lecteurs auxquels elle s'adressait, et à son contenu plus moral que dogmatique. On signale chez Clément romain (vers 95) quelques points de contact ; Hermas, au milieu du II° siècle, a en commun avec elle un grand nombre d'idées et d'expressions. Le Canon de Muratori (180) ne la mentionne pas. Les premières citations expresses se trouvent chez Origène. Encore Eusèbe, au commencement du IV e siècle, range Jacques au nombre des écrits contestés (antilegomena), tout en se déclarant favorable à son acceptation. Au cours du IV e siècle, l'épître est reçue comme canonique en Orient et en Occident, et considérée comme l'oeuvre de « l'apôtre » Jacques.

L'époque de la Réforme vit se renouveler les doutes à son sujet, particulièrement au point de vue doctrinal. Surtout Luther l'a appelée assez dédaigneusement « une vraie épître de paille », n'ayant pas la valeur évangélique de tels autres livres du N.T. Il l'attribuait à quelque Juif qui n'aurait eu qu'une connaissance rudimentaire du Christ. Calvin vint à la rescousse en observant : « Quant à ce qu'on pourrait penser qu'il (Jacques) ne magnifie pas la grâce de Christ en telle sorte que doit faire un apôtre, certes la réponse est facile, à savoir que nous ne devons pas requérir précisément que tous traitent un même point de doctrine... »

Les modernes, tout en signalant les lacunes de l'épître au point de vue dogmatique, s'accordent à rendre hommage au sérieux de son inspiration morale. Ainsi que s'exprime un théologien de langue française : « Riche en sa brièveté, l'épître de Jacques se fait remarquer par son inspiration sobre et sévère, par son langage plastique, par la vivacité de ses images, qui donnent des ailes aux préceptes et aux pensées, pour les faire pénétrer comme autant de flèches dans les coeurs : aussi conclurons-nous que, malgré les jugements défavorables, presque méprisants dont il a parfois été l'objet, ce petit écrit mérite d'être tenu en honneur dans le recueil de la littérature biblique » (Bovon).

Les commentaires scientifiques les plus récents sont ceux de Ropes (ICC, 1916), de Dibelius (septième éd. du Comment Meyer, 1919) ; de Hauck (Comment, de Zahn, 1926). En français le comment, cathol, de J. Chaîne dans les Et. bibl. (Paris 1927) très soigné au point de vue philologique et littéraire.

Th. L.

Révision Yves Petrakian 2005

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    • Matthieu 5

      7 Heureux ceux qui font preuve de bonté, car on aura de la bonté pour eux !
      12 Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande au ciel. En effet, c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
      17 » Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
      37 Que votre parole soit ‘oui’pour oui, ‘non’pour non ; ce qu'on y ajoute vient du mal.
      48 Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait.

      Matthieu 6

      20 mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les mites et la rouille ne détruisent pas et où les voleurs ne peuvent pas percer les murs ni voler !
      24 » Personne ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s'attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent.

      Matthieu 7

      1 » Ne jugez pas afin de ne pas être jugés,
      6 » Ne donnez pas les choses saintes aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu'ils ne les piétinent et qu'ils ne se retournent pour vous déchirer.
      7 » Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira.
      24 » C'est pourquoi, toute personne qui entend ces paroles que je dis et les met en pratique, je la comparerai à un homme prudent qui a construit sa maison sur le rocher.

      Matthieu 12

      36 Je vous le dis : le jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole inutile qu'ils auront prononcée.

      Matthieu 18

      33 Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon comme j'ai eu pitié de toi ?’

      Matthieu 21

      21 Jésus leur dit alors : « Je vous le dis en vérité, si vous avez de la foi et que vous ne doutez pas, non seulement vous ferez ce qui a été fait à ce figuier, mais même si vous dites à cette montagne : ‘Retire-toi de là et jette-toi dans la mer’, cela arrivera.

      Luc 12

      20 Mais Dieu lui dit : ‘Homme dépourvu de bon sens ! Cette nuit même, ton âme te sera redemandée, et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ?’

      Romains 2

      13 En effet, ce ne sont pas ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront déclarés justes.

      Romains 3

      28 En effet, nous estimons que l'homme est déclaré juste par la foi, indépendamment des œuvres de la loi.

      Romains 4

      3 En effet, que dit l'Ecriture ? Abraham a eu confiance en Dieu et cela lui a été compté comme justice.

      Romains 5

      4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et la victoire dans l’épreuve l'espérance.

      Romains 7

      23 mais je constate qu’il y a dans mes membres une autre loi ; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres.

      Romains 8

      7 En effet, la nature humaine tend à la révolte contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu'elle n’en est même pas capable.

      Galates 5

      8 Cette influence ne vient pas de celui qui vous appelle.

      Galates 6

      16 Paix et grâce sur tous ceux qui suivront cette règle et sur l'Israël de Dieu !

      1 Thessaloniciens 1

      3 Nous nous rappelons sans cesse l'œuvre de votre foi, le travail de votre amour et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ, devant Dieu notre Père.

      Jacques 1

      1 De la part de Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus dispersées : salut !
      2 Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés,
      4 Mais il faut que la persévérance accomplisse parfaitement sa tâche afin que vous soyez parfaitement qualifiés, sans défaut, et qu'il ne vous manque rien.
      5 Si l'un de vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée.
      10 Que le riche, au contraire, se montre fier de son abaissement, car il disparaîtra comme la fleur de l'herbe.
      13 Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise : « C'est Dieu qui me tente », car Dieu ne peut pas être tenté par le mal et il ne tente lui-même personne.
      14 Mais chacun est tenté quand il est attiré et entraîné par ses propres désirs.
      15 Puis le désir, lorsqu'il est encouragé, donne naissance au péché et le péché, parvenu à son plein développement, a pour fruit la mort.
      18 Conformément à sa volonté, il nous a donné la vie par la parole de vérité afin que nous soyons en quelque sorte les premières de ses créatures.
      19 Ainsi donc, mes frères et sœurs bien-aimés, que chacun soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère,
      21 C'est pourquoi, rejetez toute souillure et tout débordement dû à la méchanceté, et accueillez avec douceur la parole qui a été plantée en vous et qui peut sauver votre âme.
      22 Mettez en pratique la parole et ne vous contentez pas de l'écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.
      23 En effet, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il ressemble à un homme qui regarde son visage dans un miroir
      25 Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui a persévéré, celui qui n'a pas oublié ce qu'il a entendu mais qui se met au travail, celui-là sera heureux dans son activité.
      27 La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste à s'occuper des orphelins et des veuves dans leur détresse et à ne pas se laisser souiller par le monde.

      Jacques 2

      1 Mes frères et sœurs, que votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ soit libre de tout favoritisme.
      2 Supposez en effet qu’entre dans votre assemblée un homme portant un anneau d'or et des habits somptueux, et qu’entre aussi un pauvre aux habits crasseux.
      3 Si vous tournez les regards vers celui qui porte les habits somptueux pour lui dire : « Toi, assieds-toi ici à cette place d'honneur » et que vous disiez au pauvre : « Toi, tiens-toi là debout » ou bien : « Assieds-toi par terre, à mes pieds »,
      4 ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction et ne devenez-vous pas des juges aux mauvais raisonnements ?
      5 Ecoutez, mes frères et sœurs bien-aimés : Dieu n'a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour les rendre riches dans la foi et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ?
      6 Et vous, vous méprisez le pauvre ! N'est-ce pas les riches qui vous oppriment et qui vous traînent devant les tribunaux ?
      7 N'est-ce pas eux qui insultent le beau nom que vous portez ?
      8 Si vous accomplissez la loi royale d’après l'Ecriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien.
      9 Mais si vous faites du favoritisme, vous commettez un péché ; la loi vous dénonce comme étant coupables.
      10 De fait, la personne qui obéit à toute la loi mais qui pèche contre un seul commandement est en faute vis-à-vis de l’ensemble.
      11 En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras pas d'adultère a aussi dit : Tu ne commettras pas de meurtre. Si tu ne commets pas d'adultère mais que tu commettes un meurtre, tu es coupable d’infraction à la loi.
      12 Parlez et agissez comme des personnes appelées à être jugées par une loi de liberté,
      13 car le jugement est sans compassion pour qui n'a pas fait preuve de compassion. La compassion triomphe du jugement.
      14 Mes frères et sœurs, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les œuvres ? Cette foi peut-elle le sauver ?
      15 Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour,
      16 et que l'un de vous leur dise : « Partez en paix, mettez-vous au chaud et rassasiez-vous » sans pourvoir à leurs besoins physiques, à quoi cela sert-il ?
      17 Il en va de même pour la foi : si elle ne produit pas d'œuvres, elle est morte en elle-même.
      18 Mais quelqu'un dira : « Toi, tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. » Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, c’est par mes œuvres que je te montrerai ma foi.
      19 Tu crois qu'il y a un seul Dieu ? Tu fais bien ; les démons aussi le croient, et ils tremblent.
      20 Veux-tu reconnaître, homme sans intelligence, que la foi sans les œuvres est morte ?
      21 Notre ancêtre Abraham n’a-t-il pas été considéré comme juste sur la base de ses actes, lorsqu’il a offert son fils Isaac sur l'autel ?
      22 Tu vois bien que sa foi agissait avec ses œuvres et que par les œuvres sa foi a été menée à la perfection.
      23 Ainsi s’est accompli ce que dit l'Ecriture : Abraham eut confiance en Dieu et cela lui fut compté comme justice. Et il a été appelé ami de Dieu.
      24 Vous voyez [donc] que l'homme est déclaré juste sur la base de ses actes, et pas seulement de la foi.
      25 Rahab la prostituée n’a-t-elle pas, de la même manière, été considérée comme juste sur la base de ses actes, lorsqu'elle a accueilli les messagers et les a fait partir par un autre chemin ?
      26 En effet, de même que le corps sans esprit est mort, de même la foi sans [les] œuvres est morte.

      Jacques 3

      1 Ne soyez pas nombreux à vouloir devenir des enseignants car, vous le savez, mes frères et sœurs, nous serons jugés plus sévèrement.
      2 En effet, nous trébuchons tous de bien des manières. Si quelqu'un ne trébuche pas en paroles, c'est un homme mûr, capable de tenir tout son corps en bride.
      3 Quand nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons ainsi leur corps tout entier.
      4 Voyez aussi les bateaux : même très grands et poussés par des vents impétueux, ils sont conduits par un tout petit gouvernail là où le pilote le veut.
      5 De même, la langue est un petit membre et elle peut se vanter de grandes choses. Voyez comme un petit feu peut embraser une grande forêt !
      6 La langue aussi est un feu, c'est le monde de la méchanceté. [Ainsi, ] la langue se trouve parmi nos membres ; elle souille tout notre corps et enflamme le cours de notre existence, étant elle-même enflammée par l'enfer.
      7 Toutes les espèces de bêtes, d'oiseaux, de reptiles et d'animaux marins peuvent être domptées et ont été domptées par l'homme.
      8 La langue en revanche, aucun homme ne peut la dompter ; c'est un mal qu'on ne peut pas maîtriser, elle est pleine d'un venin mortel.
      9 Par elle nous bénissons Dieu notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l'image de Dieu.
      10 De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Mes frères et sœurs, il ne faut pas que tel soit le cas.
      11 Une source fait-elle jaillir par la même ouverture de l'eau douce et de l'eau amère ?
      12 Un figuier, mes frères et sœurs, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues ? [De même, ] aucune source ne peut produire de l’eau salée et de l'eau douce.
      13 Lequel parmi vous est sage et intelligent ? Qu'il montre, par un bon comportement, ses œuvres empreintes de douceur et de sagesse.
      14 Mais si vous avez dans votre cœur une jalousie amère et un esprit de rivalité, ne faites pas les fiers et ne mentez pas contre la vérité.
      15 Une telle sagesse ne vient pas d'en haut, elle est au contraire terrestre, purement humaine, démoniaque.
      16 En effet, là où il y a de la jalousie et un esprit de rivalité, il y a du désordre et toutes sortes de pratiques mauvaises.
      17 La sagesse d'en haut est tout d'abord pure, ensuite porteuse de paix, douce, conciliante, pleine de compassion et de bons fruits, elle est sans parti pris et sans hypocrisie.
      18 Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui travaillent à la paix.

      Jacques 4

      1 D'où viennent les conflits et d'où viennent les luttes parmi vous ? N'est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ?
      2 Vous désirez et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez rien obtenir ; vous avez des luttes et des conflits. Vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas.
      3 Quand vous demandez, vous ne recevez pas parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.
      4 Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l’amour pour le monde est synonyme de haine contre Dieu ? Celui donc qui veut être l'ami du monde se fait l’ennemi de Dieu.
      5 Croyez-vous que l'Ecriture parle sans raison ? C’est avec jalousie que Dieu aime l'Esprit qui habite en nous.
      6 Cependant, la grâce qu’il accorde est plus grande encore, c'est pourquoi l'Ecriture dit : Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.
      7 Soumettez-vous donc à Dieu, mais résistez au diable et il fuira loin de vous.
      8 Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez votre cœur, hommes partagés.
      9 Ayez conscience de votre misère, soyez dans le deuil et dans les larmes, que votre rire se change en deuil et votre joie en tristesse.
      10 Humiliez-vous devant le Seigneur et il vous élèvera.
      11 Ne dites pas du mal les uns des autres, frères et sœurs. Celui qui parle contre un frère ou qui juge son frère parle contre la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu ne la mets pas en pratique, mais tu t’en fais le juge.
      12 Un seul est législateur [et juge] : c'est celui qui peut sauver et perdre. Mais toi, qui es-tu pour juger ton prochain ?
      13 A vous maintenant qui dites : « Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous y ferons des affaires et nous gagnerons de l'argent »,
      14 vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! En effet, qu’est-ce que votre vie ? C’est une vapeur qui paraît pour un instant et qui disparaît ensuite.
      15 Vous devriez dire, au contraire : « Si Dieu le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela. »
      16 Mais en réalité, vous vous montrez fiers de vos fanfaronnades. Toute fierté de ce genre est mauvaise.
      17 Si donc quelqu’un sait faire ce qui est bien et ne le fait pas, il commet un péché.
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