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Dictionnaire Biblique de Top Bible

JEU

I Chez les Israélites.

Les jeux n'ont pas tenu dans la vie du peuple d'Israël la place considérable qui leur était faite dans la société gréco-romaine, où l'existence eût paru bien vide sans le théâtre et le cirque. L'Israélite était, en effet, plus préoccupé des réalités intérieures et soucieux de trouver ou de garder le contact avec Dieu que de se répandre au dehors et de se divertir ; le trait essentiel de son caractère était le sérieux et la gravité ; il n'y avait, en Palestine, d'autres réjouissances publiques que les grandes fêtes religieuses traditionnelles (De 12:7,12 16:13-15,2Ch 30:23-27, Ne 8:9,10-17 12:13) ; et lorsque, sous les Séleucides, puis sous Hérode, des tentatives furent faites pour y introduire les jeux publics en usage ailleurs, cela fut regardé par les éléments les plus sains et les plus pieux de la population comme un outrage au sentiment national et un péril pour la foi religieuse (2Ma 4:13 et suivant).

Si austère que fût la vie des enfants d'Israël, elle comportait cependant des délassements, et les jeux n'étaient pas tout à fait inconnus ou proscrits. Il va de soi que l'enfance, comme partout ailleurs, se passait en distractions et amusements de toutes sortes. Le prophète Zacharie évoque, à l'avance, le tableau des rues de la Jérusalem restaurée retentissant, comme autrefois, des cris joyeux et des ébats des enfants (Za 8:5) ; et Jésus fait allusion aux jeux des troupes de garçons et de filles qui, sur les places publiques, jouant aux grandes personnes, simulaient des noces et des funérailles (Mt 11:16 et suivant) ; le livre de Job mentionne un divertissement à l'aide d'oiseaux apprivoisés (Job 40:24) ; le prophète Ézéchiel emprunte à un jeu de garçons (pratiqué encore aujourd'hui par les jeunes Malgaches) le thème d'une de ses actions symboliques (Eze 4:1,3) ; les évangiles apocryphes, enfin, représentent Jésus, enfant, occupé avec des camarades de son âge, à jouer à cache-cache, à faire des personnages ou des animaux en terre glaise, etc. Voir E. Le Camus, Les enfants de Nazareth, Paris, 1900.

Les délassements habituels de l'âge mûr étaient le chant et la danse, accompagnés du jeu de divers instruments de musique (voir art.) : trompette, luth, harpe, flûte ou chalumeau, tambourin, sistre, cymbales et triangle ; on s'y livrait aux banquets de noces (peut-être le Cantique des Cantiques est-il un recueil de chants nuptiaux), après les vendanges et les moissons, ou après quelque exploit fameux pour célébrer une victoire (Ex 15:20, Jug 11:34 21:21,1Sa 18:6, Esa 5:12, Jer 31:4,13, Ec 3:4, Jug 3:7). Les chants et la musique avaient naturellement, comme de nos jours, leur place dans les cérémonies religieuses (Ne 7:67 12:27,46) ; mais la danse elle-même y avait aussi sa part : elle y était même si intimement mêlée que le mot hébreu qui désigne les fêtes rituelles dans les plus anciens documents bibliques appartient à la même famille que le verbe khâgag qui signifie danser ; ainsi que dans l'antiquité hellénique, des processions circulaient en dansant autour des autels ou devant l'arche de l'alliance pour honorer la divinité (Ex 32:6,19, Jug 21:19-21,23,2Sa 6:13-15, Ps 87:7 149:3 150:3) ; à l'époque hasmonéenne, à partir d'Alexandre Jannée, lors de la fête des Tabernacles, les fidèles exécutaient chaque soir, dans le parvis du Temple, une danse aux flambeaux avec accompagnement de cantiques, et terminée par des sonneries de trompettes (Mischna, Soucca, 5).

Proposer et deviner des énigmes était aussi un passe-temps favori des Israélites (Jug 14:10-14,1Ro 10:1-3, Eze 17:2, Pr 1:6). Le jeu de dés, si répandu dans le monde ancien, les jeux de dames ou de marelle (fig. 111), et une sorte de jeu de cartes apparurent tard, en Palestine, à l'époque talmudique.

Quant aux sports que les Israélites semblent avoir connus et pratiqués, on trouve dans l'A. T, des allusions : au lancer de la fronde (Jug 20:16,1Sa 17:49,1Ch 12:2) ; au tir à la cible (1Sa 20:20,35-39 Job 16:12 La 3:12 s) ; au maniement des poids (Za 12:3) ; à la course (2Sa 1:23, Ec 9:11) ; à la balle (Esa 22:17 et suivant). On peut inférer aussi de certains passages que les tournois ne devaient pas leur être inconnus (1Sa 17:10,2Sa 2:12,17).

L'art dramatique et les spectacles demeurèrent ignorés des enfants d'Israël jusqu'au moment où, à la faveur de la politique habile d'Alexandre le Gd et de certains de ses successeurs, l'influence de l'hellénisme pénétra en Palestine. (Si, comme le veulent certains critiques, le Cantique des Cantiques est, non un recueil de chants nuptiaux, mais un drame, il n'y a pas d'apparence qu'il ait été effectivement représenté.) A l'époque des Séleucides, le grand-prêtre Jason, pour plaire à Antiochus Épiphane, fit construire dans Jérusalem, au-dessous de la citadelle, c'est-à-dire tout à proximité du Temple, une palestre ou gymnase et une éphébie (salle d'exercices pour jeunes gens) où le jeu du disque fut très en faveur (2Ma 4:9,15) ; à partir du même moment, on célébra à Tyr de grands concours sportifs qui, à l'imitation des jeux olympiques, revenaient tous les cinq ans : des Juifs y descendaient en spectateurs (2Ma 4:18 et suivant). Plus tard, Hérode le Gd fit bâtir un théâtre dans l'enceinte de la capitale et un amphithéâtre aux portes de la ville et il institua, en l'honneur de l'empereur de Rome, dont il était le vassal, de somptueuses fêtes quinquennales avec combats et courses de chars : l'appât de prix importants y attirait de nombreux compétiteurs.

II En Grèce et à Rome.

Dans la société gréco-romaine, les jeux constituaient une part importante de la VI° sociale. A Rome, en particulier, ils avaient pris un tel développement que, sous l'empire, il y avait cent soixante-quinze jours de jeux publics par an : le reste du temps, « on vivait dans le souvenir des fêtes passées et dans l'attente des fêtes à venir ». La fureur des spectacles était telle que, même en pleine victoire du christianisme, au IV e siècle, les empereurs gagnés à la foi nouvelle n'osèrent pas s'attaquer à cette vieille institution comme l'Eglise les y exhortait, ou ne le firent que timidement, avec les plus grandes précautions, et, du reste, sans succès.

L'apôtre Paul y faisant de fréquentes allusions dans ses épîtres, ce sont surtout les jeux de la Grèce qui doivent retenir l'attention du lecteur de la Bible. A l'origine, ils se célébraient en l'honneur des dieux ou des héros. Ainsi les jeux olympiques, qui se tenaient tous les quatre ans à Olympie (Élide), étaient dédiés à Zeus Olympien ; les jeux pythiques, qui avaient lieu tous les quatre ans également, auprès du sanctuaire de Delphes, étaient dédiés à Apollon Pythien ; les jeux isth-miques se célébraient tous les deux ans à l'isthme de Corinthe, en l'honneur de Poséidon ; les jeux néméens, qui revenaient tous les deux ans à Némée (Argolide), étaient consacrés à Héraclès ou Hercule, vainqueur du lion de Némée. Ces quatre grands jeux rassemblaient des foules considérables, venues non seulement de l'Hellade, mais de toutes les régions avoisinantes. Les plus anciens et les plus importants étaient les jeux olympiques, dont le retour périodique servait de repère pour la notation chronologique des événements, chaque intervalle de quatre ans compris entre deux jeux successifs constituant une olympiade. En dehors de ces quatre grandes manifestations panhelléniques, des jeux analogues se tenaient un peu partout dans la métropole et dans les colonies, où stades et théâtres ne manquaient pas. Les voyages de l'apôtre Paul ont dû lui permettre de connaître de plus près les jeux de Corinthe et ceux d'Éphèse, après avoir certainement vu dans son enfance ceux de Tarse.

Les fêtes commençaient de grand matin par des sacrifices offerts à la divinité : des processions de spectateurs déposaient leurs offrandes au pied des autels. Après quoi, les jeux commençaient : dans le champ appelé stade, se disputaient courses à pied, luttes, ceste ou pugilat, saut, disque, javelot ; dans l'hippodrome, quatre fois plus grand que le stade, courses à cheval et courses de chars. Les arbitres, dont les noms étaient tirés au sort parmi les magistrats de la Cité, devaient s'être préparés à leurs fonctions dix mois à l'avance, en présidant, en particulier, à l'entraînement des athlètes engagés pour les épreuves. Seuls les Hellènes de condition libre étaient admis à concourir ; les esclaves et les barbares étaient exclus. Les concurrents juraient, sur l'autel du dieu en l'honneur duquel se donnaient les jeux, de combattre loyalement et suivant les règles. Le dernier jour des fêtes avait lieu la distribution solennelle des récompenses, qui consistaient simplement en une branche de palmier et une couronne de feuillage : d'olivier à Olympie, de laurier à Delphes, de pin à Corinthe, de lierre à Némée. Un héraut proclamait devant la foule le nom et le pays du vainqueur, auquel les modestes mais pourtant glorieux insignes de son succès étaient remis par les arbitres, et qui, à son retour chez lui, était reçu avec les honneurs du triomphe : il entrait dans sa ville, non par l'une des portes, mais par une brèche pratiquée spécialement à cet effet dans les remparts ; vêtu de pourpre, il était monté sur un char traîné par quatre chevaux blancs ; pour le reste de sa vie, il était un personnage sacré, exempt de charges et d'impôts, nourri dans les sanctuaires, partout assis à la place d'honneur ; sa victoire était chantée en vers et commémorée par une statue à son effigie.

L'apôtre Paul a trouvé dans ces jeux des images dont il s'est servi pour illustrer l'idée, qui lui est chère, que la vie chrétienne est un long et dur combat où il faut apporter énergie, méthode, ténacité, abnégation, et qui s'achève par un magnifique triomphe. On trouve sous sa plume de nombreuses allusions aux diverses phases de ces fêtes sportives. Ainsi, il déclare que la piété exige de l'entraînement (grec 9 ymnase), aussi bien et même plus que les sports, car elle est de plus grande importance et de plus lointaines conséquences : d'où toute une série de conseils pour cet « exercice de la piété » (1Ti 4:7-16) ; il rappelle à son jeune ami Timothée que le conducteur d'âmes, pour avoir un ministère efficace, doit posséder méthode et discipline, tout comme l'athlète qui veut remporter le prix est obligé de se conformer à certaines règles établies (2Ti 2:5) ; il affirme qu'il est indispensable que le chrétien sache s'imposer, comme le lutteur de l'arène, un régime d'abstinences sévères et ne pas ménager son corps (1Co 9:25,27) ; il compare le chrétien à un coureur dont la volonté, les muscles et l'être tout entier sont tendus en avant vers le but (1Co 9:24,26, Ga 2:2, Php 2:16 3:12-14,2Ti 4:7), ou bien à un lutteur engagé dans la lice (1Co 9:25 et suivant, 1Ti 6:12,2Ti 4:7) ; dans le passage bien connu de l'épître aux Éphésiens où il décrit « l'armure de Dieu », peut-être songe-t-il à la course en armes qui terminait le plus souvent les jeux et où les concurrents engageaient le combat équipés en hoplites, c'est-à-dire avec casque, cuirasse, jambières, épée et bouclier (Eph 6:11,17) ; au cours de son long développement sur la résurrection des morts dans 1 Cor., il compare aux combats des bestiaires, importés de Rome vers cette époque dans le bassin de la Méditerranée orientale, les assauts qu'il eut à soutenir à un certain moment à Éphèse, peut-être au cours d'une émeute (1Co 15:32 ; il est difficile de prendre à la lettre les mots : contre les bêtes ; comme citoyen romain, Paul ne pouvait, en effet, être livré aux fauves ; et d'autre part, il n'eût pas manqué de mentionner une si terrible épreuve avec celles dont il fait la gloire de son apostolat dans 2Co 11:23-28) ; il évoque, enfin, à plusieurs reprises, l'heure du triomphe et la remise de la couronne au vainqueur, et il insiste sur l'inestimable valeur de la récompense assurée au fidèle (1Co 9:24 et suivant, Php 3:12,14 4:1,1Th 2 2Ti 4:8) ; cf. Sag 4:2 5:17 et suivant, Sir 32:3.

En dehors des épîtres pauliniennes se trouvent encore quelques allusions aux jeux du stade. Ainsi, lorsque l'auteur de l'épître aux Hébreux exhorte le chrétien, appelé à accomplir sa course sous les yeux de témoins invisibles, à se libérer de tout fardeau et de toute entrave et à fixer ses regards uniquement sur Jésus qui entraîne les croyants et les conduit au but (Heb 12:1 et suivant), il a certainement présente à l'esprit l'image du coureur qui, au milieu de l'amphithéâtre garni de spectateurs, se lance résolument dans la carrière après s'être débarrassé de ses vêtements et ne perd pas de vue un seul instant le but à atteindre. Les apôtres Pierre et Jacques et l'auteur de l'Apocalypse enfin paraissent songer au moment du triomphe et à la gloire du vainqueur des jeux, lorsqu'ils parlent de la couronne glorieuse promise au chrétien fidèle à sa vocation et des palmes offertes aux martyrs de la foi (1Pi 5:4, Jas 1:12, Ap 2:10 7:9). Ch. K.

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      16 À qui donc pourrais-je comparer les hommes de notre temps ? À qui ressemblent-ils ? Ils sont comme ces gamins assis sur la place du marché qui crient à leurs camarades :

      Romains 10

      1 Chers amis, je souhaite de tout cœur que mes frères israélites parviennent au salut et je le demande instamment à Dieu,
      2 car je sais par expérience qu’ils ont une véritable passion pour Dieu, et je suis témoin de leur zèle ardent pour sa cause. Leur passion n’est malheureusement pas fondée sur une vraie connaissance de Dieu, leur zèle est mal éclairé, mal orienté, de sorte qu’ils passent à côté de l’essentiel
      3 parce qu’ils n’arrivent pas à comprendre que c’est Dieu qui nous déclare justes en nous attribuant sa justice ; ils cherchent toujours à être justes par leurs propres moyens. Ils ne se soumettent donc pas à la justice offerte par Dieu.

      1 Corinthiens 9

      24 (Pourquoi ?) Ne savez-vous pas que, dans les courses du stade, tous les concurrents s’efforcent de gagner et, cependant, un seul remporte le prix ? Vous donc, courez comme lui afin de vous assurer la victoire.
      25 Tous les athlètes qui participent à une compétition sportive s’imposent toutes sortes d’abstinences. Ils disciplinent leur vie dans tous les domaines pour remporter la victoire et recevoir une couronne, qui sera pourtant bien vite fanée, alors que nous, nous aspirons à une couronne qui ne se flétrira jamais.

      1 Corinthiens 15

      32 Si la lutte que j’ai soutenue à Éphèse, véritable « combat contre des bêtes fauves », ne s’est inspirée que par des motifs purement humains, si elle n’était rien de plus qu’une aventure propre à exalter l’homme, à quoi cela me servirait-il ? Si les morts ne devaient pas ressusciter, nous n’aurions qu’à agir d’après le proverbe : Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.

      2 Corinthiens 11

      23 Ils sont ministres du Christ ? C’est certainement « une folie » que je vais dire : je le suis plus qu’eux. J’ai travaillé davantage, j’ai été plus souvent en prison, j’ai essuyé infiniment plus de coups. Combien de fois ai-je vu la mort de près !
      24 Cinq fois les Juifs m’ont appliqué leur « quarante coups moins un ».
      25 Trois fois j’ai été flagellé, une fois lapidé, j’ai vécu trois naufrages, pendant vingt-quatre heures j’ai été ballotté par les flots, accroché à une épave.
      26 Que de voyages j’ai entrepris ! J’ai été en danger au passage des fleuves, en danger dans les régions infestées de brigands, en danger de la part des Juifs, en danger de la part des païens, en danger dans les villes, en danger dans les contrées désertes, en danger de la part des faux chrétiens.
      27 Tout cela, au milieu des travaux et des peines, des fatigues, des nuits blanches, de la faim et de la soif, des jeûnes, du froid et du dénuement.
      28 Sans compter tout le reste, en particulier cette préoccupation sous laquelle je ploie chaque jour : les soucis que me donnent toutes les Églises.

      Galates 2

      2 J’avais entrepris ce voyage pour obéir à une révélation divine. Dans un entretien particulier avec les responsables les plus considérés de l’Église, je leur ai exposé l’Évangile que j’ai coutume de prêcher parmi les non-Juifs : « Ai-je fait fausse route, leur ai-je demandé, dans mes courses passées et présentes ? » Je ne voulais évidemment pas que tout le travail accompli soit inutile et je ne tenais pas non plus à continuer de courir éventuellement en vain.

      Ephésiens 6

      11 Couvrez-vous entièrement de l’armure complète que Dieu vous offre, afin de pouvoir tenir ferme contre toutes les ruses de guerre du diable.
      17 Prenez le casque du salut ainsi que l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la parole et les promesses de Dieu.

      1 Thessaloniciens 2

      1 Chers frères, vous savez que nous ne sommes pas venus chez vous les mains vides. Notre activité parmi vous n’a pas été une entreprise sans fruits.
      2 Vous vous souvenez dans quelles dispositions nous sommes arrivés. Nous venions juste d’essuyer des insultes et des outrages à Philippes. On nous avait maltraités. Malgré cela, nous avons puisé dans la communion avec notre Dieu le courage de vous annoncer, avec une joyeuse assurance, le message du salut, même si de nouveaux conflits devaient en résulter. Nous vous avons proclamé franchement et hardiment l’Évangile de Dieu en dépit des oppositions et des luttes pénibles qu’il suscitait.
      3 Car nous ne sommes pas les victimes de quelque illusion trompeuse. Nos exhortations ne reposent pas sur l’erreur ; elles ne s’inspirent pas de motifs troubles ou d’arrière-pensées frauduleuses et nous n’avons jamais cherché à vous soutirer quelque avantage par la ruse.
      4 Dieu nous a éprouvés avant de nous confier son Évangile, il nous a jugés dignes de cette vocation ; si nous parlons, c’est donc avec le sentiment solennel de notre responsabilité devant lui. Nous annonçons le message du salut comme il nous l’a transmis, en toute simplicité et conformément à ses intentions. Peu nous importe ce que les hommes en pensent ; nous ne recherchons ni leur approbation ni leur faveur. Nous ne voulons pas accommoder notre prédication à leurs goûts. Notre seule ambition est de plaire à Dieu qui scrute constamment nos cœurs : il connaît nos intentions profondes.
      5 C’est pourquoi, vous le savez fort bien, nous ne sommes pas venus chez vous avec des discours enjôleurs et des motifs intéressés, nous n’avons pas eu recours à la flatterie ni fait de notre ministère un prétexte pour nous enrichir à vos dépens ; Dieu en est témoin.
      6 Jamais nous n’avons quêté les faveurs du public ni cherché la gloire auprès des hommes, pas plus chez vous que chez d’autres. Que nous importaient les honneurs humains ?
      7 Certes, en tant qu’ambassadeurs du Christ, nous aurions pu en revendiquer ; nous pouvions nous présenter à vous comme des personnages importants, vous imposer notre autorité et l’appuyer de tout notre poids d’apôtres du Christ. Au contraire, nous avons été pleins de douceur au milieu de vous, nous vous avons traités avec tendresse, comme une mère aimante soigne les enfants qu’elle nourrit.
      8 Dans notre vive affection pour vous, nous aurions voulu, non seulement vous annoncer l’Évangile, mais donner notre vie pour vous, tant vous nous étiez devenus chers.
      9 Vous vous souvenez certainement, frères, de nos labeurs, nos fatigues et nos peines de ce temps-là ! Jour et nuit, nous avons travaillé de nos mains afin de gagner nous-mêmes notre subsistance et de n’être à la charge d’aucun de vous en annonçant l’Évangile qui vient de Dieu.
      10 Nous en appelons à votre témoignage et à celui de Dieu : vous savez comment nous nous sommes comportés envers vous, chers frères dans la foi, et combien notre conduite fut pure, intègre et au-dessus de tout reproche.
      11 Vous vous rappelez que je me suis occupé de chacun de vous, un à un, comme le ferait un père pour ses enfants,
      12 vous encourageant, vous consolant, vous réconfortant, vous avertissant, vous adjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu. Je vous ai montré le chemin sur lequel vous honorerez, par vos vies, le Dieu qui vous appelle à entrer dans son royaume et à partager sa gloire.
      13 Aussi nous ne cessons de remercier Dieu de ce qu’en recevant de nous la parole divine que nous vous avons transmise, vous l’ayez aussitôt accueillie, non comme une théorie humaine, mais comme une parole venant de Dieu. C’est ce qu’elle est réellement. Vous l’avez acceptée avec foi, c’est pourquoi elle agit et déploie en vous toute sa puissance efficace.
      14 En effet, en communion avec Jésus-Christ, vous avez imité les Églises de Dieu en Judée et vous partagez maintenant leur sort. Vous avez dû souffrir de la part de vos compatriotes les mêmes persécutions que ces Églises ont endurées de la part des Juifs.
      15 Ceux-ci ont déjà mis à mort le Seigneur Jésus ainsi que leurs propres prophètes, ils nous ont persécutés et pourchassés. Ils ne se soucient nullement de plaire à Dieu et se montrent ennemis de tous les hommes.
      16 Ils voudraient nous empêcher de parler aux non-Juifs pour les conduire au salut. Ils mettent ainsi sans cesse le comble à leurs péchés. Aussi la colère de Dieu est-elle déjà sur eux et le jugement finira par les atteindre dans toute sa rigueur.
      17 En ce qui nous concerne, chers frères, nous sommes momentanément privés de votre présence et nous avons l’impression d’être orphelins ; pourtant, de cœur, nous nous sentons fortement unis à vous. Nous avons une vive nostalgie de vous revoir bientôt.
      18 C’est pourquoi nous avons mis, dans nos efforts pour venir jusqu’à vous, tant de hâte et d’ardeur ; moi, Paul, j’en ai formé le projet, au moins à deux reprises, mais chaque fois, Satan s’y est opposé et m’en a empêché.
      19 Car, après tout, n’est-ce pas vous notre espérance ? Ainsi que d’autres bien sûr ! Qui sera notre joie et la couronne de gloire dont nous serons fiers en présence de notre Seigneur Jésus-Christ au jour de son retour ?
      20 Oui, certainement, c’est bien vous qui allez être notre honneur et notre joie !

      1 Timothée 4

      7 Mais ferme ton esprit aux mythes impies et sans valeur, ne t’occupe pas de ces contes de bonne femme qui n’ont rien à voir avec la vraie religion. Exerce-toi plutôt à rester spirituellement en forme, entraîne-toi à rester attaché à Dieu et à mener une conduite qui corresponde à ta foi.
      8 L’exercice physique a son utilité, certes, mais elle est limitée. S’attacher à Dieu, par contre, s’entraîner à vivre sa foi, voilà qui est essentiel : cela te sera utile à tout et en toutes circonstances. En effet, l’attachement à Dieu détient à la fois les promesses pour la vie présente et celles pour la vie future.
      9 C’est là une parole certaine et entièrement digne de foi, qui mérite d’être acceptée sans réserve par tous les hommes.
      10 En effet, si nous nous donnons tant de mal, et si nous livrons un si rude combat, si nous ne nous laissons rebuter ni par la peine ni par les outrages ou les souffrances, c’est parce que nous avons mis notre espérance et notre entière confiance dans le Dieu vivant. Il est le Sauveur et le bienfaiteur de tous les hommes, avant tout de ceux qui se confient en lui.
      11 C’est le message qu’il te faut prêcher. Voilà comment tu dois exhorter, encourager et enseigner.
      12 Que personne ne te méprise à cause de ton jeune âge ; efforce-toi d’autant plus d’être un modèle pour les croyants : par tes paroles, ta conduite, ton amour, ta foi, ta fidélité et ta pureté.
      13 En attendant ma venue, consacre-toi à la lecture (personnelle et publique) des Écritures, à la prédication, à l’exhortation et à l’enseignement.
      14 Ne laisse pas en friche le don spirituel que tu possèdes et qui t’a été donné en vertu d’indications prophétiques, lorsque les responsables t’ont imposé les mains.
      15 Médite assidûment ces choses et prends-les à cœur. Consacre-leur toute ton attention et ton énergie, afin que tout le monde soit frappé de tes progrès.
      16 Veille sur toi-même et sur ton enseignement. Sois persévérant et fidèle. En agissant ainsi, tu assureras ton salut et celui de tes auditeurs.

      1 Timothée 6

      12 Livre le beau combat de la foi, engage-toi dans la bonne course et cherche à gagner le prix : saisis la vie éternelle. C’est à cela que tu as été appelé. C’est pour cela que tu as fait jadis cette belle profession de foi en présence de nombreux témoins.

      2 Timothée 2

      5 De même, il ne suffit pas de participer à une compétition sportive pour être vainqueur : jamais on n’a vu un athlète gagner la coupe sans avoir respecté toutes les règles du jeu.

      2 Timothée 4

      7 J’ai combattu jusqu’au bout le bon combat. J’ai achevé ma course. Je suis resté fidèle à ma foi.
      8 La couronne de la victoire, c’est-à-dire la justice parfaite et éternelle, est déjà préparée pour moi, il ne me reste plus qu’à la recevoir. Le Seigneur, le juste juge, me la remettra au jour du jugement. Ce n’est pas à moi seul qu’il la donnera, mais à tous ceux qui auront porté dans leur cœur l’attente joyeuse de son avènement.

      Hébreux 12

      1 C’est pourquoi, nous qui sommes environnés d’une telle foule de témoins, débarrassons-nous de tout ce qui alourdit notre marche, en particulier du péché qui nous cerne de tous côtés et enlace si facilement, et courons avec persévérance vers le but proposé dans la piste tracée devant nous.

      Jacques 1

      12 « Heureux celui qui tient bon dans l’épreuve » et la supporte patiemment, car une fois qu’il aura fait ses preuves, sa couronne de vainqueur sera la vie éternelle promise par Dieu à ceux qui l’aiment.

      1 Pierre 5

      4 Alors, quand le chef des bergers apparaîtra, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrira jamais.

      Apocalypse 2

      10 Ne redoute pas les souffrances qui t’attendent encore. Oui, le diable s’apprête à jeter quelques-uns des vôtres en prison, afin que vous soyez mis à l’épreuve. Vous passerez par dix jours de tourmente. Reste fidèle jusqu’à la mort – même si ta foi devait te coûter la vie, et je te donnerai la vie comme prix de ta victoire.

      Apocalypse 7

      9 Cela fait, je regardai de nouveau, et voici qu’apparut une foule immense impossible à dénombrer. C’étaient des gens de toute race, de toute nation, de tout peuple, de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, tout de blanc vêtus et tenant des branches de palmiers à la main.
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