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SACRIFICES ET OFFRANDES (1.)

Définition biblique de Sacrifices et Offrandes :

Ces termes font références aux dons apportés à Dieu ou à une divinité pour la remercier de ses bienfaits passés et pour implorer de nouvelles bénédictions. Il en existe différentes sortes. Il s'agit ici des sacrifices tels qu'ils existaient en Israël, de leur valeur et des différentes formes qu'ils ont revêtues. Pour plus de clarté, nous distinguons deux grandes périodes : Israël avant l'exil (voir Sacrifices et Offrandes (1.), Israël après l'exil (voir Sacrifices et Offrandes (2.) et, dans un troisième chapitre, nous aborderons  l'étendue de l'expiation par le sacrifice Sacrifices et Offrandes (3.).

Sommaire de la partie 1

Avant l'exil : Dans l'ancien Israël nous ne trouvons que des données éparses. Il n'y a pas de document exposant d'une manière systématique et complète tout ce qui concerne les sacrifices. Un tel document n'existe qu'après l'exil. C'est la partie du Pentateuque qu'on désigne aujourd'hui sous le nom de Code sacerdotal ou, par abréviation, P (voir Sources). Nous ferons abstraction de ce code dans cette première partie, ou nous n'y ferons que de brèves allusions.

I. UN DON A DIEU.

La conception fondamentale du sacrifice dans l'ancien Israël est celle d'un don fait à la divinité pour la remercier de ses bienfaits passés et pour implorer de nouvelles bénédictions. Comme on ne paraît pas devant un roi terrestre sans lui apporter un présent qui le dispose favorablement envers le suppliant, de même on ne paraît pas devant l'Éternel les mains vides (Ex 34:20). C'est le sens évident des premiers sacrifices mentionnés dans la Bible, ceux de Caïn et d'Abel (Ge 4:3-5, cf. Jug 6:17-21 13:13-21,1Ro 3:4 et suivants, etc.).

Sous cette signification générale percent d'anciennes notions qui n'étaient peut-être pas toujours conscientes chez les sacrifiants et qui ont fini par disparaître complètement pour faire place à des notions plus spirituelles. Ces anciennes notions expliquent la raison pour laquelle on offrait à Dieu certaines choses plutôt que d'autres, les termes que l'on employait pour exprimer l'effet produit sur la divinité et le sens que l'on donnait aux sacrifices dans des occasions spéciales.

On n'offrait à Dieu que des choses servant également à la nourriture des hommes. Ceci ne se comprend bien que si l'on concevait, à l'origine, la divinité comme ayant elle aussi besoin de nourriture, et que si le sacrifice était envisagé comme un repas qu'on lui présentait. Aussi dans les temps les plus anciens lui apportait-on son offrande apprêtée de la même façon que des mets destinés aux hommes (voir les passages précités de Jug 6 Jug 3). Mais on n'avait pas tardé à se rendre compte que la divinité ne se nourrissait point de la même manière que les hommes ; aussi prit-on de bonne heure l'habitude de brûler sur l'autel les biens qu'on lui offrait. Ils étaient présentés sous la forme la plus immatérielle, sous celle d'un parfum que la divinité aspirait et qui lui apportait pleine satisfaction. C'est de là que vient l'expression « sacrifice de bonne odeur » (litt., odeur d'apaisement) pour désigner un sacrifice agréable à l'Éternel. L'expression se trouve pour la première fois à propos du sacrifice de Noé (Ge 8:21) ; l'ensemble de la phrase a encore une tournure très primitive : « Et l'Éternel flaira un parfum de bonne odeur, et il dit en son coeur... » Dans les temps postérieurs il va sans dire qu'on ne prit plus l'expression au pied de la lettre, mais on continua à l'employer : elle est très fréquente dans Ézéchiel et dans le Code sacerdotal (post-exilique), où elle n'a plus qu'une valeur figurée. C'est la même signification figurée que revêtent l'expression « aliment de Dieu » appliquée au sacrifice (Le 21:8-17, Sg. ; cf. Le 3:11,16) et celle de « table de Dieu » appliquée à l'autel (Mal 1:7) ; mais l'existence même de ces termes suppose à l'origine une conception très naturaliste des offrandes que l'on faisait à la divinité. Les prophètes et les représentants supérieurs de la religion sont arrivés plus tard à une notion purement spirituelle des sacrifices, (cf. Ps 50) mais on peut se demander si la notion première d'une chose dont la divinité avait besoin pour elle-même n'existait pas encore à l'état latent dans les conceptions populaires. C'est ce qui expliquerait le zèle que l'on mettait à multiplier les sacrifices, quand on voulait honorer Dieu d'une façon particulière. Peut-être aussi ne continuait-on à les présenter que parce qu'ils étaient la coutume antique et sacrée d'adorer l'Éternel, et ne se mettait-on pas en peine de savoir pourquoi Dieu voulait être adoré de cette façon-là plutôt qu'autrement. En tout cas, le sacrifice était l'acte religieux par excellence, celui dans lequel et par lequel l'homme s'approchait de son Dieu et se mettait en relations personnelles avec Lui.

II. UN REPAS DE COMMUNION.

Ce qui a contribué à donner au sacrifice cette signification, c'est qu'à l'origine il n'était pas seulement une offrande d'aliments à la divinité, mais, dans certains cas tout au moins, un repas que l'homme partageait avec Dieu ; et cette conception avait subsisté à travers les siècles. L'homme qui offrait un sacrifice invitait en quelque sorte Dieu à paraître dans le sanctuaire ; il lui donnait, comme lui appartenant (car ils venaient de lui), les biens qu'il avait apportés, et quand la part de Dieu était faite, il reprenait ce dont il avait besoin pour se nourrir lui-même. On a appelé cela un repas de communion. (cf. Ex 24:11) D'autres historiens veulent en rester à la première idée d'un don fait à la divinité ; mais, même si l'on insiste sur ce caractère de don, il n'en reste pas moins que la présence du fidèle dans le sanctuaire et sa participation à un repas dont la divinité avait eu les prémices entraînaient nécessairement l'idée de communion. Chez les anciens Arabes, après l'immolation de la victime, la communauté se tenait un instant tranquille et muette autour de l'autel : c'était le moment pendant lequel la divinité s'approchait et prenait sa part du sacrifice. Aussi les sacrifices avaient-ils leur place toute marquée dans les occasions solennelles où l'homme fait alliance avec Dieu (voir, pour Abraham, Ge 15, et, pour l'alliance du Sinaï, Ex 24:4,8).

Les sacrifices ne créaient pas seulement un lien entre les hommes et Dieu ; ils unissaient plus étroitement les hommes entre eux. Les mêmes sentiments animaient ceux qui se présentaient ensemble devant l'autel, et dans le repas qui suivait les participants mangeaient des mêmes victimes dont une partie avait été offerte à la divinité. Ils se sentaient un devant Dieu. Les sacrifices réguliers étaient donc des fêtes de famille ou des fêtes d'une communauté plus étendue dans lesquelles s'affirmait tout à nouveau la solidarité des membres les uns avec les autres. (cf. 1Sa 1:1 9:13 20:6) Les sacrifices individuels devaient être rares dans l'ancien Israël, sauf occasions spéciales (Jug 6:19 et suivants, Gédéon ; 1Ro 3:4, Salomon, etc.). Dans les repas qui accompagnaient les sacrifices de communauté, la joie pouvait dépasser quelquefois les bornes du permis ; voir les reproches d'Héli à Anne (1Sa 1:13 et suivant). Pourtant des règles assez sévères étaient imposées à ceux qui voulaient s'approcher de l'autel : il fallait laver ses vêtements, s'abstenir de tout ce qui était impur (Ex 19:10 et suivants), et même avoir auparavant renoncé aux relations conjugales pendant quelques jours (1Sa 21:5, cf. Ex 19:15).

Sur les distinctions des lois de pureté, voir Pur et impur.

III. DIFFÉRENTES SORTES D'OFFRANDES.

Il y en avait différentes espèces. Mais, en fait, nous sommes peu informés sur ce point dans l'ancien Israël. Nous n'avons rien d'analogue à ce que nous trouvons dans le Code sacerdotal. Les anciennes législations sont absolument muettes, et nous devons nous contenter de quelques passages isolés. Les plus explicites sont 2Sa 6:17 et suivant et 1Ro 8:62-64, qui mentionnent deux espèces de sacrifices de victimes animales : le zèbakh (sacrifice) et la ôlâh (holocauste, appelé kâlil dans 1Sa 7:9 et De 33:10). Le zèbakh avait sans doute plusieurs variétés ; la plus fréquente, en tout cas la seule mentionnée, était le sacrifice d'actions de grâces (chelem, plur, chelâmim employé souv, comme singulier) ou sacrifice de prospérité. Les deux sens sont possibles ; le plus probable est celui de sacrifice d'actions de grâces (1Sa 10:8 11:15 13:9,2Sa 6:17,1Ro 3:15, Ex 24:5 etc.). Même quand le mot zèbakh est employé seul, il désigne généralement un chelem. Dans les sacrifices d'actions de grâces, le sang et quelques parties de la victime, spécialement la graisse, étaient seuls offerts sur l'autel ; une part était réservée aux prêtres (1Sa 2:12,17, De 18:3), le reste revenait aux sacrifiants qui le mangeaient près du sanctuaire.

Dans l'holocauste, en revanche, la victime entière était consumée par le feu (Jug 6:19 et suivant, etc.). Mais l'holocauste était sans doute rarement offert seul. (comme 1Sa 7:9,1Ro 3:4 18:30-39) Ailleurs les sacrifices d'actions de grâces figurent à côté des holocaustes ou de l'holocauste (2Sa 6:17 et suivant, 1Ro 8:62,64). L'holocauste était envisagé comme la forme la plus haute d'offrande de victime animale. Le mot par lequel il est généralement désigné : ôlâh (de la rac. âlâh =monter), ne signifie pas par lui-même « consumé entièrement par le feu », mais devait s'appliquer primitivement à la victime (ou à la partie de la victime) qui était offerte sur l'autel. Un terme étymologiquement plus exact est celui de kâlil (=consumé entièrement), mais dans le langage actuel de l'A. T, une ôlâh est toujours un kâlil

Le sacrifice d'expiation (khattâth) et le sacrifice de culpabilité (âchâm) ne figurent avant l'exil ni dans la législation, ni dans l'histoire, sauf peut-être 2Ro 12:16. Dans ce passage il s'agit exactement d'amendes, qui n'étaient pas versées dans le trésor du temple, mais étaient remises aux prêtres. Peut-être y a-t-il une certaine relation entre ces amendes et les sacrifices du même nom dans le Code sacerdotal ; mais on ne peut rien affirmer de précis à ce sujet, quoique la place importante que le âchâm et le khattâth occupent déjà dans la législation d'Ézéchiel permette de supposer qu'ils existaient avant l'exil ; en tout cas, ils ne jouaient alors qu'un rôle secondaire.

A côté des victimes animales, on pouvait offrir à l'Éternel des fruits de la terre : vin, blé, huile, etc. (voir Ex 22:29, prémices [premiers produits) de la moisson et de la vendange ; Ex 23:15, Jug 6:19, pains sans levain ; 1Sa 21:1,9, pains de proposition). Plus tard on a réservé pour ces offrandes non sanglantes le terme de minkhâ (=offrande, oblation), mais avant l'exil il désignait une offrande quelconque, sanglante ou non sanglante (Ge 4:3,5,1Sa 2:17).

IV. LE RITUEL.

Sur le rituel du sacrifice, les lois anciennes ne donnent que de rares indications. Elles précisent que le premier-né de la vache ou de la brebis, qui appartient de droit à l'Éternel, comme les prémices de la moisson et de la vendange, ne peut être présenté à l'autel que huit jours après sa naissance (Ex 22:30) ; elles interdisent de cuire un chevreau dans le lait de sa mère (Ex 23:19 34:26, De 14:21), d'offrir avec du pain levé le sang de la victime sacrifiée et de garder sa graisse jusqu'au matin (Ex 23:18). D'après Ex 34:25, cette dernière prescription vise spécialement le sacrifice de la Pâque. La défense de cuire un chevreau dans le lait de sa mère avait sans doute pour origine une croyance superstitieuse ; ce n'était pas affaire de sentiment. L'emploi du pain levé était autorisé dans certains sacrifices (Am 4:5).

Le Deutéronome n'est guère plus explicite que les premières législations. Il donne (De 14:4-20) la liste des animaux purs et impurs ; il fixe (De 18:3 et suivant) la part qui revient aux prêtres dans les sacrifices d'actions de grâces et leur attribue la jouissance des prémices ; il ajoute (De 26:1-11), pour la présentation de ces dernières qui doivent être tout d'abord déposées devant l'autel, une très belle liturgie indiquant la manière de procéder, avec la prière à prononcer par l'Israélite. C'est un morceau unique en son genre avant l'exil.

Pour avoir quelques renseignements précis sur le rituel des autres sacrifices, il faut recourir aux livres historiques. Les principaux passages sont Jug 6:19,21 13:15,20, qui parlent des holocaustes de Gédéon et de Manoah, le père de Samson, et 1Sa 2:12,17, qui raconte la façon fâcheuse dont les fils d'Héli réclamaient leur part dans les sacrifices d'actions de grâces. Il résulte de ces passages que la chair des victimes était ordinairement bouillie avant d'être brûlée sur l'autel, soit tout entière (holocauste), soit en partie (la graisse dans les sacrifices d'actions de grâces), que les prêtres recevaient ensuite leur part et que le reste servait au repas des sacrifiants. Les fils d'Héli en revanche voulaient avoir de la viande crue pour pouvoir la rôtir, et ils se servaient eux-mêmes dans la marmite, avant qu'elle fût entièrement bouillie et avant qu'on eût brûlé la graisse sur l'autel. C'est le sens le plus naturel du passage 1Sa 2:12-17. D'autres interprètes le comprennent autrement : ils pensent que la graisse était brûlée crue sur l'autel, et que les fils d'Héli réclamaient leur portion en viande crue avant même que l'Éternel fût servi (voir verset 158) ; mais l'ensemble du passage n'est pas favorable à cette interprétation, qui est suggérée par le désir de faire disparaître toute différence entre la coutume ancienne (viande bouillie) et la coutume postérieure qui était de brûler crue la chair présentée à l'autel (voir Lévitique). Mais si la chair était ordinairement bouillie, elle ne l'était pas en toute circonstance. Le rituel de la Pâque (Ex 12:1-11), probablement très ancien, quoique nous ne le connaissions que par le Code sacerdotal, prouve que dans certains cas la viande était consacrée crue à l'Éternel et mangée rôtie par les sacrifiants. Il est du reste possible que le rituel ne fût pas le même dans tous les sanctuaires et qu'il y eût différentes manières de présenter la chair à l'autel.

Les passages No 23:1,3,1Sa 7:9,1Ro 18:30,39 concernent des faits spéciaux et ne peuvent servir à préciser le rituel des sacrifices ordinaires ; de même tous les autres passages où les sacrifices sont mentionnés sans aucun détail sur la manière de procéder.

Un rituel particulier était celui des sacrifices d'alliance (voir ce mot). Les victimes étaient coupées par le milieu, les morceaux séparés étaient placés en face l'un de l'autre, et les contractants passaient entre ces morceaux (Ge 15:9,17, Jer 34:18). La forme n'est pas la même dans Ex 24 : une partie du sang des victimes est offerte à Dieu sur l'autel et l'autre partie est répandue sur le peuple (verset 6,8) ; mais le sens est identique : les contractants sont unis par le fait qu'ils ont passé entre les mêmes victimes ou qu'ils ont été aspergés de leur sang.

V. LA VALEUR DES SACRIFICES.

La valeur des sacrifices ordinaires ne variait pas essentiellement de l'un à l'autre. Ils étaient toujours un don que le sacrifiant faisait à Dieu pour lui rendre grâces ou pour obtenir des bénédictions. Mais, comme les circonstances sont infiniment diverses et que les biens souhaités ne sont pas toujours les mêmes, ils prenaient une signification spéciale suivant les occasions. C'était tout particulièrement le cas lorsque les rapports de l'homme avec Dieu étaient troublés et qu'il s'agissait de les rétablir en se conciliant la faveur divine. Les sacrifices avaient alors une valeur propitiatoire, mais elle ne semble pas avoir été, dans l'ancien Israël, attachée essentiellement, comme plus tard (Le 17), à la présentation sur l'autel du sang de la victime immolée ; elle l'était au sacrifice dans son ensemble. La valeur spéciale du sacrifice venait de l'intention spéciale de celui qui l'offrait. Or, il va de soi que quand on avait intérêt à obtenir une grâce particulièrement importante, comme le rétablissement des relations normales avec Dieu, on offrait un sacrifice qui coûtât davantage qu'un autre, et une victime animale valait plus qu'une offrande de vin ou de fruits. Un sacrifice propitiatoire ne se faisait donc pas, dans la règle, sans effusion de sang. Le sacrifice annuel de la Pâque nous permet cependant de penser que la signification spécifique du sang n'était pas inconnue à l'ancien Israël ; ce sacrifice avait une portée propitiatoire, et le rite indique que sa valeur résidait dans l'aspersion du sang, à laquelle on attribuait le pouvoir de mettre les hommes à l'abri du châtiment divin. Nous pouvons voir ici le germe de la théorie plus développée du Code sacerdotal.

Il convient du reste de remarquer que l'on cherchait à éloigner la colère de Dieu non pas seulement pas des sacrifices, mais dans certains cas avant tout par la prière et par le jeûne (y. ces mots). Pour la prière, cf. Jos 7:6 et suivants ; pour le jeûne, 1Sa 7:6, Jug 20:26,2Sa 12:16,1Ro 21:12-27. Dans d'autres cas le jeûne était simplement un signe de tristesse et de deuil (2Sa 1:12 3:35).

VI. LES SACRIFICES HUMAINS.

C'était la façon extrême d'offrir à la divinité une victime qui la disposât favorablement à l'égard des hommes. Ils n'ont jamais été légalement admis en Israël. Cependant quelques récits nous montrent qu'ils n'étaient pas absolument contraires aux conceptions de la religion populaire, et qu'ils ont existé à certains moments ; par exemple au temps de Jephté (Jug 11:29-31 34-40) Le sens du récit est très clair, quoique l'auteur omette de préciser tous les détails. Jephté promet, si Dieu lui accorde la victoire sur les Ammonites, d'offrir en holocauste à l'Eternel la première personne qui, des portes de sa maison, viendra à sa rencontre ; c'est malheureusement sa fille qui sort la première au-devant de lui, avec des tambourins et des danses, et le père doit accomplir sur elle le voeu qu'il a fait (verset 39). L'histoire n'est peut-être qu'une légende, mais elle n'a pu naître que dans un milieu où l'on admettait la légitimité des sacrifices humains ; Un autre cas, très probablement historique, est celui de Hiel, de Béthel, qui rebâtit Jérico : il en posa les fondements au prix d'Abiram, son premier-né, et il en posa les portes au prix de Ségub, son plus jeune fils. Il s'agit ici de « sacrifices de fondation » qui étaient usités chez les Cananéens. On immolait des enfants et on plaçait leurs cadavres sous les murs ou sous les portes des maisons pour en éloigner les mauvais esprits, anciens possesseurs du sol. On a retrouvé les traces de semblables sacrifices dans les fouilles faites à Méguiddo, à Thaanac, à Guézer (fig. 90, 91). Plus tard, sous l'influence du cananéisme toujours vivace et des coutumes païennes qui s'infiltraient en Israël grâce aux relations plus étroites avec les autres nations, les sacrifices d'enfants, spécialement les sacrifices des premiers-nés (voir ce mot), se multiplièrent. D'après 2Ro 16:3, Achaz déjà (735-720) fit passer son fils par le feu, mais c'est à l'époque de Manassé (692-640) que cette coutume abominable eut sa plus grande extension (2Ro 21:6 23:10, Jer 7:31 19:3 32:35, Eze 23:37 16:20). Le dieu auquel les enfants étaient sacrifiés est appelé tantôt Baal, tantôt Moloc, parce que c'étaient les dieux qui réclamaient de pareils sacrifices ; mais, d'après Jer 7:31, les Israélites les offraient en réalité à leur Dieu national, l'Eternel ; sans cela le prophète, parlant en son nom, ne dirait pas : « chose que je n'avais point commandée et qui n'était point venue à ma pensée ». Les sacrifiants eux-mêmes invoquaient sans doute pour justifier leurs sombres offrandes le passage Ex 22:29 : « Tu me donneras le premier-né de tes fils », qu'ils interprétaient littéralement. Ézéchiel admet peut-être la même interprétation (20:26), mais il a soin d'ajouter que Dieu n'a donné un tel commandement que pour augmenter les péchés d'Israël : « afin qu'ils se souillent par leurs dons et que je les mette en désolation ». Autant dire que ces sacrifices sont absolument contraires à la vraie volonté de Dieu. D'après Ex 34:20, les premiers-nés devaient être rachetés, et c'est également le sens de Ex 22:29.

Les sacrifices humains étaient contraires à tout l'esprit de la religion d'Israël. Ils sont condamnés par la loi (De 12:31 18:10, Le 18:21 20:2 et suivants) et combattus énergiquement par les prophètes (cf. les passages de Jer et d'Ezéch, cités plus haut, et en outre Mic 6:7, Jer 3:24, Ps 106:38). Jérémie en particulier est très vif contre le haut-lieu de Topheth dans la vallée de Hinnom (voir ce mot), qui semble avoir été réservé aux sacrifices d'enfants (Jer 7:31 19:5, cf. 2Ro 23:10). On peut voir dans l'histoire du sacrifice d'Isaac (Ge 22) une antique mise en garde contre de pareils sacrifices. Dieu a le droit de réclamer le fils qu'il a donné, mais il ne veut pas qu'il soit mis à mort ; il le fait remplacer par un bélier.

VII. LIEU D'ABATTAGE. 

Dans les temps anciens, où l'usage de la viande était plutôt rare, il n'y avait sans doute pas de boucherie d'un animal en dehors des sacrifices réguliers ou extraordinaires. Les animaux étaient tués près du sanctuaire local, et une partie de la chair, en tout cas le sang, était apportée à l'autel. Le sang était considéré comme le siège de la vie, et en cette qualité il appartenait à Dieu qui est le dispensateur de la vie. Chose sainte, il était en toute circonstance défendu de l'absorber et il devait faire retour à la divinité. Voir 1Sa 14:33 où la pierre amenée sur l'ordre de Saül sert d'autel provisoire (voir verset 35), et 1Ro 1:9 où la pierre de Zohéleth (voir ce mot) est évidemment un autel destiné à recevoir le sang des nombreuses victimes immolées par Adonija. Quand le Deutéronome ordonna la concentration du culte à Jérusalem, il ne fut plus possible d'amener au sanctuaire tous les animaux qui devaient servir à l'alimentation du peuple. Alors on distingua très nettement des sacrifices la simple boucherie, mais la défense de manger du sang fut strictement maintenue ; on sait qu'elle est encore observée par les Juifs. Quand on tuait un animal, on devait en répandre le sang sur la terre comme de l'eau. (cf. De 12:15,20-25) C'est de cette façon-là que le sang faisait retour à la divinité ; la chair elle-même n'avait plus rien de sacré et pouvait être mangée par tous les membres de la famille, purs ou impurs, aussi bien que celle des animaux (cerf, gazelle) qui n'étaient jamais offerts en sacrifice.

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      1

      ieu encourage Abram. (Genèse 15:1)
      La promesse divine, Abram est justifié par la foi. (Genèse 15:2-6)
      Dieu promet de donner Canaan à la descendance d'Abram. (Genèse 15:7-11)
      La promesse confirmée dans une vision. (Genèse 15:12-16)
      La promesse confirmée par un signe. (Genèse 15:17-21)

      Dieu promet pour toujours à Abram la sécurité et le bonheur. « Je suis ton bouclier » ; autrement dit, Je suis un bouclier pour toi, qui t'accompagne réellement. La prise en considération de Dieu, vu en tant que bouclier toujours disponible, place les siens en sécurité, les entoure, les protège de tout mal et de toute crainte, les prédisposant à la méditation.
      2 Bien que nous ne devions jamais nous plaindre de Dieu, nous pouvons cependant Lui exprimer nos requêtes et nos doléances. Un esprit abattu ira volontiers se confier à un ami fidèle et bienveillant. Le problème d'Abram était de ne pas avoir d'enfant ; il n'avait en réalité pratiquement aucune descendance ; ce désir si intense finissait par lui causer des soucis, à tel point qu'il rejetait tout réconfort. On pourrait reprocher à Abram de rejeter toute forme de réconfort extérieur. Mais alors, on pourrait supposer, ce qui est tout à son honneur, qu'il se référait à la Semence promise. Ne soyons pas satisfaits tant que nous n'avons pas, en Christ, de toute évidence, tous nos intérêts accomplis ; que deviendrais-je, loin de Christ ?

      Si nous persévérons dans la prière, avec humilité et en toute soumission à la volonté divine, notre démarche ne sera pas vaine.

      Dieu a fait à Abram la promesse formelle qu'i aurait un fils. Les chrétiens peuvent se confier en Dieu pour tout ce qui concerne les choses courantes de leur vie ; mais la foi par laquelle ils sont justifiés fait toujours référence à la personne et à l'œuvre de Christ. Abram crût en Christ, la Promesse ayant vécu la mort, à travers Dieu, Romains 4:24.

      Par la foi en Son sang, on obtient le pardon des péchés !

      7 Abram a reçu l'assurance qu'il hériterait du pays de Canaan. Dieu, à l'inverse des hommes, ne promet jamais davantage que ce qu'Il veut accomplir. Abram a exécuté ce que Dieu lui avait commandé de faire. Il a divisé les bêtes par le milieu, selon l'usage qui était prescrit dans la loi, Jer 34:18,19. Dès que tout fut prêt et conforme, Abram attendit le signe que Dieu devait lui donner. Une attention particulière doit être observée lors de nos sacrifices spirituels. Quand les vaines pensées, comme ces oiseaux de proie qui survinrent sur les bêtes d'Abram, assaillent nos sacrifices, nous devons les chasser et veiller à attendre Dieu, sans détourner notre attention.
      12 Un sommeil profond tomba sur Abram ; c'est alors qu'une grande frayeur et une grande obscurité tombèrent sur lui : quel changement soudain ! Les enfants de Dieu ne marchent pas toujours dans les voies de la lumière. Plusieurs événements ont été prédits à Abram.

      1. La souffrance de sa descendance pendant une longue période. Ses enfants seront alors des étrangers. Les héritiers des cieux sont également étrangers sur terre. Les Israélites serviront ; si les Cananéens ont servi sous la malédiction, les Hébreux, quant à eux, l'ont fait sous la bénédiction, malgré leurs souffrances. Ceux qui sont bénis et bien-aimés de Dieu sont souvent affligés par les méchants.

      2. Le Jugement des ennemis de la semence d'Abram. Bien que Dieu puisse permettre aux oppresseurs et aux persécuteurs du peuple d'Israël, de le bafouer pendant un certain temps, tôt ou tard Il se souviendra d'eux.

      3. Ce grand événement, la délivrance des descendants d'Abram hors d'Égypte, est ici annoncée.

      4. Le merveilleux établissement dans le pays de Canaan. Ils reviendront vers le pays promis. Le péché croît graduellement.

      Chez certaines personnes, l'état de péché augmente aussi inéluctablement. La connaissance des événements futurs peut rarement nous encourager. Dans la plupart des familles, même les plus heureuses, il y a tant d'afflictions, que Dieu, dans sa miséricorde, dissimule ce qui doit arriver aux uns et aux autres.

      17 La fournaise fumante et la flamme représentent probablement les jugements sévères et les merveilleuses délivrances qui concernèrent les Israélites dans les années qui suivirent cette vision. Ces deux symboles qui passèrent entre les animaux, les ont brûlé, accomplissant ainsi un sacrifice, attestant favorablement le sentiment divin. Cela laisse entendre que l'alliance avec Dieu est authentifiée par les sacrifices, Psaume 50:5. Et nous pouvons savoir qu'Il accepte nos sacrifices en ce qu'Il illumine nos âmes et nous anime de sentiments de piété. Les frontières de la terre promise sont définies. Plusieurs nations, ou tribus sont mentionnées et doivent partir pour laisser la place aux descendants d'Abram. Dans ce chapitre, nous pouvons remarquer, dans la foi d'Abram, la présence d'une certaine lutte, suivie d'une victoire triomphante sur l'incrédulité. Ne vous étonnez pas, chers croyants, si vous traversez des périodes sombres, pleines de détresse. Mais il n'est pas dans la volonté de Dieu de vous voir chuter : ne craignez pas, car tout ce qui a été accordé à Abram vous le sera également.

      Genèse 22

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      Dieu commande à Abraham d'offrir Isaac. (Genèse 22:1,2)
      La foi d'Abraham et son obéissance au divin commandement. (Genèse 22:3-10)
      Un autre sacrifice remplace celui d'Isaac. (Genèse 22:11-14)
      L'alliance avec Abraham est renouée. (Genèse 22:15-19)
      La famille de Nachor. (Genèse 22:20-24)

      Nous ne sommes jamais à l'abri des épreuves. En hébreu, tenter, essayer, ou s'avérer, sont exprimés par le même mot. Chaque épreuve est en fait une tentation, et révèle les dispositions du cœur, bonne ou mauvaises. Mais Dieu a montré à Abraham, à ne pas se tourner vers le péché, et à ne pas succomber aux tentations de Satan. Une foi solide est souvent mise à l'épreuve par de sévères tribulations. Le fait que le commandement d'offrir son fils en sacrifice soit ici donné avec une telle autorité représente pour Abraham une épreuve vraiment pénible ; chaque mot de ces versets est une véritable épée. On peut remarquer :

      1. La personne à offrir en sacrifice : Prends ton Fils ; il ne s'agit pas de taureaux ni d'agneaux. Abraham, en pleine connaissance de cause, s'est séparé de tous ses serviteurs pour sacrifier Isaac ! Ton fils, et non pas ton serviteur. Ton fils unique que t'a donné ton épouse, Sara. Prends Isaac, ce fils que tu aimes le mieux.

      2. Le lieu : Trois jours de marche ; Abraham avait tout le temps pour considérer la tâche, et pouvoir délibérément obéir ou non.

      3. La manière : L'offrir en sacrifice sur un bûcher ; Abraham devait non seulement tuer son fils, son Isaac, mais il fallait, de plus, l'offrir en sacrifice, c'est à dire le tuer avec le rituel et le cérémonial solennels requis.

      3 Jamais, dans la Parole, quelqu'un n'a approché de si près un feu aussi ardent. Qui ne s'est jamais, à l'inverse d'Abraham, regimbé contre Dieu ? La faiblesse du cœur prédispose à de telles pensées ; mais Abraham savait à quel Dieu il avait affaire, à Jéhovah en personne. La foi du patriarche lui dictait de ne pas discuter l'ordre divin, mais plutôt d'obéir.

      Il est sûr que ce que Dieu nous commande de faire, concourt à notre bien ; ce qu'Il promet ne peut être rendu caduc. Celui qui marche vraiment avec Dieu, n'aura probablement pas l'occasion d'offrir un sacrifice aussi cruel.

      Le patriarche se lève tôt, et commence son triste voyage. Il marche ensuite pendant trois jours, contemplant en permanence Isaac ! Plus le malheur se rapproche, plus l'atmosphère devient horrible. L'expression, « nous reviendrons vers vous » prouve qu'Abraham s'attendait à ce qu'Isaac, étant ressuscité des morts, retourne vers ses serviteurs, avec lui. La question posée par Isaac à son père, quand ils étaient en chemin, était pleine d'affection : « mon père », a dit Isaac ; cette parole a du fendre le cœur d'Abraham, qui devait trouver cela encore plus pénible que de frapper Isaac. Pourtant il prête attention à la question de son fils. Puis Abraham, sans le savoir, a pour ainsi dire prophétisé : « mon fils, Dieu se pourvoira de l'agneau pour l'holocauste ». Le Saint Esprit, par sa bouche, semble annoncer l'agneau de Dieu, descendu ici-bas pour ôter le péché du monde. Abraham arrange le bois pour le sacrifice d'Isaac, et lui tient maintenant ces propos étonnants : Isaac, tu es l'agneau que Dieu a fourni ! Abraham, sans aucun doute, a encouragé son fils avec les mêmes espoirs qui l'avaient lui-même soulagé. Il est nécessaire que la victime expiatoire soit liée. À la croix, notre Seigneur, qui, selon toutes les prophéties, devait être exécuté, à été attaché ; il devait en être ainsi pour Isaac. Ceci fait, Abraham prend le couteau, et étend sa main pour donner le coup mortel. Voici un acte de foi et d'obéissance, qui se doit d'être vu par Dieu, par les anges, et par les hommes. Dieu nous appelle parfois à être un véritable « Isaac », et nous devons obéir, avec soumission, à Sa Sainte Volonté, 1Samuel 3:18.

      11 Il n'était pas dans l'intention divine qu'Isaac soit réellement sacrifié : un sang plus noble, aux temps marqués, devait être répandu pour le péché, le sang même du seul Fils de Dieu. En aucun cas dans la Parole, Dieu n'a exigé de sacrifices humains. Une autre victime expiatoire a été fournie par Dieu.

      C'est un parallèle avec le Sacrifice de Référence, le Messie, la Semence promise. Christ a été sacrifié à notre place, tout comme ce bélier l'a été à la place d'Isaac ; la mort du Messie nous a disculpés. Il faut noter que le temple, l'endroit solennel des sacrifices, a été plus tard construit, sur le mont Morija ; le mont du Calvaire, où Christ fut crucifié, se trouve à proximité. Un nouveau nom a été donné à cet endroit, dans le but d'encourager les croyants des derniers temps à se confier fermement en Dieu, et à Lui obéir. Jéhovah-Jiré, le Seigneur pourvoira ; Dieu a effectivement pourvu au sacrifice d'Abraham, en lui donnant ce bélier. Le Seigneur a continuellement les yeux sur Son peuple, et lors de la détresse, Il sait alors envoyer le secours nécessaire.

      15 Nous voici en présence d'une déclaration divine d'une extrême importance, adressée à Abraham ; cette déclaration dépasse toutes les espérances de bénédictions que le patriarche pouvait avoir. Ceux qui confient toutes choses entre les mains de Dieu en tireront des avantages indescriptibles. La promesse du verset Genèse 22:18 concerne sans nul doute le Messie et la grâce qui découle de l'évangile. Par ce dernier, nous découvrons l'Amour du Dieu Sauveur vis-à-vis de l'homme pécheur, en ce qu'Il a envoyé Son Fils, Son Fils unique, pour nous. Par l'évangile, nous percevons l'Amour de Christ, en ce qu'il s'est Lui-même donné en sacrifice, pour nos péchés. Jésus Christ est vivant et il appelle tous les pécheurs à venir à Lui, pour bénéficier du salut par Son sang. Il appelle ceux qu'Il a rachetés à se réjouir en Lui et à le glorifier. Que pourrons-nous Lui adresser en retour, pour toutes Ses bénédictions ? Que Son Amour nous incite à ne pas vivre pour nous-mêmes, mais pour Celui qui est mort pour nous et qui est ressuscité. Vénérons Sa grâce, et consacrons-nous à Son service, Lui qui a donné sa vie pour notre salut. Notre « Isaac », pour nous, représente ce que nous avons de plus cher sur terre.

      La seule manière de trouver du réconfort ici-bas, est de remettre, par la foi, toutes choses entre les mains de Dieu. Il faut pourtant se rappeler qu'Abraham n'a pas été justifié pour sa promptitude à obéir, mais plutôt à cause de son obéissance directe à Dieu, infiniment plus noble ; sa foi, en recevant et en comptant sur cette promesse, avec le cœur joyeux, l'a prédisposé et l'a rendu capable d'accomplir volontairement un devoir aussi extraordinaire.

      20 Ce chapitre se termine avec une description de la famille de Nachor, qui s'était établi dans le pays d'Haran.

      Ces indications semblent nous être données à cause du lien qu'il y aura plus tard avec l'église : c'est dans ce pays qu'Isaac et Jacob prirent leurs épouses ; cela prouve que bien qu'Abraham ait vu sa propre famille puissamment honorée et bénie par les promesses et les privilèges divins, il n'a pas pour autant regardé les siens avec dédain, mais était heureux d'entendre parler de leur croissance et de leur bien-être.

      Exode 12

      1

      Le début de l'année est défini, La Pâque est instituée. (Exode 12:1-20)
      Les instructions de la Pâque sont données au peuple. (Exode 12:21-28)
      La mort des premiers-nés Égyptiens, Les Israélites se hâtent de quitter l'Égypte. (Exode 12:29-36)
      Le premier voyage des Israélites à Succoth. (Exode 12:37-42)
      Ordonnances de la Pâque. (Exode 12:43-51)

      Le Seigneur rend toutes choses nouvelles, envers ceux qui sont délivrés de l'emprise de Satan : désormais, Son peuple Lui appartient. Au moment où ce changement s'opère, les siens sont au seuil d'une nouvelle vie. Dieu a marqué ce point de départ : la nuit où les Hébreux quittèrent l'Égypte, chaque famille devait tuer un agneau, ou à la rigueur, un agneau pouvait servir pour deux ou trois familles modestes. Cet agneau devait être mangé suivant la manière indiquée par Dieu et le sang devait être aspergé sur le linteau de la porte, afin de différencier les maisons des Israélites de celles des Égyptiens.

      Alors qu'ils tuaient les premiers-nés d'Égypte, les anges de l'Éternel devaient passer « au dessus » des maisons désignées par le sang de l'agneau : d'où le nom de cette fête ou de cette ordonnance*. La Pâque devait être célébrée chaque année, à la fois, à titre commémoratif de la préservation et de la délivrance du peuple d'Israël, mais aussi comme image remarquable de la personne de Christ. La sécurité dont ils bénéficièrent ne fut pas due à leur propre droiture : ce fut un don miséricordieux. Par ce rappel annuel, le peuple devait se souvenir que toutes les bénédictions proviennent de l'effusion et de l'aspersion du sang.

      Observons les points suivants : - L'agneau pascal était vraiment typique. Christ est notre Pâque, 1Corinthiens 5:7. Christ est l'Agneau de Dieu, Jean 1:29 ; il est souvent appelé dans l'Apocalypse, « l'Agneau ». Ce nom est de la première importance. Christ s'est offert Lui-même : il était conscient, en pleine force de l'âge et non pas un bébé, à Bethlehem. L'agneau de la Pâque devait être sans défaut ; le Seigneur Jésus était un Agneau sans taches : le Juge qui l'a condamné a déclaré qu'Il était innocent. L'agneau pascal devait être mis à part, pendant quatre jours ; le Seigneur Jésus, Lui aussi, destiné à devenir notre Sauveur, a été mis à part : c'était à la fois le but et l'objet de la Promesse divine. L'agneau pascal devait être préparé et rôti au feu, image des souffrances que devait endurer le Seigneur Jésus lors de Sa mort, Sa mort sur la croix. La colère divine est un feu ; Christ a été fait « malédiction » pour nous. Pas un des os de l'agneau ne devait être rompu : il en fut de même pour Christ, Jean 19:33, qui garda sa force intacte, jusqu'à la fin.

      - L'aspersion du sang était une pratique assez particulière. Le sang de l'agneau pascal devait être aspergé, tout comme les mérites de Christ, pour sauver nos âmes de la mort ; nous devons recevoir l'expiation, Romains 5:11. La foi en la branche d'hysope : similairement, nous pouvons nous appuyer sur les promesses divines, sur le bénéfice du sang de Christ versé pour nous. Le sang de l'agneau devait être aspergé sur le linteau et sur les poteaux de la porte : nous pouvons comparer cela à l'entrée que nous avons, dans le chemin de la foi, par notre Sauveur. Le sang de l'agneau ne devait pas être versé sur le seuil de la porte : soyons vigilants de ne pas « piétiner », par notre péché, le sang de l'alliance. Il s'agit d'un sang précieux, à cette époque celui de l'agneau, comme aujourd'hui, celui de Christ ! Ce sang aspergé, était pour les Israélites, un moyen d'être préservé de la main de l'ange exterminateur : ce dernier n'agissait pas dans les maisons qui avaient leur linteau de porte aspergé de ce sang. Le sang de Christ est la protection du croyant contre la colère et la malédiction divines et la damnation de l'enfer, Romains 8:1.

      - Le rite du repas solennel était un type d'obéissance à l'évangile de Christ. On ne devait pas seulement regarder l'agneau pascal, mais on devait le manger. Nous devons faire de même avec Christ, qui doit être complètement accepté ; nous devons recevoir de Lui toute force et toute nourriture spirituelles : lire Jean 6:53,55. L'agneau devait être mangé en entier ; ceux, qui par la foi, se nourrissent de Christ, doivent tout prendre du Sauveur ; ils doivent accepter Christ et son joug, Christ et sa croix, Christ et sa couronne. Rien ne devait être laissé, lors du repas de l'agneau. Aujourd'hui, Christ s'est offert pour nous : Il doit être accepté pendant qu'il en est encore temps, avant que nous ne passions vers l'au-delà. L'agneau devait être mangé avec des herbes amères, pour rappeler l'amertume de l'esclavage en Égypte. Nous devons nous nourrir de Christ avec un cœur contrit, dans le regret de la repentance, en souvenir de notre péché. Christ sera doux à notre palais, même si notre péché nous parait encore amer. Le repas devait être pris avec les reins ceints, un bâton à la main, comme prêts à partir. Quand nous nous nourrissons de Christ, par la foi, nous devons renoncer à la domination du péché ; nous devons tourner le dos au monde et à toutes ses convoitises ; nous devons tout abandonner pour Christ, et reconnaître le don merveilleux qu'Il nous a fait, Heb 13:13,14.

      - La fête des pains sans levain était vraiment une fête typique de la vie chrétienne, 1Corinthiens 5:7,8. Ayant reçu Jésus Christ, comme Seigneur, nous devons continuellement l'adorer. Durant cette fête, aucun ouvrage ne devait être accompli, et l'on ne devait pas faire ce qui était défendu, de façon à ne pas altérer la joie qui régnait pendant cette période. Les juifs respectaient strictement cette fête de la Pâque, aucun levain ne devait être trouvé dans leurs maisons. Ce festin devait se pratiquer avec amour, sans esprit de malice, en toute sincérité et sans hypocrisie. C'était une ordonnance perpétuelle; tant que nous sommes en vie, nous devons nous nourrir continuellement en Christ, toujours nous réjouir en Sa Personne, Le remerciant pour les merveilles qu'Il a accomplies pour nous.

      * Note du traducteur : cette phrase mentionne le terme anglais « Passover » (Littéralement « Passer au dessus ») ; il est traduit en français par le mot « Pâques ».

      Exode 19

      Exode 22

      Exode 23

      Exode 24

      1

      Moïse est appelé sur la montagne, Le peuple promet d'être obéissant. (Exode 24:1-8)
      La gloire de l'Éternel apparaît. (Exode 24:9-11)
      Moïse gravit la montagne. (Exode 24:12-18)

      Une alliance solennelle a été établie entre Dieu et Israël. Cette alliance est une image type de celle offerte par Dieu à tous les croyants, par la Grâce, au travers de Christ.

      Dès que Dieu eut séparé Son peuple des autres nations, Il lui donna des directives par Sa Parole écrite, comme Il l'avait déjà fait préalablement. Les ordonnances divines sont si parfaites et tellement destinées à notre bien, que plus nous y songeons et plus elles doivent être notre règle de vie, plus nous éprouvons le besoin de nous y conformer. Le texte précise que le sang du sacrifice était répandu sur l'autel, sur le livre de l'alliance et sur le peuple. Personne ne pouvait obéir à Dieu ni accomplir des services religieux, sans avoir au préalable été aspergé de ce sang. Toutes les bénédictions promises à Israël dépendaient de la Grâce divine ; l'Éternel, dans Sa bienveillance, voulait conduire Son peuple.

      De même, le pécheur, en toute obéissance et par la foi dans le sang de Christ, peut s'approcher du trône divin !

      9 Les anciens virent le Dieu d'Israël ; ils entrevirent Sa gloire, mais quel que pût être l'objet de cette vision, ce ne fut qu'une représentation de ce qui ne pouvait se voir directement : en fait, Dieu se manifestait en vérité, parmi les Siens.

      Nous n'avons aucune description de cette représentation, à l'exception de ce qui se trouvait sous Ses pieds : c'était un ouvrage de saphir transparent. Sachons placer toutes les richesses de ce monde « sous nos pieds » et non dans nos cœurs !

      De même le croyant, de par son état, peut discerner clairement, au travers du visage de Jésus, toute la gloire de la Justice et de la Sainteté divine, beaucoup mieux qu'il ne pourrait le faire, s'il était sous le régime terrifiant du jugement ; par le Sauveur, nous avons la communion avec le Dieu saint.

      12 Une nuée couvrit la montagne pendant six jours ; c'était un témoignage spécifique de la présence divine, en ce lieu. Moïse avait l'assurance qu'il serait protégé par Celui qui l'avait appelé en cet endroit. Les attributs glorieux de notre Dieu ont un retentissement terrible auprès des impies ; par contre les saints, face à ces attributs et en toute humilité, ne peuvent que se réjouir.

      Ainsi, par notre foi envers le Sacrifice expiatoire de Jésus, nous avons, dans cette espérance, un plus grand honneur que Moïse ne pouvait avoir à l'époque. Maintenant, nous voyons comme au travers d'un verre dépoli, mais quand Dieu paraîtra, nous Le verrons alors face à face.

      Cette vision de Dieu ne pourrait être que monotone si elle n'était pas agrémentée de la joie céleste ; cette perspective ne sera pas limitée dans le temps, elle sera éternelle !

      Exode 34

      Lévitique 3

      Lévitique 17

      1

      Les sacrifices qui doivent être offerts sur le tabernacle. (Lévitique 17:1-9)
      Toute consommation de sang des animaux, morts naturellement, est interdite. (Lévitique 17:10-16)

      Tout le bétail tué par les Israélites, même quand ces derniers étaient dans le désert, devait être présenté devant la porte du tabernacle. Selon la loi, la chair était récupérée par celui qui apportait le bétail, elle devait être consommée à titre de sacrifice de prospérité. Quand le peuple entra en Canaan, cette loi sur les sacrifices fut toujours respectée. Les « sacrifices spirituels » que nous offrons maintenant, sont exécutés en divers endroits : nous ne possédons ni temple, ni autel pour ce genre d'activité ; il en est de même avec l'unité que procure l'évangile : elle ne réside pas dans un endroit spécifique, mais dans le cœur, dans l'unité de l'Esprit. Christ est notre « Autel » et notre « Tabernacle » réels ; en Lui, Dieu demeure parmi les hommes. Ce n'est que par Jésus et uniquement par Lui que nos « sacrifices spirituels » ne peuvent être acceptés par Dieu. Le fait de s'adresser à d'autres médiateurs, d'utiliser d'autres autels et de pratiquer d'autres types de sacrifices ne peut que conduire vers d'autres dieux inexistants. Bien que Dieu, dans Sa Grâce, accepte les offrandes qui proviennent de notre famille, nous ne devons absolument pas négliger notre assistance à l'église, notre « tabernacle ».
      10 Nous avons dans ce passage une confirmation de la loi interdisant de consommer du sang. Les Israélites devaient s'en abstenir. Cette loi, impérative à cette époque, n'est plus en vigueur de nos jours ; la venue d'un nouveau sacrifice parfait allait en effet abroger cette directive : le sang des bêtes ne sert plus de rançon, seul celui de Christ a de la valeur ; il n'y a donc maintenant aucune raison de s'abstenir du sang des animaux. Il est permis d'en consommer pour nous nourrir ; le sang des animaux ne peut en effet servir d'expiation pour notre âme.

      Aujourd'hui, seul celui de Christ nous sauve réellement : ayons pour ce Sang le plus grand respect : ne le considérons pas avec indifférence !

    • Genèse 4

      3 Au bout de quelque temps, Caïn fit une offrande des produits de la terre à l'Eternel.
      4 De son côté, Abel en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande,
      5 mais pas sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité et il arbora un air sombre.

      Genèse 8

      21 L'Eternel perçut une odeur agréable et se dit en lui-même : « Je ne maudirai plus la terre à cause de l'homme, car l’orientation du cœur de l'homme est mauvaise dès sa jeunesse, et je ne frapperai plus tous les êtres vivants comme je l'ai fait.

      Genèse 15

      1 Après ces événements, la parole de l'Eternel fut adressée à Abram dans une vision. Il dit : « Abram, n’aie pas peur ! Je suis ton bouclier et ta récompense sera très grande. »
      2 Abram répondit : « Seigneur Eternel, que me donneras-tu ? Je m'en vais sans enfants et l'héritier de mes biens, c'est Eliézer de Damas. »
      3 Abram dit : « Tu ne m'as pas donné de descendance, et c’est un serviteur de ma famille qui sera mon héritier. »
      4 Alors l'Eternel lui adressa la parole : « Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais bien celui qui naîtra de toi. »
      5 Après l'avoir conduit dehors, il dit : « Regarde vers le ciel et compte les étoiles, si tu peux les compter. » Il lui affirma : * « Telle sera ta descendance. »
      6 *Abram eut confiance en l'Eternel, qui le lui compta comme justice.
      7 L'Eternel lui dit encore : « Je suis l'Eternel qui t'ai fait sortir d'Ur en Chaldée pour te donner ce pays en possession. »
      8 Abram répondit : « Seigneur Eternel, à quoi reconnaîtrai-je que je le posséderai ? »
      9 L'Eternel lui dit : « Prends une génisse de 3 ans, une chèvre de 3 ans, un bélier de 3 ans, une tourterelle et une jeune colombe. »
      10 Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre, mais il ne partagea pas les oiseaux.
      11 Les oiseaux de proie s'abattirent sur les cadavres, mais Abram les chassa.
      12 Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram, et voici qu'il fut assailli par la terreur et une grande obscurité.
      13 L'Eternel dit à Abram : « Sache que *tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera pas à eux. On les réduira en esclavage et on les opprimera pendant 400 ans.
      14 Cependant, la nation dont ils seront esclaves, c’est moi-même qui la jugerai, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses.
      15 Quant à toi, tu iras dans la paix rejoindre tes ancêtres, tu seras enterré après une heureuse vieillesse.
      16 Ce n'est qu'à la quatrième génération qu'ils reviendront ici, car la faute des Amoréens n'est pas encore à son comble. »
      17 Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde, et un four fumant et des flammes passèrent entre les animaux partagés.
      18 Ce jour-là, l'Eternel fit alliance avec Abram en disant : « C’est à ta descendance que je donne ce pays, celui qui va du fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, jusqu’à l’Euphrate,
      19 le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens,
      20 des Hittites, des Phéréziens, des Rephaïm,
      21 des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens. »

      Genèse 22

      1 Après cela, Dieu mit Abraham à l'épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! »
      2 Dieu dit : « Prends ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac. Va-t'en au pays de Morija et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je t’indiquerai. »
      3 Abraham se leva de bon matin, sella son âne et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l'holocauste et partit pour aller à l'endroit que Dieu lui avait indiqué.
      4 Le troisième jour, Abraham leva les yeux et vit l'endroit de loin.
      5 Il dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l'âne. Le jeune homme et moi, nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »
      6 Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac et porta lui-même le feu et le couteau. Ils marchèrent tous les deux ensemble.
      7 Alors Isaac s'adressa à son père Abraham en disant : « Mon père ! » Il répondit : « Me voici, mon fils ! » Isaac reprit : « Voici le feu et le bois, mais où se trouve l'agneau pour l'holocauste ? »
      8 Abraham répondit : « Mon fils, Dieu pourvoira lui-même à l'agneau pour l'holocauste. » Et ils continuèrent à marcher tous les deux ensemble.
      9 Lorsqu'ils furent arrivés à l'endroit que Dieu lui avait indiqué, Abraham y construisit un autel et rangea le bois. Il attacha son fils Isaac et le mit sur l'autel par-dessus le bois.
      10 Puis Abraham tendit la main et prit le couteau pour égorger son fils.
      11 Alors l'ange de l'Eternel l'appela depuis le ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
      12 L'ange dit : « Ne porte pas la main sur l'enfant et ne lui fais rien, car je sais maintenant que tu crains Dieu et que tu ne m'as pas refusé ton fils unique. »
      13 Abraham leva les yeux et vit derrière lui un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l'offrit en holocauste à la place de son fils.
      14 Abraham donna à cet endroit le nom de Yahvé-Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : « A la montagne de l'Eternel il sera pourvu. »
      15 L'ange de l'Eternel appela une deuxième fois Abraham depuis le ciel.
      16 Il dit : « *Je le jure par moi-même – déclaration de l'Eternel –, parce que tu as fait cela et que tu n'as pas refusé ton fils unique,
      17 je te bénirai et je multiplierai ta descendance : elle sera *aussi nombreuse que les étoiles du ciel, pareille au sable qui est au bord de la mer. De plus, ta descendance possédera les villes de ses ennemis.
      18 *Toutes les nations de la terre seront bénies en ta descendance, parce que tu m’as obéi. »
      19 Abraham retourna vers ses serviteurs. Ils se levèrent et repartirent ensemble à Beer-Shéba. En effet, Abraham habitait à Beer-Shéba.
      20 Après cela, on annonça à Abraham : « Milca a aussi donné des fils à ton frère Nachor :
      21 Uts, son aîné, Buz, son frère, Kemuel, le père d'Aram,
      22 Késed, Hazo, Pildash, Jidlaph et Bethuel.
      23 Bethuel a eu pour fille Rebecca. Voilà les huit fils que Milca a donnés à Nachor, le frère d'Abraham.
      24 Sa concubine, appelée Réuma, a aussi mis au monde Thébach, Gaham, Tahash et Maaca. »

      Exode 12

      1 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron en Egypte :
      2 « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, vous le considérerez comme le premier des mois de l'année.
      3 Transmettez ces instructions à toute l'assemblée d'Israël : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison.
      4 Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le partagera avec le plus proche voisin, en fonction du nombre de personnes. Vous estimerez le nombre de personnes pour l’agneau d'après la part que chacun peut manger.
      5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an. Vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau.
      6 Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois, où toute l'assemblée d'Israël le sacrifiera au coucher du soleil.
      7 On prendra de son sang et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.
      8 Cette même nuit, on mangera sa viande rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.
      9 Vous ne le mangerez pas à moitié cuit et bouilli dans l'eau ; au contraire, il sera rôti au feu avec la tête, les pattes et l'intérieur.
      10 Vous n'en laisserez rien pour le matin ; si toutefois il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu.
      11 Quand vous le mangerez, vous aurez une ceinture à la taille, vos sandales aux pieds et votre bâton à la main. Vous le mangerez rapidement. C'est la Pâque de l'Eternel.

      Exode 19

      10 L'Eternel dit à Moïse : « Va vers le peuple. Consacre-les aujourd'hui et demain, et qu'ils lavent leurs vêtements.
      15 Et il dit au peuple : « Soyez prêts dans trois jours. Ne vous approchez d'aucune femme. »

      Exode 22

      29 Tu me donneras aussi le premier-né de ta vache et de ta brebis ; il restera 7 jours avec sa mère et le huitième jour, tu me le donneras.
      30 » Vous serez des hommes saints pour moi. Vous ne mangerez aucune viande trouvée déchiquetée dans les champs : vous la jetterez aux chiens.

      Exode 23

      15 Tu observeras la fête des pains sans levain. Pendant 7 jours, au moment fixé lors du mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t'en ai donné l'ordre. En effet, c'est au cours de ce mois que tu es sorti d'Egypte. On ne se présentera pas devant moi les mains vides.
      18 » Tu n'offriras pas le sang de la victime sacrifiée en mon honneur sur du pain levé et on ne gardera pas sa graisse pendant la nuit jusqu'au matin.
      19 » Tu apporteras à la maison de l'Eternel, ton Dieu, les tout premiers produits de ton sol. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère.

      Exode 24

      1 Dieu dit à Moïse : « Monte vers l'Eternel avec Aaron, Nadab et Abihu ainsi que 70 anciens d'Israël, et vous vous prosternerez de loin.
      2 Moïse s'approchera seul de l'Eternel : les autres ne s'approcheront pas et le peuple ne montera pas avec lui. »
      3 Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de l'Eternel et toutes les règles. Le peuple entier répondit d'une seule voix : « Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit. »
      4 Moïse écrivit toutes les paroles de l'Eternel. Puis il se leva de bon matin, construisit un autel au pied de la montagne et dressa 12 pierres pour les 12 tribus d'Israël.
      5 Il envoya de jeunes Israélites offrir à l'Eternel des holocaustes ainsi que des taureaux en sacrifices de communion.
      6 Moïse prit la moitié du sang et la mit dans des bassines, et avec l'autre moitié il aspergea l'autel.
      7 Il prit le livre de l'alliance et le lut en présence du peuple. Ils dirent : « Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit, nous y obéirons. »
      8 Moïse prit le sang et en aspergea le peuple en disant : « *Voici le sang de l'alliance que l'Eternel a conclue avec vous sur la base de toutes ces paroles. »
      9 Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu ainsi que 70 anciens d'Israël.
      10 Ils virent le Dieu d'Israël. Sous ses pieds, c'était comme une œuvre en saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté.
      11 Il ne porta pas la main contre les personnalités israélites. Ils virent Dieu, puis ils mangèrent et burent.
      12 L'Eternel dit à Moïse : « Monte vers moi sur la montagne et restes-y. Je te donnerai des tables de pierre, la loi et le commandement que j'ai écrits pour les enseigner. »
      13 Moïse se leva avec son assistant Josué et commença à gravir la montagne de Dieu.
      14 Il avait dit aux anciens : « Attendez-nous ici jusqu'à ce que nous revenions vers vous. Aaron et Hur vont rester avec vous ; si quelqu'un a une affaire à régler, c'est à eux qu'il devra s'adresser. »
      15 Moïse monta sur la montagne, qui fut recouverte par la nuée.
      16 La gloire de l'Eternel reposa sur le mont Sinaï et la nuée le recouvrit pendant 6 jours. Le septième jour, l'Eternel appela Moïse du milieu de la nuée.
      17 La gloire de l'Eternel avait l’apparence d’un feu dévorant au sommet de la montagne, aux yeux des Israélites.
      18 Moïse pénétra au milieu de la nuée et continua de gravir la montagne. Il y resta 40 jours et 40 nuits.

      Exode 34

      20 Tu rachèteras le premier-né de l'âne avec un agneau. Si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tu rachèteras tout premier-né de tes fils. On ne se présentera pas les mains vides devant moi.
      25 » Tu n'offriras pas sur du pain levé le sang de la victime sacrifiée en mon honneur et l’on ne gardera pas le sacrifice de la Pâque pendant la nuit jusqu'au matin.
      26 » Tu apporteras à la maison de l'Eternel, ton Dieu, les tout premiers produits de ton sol. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »

      Lévitique 3

      11 Le prêtre brûlera cela sur l'autel. C'est l'aliment d'un sacrifice passé par le feu pour l'Eternel.
      16 Le prêtre brûlera cela sur l'autel. Toute la graisse est l'aliment d'un sacrifice passé par le feu, dont l’odeur est agréable à l'Eternel.

      Lévitique 17

      1 L'Eternel dit à Moïse :
      2 « Transmets ces instructions à Aaron et à ses fils, ainsi qu’à tous les Israélites : ‘Voici ce que l'Eternel a ordonné.
      3 Si un Israélite égorge, à l’intérieur ou à l’extérieur du camp, un bœuf, un agneau ou une chèvre
      4 sans l’amener à l'entrée de la tente de la rencontre pour en faire une offrande à l'Eternel devant le tabernacle de l'Eternel, cet homme sera coupable du sang versé ; il a versé le sang, il sera exclu du milieu de son peuple.’
      5 C'est afin que les Israélites, au lieu de sacrifier leurs victimes dans les champs, les amènent au prêtre devant l'Eternel, à l'entrée de la tente de la rencontre, et qu'ils les offrent à l'Eternel en sacrifices de communion.
      6 Le prêtre en versera le sang sur l'autel de l'Eternel, à l'entrée de la tente de la rencontre, et il brûlera la graisse dont l’odeur sera agréable à l'Eternel.
      7 Ils n'offriront plus leurs sacrifices aux boucs, avec lesquels ils se prostituent. Ce sera une prescription perpétuelle pour eux au fil des générations.
      8 Tu leur diras donc : ‘Si un Israélite ou un étranger en séjour parmi eux offre un holocauste ou une victime
      9 sans l’amener à l'entrée de la tente de la rencontre pour l'offrir en sacrifice à l'Eternel, il sera exclu de son peuple.’
      10 » Si un Israélite ou un étranger en séjour parmi eux mange du sang, je me tournerai contre celui qui mange le sang et je l’exclurai du milieu de son peuple.
    • Genèse 4

      3 As time passed, it happened that Cain brought an offering to Yahweh from the fruit of the ground.
      4 Abel also brought some of the firstborn of his flock and of its fat. Yahweh respected Abel and his offering,
      5 but he didn't respect Cain and his offering. Cain was very angry, and the expression on his face fell.

      Genèse 8

      21 Yahweh smelled the pleasant aroma. Yahweh said in his heart, "I will not again curse the ground any more for man's sake, because the imagination of man's heart is evil from his youth; neither will I ever again strike everything living, as I have done.

      Genèse 15

      1 After these things the word of Yahweh came to Abram in a vision, saying, "Don't be afraid, Abram. I am your shield, your exceedingly great reward."
      2 Abram said, "Lord Yahweh, what will you give me, since I go childless, and he who will inherit my estate is Eliezer of Damascus?"
      3 Abram said, "Behold, to me you have given no seed: and, behold, one born in my house is my heir."
      4 Behold, the word of Yahweh came to him, saying, "This man will not be your heir, but he who will come out of your own body will be your heir."
      5 Yahweh brought him outside, and said, "Look now toward the sky, and count the stars, if you are able to count them." He said to Abram, "So shall your seed be."
      6 He believed in Yahweh; and he reckoned it to him for righteousness.
      7 He said to him, "I am Yahweh who brought you out of Ur of the Chaldees, to give you this land to inherit it."
      8 He said, "Lord Yahweh, how will I know that I will inherit it?"
      9 He said to him, "Bring me a heifer three years old, a female goat three years old, a ram three years old, a turtledove, and a young pigeon."
      10 He brought him all of these, and divided them in the middle, and laid each half opposite the other; but he didn't divide the birds.
      11 The birds of prey came down on the carcasses, and Abram drove them away.
      12 When the sun was going down, a deep sleep fell on Abram. Now terror and great darkness fell on him.
      13 He said to Abram, "Know for sure that your seed will live as foreigners in a land that is not theirs, and will serve them. They will afflict them four hundred years.
      14 I will also judge that nation, whom they will serve. Afterward they will come out with great wealth,
      15 but you will go to your fathers in peace. You will be buried in a good old age.
      16 In the fourth generation they will come here again, for the iniquity of the Amorite is not yet full."
      17 It came to pass that, when the sun went down, and it was dark, behold, a smoking furnace, and a flaming torch passed between these pieces.
      18 In that day Yahweh made a covenant with Abram, saying, "To your seed I have given this land, from the river of Egypt to the great river, the river Euphrates:
      19 the Kenites, the Kenizzites, the Kadmonites,
      20 the Hittites, the Perizzites, the Rephaim,
      21 the Amorites, the Canaanites, the Girgashites, and the Jebusites."

      Genèse 22

      1 It happened after these things, that God tested Abraham, and said to him, "Abraham!" He said, "Here I am."
      2 He said, "Now take your son, your only son, whom you love, even Isaac, and go into the land of Moriah. Offer him there for a burnt offering on one of the mountains which I will tell you of."
      3 Abraham rose early in the morning, and saddled his donkey, and took two of his young men with him, and Isaac his son. He split the wood for the burnt offering, and rose up, and went to the place of which God had told him.
      4 On the third day Abraham lifted up his eyes, and saw the place far off.
      5 Abraham said to his young men, "Stay here with the donkey. The boy and I will go yonder. We will worship, and come back to you."
      6 Abraham took the wood of the burnt offering and laid it on Isaac his son. He took in his hand the fire and the knife. They both went together.
      7 Isaac spoke to Abraham his father, and said, "My father?" He said, "Here I am, my son." He said, "Here is the fire and the wood, but where is the lamb for a burnt offering?"
      8 Abraham said, "God will provide himself the lamb for a burnt offering, my son." So they both went together.
      9 They came to the place which God had told him of. Abraham built the altar there, and laid the wood in order, bound Isaac his son, and laid him on the altar, on the wood.
      10 Abraham stretched out his hand, and took the knife to kill his son.
      11 The angel of Yahweh called to him out of the sky, and said, "Abraham, Abraham!" He said, "Here I am."
      12 He said, "Don't lay your hand on the boy, neither do anything to him. For now I know that you fear God, since you have not withheld your son, your only son, from me."
      13 Abraham lifted up his eyes, and looked, and saw that behind him was a ram caught in the thicket by his horns. Abraham went and took the ram, and offered him up for a burnt offering instead of his son.
      14 Abraham called the name of that place Yahweh Will Provide . As it is said to this day, "On Yahweh's mountain, it will be provided."
      15 The angel of Yahweh called to Abraham a second time out of the sky,
      16 and said, "I have sworn by myself, says Yahweh, because you have done this thing, and have not withheld your son, your only son,
      17 that I will bless you greatly, and I will multiply your seed greatly like the stars of the heavens, and like the sand which is on the seashore. Your seed will possess the gate of his enemies.
      18 In your seed will all the nations of the earth be blessed, because you have obeyed my voice."
      19 So Abraham returned to his young men, and they rose up and went together to Beersheba. Abraham lived at Beersheba.
      20 It happened after these things, that it was told Abraham, saying, "Behold, Milcah, she also has borne children to your brother Nahor:
      21 Uz his firstborn, Buz his brother, Kemuel the father of Aram,
      22 Chesed, Hazo, Pildash, Jidlaph, and Bethuel."
      23 Bethuel became the father of Rebekah. These eight Milcah bore to Nahor, Abraham's brother.
      24 His concubine, whose name was Reumah, also bore Tebah, Gaham, Tahash, and Maacah.

      Exode 12

      1 Yahweh spoke to Moses and Aaron in the land of Egypt, saying,
      2 "This month shall be to you the beginning of months. It shall be the first month of the year to you.
      3 Speak to all the congregation of Israel, saying, 'On the tenth day of this month, they shall take to them every man a lamb, according to their fathers' houses, a lamb for a household;
      4 and if the household is too little for a lamb, then he and his neighbor next to his house shall take one according to the number of the souls; according to what everyone can eat you shall make your count for the lamb.
      5 Your lamb shall be without blemish, a male a year old. You shall take it from the sheep, or from the goats:
      6 and you shall keep it until the fourteenth day of the same month; and the whole assembly of the congregation of Israel shall kill it at evening.
      7 They shall take some of the blood, and put it on the two doorposts and on the lintel, on the houses in which they shall eat it.
      8 They shall eat the flesh in that night, roasted with fire, and unleavened bread. They shall eat it with bitter herbs.
      9 Don't eat it raw, nor boiled at all with water, but roasted with fire; with its head, its legs and its inner parts.
      10 You shall let nothing of it remain until the morning; but that which remains of it until the morning you shall burn with fire.
      11 This is how you shall eat it: with your belt on your waist, your shoes on your feet, and your staff in your hand; and you shall eat it in haste: it is Yahweh's Passover.

      Exode 19

      10 Yahweh said to Moses, "Go to the people, and sanctify them today and tomorrow, and let them wash their garments,
      15 He said to the people, "Be ready by the third day. Don't have sexual relations with a woman."

      Exode 22

      29 "You shall not delay to offer from your harvest and from the outflow of your presses. "You shall give the firstborn of your sons to me.
      30 You shall do likewise with your cattle and with your sheep. Seven days it shall be with its mother, then on the eighth day you shall give it to me.

      Exode 23

      15 You shall observe the feast of unleavened bread. Seven days you shall eat unleavened bread, as I commanded you, at the time appointed in the month Abib (for in it you came out from Egypt), and no one shall appear before me empty.
      18 "You shall not offer the blood of my sacrifice with leavened bread, neither shall the fat of my feast remain all night until the morning.
      19 The first of the first fruits of your ground you shall bring into the house of Yahweh your God. "You shall not boil a young goat in its mother's milk.

      Exode 24

      1 He said to Moses, "Come up to Yahweh, you, and Aaron, Nadab, and Abihu, and seventy of the elders of Israel; and worship from a distance.
      2 Moses alone shall come near to Yahweh, but they shall not come near, neither shall the people go up with him."
      3 Moses came and told the people all the words of Yahweh, and all the ordinances; and all the people answered with one voice, and said, "All the words which Yahweh has spoken will we do."
      4 Moses wrote all the words of Yahweh, and rose up early in the morning, and built an altar under the mountain, and twelve pillars for the twelve tribes of Israel.
      5 He sent young men of the children of Israel, who offered burnt offerings and sacrificed peace offerings of cattle to Yahweh.
      6 Moses took half of the blood and put it in basins, and half of the blood he sprinkled on the altar.
      7 He took the book of the covenant and read it in the hearing of the people, and they said, "All that Yahweh has spoken will we do, and be obedient."
      8 Moses took the blood, and sprinkled it on the people, and said, "Look, this is the blood of the covenant, which Yahweh has made with you concerning all these words."
      9 Then Moses, Aaron, Nadab, Abihu, and seventy of the elders of Israel went up.
      10 They saw the God of Israel. Under his feet was like a paved work of sapphire stone, like the skies for clearness.
      11 He didn't lay his hand on the nobles of the children of Israel. They saw God, and ate and drank.
      12 Yahweh said to Moses, "Come up to me on the mountain, and stay here, and I will give you the tables of stone with the law and the commands that I have written, that you may teach them."
      13 Moses rose up with Joshua, his servant, and Moses went up onto God's Mountain.
      14 He said to the elders, "Wait here for us, until we come again to you. Behold, Aaron and Hur are with you. Whoever is involved in a dispute can go to them."
      15 Moses went up on the mountain, and the cloud covered the mountain.
      16 The glory of Yahweh settled on Mount Sinai, and the cloud covered it six days. The seventh day he called to Moses out of the midst of the cloud.
      17 The appearance of the glory of Yahweh was like devouring fire on the top of the mountain in the eyes of the children of Israel.
      18 Moses entered into the midst of the cloud, and went up on the mountain; and Moses was on the mountain forty days and forty nights.

      Exode 34

      20 The firstborn of a donkey you shall redeem with a lamb: and if you will not redeem it, then you shall break its neck. All the firstborn of your sons you shall redeem. No one shall appear before me empty.
      25 "You shall not offer the blood of my sacrifice with leavened bread; neither shall the sacrifice of the feast of the Passover be left to the morning.
      26 "You shall bring the first of the first fruits of your ground to the house of Yahweh your God. "You shall not boil a young goat in its mother's milk."

      Lévitique 3

      11 The priest shall burn it on the altar: it is the food of the offering made by fire to Yahweh.
      16 The priest shall burn them on the altar: it is the food of the offering made by fire, for a pleasant aroma; all the fat is Yahweh's.

      Lévitique 17

      1 Yahweh spoke to Moses, saying,
      2 "Speak to Aaron, and to his sons, and to all the children of Israel, and say to them: 'This is the thing which Yahweh has commanded,
      3 Whatever man there is of the house of Israel, who kills a bull, or lamb, or goat, in the camp, or who kills it outside the camp,
      4 and hasn't brought it to the door of the Tent of Meeting, to offer it as an offering to Yahweh before the tabernacle of Yahweh: blood shall be imputed to that man. He has shed blood; and that man shall be cut off from among his people.
      5 This is to the end that the children of Israel may bring their sacrifices, which they sacrifice in the open field, that they may bring them to Yahweh, to the door of the Tent of Meeting, to the priest, and sacrifice them for sacrifices of peace offerings to Yahweh.
      6 The priest shall sprinkle the blood on the altar of Yahweh at the door of the Tent of Meeting, and burn the fat for a pleasant aroma to Yahweh.
      7 They shall no more sacrifice their sacrifices to the goat idols, after which they play the prostitute. This shall be a statute forever to them throughout their generations.'
      8 "You shall say to them, 'Any man there is of the house of Israel, or of the strangers who live as foreigners among them, who offers a burnt offering or sacrifice,
      9 and doesn't bring it to the door of the Tent of Meeting, to sacrifice it to Yahweh; that man shall be cut off from his people.
      10 "'Any man of the house of Israel, or of the strangers who live as foreigners among them, who eats any kind of blood, I will set my face against that soul who eats blood, and will cut him off from among his people.
    • Genèse 4

      3 Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l'Éternel ;
      4 Et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l'Éternel eut égard à Abel, et à son oblation ;
      5 Mais il n'eut point égard à Caïn, ni à son oblation ; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu.

      Genèse 8

      21 Et l'Éternel respira l'agréable odeur, et l'Éternel dit en son coeur : Je ne maudirai plus la terre, à cause de l'homme ; car la nature du coeur de l'homme est mauvaise dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus tout ce qui vit, comme je l'ai fait.

      Genèse 15

      1 Après ces choses, la parole de l'Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense.
      2 Et Abram répondit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu ? Je m'en vais sans enfants, et celui qui possédera ma maison est Eliézer de Damas.
      3 Et Abram dit : Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et voilà qu'un serviteur né dans ma maison sera mon héritier.
      4 Et voici, la parole de l'Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier.
      5 Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité.
      6 Et Abram crut à l'Éternel, qui lui imputa cela à justice.
      7 Et il lui dit : Je suis l'Éternel, qui t'a fait sortir d'Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder.
      8 Et il dit : Seigneur Éternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai ?
      9 Et il lui répondit : Prends pour moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et un pigeonneau.
      10 Et il prit toutes ces choses, et les partagea par le milieu, et il mit chaque moitié vis-à-vis de l'autre ; mais il ne partagea point les oiseaux.
      11 Et les oiseaux de proie fondirent sur ces bêtes mortes ; mais Abram les chassa.
      12 Et comme le soleil allait se coucher, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une terreur, une obscurité profonde tomba sur lui.
      13 Et l'Éternel dit à Abram : Sache que ta postérité sera étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point, et qu'elle en servira les habitants, et qu'ils l'opprimeront pendant quatre cents ans.
      14 Mais je jugerai aussi la nation à laquelle tes descendants seront asservis ; et ensuite ils sortiront avec de grandes richesses.
      15 Et toi, tu t'en iras en paix vers tes pères, tu seras enseveli dans une heureuse vieillesse.
      16 Et à la quatrième génération ils reviendront ici ; car l'iniquité de l'Amoréen n'est pas encore à son comble.
      17 Et lorsque le soleil fut couché, il y eut une obscurité épaisse ; et voici, il y eut une fournaise fumante, et une flamme de feu qui passa entre les chairs partagées.
      18 En ce jour-là, l'Éternel traita alliance avec Abram, en disant : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate ;
      19 Les Kéniens, les Kéniziens, les Kadmoniens,
      20 Les Héthiens, les Phéréziens, les Rephaïms,
      21 Les Amoréens, les Cananéens, les Guirgasiens et les Jébusiens.

      Genèse 22

      1 Il arriva, après ces choses, que Dieu éprouva Abraham, et il lui dit : Abraham ! et il répondit : Me voici.
      2 Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai.
      3 Et Abraham se leva de bon matin, bâta son âne, prit deux de ses serviteurs avec lui, et Isaac son fils ; il fendit du bois pour l'holocauste ; puis il partit et s'en alla vers le lieu que Dieu lui avait dit.
      4 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin.
      5 Et Abraham dit à ses serviteurs : Demeurez ici avec l'âne. Moi et l'enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons ; puis nous reviendrons vers vous.
      6 Et Abraham prit le bois de l'holocauste, et le mit sur Isaac son fils ; puis il prit dans sa main le feu et le couteau, et ils s'en allèrent tous d'eux ensemble.
      7 Alors Isaac parla à Abraham son père, et dit : Mon père ! Abraham répondit : Me voici, mon fils. Et il dit : Voici le feu et le bois ; mais où est l'agneau pour l'holocauste ?
      8 Et Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble.
      9 Et ils vinrent au lieu que Dieu lui avait dit, et Abraham y bâtit l'autel, et rangea le bois ; et il lia Isaac son fils, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois.
      10 Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils.
      11 Mais l'ange de l'Éternel lui cria des cieux, et dit : Abraham, Abraham ! Et il répondit : Me voici.
      12 Et il dit : Ne porte pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien. Car maintenant je sais que tu crains Dieu, puisque tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique.
      13 Et Abraham leva les yeux et regarda, et voici derrière lui un bélier, retenu dans un buisson par les cornes. Alors Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils.
      14 Et Abraham appela ce lieu-là, Jéhova-jiré (l'Éternel y pourvoira). De sorte qu'on dit aujourd'hui : Sur la montagne de l'Éternel il y sera pourvu.
      15 Et l'ange de l'Éternel cria des cieux à Abraham pour la seconde fois,
      16 Et dit : Je jure par moi-même, dit l'Éternel, que, puisque tu as fait cela, et que tu n'as point refusé ton fils, ton unique,
      17 Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis.
      18 Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix.
      19 Alors Abraham retourna vers ses serviteurs ; et ils se levèrent et s'en allèrent ensemble à Béer-Shéba ; et Abraham demeura à Béer-Shéba.
      20 Or, après ces choses, on fit rapport à Abraham, en disant : Voici, Milca a enfanté, elle aussi, des enfants à Nachor ton frère :
      21 Uts son premier-né, Buz son frère, Kémuël, père d'Aram ;
      22 Késed, Hazo, Pildash, Jidlaph et Béthuël.
      23 Et Béthuël a engendré Rébecca. Milca enfanta ces huit à Nachor, frère d'Abraham.
      24 Et sa concubine, nommée Réuma, enfanta, elle aussi, Thébah, Gaham, Tahash et Maaca.

      Exode 12

      1 Or l'Éternel parla à Moïse et à Aaron, au pays d'Égypte, en disant :
      2 Ce mois sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l'année.
      3 Parlez à toute l'assemblée d'Israël et dites : Qu'au dixième jour de ce mois ils prennent chacun un agneau ou un chevreau par maison de leurs pères, un agneau ou un chevreau par maison.
      4 Et si la maison est trop petite pour le manger, qu'on le prenne avec son voisin le plus rapproché de sa maison, d'après le nombre des personnes ; vous compterez pour l'agneau selon ce que chacun peut manger.
      5 Vous aurez un agneau ou chevreau sans défaut, mâle, âgé d'un an ; vous le prendrez d'entre les brebis ou d'entre les chèvres.
      6 Et vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d'Israël assemblée l'égorgera entre les deux soirs.
      7 Et ils prendront de son sang, et le mettront sur les deux poteaux, et sur le linteau de la porte des maisons où ils le mangeront.
      8 Et cette nuit-là, ils en mangeront la chair rôtie au feu ; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères.
      9 N'en mangez rien à demi cuit, ni qui ait été bouilli dans l'eau ; mais qu'il soit rôti au feu, sa tête ainsi que ses jambes et ses entrailles.
      10 Vous n'en laisserez rien de reste jusqu'au matin ; et ce qui en restera au matin, vous le brûlerez au feu.
      11 Et voici comment vous le mangerez : vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main ; et vous le mangerez à la hâte ; c'est la Pâque (passage) de l'Éternel.

      Exode 19

      10 Et l'Éternel dit à Moïse : Va vers le peuple, sanctifie-les aujourd'hui et demain, et qu'ils lavent leurs vêtements.
      15 Et il dit au peuple : Soyez prêts dans trois jours ; ne vous approchez point de vos femmes.

      Exode 22

      29 Tu ne différeras point le tribut de ce qui remplit ton grenier et de ce qui découle de ton pressoir. Tu me donneras le premier-né de tes fils.
      30 Tu en feras de même de ton boeuf, de tes brebis ; leur premier-né sera sept jours avec sa mère, au huitième jour tu me le donneras.

      Exode 23

      15 Tu observeras la fête des pains sans levain (tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, comme je te l'ai commandé, à l'époque du mois des épis, car en ce mois-là tu es sorti d'Égypte ; et l'on ne se présentera point à vide devant ma face) ;
      18 Tu n'offriras point avec du pain levé le sang de mon sacrifice ; et la graisse de ma fête ne passera point la nuit jusqu'au matin.
      19 Tu apporteras les prémices des premiers fruits de la terre à la maison de l'Éternel ton Dieu. Tu ne feras point cuire le chevreau dans le lait de sa mère.

      Exode 24

      1 Et Dieu dit à Moïse : Monte vers l'Éternel, toi et Aaron, Nadab et Abihu, et soixante et dix des anciens d'Israël, et vous vous prosternerez de loin.
      2 Et Moïse s'approchera seul de l'Éternel ; mais eux ne s'en approcheront point, et le peuple ne montera point avec lui.
      3 Alors Moïse vint, et rapporta au peuple toutes les paroles de l'Éternel et toutes les lois. Et tout le peuple répondit d'une seule voix, et dit : Nous ferons toutes les choses que l'Éternel a dites.
      4 Et Moïse écrivit toutes les paroles de l'Éternel, et il se leva de bon matin, et bâtit un autel au bas de la montagne, et dressa douze colonnes pour les douze tribus d'Israël.
      5 Et il envoya les jeunes gens des enfants d'Israël, qui offrirent des holocaustes, et sacrifièrent des sacrifices de prospérité à l'Éternel, savoir de jeunes taureaux.
      6 Et Moïse prit la moitié du sang, et le mit dans les bassins, et il répandit l'autre moitié sur l'autel.
      7 Puis il prit le livre de l'alliance, et il le lut au peuple qui l'écoutait et qui dit : Nous ferons tout ce que l'Éternel a dit, et nous obéirons.
      8 Moïse prit donc le sang, et le répandit sur le peuple, et dit : Voici le sang de l'alliance que l'Éternel a traitée avec vous selon toutes ces paroles.
      9 Et Moïse et Aaron, Nadab et Abihu, et soixante et dix des anciens d'Israël montèrent,
      10 Et ils virent le Dieu d'Israël ; et sous ses pieds il y avait comme un ouvrage de saphir transparent, pareil aux cieux mêmes en éclat.
      11 Et il n'étendit point sa main sur ceux qui avaient été choisis d'entre les enfants d'Israël ; mais ils virent Dieu, et ils mangèrent et burent.
      12 Et l'Éternel dit à Moïse : Monte vers moi sur la montagne, et demeure là, et je te donnerai des tables de pierre, et la loi et les commandements que j'ai écrits pour les instruire.
      13 Alors Moïse se leva avec Josué qui le servait ; et Moïse monta sur la montagne de Dieu.
      14 Et il dit aux anciens : Attendez-nous ici jusqu'à ce que nous revenions vers vous ; et voici, Aaron et Hur sont avec vous ; quiconque aura quelque affaire, s'adressera à eux.
      15 Moïse monta donc sur la montagne, et la nuée couvrit la montagne.
      16 Et la gloire de l'Éternel demeura sur le mont Sinaï, et la nuée le couvrit pendant six jours, et au septième jour il appela Moïse du milieu de la nuée.
      17 Et l'aspect de la gloire de l'Éternel était comme un feu dévorant, au sommet de la montagne, aux yeux des enfants d'Israël.
      18 Et Moïse entra au milieu de la nuée et monta sur la montagne ; et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits.

      Exode 34

      20 Mais tu rachèteras avec un agneau ou un chevreau le premier-né d'un âne. Et si tu ne le rachètes pas, tu lui rompras le cou. Tu rachèteras tout premier-né de tes fils ; et l'on ne se présentera point à vide devant ma face.
      25 Tu n'offriras point avec du pain levé le sang de mon sacrifice ; et le sacrifice de la fête de la Pâque ne passera point la nuit jusqu'au matin.
      26 Tu apporteras les prémices des premiers fruits de ta terre à la maison de l'Éternel ton Dieu. Tu ne feras point cuire le chevreau dans le lait de sa mère.

      Lévitique 3

      11 Le sacrificateur fera fumer cela sur l'autel, comme aliment d'un sacrifice fait par le feu à l'Éternel.
      16 Le sacrificateur les fera fumer sur l'autel, comme aliment d'un sacrifice fait par le feu, d'agréable odeur. Toute graisse appartient à l'Éternel.

      Lévitique 17

      1 L'Éternel parla encore à Moïse, en disant :
      2 Parle à Aaron et à ses fils, et à tous les enfants d'Israël, et dis-leur : Voici ce que l'Éternel a commandé :
      3 Quiconque de la maison d'Israël égorge un boeuf, un agneau, ou une chèvre, dans le camp, ou hors du camp,
      4 Et ne l'amène pas à l'entrée du tabernacle d'assignation, pour l'offrir à l'Éternel, devant la Demeure de l'Éternel, le sang sera imputé à cet homme ; il a répandu le sang ; cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple.
      5 C'est afin que les enfants d'Israël amènent leurs sacrifices qu'ils immolent dans les champs, qu'ils les amènent au sacrificateur devant l'Éternel, à l'entrée du tabernacle d'assignation, et qu'ils les offrent en sacrifices de prospérités à l'Éternel ;
      6 Et que le sacrificateur en répande le sang sur l'autel de l'Éternel, à l'entrée du tabernacle d'assignation, et fasse fumer la graisse en agréable odeur à l'Éternel ;
      7 Et qu'ils n'offrent plus leurs sacrifices aux démons, avec lesquels ils se prostituent. Ceci leur sera une ordonnance perpétuelle dans leurs générations.
      8 Tu leur diras donc : Quiconque des enfants d'Israël ou des étrangers qui séjournent parmi eux, offrira un holocauste ou un sacrifice,
      9 Et ne l'amènera pas à l'entrée du tabernacle d'assignation pour le sacrifier à l'Éternel, cet homme-là sera retranché d'entre ses peuples.
      10 Quiconque de la maison d'Israël, ou des étrangers séjournant parmi eux, mangera de quelque sang que ce soit, je tournerai ma face contre celui qui aura mangé le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple ;
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