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SACRIFICES ET OFFRANDES (1.)

Définition biblique de Sacrifices et Offrandes :

Ces termes font références aux dons apportés à Dieu ou à une divinité pour la remercier de ses bienfaits passés et pour implorer de nouvelles bénédictions. Il en existe différentes sortes. Il s'agit ici des sacrifices tels qu'ils existaient en Israël, de leur valeur et des différentes formes qu'ils ont revêtues. Pour plus de clarté, nous distinguons deux grandes périodes : Israël avant l'exil (voir Sacrifices et Offrandes (1.), Israël après l'exil (voir Sacrifices et Offrandes (2.) et, dans un troisième chapitre, nous aborderons  l'étendue de l'expiation par le sacrifice Sacrifices et Offrandes (3.).

Sommaire de la partie 1

Avant l'exil : Dans l'ancien Israël nous ne trouvons que des données éparses. Il n'y a pas de document exposant d'une manière systématique et complète tout ce qui concerne les sacrifices. Un tel document n'existe qu'après l'exil. C'est la partie du Pentateuque qu'on désigne aujourd'hui sous le nom de Code sacerdotal ou, par abréviation, P (voir Sources). Nous ferons abstraction de ce code dans cette première partie, ou nous n'y ferons que de brèves allusions.

I. UN DON A DIEU.

La conception fondamentale du sacrifice dans l'ancien Israël est celle d'un don fait à la divinité pour la remercier de ses bienfaits passés et pour implorer de nouvelles bénédictions. Comme on ne paraît pas devant un roi terrestre sans lui apporter un présent qui le dispose favorablement envers le suppliant, de même on ne paraît pas devant l'Éternel les mains vides (Ex 34:20). C'est le sens évident des premiers sacrifices mentionnés dans la Bible, ceux de Caïn et d'Abel (Ge 4:3-5, cf. Jug 6:17-21 13:13-21,1Ro 3:4 et suivants, etc.).

Sous cette signification générale percent d'anciennes notions qui n'étaient peut-être pas toujours conscientes chez les sacrifiants et qui ont fini par disparaître complètement pour faire place à des notions plus spirituelles. Ces anciennes notions expliquent la raison pour laquelle on offrait à Dieu certaines choses plutôt que d'autres, les termes que l'on employait pour exprimer l'effet produit sur la divinité et le sens que l'on donnait aux sacrifices dans des occasions spéciales.

On n'offrait à Dieu que des choses servant également à la nourriture des hommes. Ceci ne se comprend bien que si l'on concevait, à l'origine, la divinité comme ayant elle aussi besoin de nourriture, et que si le sacrifice était envisagé comme un repas qu'on lui présentait. Aussi dans les temps les plus anciens lui apportait-on son offrande apprêtée de la même façon que des mets destinés aux hommes (voir les passages précités de Jug 6 Jug 3). Mais on n'avait pas tardé à se rendre compte que la divinité ne se nourrissait point de la même manière que les hommes ; aussi prit-on de bonne heure l'habitude de brûler sur l'autel les biens qu'on lui offrait. Ils étaient présentés sous la forme la plus immatérielle, sous celle d'un parfum que la divinité aspirait et qui lui apportait pleine satisfaction. C'est de là que vient l'expression « sacrifice de bonne odeur » (litt., odeur d'apaisement) pour désigner un sacrifice agréable à l'Éternel. L'expression se trouve pour la première fois à propos du sacrifice de Noé (Ge 8:21) ; l'ensemble de la phrase a encore une tournure très primitive : « Et l'Éternel flaira un parfum de bonne odeur, et il dit en son coeur... » Dans les temps postérieurs il va sans dire qu'on ne prit plus l'expression au pied de la lettre, mais on continua à l'employer : elle est très fréquente dans Ézéchiel et dans le Code sacerdotal (post-exilique), où elle n'a plus qu'une valeur figurée. C'est la même signification figurée que revêtent l'expression « aliment de Dieu » appliquée au sacrifice (Le 21:8-17, Sg. ; cf. Le 3:11,16) et celle de « table de Dieu » appliquée à l'autel (Mal 1:7) ; mais l'existence même de ces termes suppose à l'origine une conception très naturaliste des offrandes que l'on faisait à la divinité. Les prophètes et les représentants supérieurs de la religion sont arrivés plus tard à une notion purement spirituelle des sacrifices, (cf. Ps 50) mais on peut se demander si la notion première d'une chose dont la divinité avait besoin pour elle-même n'existait pas encore à l'état latent dans les conceptions populaires. C'est ce qui expliquerait le zèle que l'on mettait à multiplier les sacrifices, quand on voulait honorer Dieu d'une façon particulière. Peut-être aussi ne continuait-on à les présenter que parce qu'ils étaient la coutume antique et sacrée d'adorer l'Éternel, et ne se mettait-on pas en peine de savoir pourquoi Dieu voulait être adoré de cette façon-là plutôt qu'autrement. En tout cas, le sacrifice était l'acte religieux par excellence, celui dans lequel et par lequel l'homme s'approchait de son Dieu et se mettait en relations personnelles avec Lui.

II. UN REPAS DE COMMUNION.

Ce qui a contribué à donner au sacrifice cette signification, c'est qu'à l'origine il n'était pas seulement une offrande d'aliments à la divinité, mais, dans certains cas tout au moins, un repas que l'homme partageait avec Dieu ; et cette conception avait subsisté à travers les siècles. L'homme qui offrait un sacrifice invitait en quelque sorte Dieu à paraître dans le sanctuaire ; il lui donnait, comme lui appartenant (car ils venaient de lui), les biens qu'il avait apportés, et quand la part de Dieu était faite, il reprenait ce dont il avait besoin pour se nourrir lui-même. On a appelé cela un repas de communion. (cf. Ex 24:11) D'autres historiens veulent en rester à la première idée d'un don fait à la divinité ; mais, même si l'on insiste sur ce caractère de don, il n'en reste pas moins que la présence du fidèle dans le sanctuaire et sa participation à un repas dont la divinité avait eu les prémices entraînaient nécessairement l'idée de communion. Chez les anciens Arabes, après l'immolation de la victime, la communauté se tenait un instant tranquille et muette autour de l'autel : c'était le moment pendant lequel la divinité s'approchait et prenait sa part du sacrifice. Aussi les sacrifices avaient-ils leur place toute marquée dans les occasions solennelles où l'homme fait alliance avec Dieu (voir, pour Abraham, Ge 15, et, pour l'alliance du Sinaï, Ex 24:4,8).

Les sacrifices ne créaient pas seulement un lien entre les hommes et Dieu ; ils unissaient plus étroitement les hommes entre eux. Les mêmes sentiments animaient ceux qui se présentaient ensemble devant l'autel, et dans le repas qui suivait les participants mangeaient des mêmes victimes dont une partie avait été offerte à la divinité. Ils se sentaient un devant Dieu. Les sacrifices réguliers étaient donc des fêtes de famille ou des fêtes d'une communauté plus étendue dans lesquelles s'affirmait tout à nouveau la solidarité des membres les uns avec les autres. (cf. 1Sa 1:1 9:13 20:6) Les sacrifices individuels devaient être rares dans l'ancien Israël, sauf occasions spéciales (Jug 6:19 et suivants, Gédéon ; 1Ro 3:4, Salomon, etc.). Dans les repas qui accompagnaient les sacrifices de communauté, la joie pouvait dépasser quelquefois les bornes du permis ; voir les reproches d'Héli à Anne (1Sa 1:13 et suivant). Pourtant des règles assez sévères étaient imposées à ceux qui voulaient s'approcher de l'autel : il fallait laver ses vêtements, s'abstenir de tout ce qui était impur (Ex 19:10 et suivants), et même avoir auparavant renoncé aux relations conjugales pendant quelques jours (1Sa 21:5, cf. Ex 19:15).

Sur les distinctions des lois de pureté, voir Pur et impur.

III. DIFFÉRENTES SORTES D'OFFRANDES.

Il y en avait différentes espèces. Mais, en fait, nous sommes peu informés sur ce point dans l'ancien Israël. Nous n'avons rien d'analogue à ce que nous trouvons dans le Code sacerdotal. Les anciennes législations sont absolument muettes, et nous devons nous contenter de quelques passages isolés. Les plus explicites sont 2Sa 6:17 et suivant et 1Ro 8:62-64, qui mentionnent deux espèces de sacrifices de victimes animales : le zèbakh (sacrifice) et la ôlâh (holocauste, appelé kâlil dans 1Sa 7:9 et De 33:10). Le zèbakh avait sans doute plusieurs variétés ; la plus fréquente, en tout cas la seule mentionnée, était le sacrifice d'actions de grâces (chelem, plur, chelâmim employé souv, comme singulier) ou sacrifice de prospérité. Les deux sens sont possibles ; le plus probable est celui de sacrifice d'actions de grâces (1Sa 10:8 11:15 13:9,2Sa 6:17,1Ro 3:15, Ex 24:5 etc.). Même quand le mot zèbakh est employé seul, il désigne généralement un chelem. Dans les sacrifices d'actions de grâces, le sang et quelques parties de la victime, spécialement la graisse, étaient seuls offerts sur l'autel ; une part était réservée aux prêtres (1Sa 2:12,17, De 18:3), le reste revenait aux sacrifiants qui le mangeaient près du sanctuaire.

Dans l'holocauste, en revanche, la victime entière était consumée par le feu (Jug 6:19 et suivant, etc.). Mais l'holocauste était sans doute rarement offert seul. (comme 1Sa 7:9,1Ro 3:4 18:30-39) Ailleurs les sacrifices d'actions de grâces figurent à côté des holocaustes ou de l'holocauste (2Sa 6:17 et suivant, 1Ro 8:62,64). L'holocauste était envisagé comme la forme la plus haute d'offrande de victime animale. Le mot par lequel il est généralement désigné : ôlâh (de la rac. âlâh =monter), ne signifie pas par lui-même « consumé entièrement par le feu », mais devait s'appliquer primitivement à la victime (ou à la partie de la victime) qui était offerte sur l'autel. Un terme étymologiquement plus exact est celui de kâlil (=consumé entièrement), mais dans le langage actuel de l'A. T, une ôlâh est toujours un kâlil

Le sacrifice d'expiation (khattâth) et le sacrifice de culpabilité (âchâm) ne figurent avant l'exil ni dans la législation, ni dans l'histoire, sauf peut-être 2Ro 12:16. Dans ce passage il s'agit exactement d'amendes, qui n'étaient pas versées dans le trésor du temple, mais étaient remises aux prêtres. Peut-être y a-t-il une certaine relation entre ces amendes et les sacrifices du même nom dans le Code sacerdotal ; mais on ne peut rien affirmer de précis à ce sujet, quoique la place importante que le âchâm et le khattâth occupent déjà dans la législation d'Ézéchiel permette de supposer qu'ils existaient avant l'exil ; en tout cas, ils ne jouaient alors qu'un rôle secondaire.

A côté des victimes animales, on pouvait offrir à l'Éternel des fruits de la terre : vin, blé, huile, etc. (voir Ex 22:29, prémices [premiers produits) de la moisson et de la vendange ; Ex 23:15, Jug 6:19, pains sans levain ; 1Sa 21:1,9, pains de proposition). Plus tard on a réservé pour ces offrandes non sanglantes le terme de minkhâ (=offrande, oblation), mais avant l'exil il désignait une offrande quelconque, sanglante ou non sanglante (Ge 4:3,5,1Sa 2:17).

IV. LE RITUEL.

Sur le rituel du sacrifice, les lois anciennes ne donnent que de rares indications. Elles précisent que le premier-né de la vache ou de la brebis, qui appartient de droit à l'Éternel, comme les prémices de la moisson et de la vendange, ne peut être présenté à l'autel que huit jours après sa naissance (Ex 22:30) ; elles interdisent de cuire un chevreau dans le lait de sa mère (Ex 23:19 34:26, De 14:21), d'offrir avec du pain levé le sang de la victime sacrifiée et de garder sa graisse jusqu'au matin (Ex 23:18). D'après Ex 34:25, cette dernière prescription vise spécialement le sacrifice de la Pâque. La défense de cuire un chevreau dans le lait de sa mère avait sans doute pour origine une croyance superstitieuse ; ce n'était pas affaire de sentiment. L'emploi du pain levé était autorisé dans certains sacrifices (Am 4:5).

Le Deutéronome n'est guère plus explicite que les premières législations. Il donne (De 14:4-20) la liste des animaux purs et impurs ; il fixe (De 18:3 et suivant) la part qui revient aux prêtres dans les sacrifices d'actions de grâces et leur attribue la jouissance des prémices ; il ajoute (De 26:1-11), pour la présentation de ces dernières qui doivent être tout d'abord déposées devant l'autel, une très belle liturgie indiquant la manière de procéder, avec la prière à prononcer par l'Israélite. C'est un morceau unique en son genre avant l'exil.

Pour avoir quelques renseignements précis sur le rituel des autres sacrifices, il faut recourir aux livres historiques. Les principaux passages sont Jug 6:19,21 13:15,20, qui parlent des holocaustes de Gédéon et de Manoah, le père de Samson, et 1Sa 2:12,17, qui raconte la façon fâcheuse dont les fils d'Héli réclamaient leur part dans les sacrifices d'actions de grâces. Il résulte de ces passages que la chair des victimes était ordinairement bouillie avant d'être brûlée sur l'autel, soit tout entière (holocauste), soit en partie (la graisse dans les sacrifices d'actions de grâces), que les prêtres recevaient ensuite leur part et que le reste servait au repas des sacrifiants. Les fils d'Héli en revanche voulaient avoir de la viande crue pour pouvoir la rôtir, et ils se servaient eux-mêmes dans la marmite, avant qu'elle fût entièrement bouillie et avant qu'on eût brûlé la graisse sur l'autel. C'est le sens le plus naturel du passage 1Sa 2:12-17. D'autres interprètes le comprennent autrement : ils pensent que la graisse était brûlée crue sur l'autel, et que les fils d'Héli réclamaient leur portion en viande crue avant même que l'Éternel fût servi (voir verset 158) ; mais l'ensemble du passage n'est pas favorable à cette interprétation, qui est suggérée par le désir de faire disparaître toute différence entre la coutume ancienne (viande bouillie) et la coutume postérieure qui était de brûler crue la chair présentée à l'autel (voir Lévitique). Mais si la chair était ordinairement bouillie, elle ne l'était pas en toute circonstance. Le rituel de la Pâque (Ex 12:1-11), probablement très ancien, quoique nous ne le connaissions que par le Code sacerdotal, prouve que dans certains cas la viande était consacrée crue à l'Éternel et mangée rôtie par les sacrifiants. Il est du reste possible que le rituel ne fût pas le même dans tous les sanctuaires et qu'il y eût différentes manières de présenter la chair à l'autel.

Les passages No 23:1,3,1Sa 7:9,1Ro 18:30,39 concernent des faits spéciaux et ne peuvent servir à préciser le rituel des sacrifices ordinaires ; de même tous les autres passages où les sacrifices sont mentionnés sans aucun détail sur la manière de procéder.

Un rituel particulier était celui des sacrifices d'alliance (voir ce mot). Les victimes étaient coupées par le milieu, les morceaux séparés étaient placés en face l'un de l'autre, et les contractants passaient entre ces morceaux (Ge 15:9,17, Jer 34:18). La forme n'est pas la même dans Ex 24 : une partie du sang des victimes est offerte à Dieu sur l'autel et l'autre partie est répandue sur le peuple (verset 6,8) ; mais le sens est identique : les contractants sont unis par le fait qu'ils ont passé entre les mêmes victimes ou qu'ils ont été aspergés de leur sang.

V. LA VALEUR DES SACRIFICES.

La valeur des sacrifices ordinaires ne variait pas essentiellement de l'un à l'autre. Ils étaient toujours un don que le sacrifiant faisait à Dieu pour lui rendre grâces ou pour obtenir des bénédictions. Mais, comme les circonstances sont infiniment diverses et que les biens souhaités ne sont pas toujours les mêmes, ils prenaient une signification spéciale suivant les occasions. C'était tout particulièrement le cas lorsque les rapports de l'homme avec Dieu étaient troublés et qu'il s'agissait de les rétablir en se conciliant la faveur divine. Les sacrifices avaient alors une valeur propitiatoire, mais elle ne semble pas avoir été, dans l'ancien Israël, attachée essentiellement, comme plus tard (Le 17), à la présentation sur l'autel du sang de la victime immolée ; elle l'était au sacrifice dans son ensemble. La valeur spéciale du sacrifice venait de l'intention spéciale de celui qui l'offrait. Or, il va de soi que quand on avait intérêt à obtenir une grâce particulièrement importante, comme le rétablissement des relations normales avec Dieu, on offrait un sacrifice qui coûtât davantage qu'un autre, et une victime animale valait plus qu'une offrande de vin ou de fruits. Un sacrifice propitiatoire ne se faisait donc pas, dans la règle, sans effusion de sang. Le sacrifice annuel de la Pâque nous permet cependant de penser que la signification spécifique du sang n'était pas inconnue à l'ancien Israël ; ce sacrifice avait une portée propitiatoire, et le rite indique que sa valeur résidait dans l'aspersion du sang, à laquelle on attribuait le pouvoir de mettre les hommes à l'abri du châtiment divin. Nous pouvons voir ici le germe de la théorie plus développée du Code sacerdotal.

Il convient du reste de remarquer que l'on cherchait à éloigner la colère de Dieu non pas seulement pas des sacrifices, mais dans certains cas avant tout par la prière et par le jeûne (y. ces mots). Pour la prière, cf. Jos 7:6 et suivants ; pour le jeûne, 1Sa 7:6, Jug 20:26,2Sa 12:16,1Ro 21:12-27. Dans d'autres cas le jeûne était simplement un signe de tristesse et de deuil (2Sa 1:12 3:35).

VI. LES SACRIFICES HUMAINS.

C'était la façon extrême d'offrir à la divinité une victime qui la disposât favorablement à l'égard des hommes. Ils n'ont jamais été légalement admis en Israël. Cependant quelques récits nous montrent qu'ils n'étaient pas absolument contraires aux conceptions de la religion populaire, et qu'ils ont existé à certains moments ; par exemple au temps de Jephté (Jug 11:29-31 34-40) Le sens du récit est très clair, quoique l'auteur omette de préciser tous les détails. Jephté promet, si Dieu lui accorde la victoire sur les Ammonites, d'offrir en holocauste à l'Eternel la première personne qui, des portes de sa maison, viendra à sa rencontre ; c'est malheureusement sa fille qui sort la première au-devant de lui, avec des tambourins et des danses, et le père doit accomplir sur elle le voeu qu'il a fait (verset 39). L'histoire n'est peut-être qu'une légende, mais elle n'a pu naître que dans un milieu où l'on admettait la légitimité des sacrifices humains ; Un autre cas, très probablement historique, est celui de Hiel, de Béthel, qui rebâtit Jérico : il en posa les fondements au prix d'Abiram, son premier-né, et il en posa les portes au prix de Ségub, son plus jeune fils. Il s'agit ici de « sacrifices de fondation » qui étaient usités chez les Cananéens. On immolait des enfants et on plaçait leurs cadavres sous les murs ou sous les portes des maisons pour en éloigner les mauvais esprits, anciens possesseurs du sol. On a retrouvé les traces de semblables sacrifices dans les fouilles faites à Méguiddo, à Thaanac, à Guézer (fig. 90, 91). Plus tard, sous l'influence du cananéisme toujours vivace et des coutumes païennes qui s'infiltraient en Israël grâce aux relations plus étroites avec les autres nations, les sacrifices d'enfants, spécialement les sacrifices des premiers-nés (voir ce mot), se multiplièrent. D'après 2Ro 16:3, Achaz déjà (735-720) fit passer son fils par le feu, mais c'est à l'époque de Manassé (692-640) que cette coutume abominable eut sa plus grande extension (2Ro 21:6 23:10, Jer 7:31 19:3 32:35, Eze 23:37 16:20). Le dieu auquel les enfants étaient sacrifiés est appelé tantôt Baal, tantôt Moloc, parce que c'étaient les dieux qui réclamaient de pareils sacrifices ; mais, d'après Jer 7:31, les Israélites les offraient en réalité à leur Dieu national, l'Eternel ; sans cela le prophète, parlant en son nom, ne dirait pas : « chose que je n'avais point commandée et qui n'était point venue à ma pensée ». Les sacrifiants eux-mêmes invoquaient sans doute pour justifier leurs sombres offrandes le passage Ex 22:29 : « Tu me donneras le premier-né de tes fils », qu'ils interprétaient littéralement. Ézéchiel admet peut-être la même interprétation (20:26), mais il a soin d'ajouter que Dieu n'a donné un tel commandement que pour augmenter les péchés d'Israël : « afin qu'ils se souillent par leurs dons et que je les mette en désolation ». Autant dire que ces sacrifices sont absolument contraires à la vraie volonté de Dieu. D'après Ex 34:20, les premiers-nés devaient être rachetés, et c'est également le sens de Ex 22:29.

Les sacrifices humains étaient contraires à tout l'esprit de la religion d'Israël. Ils sont condamnés par la loi (De 12:31 18:10, Le 18:21 20:2 et suivants) et combattus énergiquement par les prophètes (cf. les passages de Jer et d'Ezéch, cités plus haut, et en outre Mic 6:7, Jer 3:24, Ps 106:38). Jérémie en particulier est très vif contre le haut-lieu de Topheth dans la vallée de Hinnom (voir ce mot), qui semble avoir été réservé aux sacrifices d'enfants (Jer 7:31 19:5, cf. 2Ro 23:10). On peut voir dans l'histoire du sacrifice d'Isaac (Ge 22) une antique mise en garde contre de pareils sacrifices. Dieu a le droit de réclamer le fils qu'il a donné, mais il ne veut pas qu'il soit mis à mort ; il le fait remplacer par un bélier.

VII. LIEU D'ABATTAGE. 

Dans les temps anciens, où l'usage de la viande était plutôt rare, il n'y avait sans doute pas de boucherie d'un animal en dehors des sacrifices réguliers ou extraordinaires. Les animaux étaient tués près du sanctuaire local, et une partie de la chair, en tout cas le sang, était apportée à l'autel. Le sang était considéré comme le siège de la vie, et en cette qualité il appartenait à Dieu qui est le dispensateur de la vie. Chose sainte, il était en toute circonstance défendu de l'absorber et il devait faire retour à la divinité. Voir 1Sa 14:33 où la pierre amenée sur l'ordre de Saül sert d'autel provisoire (voir verset 35), et 1Ro 1:9 où la pierre de Zohéleth (voir ce mot) est évidemment un autel destiné à recevoir le sang des nombreuses victimes immolées par Adonija. Quand le Deutéronome ordonna la concentration du culte à Jérusalem, il ne fut plus possible d'amener au sanctuaire tous les animaux qui devaient servir à l'alimentation du peuple. Alors on distingua très nettement des sacrifices la simple boucherie, mais la défense de manger du sang fut strictement maintenue ; on sait qu'elle est encore observée par les Juifs. Quand on tuait un animal, on devait en répandre le sang sur la terre comme de l'eau. (cf. De 12:15,20-25) C'est de cette façon-là que le sang faisait retour à la divinité ; la chair elle-même n'avait plus rien de sacré et pouvait être mangée par tous les membres de la famille, purs ou impurs, aussi bien que celle des animaux (cerf, gazelle) qui n'étaient jamais offerts en sacrifice.

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      Genèse 4

      3 Au bout d’un certain temps, Caïn apporta des fruits du sol comme offrande à l’Éternel.
      4 Abel, lui aussi, apporta des premiers-nés de son petit bétail avec leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ;
      5 mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn ni sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.

      Genèse 8

      21 L’Éternel sentit une odeur agréable, et l’Éternel dit en son cœur : Je ne maudirai plus le sol, à cause de l’homme, parce que le cœur de l’homme est disposé au mal dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l’ai fait.

      Genèse 15

      1 Après ces événements, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision en ces termes : Sois sans crainte, Abram ! Je suis moi-même ton bouclier, et ta récompense sera très grande.
      2 Abram répondit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu ? Je m’en vais sans enfants, et l’héritier de ma maison, c’est Éliézer de Damas.
      3 Il ajouta : Tu ne m’as pas donné de descendance, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.
      4 Mais l’Éternel lui adressa la parole et dit : Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais bien celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier.
      5 Il le mena dehors et dit : Contemple donc le ciel et compte les étoiles, si tu peux les compter. Il ajouta : Telle sera ta descendance.
      6 Abram crut en l’Éternel qui le lui compta comme justice.
      7 Il lui dit encore : Je suis l’Éternel, qui t’ai fait sortir d’Our-des-Chaldéens pour te donner ce pays en possession.
      8 Abram répondit : Seigneur Éternel, à quoi reconnaîtrai-je que je le posséderai ?
      9 Il lui dit : Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe pour me les offrir.
      10 Il prit tous ces (animaux), les coupa par le milieu et mit chaque moitié l’une vis-à-vis de l’autre, mais il ne partagea pas les oiseaux.
      11 Les oiseaux de proie s’abattirent sur les cadavres ; et Abram les chassa.
      12 Au coucher du soleil, Abram fut accablé de sommeil et aussi de frayeur dans l’obscurité profonde.
      13 L’Éternel dit à Abram : Sache que tes descendants seront des immigrants dans un pays qui ne sera pas le leur ; ils y seront esclaves, et on les maltraitera pendant quatre cents ans.
      14 Mais je jugerai la nation dont ils auront été les esclaves, et ils sortiront ensuite avec de grands biens.
      15 Toi, tu mourras en paix, tu seras enseveli après une heureuse vieillesse.
      16 A la quatrième génération, ils reviendront ici ; car c’est alors seulement que la déchéance morale des Amoréens aura atteint son comble.
      17 Quand le soleil fut couché, l’obscurité devint profonde ; alors une fournaise fumante et des flammes passèrent entre les animaux partagés.
      18 En ce jour-là, l’Éternel conclut une alliance avec Abram en disant : Je donne ce pays à ta descendance ; depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, (à savoir) l’Euphrate,
      19 le pays des Qéniens, des Qeniziens, des Qadmonéens,
      20 des Hittites, des Phéréziens, des Rephaïm,
      21 des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Yebousiens.

      Genèse 22

      1 Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve et lui dit : Abraham ! Il répondit : Me voici !
      2 Dieu dit : Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t’en dans le pays de Moriya et là, offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai.
      3 Abraham se leva de bon matin, sella son âne et prit avec lui ses deux jeunes serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l’holocauste et partit pour se rendre à l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
      4 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.
      5 Alors il dit à ses jeunes serviteurs : Vous, restez ici avec l’âne ; le jeune homme et moi nous irons là-haut pour adorer, puis nous reviendrons auprès de vous.
      6 Abraham prit le bois pour l’holocauste, le chargea sur son fils Isaac et prit dans sa main le feu et le couteau. Ils marchèrent tous deux ensemble.
      7 Alors Isaac adressa la parole à son père Abraham et dit : Mon père ! Il (lui) répondit : Me voici, mon fils ! (Isaac) reprit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ?
      8 Abraham répondit : Mon fils, Dieu va se pourvoir lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble.
      9 Lorsqu’ils furent arrivés à l’endroit que Dieu lui avait indiqué, Abraham y construisit l’autel et disposa le bois. Il ligota son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
      10 Puis Abraham étendit la main et prit le couteau pour égorger son fils.
      11 Alors l’ange de l’Éternel l’appela du ciel et dit : Abraham ! Abraham ! Il répondit : Me voici !
      12 L’ange dit : N’étends pas ta main sur le jeune homme et ne lui fais rien ; car j’ai reconnu maintenant que tu crains Dieu et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique.
      13 Abraham leva les yeux et vit par derrière un bélier retenu dans un buisson par les cornes ; alors Abraham alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
      14 Abraham donna à cet endroit le nom de Adonaï-Yireéh. C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui : Sur la montagne de l’Éternel, il sera pourvu.
      15 L’ange de l’Éternel appela Abraham une seconde fois du ciel
      16 et dit : Je le jure par moi-même, – oracle de l’Éternel – ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique,
      17 je te comblerai de bénédictions et je multiplierai ta descendance, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est au bord de la mer. Ta descendance aura le contrôle de ses ennemis.
      18 Toutes les nations de la terre se diront bénies par ta descendance, parce que tu as écouté ma voix.
      19 Abraham s’en retourna vers ses jeunes serviteurs, puis ils se levèrent pour aller ensemble à Beér-Chéba, car Abraham habitait à Beér-Chéba.
      20 Après ces événements, on fit à Abraham un rapport en ces termes : Milka elle aussi a enfanté des fils à ton frère Nahor :
      21 Outs son premier-né, Bouz, son frère, Qemouel, père d’Aram,
      22 Késéd, Hazo, Pildach, Yidlaph et Betouel.
      23 Betouel a engendré Rébecca. Ce sont là les huit fils que Milka a enfantés à Nahor, frère d’Abraham.
      24 Sa concubine, nommée Reouma, a elle aussi eu des enfants : Tébah, Gaham, Tahach et Maaka.

      Exode 12

      1 L’Éternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte :
      2 Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année.
      3 Parlez à toute la communauté d’Israël et dites : Le 10 de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau par maison.
      4 Si la famille est trop peu nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son voisin le plus proche de la maison, selon le nombre des personnes ; vous répartirez cet agneau d’après ce que chacun peut manger.
      5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau.
      6 Vous l’aurez en garde jusqu’au quatorzième jour de ce mois ; et toute l’assemblée de la communauté d’Israël l’immolera entre les deux soirs.
      7 On prendra de son sang et l’on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau (de la porte) des maisons où on le mangera.
      8 Cette même nuit, on en mangera la chair, on la mangera rôtie au feu avec des pains sans levain et des herbes amères.
      9 Vous ne le mangerez pas à demi cuit, ni bouilli dans l’eau ; mais il sera rôti au feu, la tête avec les pattes et les entrailles.
      10 Vous n’en laisserez rien jusqu’au matin ; et, s’il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu.
      11 Voici comment vous le mangerez : une ceinture à vos reins, vos sandales aux pieds et votre bâton à la main ; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Éternel.

      Exode 19

      10 L’Éternel dit à Moïse : Va vers le peuple ; sanctifie-le aujourd’hui et demain ; qu’ils nettoient leurs vêtements.
      15 Il dit au peuple : Soyez prêts dans trois jours ; ne vous approchez d’aucune femme.

      Exode 22

      29 Tu feras de même pour ton gros et ton petit bétail ; (le premier-né) restera sept jours avec sa mère ; le huitième jour, tu me le donneras.
      30 Vous serez pour moi des hommes saints. Vous ne mangerez pas de chair déchirée dans les champs : vous la jetterez aux chiens.

      Exode 23

      15 Tu observeras la fête des pains sans levain ; pendant sept jours, au temps fixé du mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t’en ai donné l’ordre, car c’est dans ce mois que tu es sorti d’Égypte ; et l’on ne se présentera pas les mains vides devant ma face.
      18 Tu n’offriras pas avec du pain levé le sang de mon sacrifice ; et la graisse de la victime immolée pour ma fête ne sera pas conservée la nuit jusqu’au matin.
      19 Tu apporteras à la maison de l’Éternel, ton Dieu, les prémices des premiers fruits de son sol. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère.

      Exode 24

      1 Dieu avait dit à Moïse : Monte vers l’Éternel, toi-même, ainsi qu’Aaron, Nadab et Abihou et soixante-dix des anciens d’Israël, et vous vous prosternerez de loin.
      2 Moïse s’approchera seul de l’Éternel ; les autres ne s’approcheront pas, et le peuple ne montera pas avec lui.
      3 Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de l’Éternel et toutes les ordonnances. Le peuple entier répondit d’une même voix : Nous exécuterons toutes les paroles que l’Éternel a dites.
      4 Moïse écrivit toutes les paroles de l’Éternel. Puis il se leva de bon matin ; il bâtit un autel au pied de la montagne, ainsi que douze stèles pour les douze tribus d’Israël.
      5 Il envoya des jeunes Israélites pour offrir des holocaustes et pour immoler des taureaux en sacrifices de communion à l’Éternel.
      6 Moïse prit la moitié du sang, qu’il mit dans des bassines, et répandit l’autre moitié du sang sur l’autel.
      7 Il prit le livre de l’alliance et le lut au peuple ; ils dirent : Nous exécuterons tout ce que l’Éternel a dit et nous obéirons.
      8 Moïse prit le sang et le répandit sur le peuple en disant : Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a conclue avec vous, sur la base de toutes ces paroles.
      9 Moïse monta avec Aaron, Nadab, Abihou et soixante-dix des anciens d’Israël.
      10 Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir étincelant, comme le ciel lui-même dans sa pureté.
      11 Il n’étendit pas la main sur l’élite des Israélites. Ils eurent une vision de Dieu, puis ils mangèrent et burent.
      12 L’Éternel dit à Moïse : Monte vers moi sur la montagne et reste là ; je te donnerai des tables de pierre, la loi et le commandement que j’ai écrits pour (les) enseigner.
      13 Moïse se leva avec Josué son assistant, et Moïse monta sur la montagne de Dieu.
      14 Il dit aux anciens : Attendez-nous ici, jusqu’à ce que nous revenions auprès de vous. Voici qu’Aaron et Hour sont avec vous ; si quelqu’un a une affaire (à régler), c’est à eux qu’il s’adressera.
      15 Moïse monta sur la montagne, et la nuée couvrit la montagne.
      16 La gloire de l’Éternel demeura sur le mont Sinaï, et la nuée le couvrit pendant six jours. Le septième jour, l’Éternel appela Moïse du sein de la nuée.
      17 L’aspect de la gloire de l’Éternel était aux yeux des Israélites comme un feu dévorant au sommet de la montagne.
      18 Moïse pénétra au sein de la nuée et monta sur la montagne. Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits.

      Exode 34

      20 Tu rachèteras avec un agneau l’ânon né le premier ; si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tu rachèteras tout premier-né de tes fils ; et l’on ne se présentera pas les mains vides devant ma face.
      25 Tu n’immoleras pas mon sacrifice sanglant avec du pain levé ; et le sacrifice de la fête de la Pâque ne passera pas la nuit jusqu’au matin.
      26 Tu apporteras à la maison de l’Éternel, ton Dieu, les prémices des premiers fruits de ton sol. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère.

      Lévitique 3

      11 Le sacrificateur brûlera cela sur l’autel. C’est un aliment consumé par le feu pour l’Éternel.
      16 Le sacrificateur brûlera cela sur l’autel. C’est un aliment consumé par le feu, d’une agréable odeur. Toute la graisse appartient à l’Éternel.

      Lévitique 17

      1 L’Éternel parla à Moïse et dit :
      2 Parle à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites. Tu leur diras : Voici ce que l’Éternel a ordonné.
      3 Si un homme de la maison d’Israël égorge dans le camp ou hors du camp un bœuf, un agneau ou une chèvre
      4 et ne l’amène pas à l’entrée de la tente de la Rencontre pour l’offrir en oblation à l’Éternel devant le tabernacle de l’Éternel, il sera demandé compte du sang à cet homme ; il a répandu le sang, cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple.
      5 C’est afin que les Israélites, au lieu d’immoler leurs sacrifices dans la campagne, les amènent au sacrificateur, devant l’Éternel, à l’entrée de la tente de la Rencontre, et qu’ils offrent à l’Éternel des sacrifices de communion.
      6 Le sacrificateur en répandra le sang sur l’autel de l’Éternel, à l’entrée de la tente de la Rencontre ; et il brûlera la graisse, qui sera d’une agréable odeur à l’Éternel.
      7 Ils n’immoleront plus leurs sacrifices aux boucs, avec lesquels ils se prostituent. Ce sera une prescription perpétuelle pour eux et pour leurs descendants.
      8 Tu leur diras donc : Si un homme de la maison d’Israël ou des immigrants qui résident au milieu d’eux offre un holocauste ou un sacrifice
      9 et ne l’amène pas à l’entrée de la tente de la Rencontre pour le sacrifice à l’Éternel, cet homme-là sera retranché de son peuple.
      10 Si un homme de la maison d’Israël ou des immigrants qui résident au milieu d’eux consomme du sang quelconque, je tournerai ma face contre la personne qui consomme le sang, et je la retrancherai du milieu de son peuple.
      11 Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il serve d’expiation pour votre vie, car c’est par la vie que le sang fait l’expiation.
      12 C’est pourquoi j’ai dit aux Israélites : Personne d’entre vous ne consommera du sang. Et l’immigrant qui réside au milieu de vous ne consommera pas de sang.
      13 Si quelqu’un des Israélites ou des immigrants qui résident au milieu d’eux prend à la chasse un animal ou un oiseau qui se mange, il en répandra le sang et le couvrira de poussière.
      14 Car la vie de toute chair, c’est son sang qui est en elle. C’est pourquoi j’ai dit aux Israélites : Vous ne consommerez le sang d’aucune chair, car la vie de toute chair, c’est son sang ; quiconque en consommera sera retranché.
      15 Toute personne, parmi les autochtones ou les immigrants qui mangera d’une (bête) morte ou déchirée, nettoiera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impure jusqu’au soir ; puis elle sera pure.
      16 Si elle ne nettoie pas ses vêtements et ne lave pas son corps, elle portera (le poids de) sa faute.

      Lévitique 18

      21 Tu ne livreras aucun de tes descendants pour le faire passer (par le feu) en l’honneur de Molok et tu ne profaneras pas le nom de ton Dieu. Je suis l’Éternel.

      Lévitique 20

      2 Tu diras aux Israélites : Quiconque parmi les Israélites ou parmi les immigrants qui séjournent en Israël livre à Molok l’un de ses descendants, sera puni de mort : les habitants du pays le lapideront.

      Lévitique 21

      8 Tu le regarderas comme saint, car il offre l’aliment de ton Dieu ; il sera saint pour toi, car je suis saint, moi, l’Éternel qui vous sanctifie.
      9 Si la fille d’un sacrificateur se déshonore en se prostituant, elle déshonore son père : elle sera brûlée.
      10 Le sacrificateur qui a la supériorité sur ses frères, sur la tête duquel a été répandue l’huile d’onction et qui a été investi et revêtu des vêtements sacrés ne se décoiffera pas la tête et ne déchirera pas ses vêtements.
      11 Il n’ira vers aucun mort ; il ne se rendra pas impur, ni pour son père, ni pour sa mère.
      12 Il ne sortira pas du sanctuaire, et ne profanera pas le sanctuaire de son Dieu ; car il a été consacré par l’huile d’onction de son Dieu. Je suis l’Éternel.
      13 Il prendra pour femme une vierge.
      14 Il ne prendra ni une veuve, ni une femme répudiée, prostituée ou déshonorée, mais il prendra pour femme une vierge de son peuple.
      15 Il ne déshonorera pas sa descendance parmi ceux de son peuple ; car je suis l’Éternel qui le sanctifie.
      16 L’Éternel parla à Moïse et dit :
      17 Parle à Aaron ; dis-lui : Aucun homme de ta descendance, dans (chaque) génération, qui aura une malformation, ne s’avancera pour offrir l’aliment de son Dieu.

      Nombres 23

      1 Balaam dit à Balaq : Bâtis-moi ici sept autels et prépare-moi ici sept taureaux et sept béliers.
      3 Balaam dit à Balaq : Tiens-toi debout près de ton holocauste, et je m’éloignerai ; peut-être que l’Éternel viendra à ma rencontre, et je t’annoncerai la parole qu’il me révélera. Il alla sur un sommet.

      Josué 7

      6 Josué déchira ses vêtements et tomba la face contre terre devant l’arche de l’Éternel, jusqu’au soir, ainsi que les anciens d’Israël. Ils se jetèrent de la poussière sur la tête.

      Juges 3

      1 Voici les nations que l’Éternel laissa en repos pour éprouver par elles Israël, tous ceux qui n’avaient pas connu toutes les guerres de Canaan
      2 – ce fut uniquement pour que les générations des Israélites connaissent et apprennent la guerre, ceux du moins qui ne l’avaient pas connue auparavant – :
      3 les cinq ducs des Philistins, tous les Cananéens, les Sidoniens et les Héviens qui habitaient la montagne du Liban, depuis la montagne de Baal-Hermon jusqu’à l’entrée de Hamath.
      4 (Ces nations) servirent à mettre les Israélites à l’épreuve, pour qu’on sache s’ils obéiraient aux commandements de l’Éternel qu’il avait prescrits à leurs pères par l’intermédiaire de Moïse.
      5 Et les Israélites habitèrent au milieu des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, des Phéréziens, des Héviens et des Yebousiens.
      6 Ils prirent leurs filles pour femmes, donnèrent à leurs fils leurs propres filles et rendirent un culte à leurs dieux.
      7 Les Israélites firent ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, ils oublièrent l’Éternel, leur Dieu, et rendirent un culte aux Baals et aux Achéras.
      8 La colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël, et il les vendit entre les mains de Kouchân-Richeatayim, roi de Mésopotamie. Les Israélites furent asservis à Kouchân-Richeatayim pendant huit ans.
      9 Les Israélites crièrent à l’Éternel, et l’Éternel suscita aux Israélites un libérateur qui les sauva, Otniel, fils de Qenaz, frère cadet de Caleb.
      10 L’Esprit de l’Éternel fut sur lui. Il devint juge sur Israël et il partit pour la guerre. L’Éternel livra entre ses mains Kouchân-Richeatayim, roi de Mésopotamie, et sa main fut puissante contre Kouchân-Richeatayim.
      11 Le pays fut tranquille pendant quarante ans. Et Otniel, fils de Qenaz, mourut.
      12 Les Israélites firent encore le mal aux yeux de l’Éternel ; et l’Éternel fortifia Églôn, roi de Moab, contre Israël, parce qu’ils avaient fait le mal aux yeux de l’Éternel.
      13 Églôn réunit à lui les Ammonites et les Amalécites, et il se mit en marche. Il battit Israël qui fut dépossédé de la ville des palmiers.
      14 Et les Israélites furent asservis à Églôn, roi de Moab, pendant dix-huit ans.
      15 Les Israélites crièrent à l’Éternel, et l’Éternel leur suscita un libérateur, Éhoud, fils de Guéra, Benjaminite, qui ne se servait pas de la main droite. Les Israélites envoyèrent par son intermédiaire un présent à Églôn, roi de Moab.
      16 Éhoud se fit une épée à deux tranchants, longue d’une coudée, et il la mit à sa ceinture sous ses vêtements, contre sa hanche droite.
      17 Il offrit le présent à Églôn, roi de Moab : or Églôn était un homme très gras.
      18 Lorsqu’il eut achevé d’offrir le présent, il renvoya les gens qui l’avaient apporté.
      19 Il revint lui-même des carrières près de Guilgal, et il dit : O roi ! J’ai un message secret pour toi. (Le roi) dit : Silence ! Et tous ceux qui étaient auprès de lui sortirent.
      20 Éhoud vint donc vers lui alors qu’il était assis dans la chambre haute bien fraîche qui lui était (réservée) à lui seul. Éhoud dit : J’ai une parole de Dieu pour toi. Églôn se leva de son siège.
      21 Alors Éhoud avança la main gauche, tira l’épée de son côté droit, et la lui planta dans le ventre.
      22 La poignée même entra après la lame, et la graisse se referma autour de la lame ; car il ne retira pas du ventre l’épée, qui sortit par derrière.
      23 Éhoud sortit par le vestibule, ferma sur lui les portes de la chambre haute et tira le verrou.
      24 Quand il fut sorti, les serviteurs (du roi) vinrent regarder et constatèrent que les portes de la chambre haute étaient verrouillées. Ils dirent : Sans doute, il se couvre les pieds dans la chambre fraîche.
      25 Ils attendirent très longtemps et comme il n’ouvrait pas les portes de la chambre haute, ils prirent la clé et ouvrirent, et voici que leur seigneur était étendu par terre, mort.
      26 Pendant leurs délais, Éhoud s’était échappé ; il dépassa les carrières et se sauva vers la Seïra.
      27 Dès qu’il fut arrivé, il sonna du cor dans les monts d’Éphraïm. Les Israélites descendirent avec lui de la montagne, et il se mit à leur tête.
      28 Il leur dit : Suivez-moi, car l’Éternel a livré entre vos mains les Moabites, vos ennemis. Ils descendirent après lui, s’emparèrent des gués du Jourdain vers Moab et ne laissèrent passer personne.
      29 Ils battirent dans ce temps-là environ dix mille hommes de Moab, tous robustes, tous hommes vaillants, et pas un n’échappa.
      30 En ce jour, Moab fut humilié sous la main d’Israël. Et le pays fut tranquille pendant quatre-vingts ans.
      31 Après lui, il y eut Chamgar, fils d’Anath. Il battit six cents hommes des Philistins avec un aiguillon à bœufs ; et lui aussi sauva Israël.

      Juges 6

      1 Les Israélites firent ce qui est mal aux yeux de l’Éternel ; et l’Éternel les livra entre les mains de Madian, pendant sept ans.
      2 La main de Madian fut puissante contre Israël. C’est à cause de Madian que les Israélites se firent des tranchées dans les montagnes, des cavernes et des fortifications.
      3 Quand Israël avait semé, Madian montait avec Amalec et les bédouins de l’Orient, et ils montaient contre lui.
      4 Ils campaient en face de lui, détruisaient les productions du pays jusque vers Gaza et ne laissaient en Israël ni vivres, ni brebis, ni bœuf, ni âne.
      5 Quand ils montaient avec leurs troupeaux et leurs tentes, ils arrivaient comme une multitude de sauterelles, et ils étaient innombrables, eux et leurs chameaux, et ils venaient dans le pays pour le ravager.
      6 Israël fut très appauvri par Madian, et les Israélites crièrent à l’Éternel.
      7 Lorsque les Israélites crièrent à l’Éternel au sujet de Madian, l’Éternel leur envoya un prophète.
      8 Il leur dit : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Je vous ai fait monter d’Égypte et je vous ai fait sortir de la maison de servitude.
      9 Je vous ai délivrés de la main des Égyptiens et de la main de tous vos oppresseurs ; je les ai chassés devant vous et je vous ai donné leur pays.
      10 Je vous ai dit : Je suis l’Éternel, votre Dieu : vous ne craindrez pas les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Mais vous n’avez pas écouté ma voix.
      11 Puis vint l’Ange de l’Éternel, et il s’assit sous le térébinthe d’Ophra, qui appartenait à Joas, (du clan) d’Abiézer. Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir pour le mettre à l’abri de Madian.
      12 L’Ange de l’Éternel lui apparut et lui dit : L’Éternel est avec toi vaillant héros !
      13 Gédéon lui dit : Ah ! mon seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi tout cela nous est-il arrivé ? Et où sont tous ses prodiges que nos pères nous racontent, quand ils disent : l’Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte ? Maintenant, l’Éternel nous abandonne et nous livre entre les mains de Madian !
      14 L’Éternel se tourna vers lui et dit : Va avec cette force que tu as, et tu sauveras Israël de la main de Madian ; n’est-ce pas moi qui t’envoie ?
      15 Il lui répondit : Ah ! mon seigneur, avec quoi sauverai-je Israël ? Voici que ma parenté est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père.
      16 L’Éternel lui dit : Mais je serai avec toi et tu battras Madian comme un seul homme.
      17 Il lui répondit : Si j’ai obtenu ta faveur, donne-moi un signe que c’est toi qui me parles.
      18 Ne t’éloigne pas d’ici, je t’en prie, jusqu’à ce que je revienne auprès de toi, que j’apporte mon offrande et que je la dépose devant toi. Il dit : Je resterai jusqu’à ce que tu reviennes.
      19 Gédéon alla préparer un chevreau et fit avec un épha de farine des pains sans levain. Il mit la chair dans une corbeille et le jus dans un pot, les lui apporta sous le térébinthe et les présenta.
      20 L’Ange de Dieu lui dit : Prends la chair et les pains sans levain, dépose-les sur ce rocher et répands le jus. Et il fit ainsi.
      21 L’Ange de l’Éternel avança l’extrémité du bâton qu’il avait à la main et toucha la chair et les pains sans levain. Alors du rocher monta le feu qui consuma la chair et les pains sans levain. Et l’Ange de l’Éternel disparut à ses yeux.
      22 Gédéon vit que c’était l’Ange de l’Éternel. Gédéon dit : Malheur à moi, Seigneur Éternel ! car j’ai vu l’Ange de l’Éternel face à face.
      23 Et l’Éternel lui dit : Sois en paix et sans crainte, tu ne mourras pas.
      24 Gédéon bâtit là un autel à l’Éternel et lui donna pour nom : l’Éternel-Paix ; il existe encore aujourd’hui à Ophra d’Abiézer.
      25 Dans la même nuit, l’Éternel dit à Gédéon : Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans. Démolis l’autel de Baal qui est à ton père, et abats le poteau d’Achéra qui est dessus.
      26 Tu bâtiras ensuite et tu disposeras, sur le haut de ce lieu fortifié, un autel à l’Éternel, ton Dieu. Tu prendras le second taureau et tu offriras un holocauste, avec le bois du poteau d’Achéra que tu auras abattu.
      27 Gédéon prit dix hommes parmi ses serviteurs et fit ce que l’Éternel avait dit ; mais, comme il craignait la maison de son père et les gens de la ville, il ne le fit pas de jour, il le fit de nuit.
      28 Lorsque les gens de la ville se furent levés de bon matin, voici que l’autel de Baal était renversé, le poteau d’Achéra placé dessus était abattu, et le second taureau était offert en holocauste sur l’autel qui avait été bâti.
      29 Ils se dirent l’un à l’autre : Qui a fait cela ? Ils s’informèrent et firent des recherches. On leur dit : C’est Gédéon, fils de Joas, qui a fait cela.
      30 Alors les gens de la ville dirent à Joas : Fais sortir ton fils et qu’il meure, car il a renversé l’autel de Baal et abattu le poteau d’Achéra qui était dessus.
      31 Joas répondit à tous ceux qui se tenaient près de lui : Est-ce à vous de plaider la cause de Baal ? Est-ce vous qui allez le sauver ? Quiconque plaidera la cause de Baal mourra avant que le matin vienne. Si Baal est un dieu, qu’il plaide lui-même sa cause, puisqu’on a renversé son autel.
      32 En ce jour-là l’on donna (à Gédéon) le nom de Yeroubbaal, en disant : Que Baal plaide contre lui, puisqu’il a renversé son autel.
      33 Tout Madian, Amalec, et les bédouins de l’Orient se rassemblèrent, passèrent (le Jourdain) et campèrent dans la vallée de Jizréel.
      34 Gédéon fut revêtu de l’Esprit de l’Éternel ; il sonna du cor, et (le clan d’) Abiézer fut convoqué (pour marcher) à sa suite.
      35 Il envoya des messagers dans tout Manassé, qui fut aussi convoqué (pour marcher) à sa suite. Il envoya des messagers dans Aser, dans Zabulon et dans Nephthali qui montèrent à leur rencontre.
      36 Gédéon dit à Dieu : Si tu veux sauver Israël par ma main, comme tu l’as dit, voici :
      37 je vais mettre une toison de laine sur l’aire ; si la rosée vient sur la toison seule et que tout le terrain reste sec, je reconnaîtrai que tu sauveras Israël par ma main, comme tu l’as dit.
      38 Il en fut ainsi. Le jour suivant, il se leva de bon matin, pressa la toison, en exprima la rosée, la rosée de la toison, plein une coupe d’eau.
      39 Gédéon dit à Dieu : Que ta colère ne s’enflamme pas contre moi, et je ne parlerai plus que cette fois : Je voudrais seulement faire encore une épreuve avec la toison : que la toison seule reste sèche et que la rosée vienne sur tout le terrain.
      40 Et Dieu fit ainsi cette nuit-là. La toison seule resta sèche et la rosée vint sur tout le terrain.

      Juges 11

      29 L’Esprit de l’Éternel fut sur Jephté qui traversa Galaad et Manassé ; il passa à Mitspa de Galaad ; et de Mitspa de Galaad, il passa (jusque chez) les Ammonites.
      30 Jephté fit un vœu à l’Éternel et dit : Si tu livres totalement entre mes mains les Ammonites,
      31 quiconque sortira des portes de ma maison à ma rencontre, à mon heureux retour de chez les Ammonites, sera (consacré) à l’Éternel, et je l’offrirai en holocauste.
      34 Jephté revint dans sa maison à Mitspa. Et voici que sa fille sortit à sa rencontre avec des tambourins et des danses. C’était son unique enfant ; à part cela, il n’avait ni fils ni fille.

      Juges 13

      1 Les Israélites firent encore ce qui est mal aux yeux de l’Éternel ; et l’Éternel les livra entre les mains des Philistins pendant quarante ans.
      13 L’Ange de l’Éternel répondit à Manoah : La femme s’abstiendra de tout ce que je lui ai dit.
      15 Manoah dit à l’Ange de l’Éternel : Permets-nous de te retenir et de t’apprêter un chevreau.
      20 comme la flamme montait de dessus l’autel vers le ciel, l’Ange de l’Éternel monta dans la flamme de l’autel. A cette vue, Manoah et sa femme tombèrent la face contre terre.

      Juges 20

      26 Tous les Israélites et tout le peuple montèrent et vinrent à Béthel ; ils pleurèrent et restèrent là devant l’Éternel, ils jeûnèrent en ce jour jusqu’au soir, ils offrirent des holocaustes et des sacrifices de communion devant l’Éternel.

      1 Samuel 1

      1 Il y avait un homme de Ramataïm-Tsophim, de la montagne d’Éphraïm, nommé Elqana, fils de Yeroham, fils d’Élihou, fils de Tohou, fils de Tsouph, Éphratien.
      13 Anne parlait dans son cœur ; seules ses lèvres remuaient, mais l’on n’entendait pas sa voix. Éli pensa qu’elle était ivre.

      1 Samuel 2

      12 Les fils d’Éli étaient des vauriens, ils ne connaissaient pas l’Éternel.
      13 (Voici) la manière d’agir de ces sacrificateurs à l’égard du peuple : Chaque fois qu’on offrait un sacrifice, le serviteur du sacrificateur arrivait au moment où l’on faisait cuire la viande. Une fourchette à trois dents à la main,
      14 il piquait dans la cuve, dans le chaudron, dans la marmite ou dans le pot ; et tout ce que la fourchette ramenait, le sacrificateur le prenait. C’est ainsi qu’ils agissaient à l’égard de tous ceux d’Israël qui venaient là, à Silo.
      15 Même avant qu’on fasse brûler la graisse, le serviteur du sacrificateur arrivait et disait à celui qui offrait le sacrifice : Donne de la viande à rôtir pour le sacrificateur ; il n’acceptera pas de toi de la viande cuite, mais (de la viande) crue.
      16 Et si l’homme lui disait : On fera d’abord brûler la graisse, tu prendras ensuite ce qui te plaira, le serviteur répondait : Non ! tu donneras maintenant, sinon je prends de force.
      17 Le péché de ces jeunes gens était très grand devant l’Éternel, car on traitait avec mépris l’offrande (faite à) l’Éternel.

      1 Samuel 7

      6 Ils se rassemblèrent à Mitspa, puisèrent de l’eau et la répandirent devant l’Éternel. Ils jeûnèrent en ce jour. C’est là qu’ils dirent : Nous avons péché contre l’Éternel ! Samuel jugea les Israélites à Mitspa.
      9 Samuel prit un agneau de lait et l’offrit tout entier en holocauste à l’Éternel. Il cria à l’Éternel pour Israël, et l’Éternel lui répondit.

      1 Samuel 10

      8 Puis tu descendras avant moi à Guilgal. Alors, à mon tour, je descendrai vers toi, pour offrir des holocaustes et des sacrifices de communion. Tu attendras sept jours, jusqu’à ce que j’arrive auprès de toi et que je te fasse connaître ce que tu dois faire.

      1 Samuel 14

      33 On le rapporta à Saül et l’on dit : Voici que le peuple pèche contre l’Éternel, en mangeant avec le sang. Saül dit : Vous êtes des traîtres ! Roulez à l’instant vers moi une grande pierre.

      1 Samuel 21

      1 David se leva et s’en alla, et Jonathan rentra dans la ville.
      5 Le sacrificateur répondit à David : Je n’ai pas de pain ordinaire sous la main, mais il y a du pain consacré, si du moins tes jeunes gens se sont abstenus de femmes !

      2 Samuel 1

      12 Ils firent une cérémonie funèbre, pleurèrent et jeûnèrent jusqu’au soir, à cause de Saül, de son fils Jonathan, du peuple de l’Éternel et de la maison d’Israël qui étaient tombés par l’épée.

      2 Samuel 6

      17 Après qu’on eut amené l’arche de l’Éternel, on la mit à sa place au milieu de la tente que David avait dressée pour elle ; et David offrit devant l’Éternel des holocaustes et des sacrifices de communion.

      2 Samuel 12

      16 David implora Dieu pour le garçon et il entreprit de jeûner. Quand il rentra, il passa la nuit couché par terre.

      Psaumes 50

      1 Psaume d’Asaph. Dieu, Dieu, l’Éternel, parle et convoque la terre, Depuis le soleil levant jusqu’au couchant.
      2 De Sion, beauté parfaite, Dieu resplendit.
      3 Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence ; Devant lui est un feu dévorant, Autour de lui une violente tempête.
      4 Il crie vers les cieux en haut Et vers la terre, pour juger son peuple :
      5 Rassemblez-moi mes fidèles, Qui concluent une alliance avec moi par le sacrifice !
      6 Et les cieux annonceront sa justice, Car c’est Dieu qui est juge. Pause.
      7 Écoute, mon peuple ! et je parlerai, Israël ! et je témoignerai contre toi. Je suis Dieu, ton Dieu.
      8 Ce n’est pas pour tes sacrifices que je te fais des reproches ; Tes holocaustes sont constamment devant moi.
      9 Je ne prendrai pas un taureau de ta maison, Ni des boucs de tes bergeries.
      10 Car tous les animaux de la forêt sont à moi, Toutes les bêtes des montagnes par milliers ;
      11 Je connais tous les oiseaux des montagnes, Et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient.
      12 Si j’avais faim, je ne te le dirais pas, Car le monde est à moi et tout ce qui le remplit.
      13 Est-ce que je mange la chair des taureaux ? Est-ce que je bois le sang des boucs ?
      14 En sacrifice à Dieu, offre la reconnaissance, Accomplis tes vœux envers le Très-Haut,
      15 Invoque-moi au jour de la détresse ; Je te délivrerai, et tu me glorifieras.
      16 Et Dieu dit au méchant : Quoi donc ! tu énumères mes prescriptions, Et tu as mon alliance à la bouche,
      17 Toi qui détestes l’instruction, Et qui jettes mes paroles derrière toi !
      18 Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, Et ta part est avec les adultères.
      19 Tu livres ta bouche au mal, Et ta langue tisse la tromperie.
      20 Tu t’assieds et tu parles contre ton frère, Tu diffames le fils de ta mère.
      21 Voilà ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t’es imaginé que j’étais comme toi, Mais je vais te faire des reproches et tout mettre sous tes yeux.
      22 Comprenez donc cela, vous qui oubliez Dieu, De peur que je ne déchire, sans que personne délivre.
      23 Celui qui, en sacrifice, offre la reconnaissance me glorifie, Et à celui qui veille sur sa voie Je ferai contempler le salut de Dieu.

      Psaumes 106

      38 Ils répandirent le sang innocent, Le sang de leurs fils et de leurs filles, Qu’ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, Et le pays fut profané par des meurtres.

      Jérémie 3

      24 La Honte a dévoré le produit (du travail) de nos pères Dès notre jeunesse, Leur menu et leur gros bétail, Leurs fils et leurs filles.

      Jérémie 7

      31 Ils ont bâti des hauts-lieux à Topheth Dans la vallée de Ben-Hinnom Pour brûler au feu leurs fils et leurs filles : Ce que je n’avais pas ordonné, Ce qui ne m’était pas venu à la pensée.

      Jérémie 19

      3 Tu diras : Écoutez la parole de l’Éternel, rois de Juda, et vous, habitants de Jérusalem ! Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Me voici, je vais faire venir sur ce lieu un malheur Tel que les oreilles en tinteront à quiconque en entendra parler.
      5 Ils ont bâti des hauts lieux à Baal Pour brûler au feu leurs fils en holocaustes à Baal : Ce que je n’avais pas ordonné, Ce dont je n’avais pas parlé, Ce qui ne m’était pas venu à la pensée.

      Jérémie 32

      35 Ils ont bâti des hauts- lieux à Baal Dans la vallée de Ben-Hinnom, Pour faire passer à Molok leurs fils et leurs filles : Ce que je ne leur avais pas ordonné Ce qui ne m’était pas venu à la pensée : Commettre une telle horreur Pour faire pécher Juda.

      Jérémie 34

      18 Je livrerai les hommes qui ont enfreint mon alliance, qui n’ont pas accompli les conditions de l’alliance qu’ils avaient conclue devant moi, en coupant un veau en deux et en passant entre ses morceaux.

      Ezéchiel 16

      20 Tu as pris tes fils et tes filles, que tu m’avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés pour qu’ils les dévorent ! N’était-ce pas assez de tes prostitutions ?

      Ezéchiel 23

      37 Car elles se sont livrées à l’adultère, Et il y a du sang à leurs mains : Elles ont commis l’adultère avec leurs idoles ; De plus, leurs fils qu’elles m’avaient enfantés, Elles les ont fait passer (par le feu) à leur intention, Pour qu’ils soient dévorés.

      Amos 4

      5 Faites vos sacrifices de reconnaissance avec du levain ! Proclamez, publiez vos offrandes volontaires ! Car c’est là ce que vous aimez, fils d’Israël, – Oracle du Seigneur, l’Éternel.

      Michée 6

      7 L’Éternel agréera-t-il des milliers de béliers, Des myriades de torrents d’huile ? Donnerai-je pour mon crime mon premier-né, Pour mon propre péché le fruit de mes entrailles ?

      Malachie 1

      7 Vous apportez sur mon autel de la nourriture souillée, Et vous dites : En quoi t’avons-nous souillé ? C’est en disant : La table de l’Éternel est à dédaigner !

      Romains 3

      4 Certes non ! Que Dieu soit (reconnu pour) vrai, et tout homme pour menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, Et que tu triomphes dans ton procès.
      15 Ils ont les pieds légers pour répandre le sang,
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