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Dictionnaire Biblique de Top Bible

SACRIFICES ET OFFRANDES (1.)

Définition biblique de Sacrifices et Offrandes :

Ces termes font références aux dons apportés à Dieu ou à une divinité pour la remercier de ses bienfaits passés et pour implorer de nouvelles bénédictions. Il en existe différentes sortes. Il s'agit ici des sacrifices tels qu'ils existaient en Israël, de leur valeur et des différentes formes qu'ils ont revêtues. Pour plus de clarté, nous distinguons deux grandes périodes : Israël avant l'exil (voir Sacrifices et Offrandes (1.), Israël après l'exil (voir Sacrifices et Offrandes (2.) et, dans un troisième chapitre, nous aborderons  l'étendue de l'expiation par le sacrifice Sacrifices et Offrandes (3.).

Sommaire de la partie 1

Avant l'exil : Dans l'ancien Israël nous ne trouvons que des données éparses. Il n'y a pas de document exposant d'une manière systématique et complète tout ce qui concerne les sacrifices. Un tel document n'existe qu'après l'exil. C'est la partie du Pentateuque qu'on désigne aujourd'hui sous le nom de Code sacerdotal ou, par abréviation, P (voir Sources). Nous ferons abstraction de ce code dans cette première partie, ou nous n'y ferons que de brèves allusions.

I. UN DON A DIEU.

La conception fondamentale du sacrifice dans l'ancien Israël est celle d'un don fait à la divinité pour la remercier de ses bienfaits passés et pour implorer de nouvelles bénédictions. Comme on ne paraît pas devant un roi terrestre sans lui apporter un présent qui le dispose favorablement envers le suppliant, de même on ne paraît pas devant l'Éternel les mains vides (Ex 34:20). C'est le sens évident des premiers sacrifices mentionnés dans la Bible, ceux de Caïn et d'Abel (Ge 4:3-5, cf. Jug 6:17-21 13:13-21,1Ro 3:4 et suivants, etc.).

Sous cette signification générale percent d'anciennes notions qui n'étaient peut-être pas toujours conscientes chez les sacrifiants et qui ont fini par disparaître complètement pour faire place à des notions plus spirituelles. Ces anciennes notions expliquent la raison pour laquelle on offrait à Dieu certaines choses plutôt que d'autres, les termes que l'on employait pour exprimer l'effet produit sur la divinité et le sens que l'on donnait aux sacrifices dans des occasions spéciales.

On n'offrait à Dieu que des choses servant également à la nourriture des hommes. Ceci ne se comprend bien que si l'on concevait, à l'origine, la divinité comme ayant elle aussi besoin de nourriture, et que si le sacrifice était envisagé comme un repas qu'on lui présentait. Aussi dans les temps les plus anciens lui apportait-on son offrande apprêtée de la même façon que des mets destinés aux hommes (voir les passages précités de Jug 6 Jug 3). Mais on n'avait pas tardé à se rendre compte que la divinité ne se nourrissait point de la même manière que les hommes ; aussi prit-on de bonne heure l'habitude de brûler sur l'autel les biens qu'on lui offrait. Ils étaient présentés sous la forme la plus immatérielle, sous celle d'un parfum que la divinité aspirait et qui lui apportait pleine satisfaction. C'est de là que vient l'expression « sacrifice de bonne odeur » (litt., odeur d'apaisement) pour désigner un sacrifice agréable à l'Éternel. L'expression se trouve pour la première fois à propos du sacrifice de Noé (Ge 8:21) ; l'ensemble de la phrase a encore une tournure très primitive : « Et l'Éternel flaira un parfum de bonne odeur, et il dit en son coeur... » Dans les temps postérieurs il va sans dire qu'on ne prit plus l'expression au pied de la lettre, mais on continua à l'employer : elle est très fréquente dans Ézéchiel et dans le Code sacerdotal (post-exilique), où elle n'a plus qu'une valeur figurée. C'est la même signification figurée que revêtent l'expression « aliment de Dieu » appliquée au sacrifice (Le 21:8-17, Sg. ; cf. Le 3:11,16) et celle de « table de Dieu » appliquée à l'autel (Mal 1:7) ; mais l'existence même de ces termes suppose à l'origine une conception très naturaliste des offrandes que l'on faisait à la divinité. Les prophètes et les représentants supérieurs de la religion sont arrivés plus tard à une notion purement spirituelle des sacrifices, (cf. Ps 50) mais on peut se demander si la notion première d'une chose dont la divinité avait besoin pour elle-même n'existait pas encore à l'état latent dans les conceptions populaires. C'est ce qui expliquerait le zèle que l'on mettait à multiplier les sacrifices, quand on voulait honorer Dieu d'une façon particulière. Peut-être aussi ne continuait-on à les présenter que parce qu'ils étaient la coutume antique et sacrée d'adorer l'Éternel, et ne se mettait-on pas en peine de savoir pourquoi Dieu voulait être adoré de cette façon-là plutôt qu'autrement. En tout cas, le sacrifice était l'acte religieux par excellence, celui dans lequel et par lequel l'homme s'approchait de son Dieu et se mettait en relations personnelles avec Lui.

II. UN REPAS DE COMMUNION.

Ce qui a contribué à donner au sacrifice cette signification, c'est qu'à l'origine il n'était pas seulement une offrande d'aliments à la divinité, mais, dans certains cas tout au moins, un repas que l'homme partageait avec Dieu ; et cette conception avait subsisté à travers les siècles. L'homme qui offrait un sacrifice invitait en quelque sorte Dieu à paraître dans le sanctuaire ; il lui donnait, comme lui appartenant (car ils venaient de lui), les biens qu'il avait apportés, et quand la part de Dieu était faite, il reprenait ce dont il avait besoin pour se nourrir lui-même. On a appelé cela un repas de communion. (cf. Ex 24:11) D'autres historiens veulent en rester à la première idée d'un don fait à la divinité ; mais, même si l'on insiste sur ce caractère de don, il n'en reste pas moins que la présence du fidèle dans le sanctuaire et sa participation à un repas dont la divinité avait eu les prémices entraînaient nécessairement l'idée de communion. Chez les anciens Arabes, après l'immolation de la victime, la communauté se tenait un instant tranquille et muette autour de l'autel : c'était le moment pendant lequel la divinité s'approchait et prenait sa part du sacrifice. Aussi les sacrifices avaient-ils leur place toute marquée dans les occasions solennelles où l'homme fait alliance avec Dieu (voir, pour Abraham, Ge 15, et, pour l'alliance du Sinaï, Ex 24:4,8).

Les sacrifices ne créaient pas seulement un lien entre les hommes et Dieu ; ils unissaient plus étroitement les hommes entre eux. Les mêmes sentiments animaient ceux qui se présentaient ensemble devant l'autel, et dans le repas qui suivait les participants mangeaient des mêmes victimes dont une partie avait été offerte à la divinité. Ils se sentaient un devant Dieu. Les sacrifices réguliers étaient donc des fêtes de famille ou des fêtes d'une communauté plus étendue dans lesquelles s'affirmait tout à nouveau la solidarité des membres les uns avec les autres. (cf. 1Sa 1:1 9:13 20:6) Les sacrifices individuels devaient être rares dans l'ancien Israël, sauf occasions spéciales (Jug 6:19 et suivants, Gédéon ; 1Ro 3:4, Salomon, etc.). Dans les repas qui accompagnaient les sacrifices de communauté, la joie pouvait dépasser quelquefois les bornes du permis ; voir les reproches d'Héli à Anne (1Sa 1:13 et suivant). Pourtant des règles assez sévères étaient imposées à ceux qui voulaient s'approcher de l'autel : il fallait laver ses vêtements, s'abstenir de tout ce qui était impur (Ex 19:10 et suivants), et même avoir auparavant renoncé aux relations conjugales pendant quelques jours (1Sa 21:5, cf. Ex 19:15).

Sur les distinctions des lois de pureté, voir Pur et impur.

III. DIFFÉRENTES SORTES D'OFFRANDES.

Il y en avait différentes espèces. Mais, en fait, nous sommes peu informés sur ce point dans l'ancien Israël. Nous n'avons rien d'analogue à ce que nous trouvons dans le Code sacerdotal. Les anciennes législations sont absolument muettes, et nous devons nous contenter de quelques passages isolés. Les plus explicites sont 2Sa 6:17 et suivant et 1Ro 8:62-64, qui mentionnent deux espèces de sacrifices de victimes animales : le zèbakh (sacrifice) et la ôlâh (holocauste, appelé kâlil dans 1Sa 7:9 et De 33:10). Le zèbakh avait sans doute plusieurs variétés ; la plus fréquente, en tout cas la seule mentionnée, était le sacrifice d'actions de grâces (chelem, plur, chelâmim employé souv, comme singulier) ou sacrifice de prospérité. Les deux sens sont possibles ; le plus probable est celui de sacrifice d'actions de grâces (1Sa 10:8 11:15 13:9,2Sa 6:17,1Ro 3:15, Ex 24:5 etc.). Même quand le mot zèbakh est employé seul, il désigne généralement un chelem. Dans les sacrifices d'actions de grâces, le sang et quelques parties de la victime, spécialement la graisse, étaient seuls offerts sur l'autel ; une part était réservée aux prêtres (1Sa 2:12,17, De 18:3), le reste revenait aux sacrifiants qui le mangeaient près du sanctuaire.

Dans l'holocauste, en revanche, la victime entière était consumée par le feu (Jug 6:19 et suivant, etc.). Mais l'holocauste était sans doute rarement offert seul. (comme 1Sa 7:9,1Ro 3:4 18:30-39) Ailleurs les sacrifices d'actions de grâces figurent à côté des holocaustes ou de l'holocauste (2Sa 6:17 et suivant, 1Ro 8:62,64). L'holocauste était envisagé comme la forme la plus haute d'offrande de victime animale. Le mot par lequel il est généralement désigné : ôlâh (de la rac. âlâh =monter), ne signifie pas par lui-même « consumé entièrement par le feu », mais devait s'appliquer primitivement à la victime (ou à la partie de la victime) qui était offerte sur l'autel. Un terme étymologiquement plus exact est celui de kâlil (=consumé entièrement), mais dans le langage actuel de l'A. T, une ôlâh est toujours un kâlil

Le sacrifice d'expiation (khattâth) et le sacrifice de culpabilité (âchâm) ne figurent avant l'exil ni dans la législation, ni dans l'histoire, sauf peut-être 2Ro 12:16. Dans ce passage il s'agit exactement d'amendes, qui n'étaient pas versées dans le trésor du temple, mais étaient remises aux prêtres. Peut-être y a-t-il une certaine relation entre ces amendes et les sacrifices du même nom dans le Code sacerdotal ; mais on ne peut rien affirmer de précis à ce sujet, quoique la place importante que le âchâm et le khattâth occupent déjà dans la législation d'Ézéchiel permette de supposer qu'ils existaient avant l'exil ; en tout cas, ils ne jouaient alors qu'un rôle secondaire.

A côté des victimes animales, on pouvait offrir à l'Éternel des fruits de la terre : vin, blé, huile, etc. (voir Ex 22:29, prémices [premiers produits) de la moisson et de la vendange ; Ex 23:15, Jug 6:19, pains sans levain ; 1Sa 21:1,9, pains de proposition). Plus tard on a réservé pour ces offrandes non sanglantes le terme de minkhâ (=offrande, oblation), mais avant l'exil il désignait une offrande quelconque, sanglante ou non sanglante (Ge 4:3,5,1Sa 2:17).

IV. LE RITUEL.

Sur le rituel du sacrifice, les lois anciennes ne donnent que de rares indications. Elles précisent que le premier-né de la vache ou de la brebis, qui appartient de droit à l'Éternel, comme les prémices de la moisson et de la vendange, ne peut être présenté à l'autel que huit jours après sa naissance (Ex 22:30) ; elles interdisent de cuire un chevreau dans le lait de sa mère (Ex 23:19 34:26, De 14:21), d'offrir avec du pain levé le sang de la victime sacrifiée et de garder sa graisse jusqu'au matin (Ex 23:18). D'après Ex 34:25, cette dernière prescription vise spécialement le sacrifice de la Pâque. La défense de cuire un chevreau dans le lait de sa mère avait sans doute pour origine une croyance superstitieuse ; ce n'était pas affaire de sentiment. L'emploi du pain levé était autorisé dans certains sacrifices (Am 4:5).

Le Deutéronome n'est guère plus explicite que les premières législations. Il donne (De 14:4-20) la liste des animaux purs et impurs ; il fixe (De 18:3 et suivant) la part qui revient aux prêtres dans les sacrifices d'actions de grâces et leur attribue la jouissance des prémices ; il ajoute (De 26:1-11), pour la présentation de ces dernières qui doivent être tout d'abord déposées devant l'autel, une très belle liturgie indiquant la manière de procéder, avec la prière à prononcer par l'Israélite. C'est un morceau unique en son genre avant l'exil.

Pour avoir quelques renseignements précis sur le rituel des autres sacrifices, il faut recourir aux livres historiques. Les principaux passages sont Jug 6:19,21 13:15,20, qui parlent des holocaustes de Gédéon et de Manoah, le père de Samson, et 1Sa 2:12,17, qui raconte la façon fâcheuse dont les fils d'Héli réclamaient leur part dans les sacrifices d'actions de grâces. Il résulte de ces passages que la chair des victimes était ordinairement bouillie avant d'être brûlée sur l'autel, soit tout entière (holocauste), soit en partie (la graisse dans les sacrifices d'actions de grâces), que les prêtres recevaient ensuite leur part et que le reste servait au repas des sacrifiants. Les fils d'Héli en revanche voulaient avoir de la viande crue pour pouvoir la rôtir, et ils se servaient eux-mêmes dans la marmite, avant qu'elle fût entièrement bouillie et avant qu'on eût brûlé la graisse sur l'autel. C'est le sens le plus naturel du passage 1Sa 2:12-17. D'autres interprètes le comprennent autrement : ils pensent que la graisse était brûlée crue sur l'autel, et que les fils d'Héli réclamaient leur portion en viande crue avant même que l'Éternel fût servi (voir verset 158) ; mais l'ensemble du passage n'est pas favorable à cette interprétation, qui est suggérée par le désir de faire disparaître toute différence entre la coutume ancienne (viande bouillie) et la coutume postérieure qui était de brûler crue la chair présentée à l'autel (voir Lévitique). Mais si la chair était ordinairement bouillie, elle ne l'était pas en toute circonstance. Le rituel de la Pâque (Ex 12:1-11), probablement très ancien, quoique nous ne le connaissions que par le Code sacerdotal, prouve que dans certains cas la viande était consacrée crue à l'Éternel et mangée rôtie par les sacrifiants. Il est du reste possible que le rituel ne fût pas le même dans tous les sanctuaires et qu'il y eût différentes manières de présenter la chair à l'autel.

Les passages No 23:1,3,1Sa 7:9,1Ro 18:30,39 concernent des faits spéciaux et ne peuvent servir à préciser le rituel des sacrifices ordinaires ; de même tous les autres passages où les sacrifices sont mentionnés sans aucun détail sur la manière de procéder.

Un rituel particulier était celui des sacrifices d'alliance (voir ce mot). Les victimes étaient coupées par le milieu, les morceaux séparés étaient placés en face l'un de l'autre, et les contractants passaient entre ces morceaux (Ge 15:9,17, Jer 34:18). La forme n'est pas la même dans Ex 24 : une partie du sang des victimes est offerte à Dieu sur l'autel et l'autre partie est répandue sur le peuple (verset 6,8) ; mais le sens est identique : les contractants sont unis par le fait qu'ils ont passé entre les mêmes victimes ou qu'ils ont été aspergés de leur sang.

V. LA VALEUR DES SACRIFICES.

La valeur des sacrifices ordinaires ne variait pas essentiellement de l'un à l'autre. Ils étaient toujours un don que le sacrifiant faisait à Dieu pour lui rendre grâces ou pour obtenir des bénédictions. Mais, comme les circonstances sont infiniment diverses et que les biens souhaités ne sont pas toujours les mêmes, ils prenaient une signification spéciale suivant les occasions. C'était tout particulièrement le cas lorsque les rapports de l'homme avec Dieu étaient troublés et qu'il s'agissait de les rétablir en se conciliant la faveur divine. Les sacrifices avaient alors une valeur propitiatoire, mais elle ne semble pas avoir été, dans l'ancien Israël, attachée essentiellement, comme plus tard (Le 17), à la présentation sur l'autel du sang de la victime immolée ; elle l'était au sacrifice dans son ensemble. La valeur spéciale du sacrifice venait de l'intention spéciale de celui qui l'offrait. Or, il va de soi que quand on avait intérêt à obtenir une grâce particulièrement importante, comme le rétablissement des relations normales avec Dieu, on offrait un sacrifice qui coûtât davantage qu'un autre, et une victime animale valait plus qu'une offrande de vin ou de fruits. Un sacrifice propitiatoire ne se faisait donc pas, dans la règle, sans effusion de sang. Le sacrifice annuel de la Pâque nous permet cependant de penser que la signification spécifique du sang n'était pas inconnue à l'ancien Israël ; ce sacrifice avait une portée propitiatoire, et le rite indique que sa valeur résidait dans l'aspersion du sang, à laquelle on attribuait le pouvoir de mettre les hommes à l'abri du châtiment divin. Nous pouvons voir ici le germe de la théorie plus développée du Code sacerdotal.

Il convient du reste de remarquer que l'on cherchait à éloigner la colère de Dieu non pas seulement pas des sacrifices, mais dans certains cas avant tout par la prière et par le jeûne (y. ces mots). Pour la prière, cf. Jos 7:6 et suivants ; pour le jeûne, 1Sa 7:6, Jug 20:26,2Sa 12:16,1Ro 21:12-27. Dans d'autres cas le jeûne était simplement un signe de tristesse et de deuil (2Sa 1:12 3:35).

VI. LES SACRIFICES HUMAINS.

C'était la façon extrême d'offrir à la divinité une victime qui la disposât favorablement à l'égard des hommes. Ils n'ont jamais été légalement admis en Israël. Cependant quelques récits nous montrent qu'ils n'étaient pas absolument contraires aux conceptions de la religion populaire, et qu'ils ont existé à certains moments ; par exemple au temps de Jephté (Jug 11:29-31 34-40) Le sens du récit est très clair, quoique l'auteur omette de préciser tous les détails. Jephté promet, si Dieu lui accorde la victoire sur les Ammonites, d'offrir en holocauste à l'Eternel la première personne qui, des portes de sa maison, viendra à sa rencontre ; c'est malheureusement sa fille qui sort la première au-devant de lui, avec des tambourins et des danses, et le père doit accomplir sur elle le voeu qu'il a fait (verset 39). L'histoire n'est peut-être qu'une légende, mais elle n'a pu naître que dans un milieu où l'on admettait la légitimité des sacrifices humains ; Un autre cas, très probablement historique, est celui de Hiel, de Béthel, qui rebâtit Jérico : il en posa les fondements au prix d'Abiram, son premier-né, et il en posa les portes au prix de Ségub, son plus jeune fils. Il s'agit ici de « sacrifices de fondation » qui étaient usités chez les Cananéens. On immolait des enfants et on plaçait leurs cadavres sous les murs ou sous les portes des maisons pour en éloigner les mauvais esprits, anciens possesseurs du sol. On a retrouvé les traces de semblables sacrifices dans les fouilles faites à Méguiddo, à Thaanac, à Guézer (fig. 90, 91). Plus tard, sous l'influence du cananéisme toujours vivace et des coutumes païennes qui s'infiltraient en Israël grâce aux relations plus étroites avec les autres nations, les sacrifices d'enfants, spécialement les sacrifices des premiers-nés (voir ce mot), se multiplièrent. D'après 2Ro 16:3, Achaz déjà (735-720) fit passer son fils par le feu, mais c'est à l'époque de Manassé (692-640) que cette coutume abominable eut sa plus grande extension (2Ro 21:6 23:10, Jer 7:31 19:3 32:35, Eze 23:37 16:20). Le dieu auquel les enfants étaient sacrifiés est appelé tantôt Baal, tantôt Moloc, parce que c'étaient les dieux qui réclamaient de pareils sacrifices ; mais, d'après Jer 7:31, les Israélites les offraient en réalité à leur Dieu national, l'Eternel ; sans cela le prophète, parlant en son nom, ne dirait pas : « chose que je n'avais point commandée et qui n'était point venue à ma pensée ». Les sacrifiants eux-mêmes invoquaient sans doute pour justifier leurs sombres offrandes le passage Ex 22:29 : « Tu me donneras le premier-né de tes fils », qu'ils interprétaient littéralement. Ézéchiel admet peut-être la même interprétation (20:26), mais il a soin d'ajouter que Dieu n'a donné un tel commandement que pour augmenter les péchés d'Israël : « afin qu'ils se souillent par leurs dons et que je les mette en désolation ». Autant dire que ces sacrifices sont absolument contraires à la vraie volonté de Dieu. D'après Ex 34:20, les premiers-nés devaient être rachetés, et c'est également le sens de Ex 22:29.

Les sacrifices humains étaient contraires à tout l'esprit de la religion d'Israël. Ils sont condamnés par la loi (De 12:31 18:10, Le 18:21 20:2 et suivants) et combattus énergiquement par les prophètes (cf. les passages de Jer et d'Ezéch, cités plus haut, et en outre Mic 6:7, Jer 3:24, Ps 106:38). Jérémie en particulier est très vif contre le haut-lieu de Topheth dans la vallée de Hinnom (voir ce mot), qui semble avoir été réservé aux sacrifices d'enfants (Jer 7:31 19:5, cf. 2Ro 23:10). On peut voir dans l'histoire du sacrifice d'Isaac (Ge 22) une antique mise en garde contre de pareils sacrifices. Dieu a le droit de réclamer le fils qu'il a donné, mais il ne veut pas qu'il soit mis à mort ; il le fait remplacer par un bélier.

VII. LIEU D'ABATTAGE. 

Dans les temps anciens, où l'usage de la viande était plutôt rare, il n'y avait sans doute pas de boucherie d'un animal en dehors des sacrifices réguliers ou extraordinaires. Les animaux étaient tués près du sanctuaire local, et une partie de la chair, en tout cas le sang, était apportée à l'autel. Le sang était considéré comme le siège de la vie, et en cette qualité il appartenait à Dieu qui est le dispensateur de la vie. Chose sainte, il était en toute circonstance défendu de l'absorber et il devait faire retour à la divinité. Voir 1Sa 14:33 où la pierre amenée sur l'ordre de Saül sert d'autel provisoire (voir verset 35), et 1Ro 1:9 où la pierre de Zohéleth (voir ce mot) est évidemment un autel destiné à recevoir le sang des nombreuses victimes immolées par Adonija. Quand le Deutéronome ordonna la concentration du culte à Jérusalem, il ne fut plus possible d'amener au sanctuaire tous les animaux qui devaient servir à l'alimentation du peuple. Alors on distingua très nettement des sacrifices la simple boucherie, mais la défense de manger du sang fut strictement maintenue ; on sait qu'elle est encore observée par les Juifs. Quand on tuait un animal, on devait en répandre le sang sur la terre comme de l'eau. (cf. De 12:15,20-25) C'est de cette façon-là que le sang faisait retour à la divinité ; la chair elle-même n'avait plus rien de sacré et pouvait être mangée par tous les membres de la famille, purs ou impurs, aussi bien que celle des animaux (cerf, gazelle) qui n'étaient jamais offerts en sacrifice.

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      8 Abraham répondit : « Mon fils, Dieu pourvoira lui-même à l'agneau pour l'holocauste. » Et ils continuèrent à marcher tous les deux ensemble.
      9 Lorsqu'ils furent arrivés à l'endroit que Dieu lui avait indiqué, Abraham y construisit un autel et rangea le bois. Il attacha son fils Isaac et le mit sur l'autel par-dessus le bois.
      10 Puis Abraham tendit la main et prit le couteau pour égorger son fils.
      11 Alors l'ange de l'Eternel l'appela depuis le ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
      12 L'ange dit : « Ne porte pas la main sur l'enfant et ne lui fais rien, car je sais maintenant que tu crains Dieu et que tu ne m'as pas refusé ton fils unique. »
      13 Abraham leva les yeux et vit derrière lui un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l'offrit en holocauste à la place de son fils.
      14 Abraham donna à cet endroit le nom de Yahvé-Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : « A la montagne de l'Eternel il sera pourvu. »
      15 L'ange de l'Eternel appela une deuxième fois Abraham depuis le ciel.
      16 Il dit : « *Je le jure par moi-même – déclaration de l'Eternel –, parce que tu as fait cela et que tu n'as pas refusé ton fils unique,
      17 je te bénirai et je multiplierai ta descendance : elle sera *aussi nombreuse que les étoiles du ciel, pareille au sable qui est au bord de la mer. De plus, ta descendance possédera les villes de ses ennemis.
      18 *Toutes les nations de la terre seront bénies en ta descendance, parce que tu m’as obéi. »
      19 Abraham retourna vers ses serviteurs. Ils se levèrent et repartirent ensemble à Beer-Shéba. En effet, Abraham habitait à Beer-Shéba.
      20 Après cela, on annonça à Abraham : « Milca a aussi donné des fils à ton frère Nachor :
      21 Uts, son aîné, Buz, son frère, Kemuel, le père d'Aram,
      22 Késed, Hazo, Pildash, Jidlaph et Bethuel.
      23 Bethuel a eu pour fille Rebecca. Voilà les huit fils que Milca a donnés à Nachor, le frère d'Abraham.
      24 Sa concubine, appelée Réuma, a aussi mis au monde Thébach, Gaham, Tahash et Maaca. »

      Exode 12

      1 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron en Egypte :
      2 « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, vous le considérerez comme le premier des mois de l'année.
      3 Transmettez ces instructions à toute l'assemblée d'Israël : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison.
      4 Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le partagera avec le plus proche voisin, en fonction du nombre de personnes. Vous estimerez le nombre de personnes pour l’agneau d'après la part que chacun peut manger.
      5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an. Vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau.
      6 Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois, où toute l'assemblée d'Israël le sacrifiera au coucher du soleil.
      7 On prendra de son sang et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.
      8 Cette même nuit, on mangera sa viande rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.
      9 Vous ne le mangerez pas à moitié cuit et bouilli dans l'eau ; au contraire, il sera rôti au feu avec la tête, les pattes et l'intérieur.
      10 Vous n'en laisserez rien pour le matin ; si toutefois il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu.
      11 Quand vous le mangerez, vous aurez une ceinture à la taille, vos sandales aux pieds et votre bâton à la main. Vous le mangerez rapidement. C'est la Pâque de l'Eternel.

      Exode 19

      10 L'Eternel dit à Moïse : « Va vers le peuple. Consacre-les aujourd'hui et demain, et qu'ils lavent leurs vêtements.
      15 Et il dit au peuple : « Soyez prêts dans trois jours. Ne vous approchez d'aucune femme. »

      Exode 22

      29 Tu me donneras aussi le premier-né de ta vache et de ta brebis ; il restera 7 jours avec sa mère et le huitième jour, tu me le donneras.
      30 » Vous serez des hommes saints pour moi. Vous ne mangerez aucune viande trouvée déchiquetée dans les champs : vous la jetterez aux chiens.

      Exode 23

      15 Tu observeras la fête des pains sans levain. Pendant 7 jours, au moment fixé lors du mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t'en ai donné l'ordre. En effet, c'est au cours de ce mois que tu es sorti d'Egypte. On ne se présentera pas devant moi les mains vides.
      18 » Tu n'offriras pas le sang de la victime sacrifiée en mon honneur sur du pain levé et on ne gardera pas sa graisse pendant la nuit jusqu'au matin.
      19 » Tu apporteras à la maison de l'Eternel, ton Dieu, les tout premiers produits de ton sol. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère.

      Exode 24

      1 Dieu dit à Moïse : « Monte vers l'Eternel avec Aaron, Nadab et Abihu ainsi que 70 anciens d'Israël, et vous vous prosternerez de loin.
      2 Moïse s'approchera seul de l'Eternel : les autres ne s'approcheront pas et le peuple ne montera pas avec lui. »
      3 Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de l'Eternel et toutes les règles. Le peuple entier répondit d'une seule voix : « Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit. »
      4 Moïse écrivit toutes les paroles de l'Eternel. Puis il se leva de bon matin, construisit un autel au pied de la montagne et dressa 12 pierres pour les 12 tribus d'Israël.
      5 Il envoya de jeunes Israélites offrir à l'Eternel des holocaustes ainsi que des taureaux en sacrifices de communion.
      6 Moïse prit la moitié du sang et la mit dans des bassines, et avec l'autre moitié il aspergea l'autel.
      7 Il prit le livre de l'alliance et le lut en présence du peuple. Ils dirent : « Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit, nous y obéirons. »
      8 Moïse prit le sang et en aspergea le peuple en disant : « *Voici le sang de l'alliance que l'Eternel a conclue avec vous sur la base de toutes ces paroles. »
      9 Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu ainsi que 70 anciens d'Israël.
      10 Ils virent le Dieu d'Israël. Sous ses pieds, c'était comme une œuvre en saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté.
      11 Il ne porta pas la main contre les personnalités israélites. Ils virent Dieu, puis ils mangèrent et burent.
      12 L'Eternel dit à Moïse : « Monte vers moi sur la montagne et restes-y. Je te donnerai des tables de pierre, la loi et le commandement que j'ai écrits pour les enseigner. »
      13 Moïse se leva avec son assistant Josué et commença à gravir la montagne de Dieu.
      14 Il avait dit aux anciens : « Attendez-nous ici jusqu'à ce que nous revenions vers vous. Aaron et Hur vont rester avec vous ; si quelqu'un a une affaire à régler, c'est à eux qu'il devra s'adresser. »
      15 Moïse monta sur la montagne, qui fut recouverte par la nuée.
      16 La gloire de l'Eternel reposa sur le mont Sinaï et la nuée le recouvrit pendant 6 jours. Le septième jour, l'Eternel appela Moïse du milieu de la nuée.
      17 La gloire de l'Eternel avait l’apparence d’un feu dévorant au sommet de la montagne, aux yeux des Israélites.
      18 Moïse pénétra au milieu de la nuée et continua de gravir la montagne. Il y resta 40 jours et 40 nuits.

      Exode 34

      20 Tu rachèteras le premier-né de l'âne avec un agneau. Si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tu rachèteras tout premier-né de tes fils. On ne se présentera pas les mains vides devant moi.
      25 » Tu n'offriras pas sur du pain levé le sang de la victime sacrifiée en mon honneur et l’on ne gardera pas le sacrifice de la Pâque pendant la nuit jusqu'au matin.
      26 » Tu apporteras à la maison de l'Eternel, ton Dieu, les tout premiers produits de ton sol. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »

      Lévitique 3

      11 Le prêtre brûlera cela sur l'autel. C'est l'aliment d'un sacrifice passé par le feu pour l'Eternel.
      16 Le prêtre brûlera cela sur l'autel. Toute la graisse est l'aliment d'un sacrifice passé par le feu, dont l’odeur est agréable à l'Eternel.

      Lévitique 17

      1 L'Eternel dit à Moïse :
      2 « Transmets ces instructions à Aaron et à ses fils, ainsi qu’à tous les Israélites : ‘Voici ce que l'Eternel a ordonné.
      3 Si un Israélite égorge, à l’intérieur ou à l’extérieur du camp, un bœuf, un agneau ou une chèvre
      4 sans l’amener à l'entrée de la tente de la rencontre pour en faire une offrande à l'Eternel devant le tabernacle de l'Eternel, cet homme sera coupable du sang versé ; il a versé le sang, il sera exclu du milieu de son peuple.’
      5 C'est afin que les Israélites, au lieu de sacrifier leurs victimes dans les champs, les amènent au prêtre devant l'Eternel, à l'entrée de la tente de la rencontre, et qu'ils les offrent à l'Eternel en sacrifices de communion.
      6 Le prêtre en versera le sang sur l'autel de l'Eternel, à l'entrée de la tente de la rencontre, et il brûlera la graisse dont l’odeur sera agréable à l'Eternel.
      7 Ils n'offriront plus leurs sacrifices aux boucs, avec lesquels ils se prostituent. Ce sera une prescription perpétuelle pour eux au fil des générations.
      8 Tu leur diras donc : ‘Si un Israélite ou un étranger en séjour parmi eux offre un holocauste ou une victime
      9 sans l’amener à l'entrée de la tente de la rencontre pour l'offrir en sacrifice à l'Eternel, il sera exclu de son peuple.’
      10 » Si un Israélite ou un étranger en séjour parmi eux mange du sang, je me tournerai contre celui qui mange le sang et je l’exclurai du milieu de son peuple.
      11 En effet, la vie d’un être est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel afin qu'il serve d'expiation pour vos âmes, car c'est par la vie que le sang fait l'expiation.
      12 C'est pourquoi j'ai dit aux Israélites : ‘Aucun de vous ne mangera du sang, même l'étranger en séjour parmi vous ne mangera pas de sang.’
      13 Si un Israélite ou un étranger en séjour parmi eux prend à la chasse un animal ou un oiseau qui se mange, il en versera le sang et le couvrira de poussière.
      14 En effet, la vie de tout être, c'est son sang, qui est en lui. C'est pourquoi j'ai dit aux Israélites : ‘Vous ne mangerez le sang d'aucune créature, car la vie de tout être, c'est son sang. Celui qui en mangera sera exclu.’
      15 » Toute personne, qu’elle soit israélite ou étrangère, qui aura mangé d'une bête trouvée morte ou déchiquetée lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau et sera impure jusqu'au soir ; puis elle sera pure.
      16 Si elle ne lave pas ses vêtements et son corps, elle supportera les conséquences de sa faute. »

      Lévitique 18

      21 » Tu ne livreras aucun de tes enfants pour le sacrifier à Moloc et tu ne déshonoreras pas ainsi le nom de ton Dieu. Je suis l'Eternel.

      Lévitique 20

      2 « Tu diras aux Israélites : Si un Israélite ou un étranger qui séjourne en Israël livre l'un de ses enfants à Moloc, il sera puni de mort : le peuple du pays le lapidera.

      Lévitique 21

      8 Tu considéreras un prêtre comme saint, car il offre l'aliment de ton Dieu. Il sera saint pour toi, car je suis saint, moi, l'Eternel, qui vous considère comme saints.
      9 Si la fille d'un prêtre se déshonore en se prostituant, elle déshonore son père. Elle sera brûlée au feu.
      10 » Le prêtre qui a la supériorité sur ses frères, celui sur la tête duquel a été versée l'huile d'onction et qui a été établi dans ses fonctions et habillé des vêtements sacrés, ne défera pas sa chevelure et ne déchirera pas ses vêtements.
      11 Il ne s’approchera d’aucun mort, il ne se rendra pas impur, ni pour son père ni pour sa mère.
      12 Il ne sortira pas du sanctuaire et ne profanera pas le sanctuaire de son Dieu, car l'huile d'onction de son Dieu est une couronne sur lui. Je suis l'Eternel.
      13 » Il épousera une femme vierge.
      14 Il n’épousera ni une veuve, ni une femme rejetée par son mari, ni une femme déshonorée ou prostituée. Mais il épousera une femme vierge qui soit membre de son peuple.
      15 Ainsi il ne déshonorera pas sa descendance parmi son peuple, car je suis l'Eternel qui le considère comme saint. »
      16 L'Eternel dit à Moïse :
      17 « Transmets ces instructions à Aaron : Aucun de tes descendants qui, au fil des générations, aura un défaut corporel ne s'approchera pour offrir la nourriture de son Dieu.

      Nombres 23

      1 Balaam dit à Balak : « Construis-moi ici 7 autels et prépare-moi ici 7 taureaux et 7 béliers. »
      3 Balaam dit à Balak : « Tiens-toi près de ton holocauste, tandis que je m'éloignerai. Peut-être que l'Eternel viendra à ma rencontre. Je te dirai alors ce qu'il me révélera. » Et il se rendit sur une hauteur.

      Josué 7

      6 Josué déchira ses vêtements et se prosterna jusqu'au soir, le visage contre terre, devant l'arche de l'Eternel. Il était avec les anciens d'Israël, et ils se couvrirent la tête de poussière.

      Juges 3

      1 Voici les nations que l'Eternel laissa tranquilles pour mettre à travers elles les Israélites à l’épreuve, tous ceux qui n'avaient pas connu les guerres de conquête de Canaan.
      2 – Il voulait seulement que les générations des Israélites, ceux qui ne l'avaient pas connue auparavant, connaissent et apprennent la guerre. –
      3 Ces nations étaient les suivantes : les cinq princes des Philistins, tous les Cananéens, les Sidoniens et les Héviens qui habitaient la région montagneuse du Liban, depuis le mont Baal-Hermon jusqu'à l'entrée de Hamath.
      4 Elles servirent à mettre les Israélites à l'épreuve, afin que l'Eternel sache s'ils obéiraient aux commandements qu'il avait prescrits à leurs ancêtres par l’intermédiaire de Moïse.
      5 Les Israélites habitèrent au milieu des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, des Phéréziens, des Héviens et des Jébusiens.
      6 Ils prirent leurs filles pour femmes, ils donnèrent leurs propres filles à leurs fils, et ils servirent leurs dieux.
      7 Les Israélites firent ce qui déplaît à l'Eternel : ils oublièrent l'Eternel et servirent les Baals et les idoles.
      8 La colère de l'Eternel s'enflamma alors contre Israël et il les vendit à Cushan-Risheathaïm, le roi de Mésopotamie, de sorte qu’ils lui furent soumis pendant huit ans.
      9 Les Israélites crièrent à l'Eternel et l'Eternel fit surgir pour eux un libérateur qui les délivra. C’était Othniel, fils de Kenaz, le frère cadet de Caleb.
      10 L'Esprit de l'Eternel reposa sur lui. Il devint juge en Israël et partit en guerre. L'Eternel livra entre ses mains Cushan-Risheathaïm, le roi de Mésopotamie, et il exerça une puissante domination sur Cushan-Risheathaïm.
      11 Le pays fut en paix pendant 40 ans. Puis Othniel, fils de Kenaz, mourut.
      12 Les Israélites firent encore ce qui déplaît à l'Eternel et l'Eternel donna de la force à Eglon, le roi de Moab, contre Israël. Cela arriva parce qu'ils avaient fait ce qui déplaît à l'Eternel.
      13 Eglon rallia les Ammonites et les Amalécites et se mit en marche. Il battit Israël et ils s'emparèrent de la ville des palmiers.
      14 Les Israélites furent pendant 18 ans soumis à Eglon, le roi de Moab.
      15 Les Israélites crièrent à l'Eternel, et l'Eternel fit surgir pour eux un libérateur. C’était Ehud, fils de Guéra, un Benjaminite qui était gaucher. Les Israélites envoyèrent par son intermédiaire un cadeau à Eglon, le roi de Moab.
      16 Ehud se fabriqua une épée à deux tranchants, longue de 50 centimètres, et il la mit à sa ceinture sous ses vêtements, le long de sa cuisse droite.
      17 Il offrit le cadeau à Eglon, roi de Moab. Or Eglon était un homme très gros.
      18 Lorsqu'il eut fini d'offrir le cadeau, Ehud renvoya les gens qui l'avaient apporté.
      19 Il revint lui-même sur ses pas, depuis les statues qui se trouvent près de Guilgal, et il dit : « Roi, j'ai un message secret à te dire. » Le roi réclama du calme, et tous ceux qui étaient à ses côtés sortirent.
      20 Ehud s’approcha de lui alors qu’il était assis seul dans sa chambre d'été et dit : « J'ai un message de Dieu pour toi. » Eglon se leva de son siège.
      21 Alors Ehud avança la main gauche, tira l'épée de son côté droit et la lui enfonça dans le ventre.
      22 La poignée elle-même pénétra après la lame et la graisse se referma autour de la lame. En effet, il ne retira pas l'épée du ventre d’Eglon. Puis il sortit par-derrière.
      23 Ehud sortit donc par le portique, ferma sur lui les portes de la chambre à l'étage et tira le verrou.
      24 Quand il fut sorti, les serviteurs du roi vinrent regarder : les portes de la chambre étaient verrouillées. Ils se dirent : « Le roi fait sans doute ses besoins dans la chambre d'été. »
      25 Ils attendirent longtemps. Comme le roi n'ouvrait toujours pas les portes de la chambre, ils prirent la clé et l’ouvrirent : leur maître était mort, étendu par terre.
      26 Pendant qu'ils prenaient ainsi du retard, Ehud s’était enfui, avait dépassé les statues et se sauvait à Séïra.
      27 Dès son arrivée, il sonna de la trompette dans la région montagneuse d'Ephraïm. Les Israélites descendirent avec lui de la montagne et il se mit à leur tête.
      28 Il leur dit : « Suivez-moi, car l'Eternel a livré les Moabites, vos ennemis, entre vos mains. » Ils descendirent à sa suite, s'emparèrent des gués du Jourdain qui se trouvent en face de Moab et n’y laissèrent passer personne.
      29 Ils battirent à cette occasion environ 10'000 Moabites, tous robustes, tous vaillants. Il n’y eut aucun rescapé.
      30 Ce jour-là, Moab subit la domination d'Israël. Et le pays fut en paix pendant 80 ans.
      31 Après Ehud, il y eut Shamgar, fils d'Anath. Il battit 600 Philistins avec un aiguillon à bœufs. Lui aussi fut un libérateur d'Israël.

      Juges 6

      1 Les Israélites firent ce qui déplaît à l'Eternel et l'Eternel les livra entre les mains de Madian pendant 7 ans.
      2 La domination des Madianites fut puissante contre Israël. Pour leur échapper, les Israélites se retiraient dans les ravins des montagnes, dans les grottes et sur les rochers fortifiés.
      3 Quand Israël avait semé, les Madianites montaient avec Amalek et les nomades de l’est et marchaient contre lui.
      4 Ils campaient en face de lui, détruisaient les produits du pays jusque vers Gaza et ne laissaient en Israël ni vivres, ni brebis, ni bœufs, ni ânes.
      5 En effet, ils montaient avec leurs troupeaux et leurs tentes, arrivant comme un essaim de sauterelles ; il était impossible de les compter, eux et leurs chameaux, et ils venaient dans le pays pour le dévaster.
      6 Israël fut plongé dans une grande misère à cause de Madian, et les Israélites crièrent à l'Eternel.
      7 Lorsque les Israélites crièrent à l'Eternel au sujet de Madian,
      8 l'Eternel leur envoya un prophète. Il leur dit : « Voici ce que dit l'Eternel, le Dieu d'Israël : Je vous ai fait sortir d'Egypte et quitter la maison d'esclavage.
      9 Je vous ai délivrés de la domination des Egyptiens et de tous ceux qui vous opprimaient. Je les ai chassés devant vous et je vous ai donné leur pays.
      10 Je vous ai dit : ‘Je suis l'Eternel, votre Dieu. Vous ne craindrez pas les dieux des Amoréens, même si vous habitez dans leur pays.’Mais vous ne m'avez pas écouté. »
      11 Puis l'ange de l'Eternel vint et il s'assit sous le térébinthe d'Ophra, qui appartenait à Joas, membre de la famille d'Abiézer. Son fils Gédéon battait du blé au pressoir pour le mettre à l'abri des Madianites.
      12 L'ange de l'Eternel lui apparut et lui dit : « L'Eternel est avec toi, vaillant héros ! »
      13 Gédéon lui dit : « Ah ! mon seigneur, si l'Eternel est avec nous, pourquoi tout cela nous est-il arrivé ? Où sont tous ses actes merveilleux, ceux que nos pères nous racontent quand ils disent : ‘L'Eternel ne nous a-t-il pas fait sortir d'Egypte ?’Maintenant l'Eternel nous abandonne et nous livre entre les mains de Madian ! »
      14 L'Eternel se tourna vers lui et dit : « Va avec la force que tu as et délivre Israël de l’oppression de Madian. N'est-ce pas moi qui t'envoie ? »
      15 Gédéon lui dit : « Ah ! mon seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Mon clan est le plus faible de Manassé et je suis le plus petit dans la famille de mon père. »
      16 L'Eternel répondit : « Mais je serai avec toi et tu battras les Madianites comme s’il s’agissait d’un seul homme. »
      17 Gédéon lui dit : « Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, donne-moi un signe pour montrer que c'est bien toi qui me parles.
      18 Ne t'éloigne pas d'ici jusqu'à ce que je revienne auprès de toi, que j'apporte mon offrande et que je la dépose devant toi. » Et l'Eternel dit : « Je resterai jusqu'à ce que tu reviennes. »
      19 Gédéon entra chez lui, prépara un chevreau et fit des pains sans levain avec 22 litres de farine. Il mit la viande dans un panier et le jus dans un pot, les lui apporta sous le térébinthe et les présenta.
      20 L'ange de Dieu lui dit : « Prends la viande et les pains sans levain, pose-les sur ce rocher et verse le jus par-dessus. » C’est ce que fit Gédéon.
      21 L'ange de l'Eternel avança le bâton qu'il avait à la main et en toucha la viande et les pains sans levain. Alors un feu s'éleva du rocher, un feu qui brûla la viande et les pains sans levain. Puis l'ange de l'Eternel disparut de la vue de Gédéon.
      22 Comprenant que c'était l'ange de l'Eternel, Gédéon s’exclama : « Malheur à moi, Seigneur Eternel, car j'ai vu l'ange de l'Eternel face à face. »
      23 Et l'Eternel lui dit : « Reste en paix, n’aie pas peur, tu ne mourras pas. »
      24 Gédéon construisit là un autel à l'Eternel, et il l’appela « L'Eternel paix ». Il existe aujourd'hui encore à Ophra, qui appartenait à la famille d'Abiézer.
      25 Au cours de la même nuit, l'Eternel dit à Gédéon : « Prends le jeune taureau de ton père, ainsi qu’un deuxième taureau de 7 ans. Démolis l'autel de Baal qui appartient à ton père et abats le poteau sacré qui se trouve dessus.
      26 Tu construiras ensuite et tu disposeras, sur le haut de ce rocher, un autel consacré à l'Eternel, ton Dieu. Tu prendras le deuxième taureau et tu l’offriras en holocauste en utilisant le bois de l'idole que tu auras abattue. »
      27 Gédéon prit dix de ses serviteurs et fit ce que l'Eternel avait dit. Toutefois, comme il avait peur de la famille de son père et des habitants de la ville, il l'accomplit de nuit, et non de jour.
      28 Lorsque les habitants de la ville se levèrent de bon matin, ils constatèrent que l'autel de Baal avait été démoli, le poteau sacré placé dessus abattu, et le deuxième taureau offert en holocauste sur le nouvel autel qui avait été construit.
      29 Ils se dirent l'un à l'autre : « Qui a fait cela ? » et ils s'informèrent et firent des recherches. On leur dit : « C'est Gédéon, fils de Joas, qui a fait cela. »
      30 Alors les habitants de la ville dirent à Joas : « Fais sortir ton fils de chez toi et qu'il meure, car il a démoli l'autel de Baal et abattu le poteau sacré qui se trouvait dessus. »
      31 Joas répondit à tous ceux qui se présentèrent à lui : « Est-ce à vous de défendre Baal ? Est-ce à vous de venir à son secours ? Toute personne qui défendra Baal mourra avant le matin. Si Baal est un dieu, qu'il se défende lui-même, puisqu'on a démoli son autel. »
      32 Ce jour-là on donna à Gédéon le nom de Jerubbaal en disant : « Que Baal se défende contre lui, puisqu'il a démoli son autel. »
      33 Tous les Madianites, les Amalécites et les nomades de l’est se rassemblèrent. Ils passèrent le Jourdain et campèrent dans la vallée de Jizreel.
      34 Gédéon fut revêtu de l'Esprit de l'Eternel. Il sonna de la trompette et la famille d’Abiézer fut convoquée pour marcher à sa suite.
      35 Il envoya des messagers dans tout Manassé, qui fut aussi convoqué pour marcher à sa suite. Il envoya des messagers dans les tribus d’Aser, de Zabulon et de Nephthali, qui montèrent à leur rencontre.
      36 Gédéon dit à Dieu : « Si tu veux délivrer Israël par mon intermédiaire, comme tu l'as dit,
      37 je vais mettre une peau de mouton avec sa laine dans l'aire de battage. Si la peau seule se couvre de rosée et que tout le terrain reste sec, je saurai que tu délivreras Israël par mon intermédiaire, comme tu l'as dit. »
      38 Et cela se passa ainsi. Le lendemain, il se leva de bonne heure, pressa la peau de mouton et en fit sortir la rosée. Elle donna une coupe pleine d'eau.
      39 Gédéon dit à Dieu : « Que ta colère ne s'enflamme pas contre moi, et je ne parlerai plus que cette fois. Je voudrais seulement faire encore une épreuve avec la peau de mouton : que la peau seule reste sèche et que tout le terrain se couvre de rosée. »
      40 Et Dieu agit ainsi cette nuit-là : la peau de mouton seule resta sèche et tout le terrain se couvrit de rosée.

      Juges 11

      29 L'Esprit de l'Eternel reposa sur Jephthé. Il traversa Galaad et Manassé, puis il passa à Mitspé de Galaad. De là, il marcha contre les Ammonites.
      30 Jephthé fit un vœu à l'Eternel. Il dit : « Si tu livres les Ammonites entre mes mains,
      31 toute personne qui, à mon heureux retour de chez les Ammonites, sortira de chez moi pour venir à ma rencontre appartiendra à l'Eternel, et je l'offrirai en holocauste. »
      34 Jephthé retourna chez lui à Mitspa. Et voici que sa fille sortit à sa rencontre avec des tambourins et des danses. C'était son seul enfant : il n'avait pas de fils et pas d'autre fille.

      Juges 13

      1 Les Israélites firent encore ce qui déplaît à l'Eternel et l'Eternel les livra entre les mains des Philistins pendant 40 ans.
      13 L'ange de l'Eternel répondit à Manoach : « Ta femme s'abstiendra de tout ce que je lui ai dit.
      15 Manoach dit à l'ange de l'Eternel : « Permets-nous de te retenir et de te préparer un chevreau. »
      20 pendant que la flamme montait de l'autel vers le ciel, l'ange de l'Eternel monta dans cette flamme. A cette vue, Manoach et sa femme tombèrent le visage contre terre.

      Juges 20

      26 Tous les Israélites et tout le peuple montèrent jusqu’à Béthel. Ils pleurèrent et restèrent là devant l'Eternel. Ils jeûnèrent ce jour-là jusqu'au soir et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices de communion devant l'Eternel.

      1 Samuel 1

      1 Il y avait un homme de Ramathaïm-Tsophim, de la région montagneuse d'Ephraïm, du nom d'Elkana. Il était le fils de Jeroham, fils d'Elihu, petit-fils de Thohu et arrière-petit-fils de Tsuph, et était éphraïmite.
      13 Anne parlait dans son cœur et ne faisait que remuer les lèvres, on n'entendait pas sa voix. Eli pensa qu'elle était ivre,

      1 Samuel 2

      12 Les fils d'Eli étaient des vauriens qui ne connaissaient pas l'Eternel.
      13 Voici quelle était la manière d'agir de ces prêtres envers le peuple : lorsque quelqu'un offrait un sacrifice, le serviteur du prêtre arrivait au moment où l'on faisait cuire la viande ; tenant à la main une fourchette à trois dents,
      14 il piquait dans le récipient, dans le chaudron, dans la marmite ou dans le pot, et tout ce que la fourchette ramenait, le prêtre le prenait pour lui. Voilà comment ils agissaient vis-à-vis de tous les Israélites qui venaient à Silo.
      15 Avant même qu'on ne fasse brûler la graisse, le serviteur du prêtre arrivait et disait à celui qui offrait le sacrifice : « Donne de la viande à rôtir pour le prêtre ; il n’acceptera de ta part aucune viande cuite, c'est de la viande crue qu'il veut. »
      16 Si l'homme lui disait : « Quand on aura brûlé la graisse, tu prendras ce qui te plaira », le serviteur répondait : « Non ! Donne-la maintenant, sinon je la prends de force. »
      17 Ces jeunes gens se rendaient coupables d'un très grand péché devant l'Eternel, parce qu'ils traitaient avec mépris les offrandes faites à l'Eternel.

      1 Samuel 7

      6 Ils puisèrent de l'eau et la versèrent devant l'Eternel, et ils jeûnèrent ce jour-là en disant : « Nous avons péché contre l'Eternel ! » Samuel jugea les Israélites à Mitspa.
      9 Samuel prit un tout jeune agneau et l'offrit tout entier en holocauste à l'Eternel. Il cria à l'Eternel pour Israël et l'Eternel l'exauça.

      1 Samuel 10

      8 Puis tu descendras avant moi à Guilgal. Je descendrai vers toi pour offrir des holocaustes et des sacrifices de communion. Tu attendras 7 jours, jusqu'à ce que j'arrive vers toi et que je te dise ce que tu dois faire. »

      1 Samuel 14

      33 On le rapporta à Saül en disant : « Le peuple pèche contre l'Eternel en mangeant de la viande avec le sang. » Saül dit : « Vous commettez un acte d’infidélité. Roulez immédiatement une grande pierre vers moi. »

      1 Samuel 21

      1 David se leva et partit, et Jonathan rentra en ville.
      5 Le prêtre répondit à David : « Je n'ai pas de pain ordinaire sous la main, mais je peux te donner du pain consacré, à condition que tes hommes n’aient pas eu de relations avec des femmes récemment ! »

      2 Samuel 1

      12 Ils furent dans le deuil, ils pleurèrent et jeûnèrent jusqu'au soir à cause de Saül, de son fils Jonathan, du peuple de l'Eternel et de la communauté d'Israël, parce qu'ils étaient tombés par l'épée.

      2 Samuel 6

      17 Une fois qu'on eut amené l'arche de l'Eternel, on la mit à sa place au milieu de la tente que David avait dressée pour elle, et David offrit des holocaustes et des sacrifices de communion devant l'Eternel.

      2 Samuel 12

      16 David pria Dieu pour l'enfant et jeûna. Lorsqu’il rentra, il passa la nuit couché par terre.

      Psaumes 50

      1 Psaume d’Asaph. Dieu, Dieu, l’Eternel, parle et convoque la terre du lever du soleil jusqu’à son coucher.
      2 De Sion, beauté parfaite, Dieu resplendit.
      3 Il vient, notre Dieu, il ne reste pas silencieux ; devant lui est un feu dévorant, autour de lui une violente tempête.
      4 Il convoque le ciel en haut, il convoque aussi la terre, pour le jugement de son peuple :
      5 « Rassemblez-moi mes fidèles, ceux qui ont fait alliance avec moi par un sacrifice ! »
      6 Le ciel proclamera sa justice, car c’est Dieu qui est juge. – Pause.
      7 « Ecoute, mon peuple, et je parlerai, Israël, et je t’avertirai. Je suis Dieu, ton Dieu.
      8 Ce n’est pas pour tes sacrifices que je te fais des reproches : tes holocaustes sont constamment devant moi.
      9 Je ne prendrai pas un taureau dans ta maison, ni des boucs dans tes bergeries,
      10 car tous les animaux des forêts sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers.
      11 Je connais tous les oiseaux des montagnes, et tous les animaux sauvages m’appartiennent.
      12 Si j’avais faim, je ne te le dirais pas, car le monde est à moi, avec tout ce qu’il contient.
      13 Est-ce que je mange la viande des taureaux ? Est-ce que je bois le sang des boucs ?
      14 Offre en sacrifice à Dieu ta reconnaissance, et accomplis tes vœux envers le Très-Haut.
      15 Fais appel à moi quand tu es dans la détresse : je te délivrerai, et tu m’honoreras. »
      16 Dieu dit au méchant : « Quoi donc ! Tu énumères mes prescriptions et tu as mon alliance à la bouche,
      17 toi qui détestes l’instruction et qui rejettes mes paroles derrière toi !
      18 Si tu vois un voleur, tu te plais en sa compagnie, et tu prends place avec les adultères.
      19 Tu livres ta bouche au mal, et ta langue est un tissu de tromperies.
      20 Si tu t’assieds, c’est pour parler contre ton frère, pour dénigrer le fils de ta mère.
      21 Voilà ce que tu as fait et, parce que je n’ai rien dit, tu t’es imaginé que je te ressemblais ; mais je vais te reprendre et tout mettre sous tes yeux.
      22 Comprenez donc bien cela, vous qui oubliez Dieu, de peur que je ne vous déchire sans personne pour vous délivrer.
      23 Celui qui offre en sacrifice sa reconnaissance m’honore, et à celui qui veille sur sa conduite je ferai voir le salut de Dieu. »

      Psaumes 106

      38 ils ont versé le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu’ils ont offert en sacrifice aux idoles de Canaan, et le pays a été souillé par ces meurtres.

      Jérémie 3

      24 Depuis notre jeunesse, ce qui fait notre honte a dévoré le fruit du travail de nos ancêtres : leurs brebis et leurs bœufs, leurs fils et leurs filles.

      Jérémie 7

      31 Ils ont construit des hauts lieux à Topheth, dans la vallée de Ben-Hinnom, pour livrer aux flammes leurs fils et leurs filles. Cela, je ne l'avais pas ordonné, cela ne m'était pas venu à la pensée.

      Jérémie 19

      3 Tu diras : ‘Ecoutez la parole de l'Eternel, rois de Juda, et vous, habitants de Jérusalem !’ » Voici ce que dit l’Eternel, le maître de l’univers, le Dieu d'Israël : Je vais faire venir ici un malheur tel que tous ceux qui en entendront parler en resteront abasourdis.
      5 Ils ont construit des hauts lieux en l’honneur de Baal pour brûler leurs enfants en holocaustes à Baal. Cela, je ne l'avais ni ordonné ni prescrit, cela ne m'était pas venu à la pensée.

      Jérémie 32

      35 Ils ont construit des hauts lieux en l’honneur de Baal, dans la vallée de Ben-Hinnom, pour offrir leurs fils et leurs filles en sacrifice à Moloc. Cela, je ne l'avais pas ordonné, cela ne m'était pas venu à la pensée : commettre de telles horreurs pour faire pécher Juda !

      Jérémie 34

      18 Je livrerai les hommes qui ont violé mon alliance, qui n'ont pas respecté les termes de l’alliance qu'ils avaient conclue en ma présence en coupant un veau en deux et en passant entre ses morceaux.

      Ezéchiel 16

      20 Tu as pris tes fils et tes filles, ceux que tu m'avais donnés, et tu les leur as sacrifiés pour qu'elles les dévorent. Tes prostitutions n’étaient-elles pas suffisantes ?

      Ezéchiel 23

      37 Elles se sont livrées à l'adultère et il y a du sang sur leurs mains : elles ont commis l’adultère avec leurs idoles et sont allées jusqu’à faire passer par le feu, en leur honneur, les enfants qu'elles m'avaient donnés, afin qu'ils leur servent d'aliment.

      Amos 4

      5 Offrez vos sacrifices de reconnaissance avec du levain ! Proclamez, annoncez vos offrandes volontaires ! C’est en effet cela que vous aimez, Israélites, déclare le Seigneur, l'Eternel.

      Michée 6

      7 L'Eternel acceptera-t-il des milliers de béliers, des quantités de torrents d'huile ? Donnerai-je mon fils aîné pour ma révolte, mon enfant pour mon propre péché ? »

      Malachie 1

      7 Vous offrez sur mon autel des aliments impurs et vous dites : « En quoi t'avons-nous souillé ? » C'est en disant : « La table de l'Eternel est dérisoire. »

      Romains 3

      4 Certainement pas ! Reconnaissons que Dieu est vrai et tout homme menteur, comme cela est écrit : Ainsi tu as été trouvé juste dans tes paroles et tu triomphes dans ton jugement.
      15 Leurs pieds courent pour verser le sang,
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