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Dictionnaire Biblique de Top Bible

ZACHARIE (livre de)

Ce livre se compose de deux parties, dont la différence éclate à la première lecture. Dans la première (1-8), le prophète est lui-même en scène, et des dates rattachent son activité à l'histoire. Dans la seconde (9-14), le nom de Zacharie ne paraît plus. Il faut donc étudier séparément les deux parties du livre.

l re PARTIE Zacharie 1-8.

CONTENU. La suscription du livre fournit la date d'octobre-novembre 520 (Za 1:1). Le prophète fait ensuite entendre un appel à la conversion (Za 1:2,6), fondé sur l'expérience des pères qui fut désastreuse par leur refus d'écouter l'Éternel. Cette introduction au message du prophète attire l'attention sur la réalisation, dans l'histoire, de la volonté de Dieu proclamée par les prophètes.

Les desseins providentiels de Dieu sont présentés dans une série de huit visions, datées de trois mois après le début du livre (Za 1:7). 1ere vision : les chevaux et les cavaliers (Za 1:8-17). Des cavaliers viennent de parcourir la terre et annoncent à l'ange de l'Éternel que tout est en repos (Za 1:11). L'ange demande à l'Éternel quand il aura pitié de Jérusalem, contre laquelle il est irrité depuis soixante-dix ans (Za 1:12). La consolation est annoncée par la promesse de la reconstruction du Temple (Za 1:16). 2e vision : les quatre cornes et les quatre forgerons (1:18,21, Heb 2:1,4). Les cornes qui ont dispersé Juda, Israël, Jérusalem vont être abattues par les forgerons. 3e vision : l'homme au cordeau (Za 2:1-13, Heb 2:5,17). Un arpenteur va mesurer Jérusalem, mais un ange l'en empêche en annonçant que Jérusalem sera une ville ouverte dont l'Éternel sera le rempart (Za 2:4 et suivant). Les captifs doivent quitter Babylone (Za 2:6 et suivant) ; l'Éternel va prendre sa revanche sur les ennemis de Jérusalem (Za 2:8 et suivant) et reviendra habiter dans sa ville sainte (Za 2:10). Beaucoup de nations deviendront le peuple de l'Éternel (Za 2:11), mais Juda sera son préféré (Za 2:12). 4e vision : réhabilitation du grand-prêtre (Za 3:1-10 4:6-10). Accusé par Satan, le grand-prêtre Josué est défendu par l'Éternel. Les vêtements sales du grand-prêtre sont remplacés par des vêtements d'apparat. Ainsi réhabilité, le grand-prêtre est le gardien des parvis de l'Éternel ; le Temple sera achevé par Zorobabel. 5e vision : le candélabre et les deux oliviers (Za 4:1-5,10-14). L'Éternel veille sur toute la terre et il a deux oints pour le représenter. 6e vision : le rouleau volant (Za 5:1,4). La malédiction de l'Éternel atteint tous les voleurs et les parjures dans le pays. 7e vision : la femme dans l'épha (Za 5:5-11). L'iniquité du peuple est transportée dans le pays de Sinéar. 8e vision : les quatre chars (Za 6:1,8). La punition divine est apportée au Pays du Nord (sans doute les ennemis d'Israël).

Après ces visions vient le récit de l'acte symbolique accompli par le prophète. Il a été invité à confectionner une couronne avec l'or et l'argent apportés de Babylone, et à la poser sur la tête de Josué, le grand-prêtre (Za 6:9,12). Le prophète doit annoncer en même temps la reconstruction du Temple par le moyen de celui qui est appelé « Germe » (Za 6:12), à la fois prêtre et roi (Za 6:13). La couronne sera conservée dans le Temple (Za 6:14). Le récit s'achève en mentionnant qu'on viendra de loin pour travailler au Temple, preuve que l'Éternel a bien envoyé le prophète ; tout se réalisera si le peuple est attentif à la voix de l'Éternel (Za 6:15).

Une nouvelle date, fin de 518, est donnée Za 7:1. Il s'agit d'une consultation à propos du maintien des jours de jeûne et de deuil (Za 7:2 et suivant). Zacharie donne la réponse au nom de l'Éternel. Le jeûne vaut pour les Israélites, non pour Dieu (Za 7:4,7). L'Éternel avait demandé la justice (Za 7:8,10), mais il n'a pas été obéi (Za 7 et suivant) ; alors l'Éternel n'écouta plus son peuple et le dispersa (Za 7:13 et suivant). Mais l'Éternel revient à Sion par amour (Za 8:1-3). Sa présence sera une bénédiction de paix (Za 8:4-6) ; Dieu va ramener son peuple (Za 8:7 et suivant). Le pays sera béni à cause du Temple reconstruit (Za 8:9,13). Dieu veut du bien à Jérusalem (Za 8 et suivant) ; que le peuple pratique la justice (Za 8:16 et suivant). Le jeûne doit faire place à la joie (Za 8:18 et suivant). Les peuples rechercheront l'Éternel à Jérusalem (Za 8:20,22), car ils auront appris que l'Éternel est avec les Juifs (Za 8:23).

AUTEUR. Le livre contient le message du prophète Zacharie dont l'activité, de 520 à 518, est contemporaine de celle du prophète Aggée. (cf. Esd 5:1, Ag 1:1 2:10) Zacharie appartenait à une famille sacerdotale. Sa généalogie est quelque peu obscure. Nous lisons dans Esd 5:1 6:14 : « Zacharie fils d'Iddo », et dans Zach, 1:1: « Zacharie fils de Barachie, fils d'Iddo ». Nous connaissons un autre Zacharie fils de Barachie (Esa 8:2). Il est possible qu'une confusion ait été faite. Dans Ne 12:16, un Zacharie est chef de la famille d'Iddo. On pourrait penser que la mention appliquée à Zacharie devait marquer son appartenance au clergé. Mais cette incertitude sur ses ascendants ne laisse aucun doute sur l'auteur du livre de Zacharie.

VALEUR LITTERAIRE ET RELIGIEUSE. L'époque de Zacharie nous est bien connue. C'est celle de l'achèvement du second Temple. Les exilés réinstallés à Jérusalem dressèrent tout de suite un autel (Esd 3:2,6) ; les fondements du Temple furent posés (Esd 3:9,13), mais la construction fut interrompue par les ennemis des Juifs (Esd 4:24). On ne se remit à l'oeuvre qu'en 520, à l'instigation des prophètes Aggée et Zacharie. Pour relever les courages défaillants, ils annoncent que des bénédictions suivront l'achèvement du Temple. Les circonstances paraissent favorables. Darius I er, fils d'Hystaspe, recueille la succession de Cambyse en 521 ; mais la révolte contre le nouveau roi éclate à la fois en Susiane et en Babylonie. Darius I er n'aura affermi son autorité que dans le courant de 519. La Palestine restée à l'écart des troubles politiques n'attire pas l'attention du roi. Aggée et Zacharie poussent Zorobabel à la reprise des travaux, saluant en lui le descendant de David.

Du point de vue religieux, l'oeuvre de Zacharie garde toute sa valeur. Elle correspondait exactement aux besoins de l'heure.

Au point de vue littéraire, Zacharie est un chaînon entre la prophétie classique et l'apocalyptique. Il a subi l'influence littéraire et religieuse d'Ézéchiel. Les visions sont encore relativement simples, leur symbolisme est transparent. Ce qui étonne, c'est leur nombre ; on sent déjà le procédé littéraire. Le style est très lourd dans les formules d'introduction qui rattachent les visions les unes aux autres. Le texte a souffert en plusieurs endroits. Il semble bien, en particulier, que dans 6:9, 12 il y a eu une intervention ultérieure pour attribuer la couronne au grand-prêtre. L'embarras du texte se comprendrait bien, si primitivement Zorobabel avait été salué comme le Messie ; le démenti des faits et la prééminence du grand-prêtre dans la communauté israélite auraient amené le changement dans le texte de Zacharie (voir Zorobabel).

Zacharie en appelle à l'autorité des anciens prophètes (Za 1:4 7:12) ; il leur emprunte l'idéal de justice réclamé par l'Éternel (Za 7:9) et l'affirmation de l'amour de l'Éternel pour Sion (Za 8:2 et suivant). Mais il s'en distingue par la valeur qu'il accorde au culte et au Temple, et dont témoigne la 4 e vision, la réhabilitation du grand-prêtre (Za 3:1-10 4:10-14).

Pour comprendre le livre de Zacharie, il faut tenir compte de la fiction littéraire qu'il emploie. Toute la série des visions doit encourager les Juifs à reconstruire le Temple ; il faut leur montrer que l'Éternel est fidèle et que sa volonté s'est réalisée. Zacharie expose une philosophie de l'histoire et l'appuie sur l'intuition morale et religieuse des prophètes qui l'ont précédé. Le refus d'obéir à l'Éternel, de pratiquer la justice a été la cause du châtiment annoncé et subi : l'incrédulité des pères, condamnée par les enseignements de l'histoire, doit servir d'avertissement aux Juifs revenus de l'exil. Après cette dure expérience, le peuple doit être plus enclin à écouter l'Éternel, qui envoie les prophètes pour exhorter à la reconstruction du Temple. Les promesses de Dieu se réaliseront par sa présence dans sa maison (Za 8:3). L'alliance entre l'Éternel et le peuple sera renouvelée dans la vérité et la justice (Za 8:8).

Les perspectives d'avenir qui couronnent le message du prophète sont dans la ligne du messianisme prophétique : le peuple fidèle sera une source de bénédictions pour les nations (Za 8 13,21-23).

2 e partie. Zacharie 9-14.

CONTENU. Ces chapitres comprennent plusieurs morceaux distincts : on trouve dans Za 9:1 et Za 12:1 une formule d'introduction comparable à Mal 1:1.

Le premier fragment (Za 9:1-11:17 13:7,9) se divise en deux sections.

D'abord une série de tableaux se rapportent au règne messianique. Les peuples voisins de Juda seront châtiés, et le pays où doit régner l'Éternel est conquis (Za 9:1,7). La défense de Jérusalem sera assurée par Dieu (Za 9:8). Jérusalem doit accueillir avec des transports de joie son roi pacifique (Za 9:9 et suivant). L'Éternel ramènera les captifs (9 : et suivant) après avoir vaincu les ennemis (Za 9:13-16). Les bénédictions divines enrichiront la terre (Za 9:17-10:1).

La seconde section doit être rétablie en modifiant un peu l'ordre actuel du texte ; c'est l'opposition entre les malheurs passés et le brillant avenir réservé au peuple. L'idolâtrie a été la cause de la dispersion (Za 10:2,3), et la ruine a atteint tout le pays (Za 11:1,3). Le peuple est représenté sous l'image d'un troupeau destiné à la boucherie (Za 11:4 et suivant), abandonné par Dieu (Za 11:6). L'alliance d'autrefois est rompue (Za 11:7-11), et l'Éternel est méprisé (Za 11:12,14). Un mauvais berger mènera le peuple à la ruine (Za 11:15 et suivant) ; et il sera puni (Za 11:17 13:7). Le troupeau sera éprouvé et purifié pour redevenir le peuple de l'Éternel (Za 13:8 et suivant). L'Éternel comblera de ses bénédictions Juda et Ephraïm rassemblés (Za 10:3-10). Le retour en Palestine renouvellera les prodiges du passage de la mer Rouge (10 : et suivant).

Le second fragment se compose aussi de deux morceaux parallèles annonçant le triomphe d'Israël dans le royaume messianique.

Les nations se dresseront vainement contre Jérusalem (Za 12:1,3) ; elles seront mises en déroute par l'Éternel (Za 12:4). Juda deviendra le conquérant des pays voisins (Za 12:6 et suivant). L'Éternel sera lui-même le rempart de la ville (Za 12:8) et détruira ses ennemis (Za 12:9). Le peuple recevra un esprit de prière qui tournera ses regards vers l'Éternel qu'il a transpercé (Za 12:10) ; la repentance du peuple se manifestera par un grand deuil (Za 12:11,14). Une source purificatrice jaillira à Jérusalem (Za 13:1) ; les idoles et les faux prophètes seront anéantis (Za 13:3-6).

Le Jour de l'Éternel est présenté dans un second tableau (Za 14:1). Jérusalem sera assiégée et prise, la moitié des habitants partiront en captivité (Za 14:3). Alors l'Éternel sortira et combattra victorieusement, la terre sera ébranlée et le mont des Oliviers se fendra (Za 14:3-5). Ce sera le Jour de l'Éternel, jour unique (Za 14:6 et suivant). Des eaux vives sortiront de Jérusalem (Za 14:8). L'Éternel seul sera Roi de toute la terre (Za 14:9). Jérusalem sera désormais tranquille (Za 14:10 et suivant). Les ennemis seront frappés de plaies redoutables (Za 14:12,15). Les ennemis survivants se convertiront (Za 14:16,19). Jérusalem sera la ville parfaitement sainte (Za 14:20 et suivant).

AUTEUR. Ces chapitres posent une série de problèmes délicats. Non seulement nous ne trouvons aucune des indications historiques qui ont permis d'attribuer Za 1-8 au prophète de la Restauration, mais encore nous voyons Mt 27:9 et suivant attribuer le passage Za 11:12 et suivant à Jérémie. On a pensé que la tradition avait attribué à Za 9-14 diverses places dans le canon. On a cherché à quelles circonstances historiques pouvait convenir le message de ces chapitres. Les résultats très différents obtenus par les critiques ne permettent qu'une opinion sans certitude.

On a supposé d'abord, à la suite d'Ewald, que l'auteur vivait avant l'exil, et on a pensé au Zacharie de Esa 8:2 ; ainsi s'expliquerait la réunion des oeuvres différentes sous un même nom. En effet, Za 9-11 13:7,9 ont en vue la captivité de Babylone et le retour du peuple. Il est plus difficile de placer dans l'histoire les deux récits de Zac 12-13 et Za 14 qui concernent le règne messianique et présentent deux fois le siège de Jérusalem avec cette différence importante que la ville n'est pas prise dans Za 12:2, et qu'elle est livrée aux horreurs du pillage dans Za 14:2. L'auteur s'est-il contredit, ou annonce-t-il deux événements différents ? N'est-ce pas l'oeuvre de deux auteurs ?

A la suite des travaux de Stade, le plus grand nombre des critiques placent Za 9-14 après l'exil. sans que l'unanimité soit faite, ni sur la date, ni sur l'unité d'auteur. En particulier, la mention de la Grèce dans Za 9:13 (les fils de Javan) a fait penser que l'auteur vivait à l'époque où la Grèce était avec Alexandre le Grand la grande puissance du monde antique. Cette seule et brève mention ne paraît pas d'une importance décisive, car van Hoonacker a bien montré que le texte de ce verset est meilleur au point de vue de la pensée et de la métrique si ces mots (contre tes fils, Javan) sont une glose, introduite peut-être à l'époque des Macchabées.

La première partie de Zacharie a montré le prophète prenant son point de vue très en arrière dans le passé pour tirer de l'histoire des encouragements à reconstruire le Temple : les délivrances expérimentées doivent donner du crédit aux délivrances annoncées. Le même procédé littéraire est mis en oeuvre dans Za 9-11 13:7,9 ; le prophète recherche les causes de l'exil et se sert de ces leçons pour annoncer la victoire d'Israël. Il est difficile de dire si le Roi pacifique n'a pas désigné, dans l'esprit de l'auteur, Zorobabel, qui a disparu mystérieusement de l'histoire à partir de 518. On peut penser que ces chapitres conviennent à la situation de la Restauration, d'après les espérances qu'Aggée et Zacharie ont mises en Zorobabel. Le passage obscur de Za 11:8 (les trois pasteurs enlevés en un seul mois) a excité la sagacité des critiques pour leur identification avec des personnages historiques. Nous adoptons l'hypothèse de van Hoonacker qui, notant les liens de Za 1 ; avec Jer 22 Jer 23, y reconnaît les rois de Juda Joachaz (Sallum), Jéhojakim, Jéhojakin ; le pasteur mauvais de Za 11:17 13:7,9 serait Sédécias.

Les contacts littéraires que l'on peut signaler entre Za 9-11 13:7,9 et la première partie (cf. Za 9:8, renvoyant à Za 4:10 et Za 7:14), l'identité des procédés littéraires et l'utilisation des prophètes antérieurs sont des arguments sérieux pour attribuer au prophète Zacharie ce fragment de la seconde partie du livre.

Restent les chap. 12-14, où il est difficile de lever la contradiction signalée entre Za 12:2 et Za 14:2. On peut se demander si nous n'avons pas là des développements anonymes qui auraient été inspirés par la guerre mentionnée Za 9:13. Il est impossible de démontrer que l'auteur est le même que celui du premier fragment, malgré des contacts littéraires comme Za 2:9 et Za 12:8, et à cause de la différence des sujets traités.

Nous retenons la correction de van Hoonacker sur Za 12:11. Après avoir remarqué que les LXX ont « Rimmon » au lieu de « Hadadrimmon », il y voit une allusion au rocher où les Benjamites se sont réfugiés (Jug 20:45-47 21:13) dans la vallée de « Migron » (1Sa 14:2).

VALEUR LITTERAIRE ET RELIGIEUSE. La seconde partie de Zacharie laisse une impression poétique. Mais, à y regarder de près, ce n'est pas un premier jet. L'auteur puise à pleines mains dans les formules de ses devanciers : il appartient à une époque où les prophètes classiques alimentent la pensée et la piété.

Les idées religieuses ne sont pas originales ; on les retrouve en particulier chez Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel. L'accent est mis sur la sainteté rituelle (Za 14:20 et suivant) et le mépris des prophètes (Za 13:4,6). Bien que la réalisation de cet idéal soit renvoyée à l'ère messianique, ce sont des tendances de l'époque postexilique.

Le N.T. nous présente, dans la vie de Jésus, plusieurs réalisations des prophéties de ces chapitres : Mt 21:5, l'entrée de Jésus à Jérusalem, combine Za 9:9 et Esa 62:11-Mt 27:9 et suivant, le prix payé à Judas pour sa trahison, cite Za 9:11 Matthieu 26:31 est le rappel par Jésus de Za 13:7-Jn 19:37 renvoie à Za 12:10, qui dépend sans doute de Esa 53.

J.R.

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    • Juges 20

      45 Les autres Benjaminites s’enfuirent en direction du désert, vers le rocher de Rimmon. Cinq mille d’entre eux furent tués le long des chemins, on poursuivit le reste jusqu’à Guidom et on en massacra encore deux mille.
      46 Le total des Benjaminites tués ce jour-là fut de vingt-cinq mille soldats, tous des hommes courageux.
      47 Toutefois six cents de ceux qui s’étaient enfuis en direction du désert purent échapper et arriver au rocher de Rimmon, où ils demeurèrent quatre mois.

      Juges 21

      13 Ensuite, les membres de l’assemblée envoyèrent des messagers parler aux Benjaminites réfugiés au rocher de Rimmon, pour leur offrir la paix.

      1 Samuel 14

      2 Celui-ci se trouvait alors à la limite de Guibéa, assis sous le grenadier de Migron, avec environ six cents soldats.

      Esdras 3

      2 Le prêtre Yéchoua, fils de Yossadac, accompagné de ses frères les autres prêtres, ainsi que Zorobabel, fils de Chéaltiel, avec les gens de sa parenté, se mirent à reconstruire l’autel du Dieu d’Israël, afin de pouvoir y offrir des sacrifices complets, comme l’exige la loi de Moïse, l’homme de Dieu.
      6 C’est ainsi que, dès le premier jour du septième mois, ils recommencèrent à offrir des sacrifices complets au Seigneur, alors même que les fondations de son nouveau temple n’avaient pas encore été posées.
      9 Les lévites Yéchoua, avec ses fils et ses frères, et Cadmiel, avec ses fils, du clan de Hodavia, prirent en commun la direction des ouvriers travaillant au temple de Dieu. Ils furent aidés par les lévites du clan de Hénadad.
      13 Ainsi on ne pouvait pas distinguer entre les acclamations joyeuses des uns et les pleurs des autres, car tout le monde poussait de grands cris qu’on entendait de très loin.

      Esdras 4

      24 A Jérusalem, les travaux de reconstruction du temple de Dieu avaient cessé ; l’interruption dura jusqu’à la deuxième année du règne du roi de Perse, Darius.

      Esdras 5

      1 Mais un jour, le prophète Aggée et le prophète Zacharie fils d’Iddo parlèrent aux Juifs de Jérusalem et de Juda, de la part du Dieu d’Israël, leur Dieu.

      Esdras 6

      14 Les responsables juifs, encouragés par les messages du prophète Aggée et du prophète Zacharie fils d’Iddo, continuèrent avec succès la construction ; ils l’achevèrent conformément à l’ordre du Dieu d’Israël et aux décrets des rois de Perse, Cyrus, Darius et Artaxerxès.

      Néhémie 12

      16 Zacharie pour celle d’Iddo, Mechoullam pour celle de Guineton,

      Esaïe 8

      2 Je montrai alors la tablette à deux témoins dignes de foi, Ouria, le prêtre, et Zacharie, fils de Yebérékia.

      Esaïe 53

      1 Qui de nous a cru la nouvelle que nous avons apprise ? Qui de nous a reconnu que le Seigneur était intervenu ?
      2 Car, devant le Seigneur, le serviteur avait grandi comme une simple pousse, comme une pauvre plante qui sort d’un sol desséché. Il n’avait pas l’allure ni le genre de beauté qui attirent les regards. Il était trop effacé pour se faire remarquer.
      3 Il était celui qu’on dédaigne, celui qu’on ignore, la victime, le souffre-douleur. Nous l’avons dédaigné, nous l’avons compté pour rien, comme quelqu’un qu’on n’ose pas regarder.
      4 Or il supportait les maladies qui auraient dû nous atteindre, il subissait la souffrance que nous méritions. Mais nous pensions que c’était Dieu qui le punissait ainsi, qui le frappait et l’humiliait.
      5 Pourtant il n’était blessé que du fait de nos crimes, il n’était accablé que par l’effet de nos propres torts. Il a subi notre punition, et nous sommes acquittés ; il a reçu les coups, et nous sommes épargnés.
      6 Nous errions tous ça et là comme un troupeau éparpillé, c’était chacun pour soi. Mais le Seigneur lui a fait subir les conséquences de nos fautes à tous.
      7 Il s’est laissé maltraiter sans protester, sans rien dire, comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, comme une brebis devant ceux qui la tondent.
      8 On l’a arrêté, jugé, supprimé, mais qui se souciait de son sort ? Or, il était éliminé du monde des vivants, il était frappé à mort du fait des crimes de mon peuple.
      9 On l’a enterré avec les criminels, dans la mort, on l’a mis avec les riches, bien qu’il n’ait pas commis de violence ni pratiqué la fraude.
      10 Mais le Seigneur approuve son serviteur accablé, et il a rétabli celui qui avait offert sa vie à la place des autres. Son serviteur aura des descendants et il vivra longtemps encore. C’est lui qui fera aboutir le projet du Seigneur.
      11 « Après avoir subi tant de peines, dit le Seigneur, mon serviteur verra la lumière de la vie, il en fera l’expérience parfaite. Les masses humaines reconnaîtront mon serviteur comme le vrai Juste, lui qui s’est chargé de leurs fautes.
      12 C’est pourquoi je le place au rang des plus grands, c’est avec les plus puissants qu’il partagera le butin. Car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à en mourir, il s’est laissé placer au nombre des malfaiteurs, il a pris sur lui les fautes des masses humaines, et il est intervenu en faveur des coupables. »

      Esaïe 62

      11 Le Seigneur va donner ses ordres d’un bout du monde à l’autre. Dites donc à Sion : « Ton Sauveur arrive, il ramène ceux qu’il a gagnés, il rapporte le fruit de sa peine. »
      12 On vous appellera, vous et eux, “le peuple consacré à Dieu”, “ceux que le Seigneur a libérés”. Et toi, Jérusalem, on ne te nommera plus “la ville abandonnée”, mais bien “la Désirée”.

      Esaïe 63

      1 Quel est ce voyageur qui arrive d’Édom, de Bosra, la capitale, les vêtements tachés de rouge ? Drapé dans son manteau, il marche la tête haute et conscient de sa force. « C’est moi, dit le Seigneur, je viens rendre la justice et m’en prendre aux nations pour sauver mon peuple. »
      2 « Mais pourquoi ce rouge à ton manteau et ces taches à tes vêtements ? On dirait que tu as travaillé à fouler du raisin au pressoir. »
      3 « Oui, j’ai travaillé au pressoir, et seul, sans personne d’aucun peuple avec moi. Dans ma colère et ma fureur j’ai piétiné des gens, je les ai foulés aux pieds. Leur sang a giclé sur mes habits, j’ai taché tous mes vêtements.
      4 C’est que j’avais à cœur de prendre aujourd’hui ma revanche ; le moment était venu de libérer mon peuple.
      5 J’ai cherché quelqu’un du regard, mais personne pour m’aider ! Je suis resté surpris que personne ne m’assiste. Alors j’ai décidé d’y mettre la main moi-même ; ma fureur m’en a donné la force.
      6 Dans ma colère j’ai écrasé des gens, je les ai enivrés de ma fureur, j’ai répandu leur sang à terre. »
      7 Je voudrais rappeler les bontés du Seigneur et nos motifs de le louer : tout ce qu’il a fait pour nous, et sa générosité envers la nation d’Israël, tout ce qu’il a fait par amour, dans son immense bonté.
      8 Il a dit des gens d’Israël : « Mon peuple, c’est eux, ils sont pour moi des fils qui ne me décevront pas. » Et il a été leur sauveur.
      9 Dans toutes leurs détresses il n’a délégué personne pour leur venir en aide, mais il les a sauvés lui-même. Dans son amour et sa pitié, c’est lui qui les a libérés, c’est lui qui s’est chargé d’eux et les a portés à bout de bras tout au long de leur histoire.
      10 Mais ils ont été rebelles, ils ont déçu son Esprit saint. Il s’est donc fait leur ennemi et il s’est mis à les combattre.
      11 Alors son peuple s’est rappelé l’histoire ancienne, avec Moïse : « Qu’est-il donc devenu, celui qui a fait monter son peuple de la mer, son troupeau avec ses bergers ? Qu’est-il donc devenu, celui qui, par son Esprit, était présent parmi les siens ?
      12 A la droite de Moïse, c’est lui qui avança son bras majestueux. Il fendit les eaux devant les siens et s’est acquis ainsi un éternel titre de gloire.
      13 C’est lui qui les fit avancer sur le fond de la mer, comme un cheval en liberté, sans qu’ils fassent un faux pas.
      14 On aurait dit un troupeau qui descend dans la vallée. L’Esprit du Seigneur les conduisait vers le repos. » C’est donc ainsi, Seigneur, que tu conduisais ton peuple et que tu te faisais un splendide titre de gloire !
      15 Du haut du ciel, regarde ; de ta splendide demeure divine, vois ce qui nous arrive : Que sont donc devenus ton amour si ardent, ta vaillance au combat et tes sentiments de tendresse ? Seigneur, ne t’es-tu pas retenu de montrer ton affection à ton peuple ?
      16 Car c’est toi qui es notre père, Abraham, notre ancêtre, nous ignore, et Jacob ne nous connaît pas ; mais toi, Seigneur, tu es notre père, toi qu’on nomme depuis toujours “notre Libérateur”.
      17 Pourquoi, Seigneur, nous as-tu laissés nous égarer loin de ta route, et nous obstiner à rejeter ton autorité ? Reviens, pour l’amour de nous qui sommes tes serviteurs, le peuple qui est ta propriété.
      18 Nous, le peuple qui t’est consacré, n’avons pas eu bien longtemps la propriété du pays ; ton saint temple a été piétiné par nos ennemis.
      19 Il y a si longtemps que nous ne sommes plus le peuple sur lequel tu règnes, le peuple qui porte ton nom ! Ah ! si tu déchirais le ciel, et si tu descendais ! Devant toi les montagnes seraient ébranlées !

      Esaïe 64

      1 Tu serais comme un feu embrasant des brindilles ou mettant l’eau en ébullition. Et tu ferais savoir ainsi à tous tes adversaires quel Dieu tu es. Devant toi, les nations seraient prises de panique,
      2 quand tu accomplirais des prodiges inattendus. Oui, tu descendrais, et devant toi, les montagnes seraient ébranlées.
      3 Jamais on n’a entendu dire, jamais on n’a remarqué, jamais un œil n’a vu qu’un autre dieu que toi ait agi de la sorte pour ceux qui comptent sur lui.
      4 Tu viens à la rencontre de ceux qui font ta volonté, qui la font avec joie, et qui pensent à suivre les chemins que tu as tracés. Si tu t’es irrité, c’est que nous étions coupables. Mais c’est toujours sur ces chemins que nous trouverons le salut.
      5 Nous sommes tous impropres à ton service, comme un objet impur ; et toutes nos belles actions sont aussi répugnantes qu’un linge taché de sang. Nos torts nous emportent tous comme les feuilles mortes balayées par le vent.
      6 Il n’y a plus personne pour s’adresser à toi, pour se ressaisir et s’attacher à toi. Car tu refuses de nous voir, et tu nous as livrés découragés au pouvoir de nos fautes.
      7 Et pourtant, Seigneur, c’est toi qui es notre père. Nous sommes l’argile, et tu es le potier, tu nous as tous façonnés.
      8 Seigneur, ne sois pas trop irrité, ne te rappelle pas sans cesse nos torts. Veuille considérer que nous sommes tous ton peuple.
      9 Les villes qui te sont consacrées sont dépeuplées, Jérusalem n’est plus qu’un désert et Sion un lieu dévasté.
      10 La maison qui t’était consacrée, où nos parents t’acclamaient, notre temple splendide a été livré au feu. Ce lieu que nous aimions tant n’est plus qu’un tas de ruines.
      11 Seigneur, devant ces ruines, peux-tu rester indifférent ? Peux-tu te taire plus longtemps, et nous humilier encore, au-delà de toute mesure ?

      Esaïe 65

      1 J’offre ma réponse, mais on ne me demande rien. Je suis disponible, dit le Seigneur, mais on ne me consulte pas. J’ai annoncé : « Me voici, j’arrive », mais à une nation qui ne s’adressait pas à moi.
      2 J’ai constamment tendu les mains à des gens qui n’en voulaient pas, qui suivaient un mauvais chemin et n’en faisaient qu’à leur tête.
      3 C’est un peuple qui me provoque ouvertement et constamment : dans leurs jardins sacrés, ils font des sacrifices et brûlent sur des autels de briques du parfum pour les faux dieux ;
      4 ils s’asseyent dans les tombeaux, ils séjournent dans des caveaux ; ils mangent de la viande de porc et mettent dans leurs plats des nourritures impures.
      5 Ils disent à ceux qu’ils rencontrent : « Reste à distance, ne me touche pas, tu ne peux m’approcher sans danger. » Quand je vois ces pratiques, la colère me prend et ne cesse de me brûler.
      6 Mais j’ai pris note de leur conduite, et je ne me tairai pas sans leur avoir réglé leur compte, et même copieusement.
      7 Moi le Seigneur, je le déclare : je compte en même temps leurs crimes et ceux de leurs ancêtres : ceux-ci déjà brûlaient du parfum pour les faux dieux sur les montagnes, ils me provoquaient sur les collines. Ainsi je ferai bonne mesure pour leur ancienne conduite, bonne et copieuse mesure !
      8 Quand on trouve sur une vigne une grappe bien juteuse, on dit : « Laissons-la intacte, car elle promet du bon vin. » Eh bien, voici ce que déclare le Seigneur : « C’est comme cela que j’agirai pour mes fidèles, je les garderai intacts.
      9 Je donnerai des descendants au peuple de Jacob, à la tribu de Juda. Ils posséderont mes montagnes, ceux que j’ai choisis en auront la propriété, mes fidèles y auront leur demeure.
      10 Pour ceux qui se tournent vers moi, la plaine de Saron deviendra un pâturage, et la vallée d’Akor un enclos pour le bétail.
      11 J’en viens à vous maintenant, à vous qui m’abandonnez et qui avez oublié le chemin de la montagne qui m’est consacrée, qui servez des repas à Gad, le dieu de la chance, et offrez des vins mélangés à Méni, le dieu du destin !
      12 Eh bien, je vous destine à une mort violente. Vous tomberez tous à genoux pour être massacrés. Car je vous ai appelés, mais vous n’avez pas répondu, je vous ai parlé, mais vous n’avez pas écouté. Vous faites précisément ce que j’estime mauvais ; ce que vous avez choisi, c’est ce qui me déplaît !
      13 Voici donc ce que je déclare, moi le Seigneur Dieu : Tandis que vous connaîtrez la famine, mes fidèles auront de quoi manger. Quand que vous mourrez de soif, mes fidèles auront de quoi boire. Alors que vous serez dans la honte, mes fidèles seront dans la joie :
      14 ils seront si heureux, qu’ils crieront de joie ! Mais vos cris à vous seront des cris de douleur : vous vous lamenterez, le cœur découragé.
      15 Votre nom, après vous, ne servira plus à mes fidèles qu’à formuler cette malédiction : “Que le Seigneur Dieu te fasse mourir comme un tel ou un tel !” Mais pour eux, pour mes fidèles, c’est un tout autre nom que l’on prononcera :
      16 Dans le pays, ceux qui voudront souhaiter à d’autres d’être bénis le feront en prononçant le nom du Dieu sur qui l’on peut compter. Ceux qui voudront prêter serment le feront en prononçant le nom du Dieu sur qui l’on peut compter. » Oui, les malheurs du passé tomberont dans l’oubli, ils disparaîtront loin de mes yeux, dit le Seigneur.
      17 Car je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, si bien qu’on n’évoquera plus le ciel ancien, la terre ancienne ; on n’y pensera plus.
      18 Réjouissez-vous plutôt, et ne vous arrêtez pas de crier votre enthousiasme pour ce que je vais créer : une Jérusalem enthousiaste et son peuple débordant de joie.
      19 Moi aussi, je suis enthousiasmé par cette Jérusalem, et débordant de joie en pensant à mon peuple. On n’entendra plus chez lui ni bruits de pleurs, ni cris d’appel.
      20 On n’y trouvera plus d’enfant mort en bas âge, ou encore d’adulte privé d’une longue vieillesse. Car ce sera mourir jeune que de mourir à cent ans, et qui n’atteindra pas cet âge sera regardé comme un maudit.
      21 Si mon peuple bâtit des maisons, il sera sûr d’y habiter ; et s’il plante des vignes, il sera sûr d’en profiter.
      22 Il ne bâtira plus pour qu’un autre en jouisse, il ne plantera plus pour qu’un autre en profite. Dans mon peuple on vivra aussi vieux que les arbres, et mes bien-aimés jouiront du travail qu’ils auront fait.
      23 Ce ne sera plus pour rien qu’ils se donneront de la peine, et ils ne mettront plus au monde des enfants pour les voir mourir. Car ils forment la famille de ceux que je bénis, eux et leurs enfants.
      24 Moi, je leur répondrai avant même qu’ils appellent ; ils n’auront pas fini de parler, que je les aurai entendus.
      25 Le loup et l’agneau paîtront l’un avec l’autre. Le lion comme le bœuf mangera du fourrage. Le serpent, pour se nourrir, se contentera de poussière. On ne commettra ni mal ni dommage sur toute la montagne qui m’est consacrée, dit le Seigneur.

      Esaïe 66

      1 Voici ce que déclare le Seigneur : « Le ciel est mon trône et la terre mon marchepied. Quel genre de maison pouvez-vous donc me bâtir ? Et en quel genre de lieu voulez-vous que je me fixe ?
      2 Tout ce que vous voyez, je l’ai fait de mes mains, et tout cela existe, vous dis-je. Mais ce qui m’intéresse, c’est le pauvre, le malheureux, celui qui écoute ma parole avec crainte et tremblement.
      3 Or, pour offrir un sacrifice, on abat un bœuf, mais on tue aussi bien un homme ; on égorge un mouton, mais on assomme aussi bien un chien ; on présente une offrande de farine, mais aussi bien du sang de porc ; on la brûle avec de l’encens, mais on honore aussi des faux dieux. Puisque ces gens-là ont choisi de suivre cette voie, puisqu’ils se plaisent à ces horreurs,
      4 je choisis, moi, de les livrer aux conséquences de leurs caprices ; j’amènerai sur eux tous les maux qu’ils redoutent. En effet, j’ai appelé, mais aucun d’eux n’a répondu ; je leur ai parlé, mais ils n’ont pas écouté. Ils ont fait précisément ce que je considère comme mauvais, et ce qu’ils ont choisi, c’est ce qui me déplaît. »
      5 Écoutez ce que dit le Seigneur, vous qui recevez sa parole avec crainte et tremblement. Vous avez des compatriotes qui vous détestent et vous excluent parce que vous lui êtes fidèles. Ils vous disent en se moquant : « Que le Seigneur montre sa glorieuse présence, et nous vous verrons triompher ! » Mais c’est eux qui seront humiliés.
      6 Écoutez plutôt ce bruit qui provient de la ville, ce bruit qui vient du temple : c’est le Seigneur qui est en train de rendre à ses ennemis ce qu’ils ont mérité.
      7 Donner naissance à un enfant avant que viennent les douleurs ! Mettre au monde un garçon avant même d’être en travail !
      8 A-t-on jamais entendu dire, a-t-on jamais vu chose pareille ? Un pays naît-il en un seul jour ? Une nation naît-elle d’un seul coup ? C’est pourtant le cas de Sion : à peine dans les douleurs, elle mettait au monde ses enfants !
      9 « Si je mène une femme jusqu’au terme de sa grossesse, demande le Seigneur, vais-je empêcher l’enfant de naître ? Si c’est moi qui prépare une naissance, déclare ton Dieu, ce n’est pas pour la rendre impossible ! »
      10 Vous qui aimez Jérusalem, réjouissez-vous avec elle, enthousiasmez-vous pour elle. Vous tous qui aviez pris le deuil à cause de son malheur, partagez maintenant avec elle une joie débordante.
      11 Ainsi vous vous rassasierez des consolations qu’elle vous donne, comme des nourrissons allaités par leur mère, qui tètent avec délices son sein généreux.
      12 Voici en effet ce que déclare le Seigneur : « Je vais diriger vers Jérusalem un fleuve de bienfaits, et la richesse des nations comme un torrent qui déborde. Et je prendrai soin de vous comme une mère le fait pour l’enfant qu’elle allaite, qu’elle porte sur la hanche et cajole sur ses genoux.
      13 Oui, comme une mère qui console son enfant, moi aussi, je vous consolerai, et ce sera à Jérusalem !
      14 Oui, vous connaîtrez ce moment-là, votre cœur sera dans la joie, et vos vieux os reprendront vie comme l’herbe au printemps. » Le Seigneur fera éprouver son pouvoir à ses fidèles, mais sa colère à ses ennemis.
      15 Voici en effet le Seigneur : il arrive dans un feu, ses chars sont comme l’ouragan. Rempli d’indignation, il vient exercer sa colère et réaliser sa menace dans un bouquet de flammes.
      16 C’est par le feu et par l’épée que le Seigneur se fera juge contre tous les humains. Il y aura beaucoup de victimes :
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