2min - Ne faites pas de compromis 3/4 - 19
C'est quoi le compromis ? Le compromis veut dire savoir ce qui est juste et décider consciemment de baisser un …
Sérieuse exhortation à tenir ferme, dans la liberté de
l'Évangile. (Galates 5:1-12)
Prendre garde à ne pas développer
de sentiment coupable. (Galates 5:13-15)
Marcher dans l'Esprit, et ne pas accomplir la convoitise de la
chair : ces deux pratiques sont ici décrites. (Galates 5:16-26)
Prêtons attention aux avertissements et aux convictions de l'apôtre : rester assidu et attaché à la doctrine et la liberté de l'Évangile. Tous les véritables chrétiens, étant enseignés par le Saint-Esprit, attendent la vie éternelle et la récompense de la Justice divine ; ils fondent leur espérance, par la foi, sur le don de Dieu : Son Fils Jésus-Christ ; ils ne basent pas leur salut sur leurs propres œuvres.
Le Juif converti peut toujours observer les lois de cérémonies, tout en affirmant rester libre ; le « Gentil », quant à lui est libre de les négliger ou de les suivre, pourvu qu'il n'en soit pas esclave.
Aucune prérogative, ni confession de foi « modèle », ne peuvent contribuer à notre acceptation par Dieu : seule une foi sincère en notre Seigneur Jésus peut le faire. La véritable foi est une grâce agissante ; elle agit par notre amour pour Dieu et pour nos frères.
Puissions-nous être du nombre de ceux qui, à travers l'Esprit, savent qu’ils sont justifiés par la foi. Sous l'ancienne alliance, la négligence de certains détails sans grande importance n’avait guère de conséquences, alors qu’aujourd’hui, nous trouvons encore certaines personnes qui restent sous le joug d’une discipline stricte et astreignante, qui régit encore beaucoup de rites et de cérémonies...
Si notre foi n’agit pas conjointement avec l’amour, toutes nos œuvres n’ont guère de poids ni de valeur.
Beaucoup de personnes, parmi celles qui progressent vraiment spirituellement, sont entravées dans leur « croissance », ou bien sortent du chemin de la piété. Il convient à celui qui commence à s’écarter de cette voie spirituelle, ou qui s’en lasse, d’investiguer sérieusement sur ce qui l’entrave. La dérive mentionnée au verset Galates 5:8, consistait, sans nul doute, à mélanger les œuvres de la loi avec la foi en Christ, sur le sujet de la justification.
L'apôtre laisse les Galates trouver eux-mêmes l’origine de leurs différents problèmes ; il leur expose toutefois clairement qu'ils ne peuvent les devoir qu’à Satan.
Il est dangereux pour les églises d'encourager ceux qui suivent de telles idées erronées et destructrices. Tout en blâmant le péché et l'erreur, nous devons toujours distinguer les meneurs, et ceux qui sont menés.
Les Juifs ont été offensés, en constatant que Christ a été prêché en tant qu’unique moyen, pour les pécheurs, de parvenir au salut.
Si Paul et les frères qui l’entouraient, avaient admis que l'observation de la loi de Moïse devait être associée à la foi en Christ, élément essentiel au salut, de nombreux croyants auraient pu éviter les souffrances qu'ils ont subies.
Les premiers effets d'un tel « levain » destructeur doivent être immédiatement combattus. Il est certain que ceux qui persistent à faire dévier l'église de Christ, subiront tôt ou tard un jugement céleste...
L'apôtre insiste sur le fait que toute la loi est accomplie par l’obéissance à cette seule directive : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Si des chrétiens, qui normalement, doivent s'entre-aider et se réjouir mutuellement dans le Seigneur, se querellent, ils ne peuvent s’attendre qu’à voir le Dieu d'amour et le Saint-Esprit quitter leur cœur, et être remplacés par de vaines pensées, qui ne les mèneront qu’à leur destruction.
Quel bonheur, si les chrétiens, au lieu de se quereller mutuellement, sous des prétextes d'opinions différentes, pouvaient « s'associer » contre le péché qui réside en eux-mêmes et dans les communautés qu’ils représentent !
Les croyants sont engagés dans un véritable « conflit » : ils désirent vraiment que la Grâce puisse les conduire vers une victoire totale et rapide. Ceux qui désirent être véritablement conduits par le Saint-Esprit, ne sont plus sous le régime de la loi, avec les ordonnances qu’elle réclame, ni exposés à sa terrible malédiction. Leur haine du péché, et leurs désirs de sainteté, montrent qu'ils ont une part dans le salut offert par l'Évangile.
Les œuvres de la chair sont nombreuses et manifestes. Les péchés qu’elles comportent ferment les « portes du ciel » aux hommes. Cependant, combien voit-on de personnes qui professent être chrétiennes, annonçant leur espérance pour le ciel, tout en vivant dans le péché !
Le « fruit de l'Esprit », ou de la nature renouvelée que nous revêtons, est nommé dans ce texte. Comme l'apôtre avait nommé préalablement les œuvres de la chair, non seulement nuisibles à ceux qui les pratiquent, mais aussi pour leur entourage, de la même façon, dans ce texte, il remarque principalement le fruit de l'Esprit, qui tend à rendre les chrétiens heureux, à titre personnel, mais aussi sur le plan fraternel.
Le fruit de l'Esprit montre clairement que de tels chrétiens sont menés par le Saint-Esprit. En décrivant les œuvres de la chair et le fruit de l'Esprit, il nous est enseigné ce que nous devons éviter, ce à quoi nous devons nous opposer, et ce que nous devons chérir et « cultiver » ; ce type de conduite doit être effectué avec un cœur sincère, conformément aux principes de la véritable vie chrétienne : le péché ne règne plus désormais dans notre corps mortel, nous ne devons plus lui céder quoi que ce soit, Romains 6:12, mais chercher à l’endiguer.
Christ ne « possédera » jamais ceux qui veulent rester des « serviteurs » du péché. Il n'est pas suffisant que nous cessions de pratiquer le mal, nous devons aussi apprendre à faire le bien. La nature de nos conversations témoignera toujours des principes spirituels qui nous animent et nous gouvernent, Romains 8:5. Nous devons chercher sérieusement à mortifier les vaines actions de notre corps mortel, pour marcher en nouveauté de vie. Non pas en étant désireux des honneurs et de la gloire de ce monde, mais en n’excitant aucune provocation ni jalousie, et en cherchant à donner abondamment les bons fruits qui proviennent de la vie « en » Jésus-Christ, à la louange et à la gloire de Dieu !
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Ce n'est pas Celui qui les appelle, Dieu, puisque son appel se fonde uniquement sur l'Evangile de sa grâce. Ce n'est pas de Lui que provient cette influence qui s'exerce sur eux, cette persuasion dont ils sont l'objet.
Elle a beau être encore à ses débuts et porter sur des points secondaires, elle menace leur foi chrétienne tout entière, comme le prouve le proverbe cité par Paul. (verset 9. Comparer 1Corinthiens 5.6 ; Matthieu 16.11,12)
Le mot traduit (verset 8) par persuasion a été rendu et expliqué de diverses manières. (Il ne se trouve qu'ici dans le Nouveau Testament) Le sens en est indiqué par ce terme du Galates 5 : précédent : "obéir à la vérité."
En grec obéir et être persuadé s'expriment par le même mot. Or, vous n'obéissez plus à la vérité, vous n'êtes plus persuadés ; et cette obéissance, ou cette persuasion nouvelle qu'on vous à imposée, ne vient pas de Dieu. De là, la version de M. Rilliet : cette influence.