Étant convaincus de la véracité de la seconde venue de
Christ, nous sommes exhortés à suivre la voie de la pureté et de
la piété. Suite à cette conviction, doit progresser la sainteté,
en ne tolérant aucune « demi-mesure » en la matière.Les véritables chrétiens s'attendent à de « nouveaux cieux » et
une « nouvelle terre » ; ces nouveaux éléments seront exempts de
la vanité et du péché qui polluent le monde d’à présent. Seuls
ceux qui sont revêtus de la Justification en Christ, et qui sont
sanctifiés par le Saint-Esprit, seront admis à demeurer en ces
nouveaux lieux.
Celui qui a promis est fidèle Heb 10:23*. Ceux dont les
péchés sont pardonnés, et qui ont fait la paix avec Dieu, seront
les seuls qui connaîtront le véritable bonheur, en toute sécurité.
c'est pourquoi il nous faut rechercher la paix, et ce avec tous
les hommes, ainsi que la sainteté. N'escomptez jamais être trouvé
détendu, en ce jour terrible de jugement divin, si vous êtes
paresseux et désœuvré au jour où vous devez terminer la tâche qui
vous a été assignée. Seul le chrétien assidu sera heureux au jour
du Seigneur.
Notre Seigneur viendra soudainement, Il nous rappellera bientôt à
Lui ; serons-nous trouvés oisifs ? Apprenez à faire bon usage de
la patience de notre Seigneur, qui retarde encore Sa venue. Les
orgueilleux, les matérialistes et les corrompus, cherchent à
extraire des Écritures ce qui paraît convenir à leurs mauvaises
doctrines. Par leur contenu, relatif au retour du Seigneur, les
épîtres de Paul, comme le reste des Écritures, ne doivent pas être
délaissées : les hommes, livrés à eux-mêmes, finissent par
pervertir chaque don de Dieu.
Cherchons plutôt à avoir notre esprit préparé à recevoir ce qui
est parfois difficile à comprendre dans la Parole, en mettant
d’abord en pratique ce qui nous est plus facile à assimiler. Nous
devons rester circonspects dans nos interprétations personnelles
des passages difficiles, et rester soumis à l'autorité de
Jésus-Christ, avant que nous puissions recevoir et comprendre
pleinement toutes les vérités de l'Évangile ; il est en effet très
dangereux de réfuter ces dernières...
Quelles que soient les opinions et les pensées des hommes, si
elles ne sont pas conformes à la loi divine, le croyant doit les
répudier et les écarter. Ceux qui se sont égarés dans l'erreur,
finissent par tomber, victimes de leur propre inconstance. Pour
éviter un tel cheminement, nous devons chercher à grandir dans la
Grâce, dans la foi, la vertu, et la connaissance de Christ.
Efforçons-nous de connaître Christ de mieux en mieux, Le connaître
de façon à Lui ressembler et à mieux l'aimer. Telle est cette
« connaissance de Christ », que l'apôtre Paul recherchait, et
qu'il désirait atteindre ; ceux qui goûtent aux joies de la
communion avec le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, pourront, par
Sa Grâce, le remercier et Le louer, dans la pleine assurance de
toujours pouvoir le faire, éternellement.
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la
compréhension du texte.
Ces chrétiens convertis du judaïsme, tout en assistant encore aux solennités du culte juif, avaient entre eux des réunions particulières, qui leur étaient bien nécessaires pour s'affermir dans la foi, s'édifier, "se considérer les uns les autres," (Hébreux 10.24) s'exhorter. (Hébreux 10.26 ; comparez Hébreux 3.13) C'était, aux yeux de l'auteur, un mauvais signe quand des chrétiens abandonnaient leur assemblée pour se contenter du culte du temple ou de la synagogue, et il n'est pas étonnant qu'il fasse suivre cette exhortation de la redoutable déclaration qui se lit Hébreux 10.26 et suivants
Le jour du retour de Christ. Quel motif donne à cette exhortation la pensée de ce jour par excellence, ainsi nommé sans autre désignation ! (Comparer 1Corinthiens 3.13 ; 1Thessaloniciens 5.4)
La vie du chrétien ici bas doit être une attente continuelle de ce grand jour des décisions. Il est probable qu'au moment où notre auteur écrivait, les signes avant-coureurs de la guerre qui devait aboutir à la destruction de Jérusalem se montraient déjà de toutes parts. Or celle-ci était présentée, dans les derniers discours de Jésus, comme l'image et le prélude du jugement définitif. (Matthieu 24)
Quant à cette attente du retour de Christ, qui occupa d'une manière si salutaire l'esprit des apôtres et des premiers chrétiens, voir 1Thessaloniciens 4.15, 2e note.