Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Hébreux 13.22

But I exhort you, brothers, endure the word of exhortation, for I have written to you in few words.
Je vous prie, frères, de supporter ces paroles d'exhortation, car je vous ai écrit brièvement.
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

    • Ces vidéos ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.

      2 Corinthiens 5

      2 Corinthiens 6

      1

      L'apôtre, et ses compagnons d'œuvre, prouvent leur fidélité dans le ministère en Christ, par leur vie et leur conduite dénuées de tout reproche. (2 Corinthiens 6:1-10)
      Par affection pour eux, il se soucie qu'ils n'aient pas de rapport avec les incrédules et les idolâtres. (2 Corinthiens 6:11-18)

      L'Évangile est une parole pleine de Grâce qui retentit dans nos oreilles. L'annonce de la bonne nouvelle est celle de la Rédemption, c’est la possibilité de recevoir l'offre de la Grâce et du Salut : le temps présent est le moment propice pour accepter cette offre ! Demain ne nous appartient pas : nous ne savons pas de quoi il sera fait, ni où nous serons...

      Nous vivons en ce moment sous la dispensation de la Grâce ; soyons vigilants, ne négligeons pas ce fait ! Ceux qui annoncent simplement l'Évangile devraient se considérer comme des serviteurs de Dieu ; ils devraient agir en tant que tels, en toutes circonstances !

      L'apôtre appliquait ces principes, avec beaucoup de patience dans ses afflictions, en appliquant les merveilleux préceptes de la Parole, dans un esprit de service.

      Ici-bas, les croyants ont besoin de la Grâce divine, avec les armes spirituelles qui les protègent de toute tentation, de façon à recevoir, sans aucune susceptibilité, les observations de leur entourage ; ils doivent supporter patiemment les éventuels reproches. Ils ne détiennent rien d’eux-mêmes, mais possèdent toutes choses « en » Christ !

      De telles différences avec le monde caractérisent la vie d'un chrétien, et c'est à travers ces diverses conditions et multiples rapports avec les autres, que se trace notre chemin vers le ciel ; veillons à ce que toutes nos œuvres soient approuvées par Dieu.

      Quand l'Évangile est prêché avec fidélité, et totalement accepté, Il relève toute condition humaine, même celle des plus démunis ; ils épargnent ainsi l’énergie qu’ils dépensaient auparavant en vain, et emploient diligemment leur temps à des fins utiles. Ils rentabilisent leur temps et croissent spirituellement ; ils deviennent alors « riches » ici-bas, en comparaison avec leur ancien état coupable, état de débauche dans lequel ils vivaient, avant qu'ils n'avaient reçu l'Évangile !

      2 Corinthiens 10

      1

      L'apôtre affirme son autorité avec douceur et humilité. (2 Corinthiens 10:1-6)
      Il converse avec les Corinthiens. (2 Corinthiens 10:7-11)
      Il cherche la gloire de Dieu, et Son approbation. (2 Corinthiens 10:12-18)

      Pendant que plusieurs personnes avaient de mauvaises pensées, parlant avec dédain de l'apôtre Paul, ce dernier gardait une certaine humilité.

      Nous devrions être conscients de nos propres infirmités, et garder une humble opinion de nous-mêmes, précisément quand les autres nous adressent des reproches.

      Le ministère au service du Seigneur est souvent l’objet d’une guerre spirituelle, il comporte des opposants qui poursuivent des buts bien précis. La force matérielle n'est pas la méthode employée par l'Évangile, qui utilise plutôt la persuasion, par le biais de la Vérité et la douceur de caractère de ceux qui L’annoncent.

      Notre conscience n’est responsable que devant Dieu, devant Lui seul ; nous devons tous éprouver de la crainte envers Dieu et accomplir notre devoir, sans y être forcés. Les armes spirituelles dont nous disposons sont très puissantes ; elles contribuent à mettre en évidence la Vérité.

      Que d'opposition rencontre-t-on contre l’Évangile, par les pouvoirs du péché et de Satan, agissant dans le cœur de l’homme ! Observez par contre, la puissance de la Parole de Dieu ! Les moyens conventionnels, utilisés pour lutter contre le mal paraissent parfois bien faibles, aux yeux de certains ; en fait, ils peuvent être relativement puissants, grâce à la force divine !

      La prédication de la croix, par des hommes de foi et de prière, a toujours été fatale à l'idolâtrie, à l'impiété, et à la méchanceté.

      Galates 6

      Philémon 1

      8 Le fait de céder à la volonté, voire aux supplications de quelqu’un, n’est pas forcément synonyme d’abaissement, tant qu’une stricte droiture est respectée ; nous pouvons parfois être appelé à ce genre d’exercice...

      L'apôtre Paul, dans sa requête pour Onésime, récemment converti, est davantage animé par l’amour, que par l'autorité. Par allusion à ce nom (Onésime) qui signifie « utile », l'apôtre admet que dans le passé ce serviteur avait été « inutile » à Philémon ; il s'empresse toutefois de mentionner le changement radical et positif de sa conduite.

      Les païens, dénués de toute sainteté, sont inutiles, spirituellement ; ils ne répondent pas à la destinée initiale que Dieu avait prévu pour eux. Mais quel heureux changement opère la conversion à Jésus-Christ ! Du mal, elle conduit vers le bien, de l'inutile vers l'utile ! Les serviteurs pieux sont de véritables « trésors », au sein d’une famille. Ils prennent entièrement conscience du rôle qu’ils doivent assumer ici-bas, et ce, de la meilleure manière.

      Rien ne devrait engager qui que ce soit à négliger ses obligations, ou à défaillir dans l'obéissance envers ses supérieurs. Une véritable repentance se traduit par un retour à la pratique des devoirs qui ont été négligés auparavant. Tant qu’il n’était pas converti, Onésime était à l’origine de plusieurs déboires chez son maître ; mais désormais, il avait constaté ses fautes et s'en était repenti ; il avait la volonté d’accomplir son devoir initial.

      Peu de personnes discernent véritablement les desseins du Seigneur, quand Celui-ci laisse certains changer de situation, voire s'engager dans diverses entreprises, pour des motifs douteux... Le Seigneur n'a t'il pas annulé certains de nos vains projets, dignes des impies ? Nous pouvons songer à ces différents cas, qui auraient, sans nul doute, engendré notre destruction.

      Hébreux 2

      1

      Le devoir d'accepter fermement Christ et Son Évangile. (Hébreux 2:1-4)
      Ses souffrances ne sont pas une objection à Sa prééminence. (Hébreux 2:5-9)
      La raison de Ses souffrances, et leur finalité. (\\# 10-13\\)
      Que Christ prenne la nature de l'homme, et non pas celle des anges, était essentiel à Son office, en tant que Sacrificateur. (\\# 14-18\\)

      Le chapitre précédent ayant prouvé que Christ est supérieur aux anges, ce texte applique donc cette doctrine.

      Notre esprit et notre mémoire ressemblent à un « récipient » qui fuit, ne retenant pas correctement son contenu, sauf si l’on prend maintes précautions. Ce phénomène provient de la corruption de notre nature, des tentations, des attraits du monde et de ses plaisirs. Pécher contre l'Évangile, revient à négliger le grand salut qui nous est offert ; c'est mépriser la Grâce salvatrice de Dieu, en Christ, la Lumière ; ne pas ressentir le besoin d’être sauvé équivaut à ne pas honorer Jésus.

      Les jugements du Seigneur, sous la dispensation de l'Évangile sont principalement spirituels, et de ce fait, ils doivent être vraiment redoutés. On trouve dans ce texte une sollicitation de la conscience des pécheurs. Même nos négligences mineures n'échapperont pas aux reproches du ciel ; elles obscurcissent souvent l’âme par des ténèbres spirituelles, en risquant de conduire cette dernière à la ruine.

      La mise en place de l'Évangile a été poursuivie et confirmée par ceux qui ont connu Christ, par les évangélistes et les apôtres, qui ont été les témoins de ce que Jésus-Christ a commencé à la fois d'enseigner et d’accomplir ; ces hommes, par les dons du Saint-Esprit, furent qualifiés pour la tâche à laquelle ils étaient appelés. Tout ce plan fut établi selon la Volonté de Dieu. Ce Dernier désirait en effet qu’en recevant l'Évangile, nous ayons des bases solides pour notre foi, et un ferme fondement pour notre espérance.

      Que notre âme admette cette vérité nécessaire, et s'appuie sur les Saintes Écritures, transcrites par ceux qui ont entendu les paroles de notre merveilleux Seigneur, étant inspirés par Son Esprit ; nous serons alors bénis, nous aurons « la bonne part », celle qui ne peut nous être ôtée !

      Hébreux 3

      1

      La valeur, la dignité et la supériorité de Christ par rapport à Moïse sont démontrées dans ce texte. (\\# 1-6\\)
      Les Hébreux sont prévenus du péché et du danger de l'incrédulité. (\\# 7-13\\)
      La nécessité de croire en Christ, et de Le suivre avec assiduité. (\\# 14-19\\)

      Christ est considéré dans ce texte comme « l'Apôtre de notre profession de foi », le « Messager », envoyé par Dieu aux hommes, le grand « Révélateur » de cette foi que nous professons avoir, et de cette espérance que nous déclarons posséder. Christ, le Messie, a été oint aussi bien pour la fonction d'Apôtre que pour celle de Souverain Sacrificateur. Jésus est notre Sauveur, Celui qui nous guérit de nos fautes, le grand Médecin des âmes !

      Considérez-Le ainsi ! Considérons ce qu'Il est en lui-même, ce qu'Il est pour nous, et ce qu'Il sera plus tard et à jamais ! Quand nous méditons sérieusement sur la personne de Christ, nous sommes amenés à mieux Le connaître, et à l’aimer.

      Les Juifs avaient une haute opinion de la fidélité de Moïse, mais celui-ci n’était cependant qu'une « image de Christ ». Christ est le Maître de la maison décrite dans ce texte, le Maître de Son Église, de Son peuple ; Il en est le « Constructeur ». Moïse était un serviteur fidèle ; Christ, en tant que Fils éternel de Dieu, est le « Propriétaire » légitime de cette « maison spirituelle », le Dirigeant souverain de l'Église.

      Il ne suffit pas d’emprunter fidèlement les voies que Christ nous a tracées, il faut aussi les suivre avec persévérance, et ce, jusqu'à la fin. Toute méditation sur Sa personne et Son salut, nous conduira vers la Sagesse, et nous aurons de nouveaux motifs pour L'aimer, Lui accorder notre confiance et Lui obéir !

      Hébreux 4

      1

      L'humilité et une crainte prudente du Seigneur sont nécessaires, de peur que certains ne viennent trop tard au repos céleste promis, suite à leur incrédulité. (\\# 1-10\\)
      Arguments et motifs pour la foi et l'espérance, dans notre approche de Dieu. (\\# 11-16\\)

      Les privilèges que nous avons sous la dispensation de l’Évangile, sont plus grands que ceux que chacun possédait sous celle de la loi de Moïse ; cependant, le même Évangile, dans sa substance, a été prêché dans les deux Testaments.

      Il y a eu de tous temps certains auditeurs qui n'ont pas su tirer profit spirituellement de ce qu'ils entendaient ; l'incrédulité est la racine de toute stérilité, lors de l’écoute de la Parole. La foi de l'auditeur vivifie la Parole qui lui est enseignée. Mais il subsiste une conséquence douloureuse à la négligence de cet enseignement, à une profession de foi vacillante ou perdue : cela se traduit chez les personnes qui acceptent la Parole trop tardivement...

      Soyons donc assidus et diligents, afin de pouvoir disposer d’une future entrée dans le Royaume de Dieu. Quand ce Dernier a terminé Son œuvre, lors de le création, Il s'est reposé ; il en sera de même des croyants, qui achèveront leurs œuvres, et bénéficieront de la satisfaction du repos. Il est évident qu'il y a un « sabbat plus spirituel » et encore plus excellent que celui du « septième jour », réservé au peuple de Dieu, ou que celui dans lequel Josué a conduit les Juifs, après la traversée du désert. Ce repos est un repos de grâce, de consolation et de sainteté, affirmé dans l'Évangile. Un repos dans la gloire, où les enfants de Dieu prendront plaisir à « l'accomplissement » de leur espérance, qui est l'objet de tous leurs désirs. Ce repos du sabbat, sujet traité par l'auteur de l'épître aux Hébreux, qui conclue qu'on doit y prendre plaisir, est indubitablement le repos céleste, promis au peuple de Dieu ; ce repos est complètement opposé aux tâches et aux troubles qui agitent ce monde et il sera obtenu lorsque le Seigneur Jésus paraîtra dans le ciel.

      Mais les incrédules n'entreront jamais dans ce repos spirituel, qu'il soit, par la Grâce, accordé peut-être ici-bas, ou glorieux ensuite, dans les cieux. Dieu a toujours déclaré que le repos de l'homme a été déclaré par Lui-même, et que l’Amour divin est le seul véritable trésor de l'âme ; la foi dans les promesses divines, par le biais du Fils, est l’unique chemin qui mène à ce repos !

      11 Méditons la fin de ce chapitre : le repos spirituel et éternel ; repos, sous la Grâce ici-bas, et dans la gloire céleste plus tard, en Christ en ce monde et avec Lui dans le ciel !

      Après un dur travail, bien exécuté, un bon repos suit ; le labeur du jour rend le repos bien agréable, le moment venu ! Œuvrons, aidons chacun à être diligent dans l’exercice de son devoir.

      Les Saintes Écritures sont la Parole de Dieu. Quand ce Dernier La place dans une demeure, par son Esprit, Il convainc et pousse les âmes à la conversion avec puissance, Il les console véritablement. L’Esprit transforme une âme qui a été longtemps sous l’emprise de l’orgueil, Il la pousse à l’humilité ; un homme pervers devient alors doux et obéissant à la loi divine !

      Les habitudes coupables, devenues naturelles pour l’impie, profondément enracinées en son âme, sont séparées et tranchées par cette « épée », qu’est la Parole de Dieu. Cette dernière fera découvrir aux hommes leurs pensées et leurs desseins réels, leur bassesse, les mauvais principes et les fins coupables qui les animent. La Parole révèlera au pécheur le vrai contenu de son cœur.

      Gardons fermement les doctrines de la foi chrétienne, ses principes vivants en notre cœur ; confessons clairement cette foi, qu’elle soit le sujet majeur de notre vie. Christ a réalisé une partie de Son sacerdoce ici-bas, en mourant pour nous ; Il œuvre également dans le ciel, en intercédant pour la cause des Siens, et en présentant les offrandes spirituelles de Son peuple.

      Au regard de la Sagesse Infinie, il était nécessaire que le Sauveur des hommes puisse non seulement imaginer, mais qu'Il ait également vécu réellement ce que ses créatures peuvent éprouver ; il était donc essentiel qu'Il ait une véritable expérience de tous les effets inhérents au péché, pour que celui-ci puisse être ôté.

      Dieu a envoyé Son propre Fils « dans une chair semblable à celle du péché, » Romains 8:3 ; mais à cause de Sa sainteté et de Sa pureté, Il a souffert du mal occasionné par nos fautes ; par conséquent, Il est le plus apte à délivrer Son peuple de sa culpabilité et du pouvoir de l’iniquité.

      Nous devons nous encourager devant l'excellence de notre « Souverain Sacrificateur », et nous approcher avec confiance du Trône de la Grâce. La Miséricorde et la Grâce sont ce dont nous avons vraiment besoin ; la première pour le pardon de tous nos péchés, et la seconde pour la purification de nos âmes. En plus de notre dépendance journalière envers Dieu, pour nos besoins actuels, nous devons confier au Seigneur tout notre cheminement ici-bas par la prière ; nous devons Lui demander de nous éloigner de la tentation, quel que soit l’instant que nous traversons, jusqu’à l’approche du terme de notre vie.

      Nous devons nous approcher de Christ avec vénération, dans une crainte pieuse, sans être « traînés » devant le trône de Sa Justice, mais étant invité, par Son Amour, au propitiatoire, où règne la Grâce. Nous pourrons, avec hardiesse, entrer dans le « saint des saints », uniquement grâce au sang de Jésus ! Il est notre Avocat, et Il a acquis tout ce dont notre âme a besoin ou pourrait désirer !

      Hébreux 6

      11 L'espérance mentionnée dans ce texte est une recherche certaine des bénédictions promises par Dieu ; cette espérance est animée par l’amour que l’on éprouve pour Dieu, elle conditionne notre attente et la mesure de Ses engagements.

      L'espérance comporte divers degrés, tout comme la foi. La promesse que Dieu a faite aux croyants provient du dessein éternel qu’Il a établi, elle est immuable et en phase avec le Père éternel, le Fils, et l'Esprit. Les promesses de Dieu sont pour nous une ferme assurance ; nous avons dans ce texte deux éléments immuables : le conseil et le serment de Dieu, au sujet desquels Il ne peut mentir. Si cette vérité n’était pas, elle serait contraire à la nature et à la volonté divines. Comme Dieu ne peut pas mentir, la destruction de l'incrédule et le salut du croyant sont inexorables, l'une comme l'autre.

      Observons dans ce texte que ceux à qui Dieu a accordé la joie de demeurer en Lui, bénéficient de promesses, par « héritage ». Les consolations de Dieu sont suffisamment solides pour soutenir Son peuple, même dans les épreuves les plus lourdes. Dieu est un véritable « Refuge », pour tous les pécheurs qui recherchent Sa Miséricorde, à travers la Rédemption de Christ, selon Sa Grâce, laissant de côté toute autre considération.

      Nous sommes en ce monde tel un navire sur la mer, ballotté ça et là, courant souvent le risque de partir à la dérive. Nous avons besoin d'une « ancre » pour nous garder fermement. L'espérance que nous accorde l'Évangile est notre « ancre », dans les tempêtes ici-bas. Cette ancre est sûre et solide, sinon elle ne pourrait pas nous garder ainsi, en sécurité !

      La Grâce de Dieu, les mérites et la médiation de Christ, comme les influences puissantes de son Esprit, constituent les bases d’une solide espérance spirituelle. Christ est l'objet et le fondement de l'espérance du croyant. Portons donc nos affections sur les « choses d'en haut », et attendons patiemment leur venue, lorsque nous paraîtrons avec Christ, dans Sa gloire !

      Hébreux 10

      19 L'auteur de l'épître ayant conclu la première partie de son exposé, continue maintenant, en soulignant l’application pratique de la doctrine.

      Comme les croyants ont obtenu un libre accès à la présence de Dieu, il leur appartient d'utiliser ce privilège. Grâce au sang de Jésus, offert en tant que sacrifice expiatoire, les chrétiens disposent de réels privilèges. Cette Nouvelle Alliance, qui révèle la sainteté et la Miséricorde infinies de Dieu, Celui qui pardonne, ne fut pas clairement comprise tant que la nature humaine de Christ, le Fils de Dieu, ne fut blessée et meurtrie pour nos péchés.

      Notre « chemin » vers le ciel passe par celui du Sauveur crucifié ; Sa mort est pour nous et pour tous ceux qui croient, le précieux chemin vers la vie. Ils doivent s'approcher de Dieu ; rester encore loin de Christ serait Le dédaigner. La phrase : « Le corps lavé d'une eau pure », est une allusion aux purifications exigées sous la loi : de même, l'emploi de l'eau qui purifie, dans le baptême, doit rappeler aux chrétiens que leur conduite doit rester sainte et pure.

      Puisque ces derniers ont obtenu toute consolation et Grâce de leur Père céleste, ils sont réconciliés et doivent observer en tous points la doctrine de Dieu, leur Sauveur. Les croyants doivent chercher comment être au service de leur prochain, en s'entraînant mutuellement à pratiquer avec ferveur, l’amour et les bonnes œuvres.

      La communion des saints est une grande aide, un privilège, et le moyen qui leur permet de rester fermes et de persévérer. Nous devons rester vigilants, au temps de l'épreuve, afin d’être armés pour persévérer dans notre fidélité au Seigneur. Un jour d’épreuve attend tous les hommes : le jour de leur mort.

      26 Les exhortations contre l'apostasie et à la persévérance sont nécessaires, pour de nombreuses et bonnes raisons. Le péché mentionné dans ce texte est en fait un abandon total et ultime : il s’agit des hommes, qui, délibérément, sont fermement résolus à mépriser et rejeter Christ, le seul Sauveur ; ils méprisent l'Esprit et Lui résistent, le seul qui puisse les pousser à la sanctification ; de même, ils méprisent l'Évangile, l’unique chemin du salut, et renoncent aux paroles de la vie éternelle.

      Dans la Parole, Dieu mentionne quelques pécheurs notoires, condamnés à la destruction, alors qu'ils étaient ici-bas ; leur conscience était remplie d’un pressentiment affreux, avec le désespoir de ne pouvoir échapper au terrible jugement divin.

      Quel châtiment pourrait être plus douloureux que celui de mourir sans miséricorde ? Nous répondons : mourir en méprisant la Miséricorde céleste et la Grâce. Quel cas épouvantable ! Non seulement la Justice de Dieu, mais Sa Grâce et Sa Miséricorde abusées appellent alors Sa vengeance !

      Tout ce texte ne doit, de la moindre manière, intimider les âmes qui éprouvent de la peine à cause de leur péché : elles ne peuvent être privées ni de la Miséricorde divine, ni de l'avantage du sacrifice de Christ ; ces deux éléments ne peuvent être refusés à ceux qui sont disposés à accepter ces bénédictions ! Celui qui vient sincèrement à Christ ne sera jamais rejeté !

      32 Diverses persécutions ont été subies par les premiers chrétiens, ce qui les obligea à soutenir cette grande épreuve.

      L'esprit chrétien n'est pas synonyme d’égoïsme, loin de là ! Il rend les hommes compatissants envers leurs prochains, en les visitant, en les aidant et en intercédant pour eux, auprès du Seigneur. Toutes les vanités de ce monde ne sont que des « ombres ». La félicité des saints, dans le ciel, sera éternelle ; nul ne pourra la leur ravir. Toutes nos pertes ici-bas et toutes nos souffrances, nous seront dédommagées dans le ciel.

      La majeure partie de la joie des saints réside dans les promesses divines. C'est une épreuve de patience pour les chrétiens, que d'être heureux de vivre, après leur travail accompli, tout en attendant leur « récompense » céleste, au temps marqué par Dieu. Ce temps de félicité débutera après leur mort, mettra fin à toutes leurs souffrances et leur donnera la couronne de vie !

      Le combat journalier du chrétien peut être très dur, mais il aura bientôt une fin. Dieu éprouve un grand déplaisir en constatant la conduite formaliste et hypocrite de celui qui ne persévère pas réellement dans Ses voies.

      Ceux qui sont restés fidèles, lors des grandes persécutions du début de l’ère chrétienne, ont eut raison d'espérer recevoir une mesure de Grâce proportionnelle à leurs souffrances ; cela a affermi leur vie « par la foi », leur patience et la conviction du salut de leur âme !

      Vivant par la foi et mourant dans la foi, notre âme est pour toujours en sécurité !

      Hébreux 12

      1

      Exhortation à être constant dans nos voies et à persévérer. L'exemple de Christ ; le dessein de la Grâce de Dieu dans toutes les souffrances que les croyants ont endurées. (Hébreux 12:1-11)
      La paix et la sainteté sont recommandées, avec des mises en garde contre le mépris des bénédictions spirituelles. (Hébreux 12:12-17)
      La dispensation du Nouveau Testament est bien plus excellente que celle de l'Ancien. (Hébreux 12:18-29)

      L'obéissance et la persévérance dans la foi en Christ, voilà « la course » que devaient effectuer les Hébreux, course par laquelle il est possible de gagner la « couronne de gloire », ou la misère éternelle, en cas d’échec ; cette course nous concerne également.

      Dans l’expression, « le péché qui nous enveloppe si facilement », (premier verset de ce texte), nous devons comprendre : un péché auquel beaucoup d'entre nous sont prompts à succomber, ou à celui auquel nous sommes le plus exposés, que ce soit par habitude, par notre âge, ou suivant les circonstances. Ce texte nous adresse une exhortation très importante : tant qu’un péché reste enraciné dans le cœur d’un homme, sans être combattu ni subjugué, il empêchera celui-ci de « courir » dans sa course spirituelle chrétienne, en lui ôtant toute motivation pour vaincre, et en laissant place à tout découragement.

      Que ceux qui sont fatigués et faibles spirituellement, puissent se rappeler que Jésus, Celui qui est Saint, a souffert, pour les sauver de la ruine éternelle. Si de telles personnes portaient vraiment leur regard par Jésus, elles seraient fortifiées spirituellement, en toute sainteté, elles seraient gardées de toute chute provoquée leurs désirs charnels.

      Recherchons le plus fréquemment possible la présence de Jésus. Que sont nos petites épreuves par rapport à Son agonie à la croix ? Que sont nos « déserts spirituels », face à Ses souffrances ? Que représentent nos peines par rapport à celles de beaucoup d'autres personnes ? On rencontre parfois chez les croyants une tendance à défaillir dans leurs faiblesses, à succomber facilement sous les épreuves et les afflictions ; ceci est dû à l'imperfection de la grâce qui est en leur cœur et aux restes de la corruption qui subsistent en eux.

      Les chrétiens ne doivent pas faiblir, face à l’épreuve. Bien que leurs ennemis et leurs persécuteurs puissent leur infliger de dures souffrances, il s'agit cependant de châtiments que Dieu permet de leur voir supporter ; leur Père céleste « supervise » tout, et Sa Sagesse aura réponse à tout. Face à leurs afflictions, ces âmes ne doivent pas faillir, ni perdre courage, car elles demeurent, malgré leurs péchés, dans « la main de Dieu et sous Sa houlette ». Elles ne doivent pas se décourager ni « crouler » sous les épreuves, ni se tourmenter, mais doivent les supporter, avec foi et patience.

      Dieu peut permettre aux impies de rester dans l’iniquité, mais Il corrigera le péché de Ses propres enfants. En tant que tel, Il agit comme un Père. Nos parents ici-bas peuvent parfois nous châtier pour satisfaire un sentiment personnel plutôt que pour réformer nos manières. Mais notre Père céleste ne veut jamais nous faire souffrir par plaisir, ni affliger en vain Ses enfants : Il le fait toujours pour notre bien.

      Notre vie entière est en quelque sorte un long apprentissage, il reste bien imparfait quant à notre exercice spirituel ; à cause de notre état pécheur, nous devons donc nous soumettre à la discipline céleste. Quand nous serons parvenus à la perfection, nous serons alors complètement réconciliés avec le ciel et le châtiment que Dieu peut parfois nous faire encore endurer, disparaîtra. Le châtiment de Dieu n'est pas synonyme de condamnation ; il peut être supporté avec patience, pour nous conduire vers une sainteté croissante.

      Apprenons bien à considérer les afflictions que nous supportons ici-bas ; si elles semblent provenir des hommes, elles sont en fait des corrections envoyées par notre Père, plein de Grâce et de Sagesse, pour notre bien spirituel !

      12 La détresse est un fardeau capable de faire baisser les bras de nombreux chrétiens, de les affaiblir, de les déstabiliser et de les décourager ; en fait, ils doivent lutter, afin de bien « courir » dans leur course spirituelle.

      La foi et la patience permettent aux croyants de rechercher la paix et la sanctification, tel un homme qui suit avec constance, diligence et plaisir, sa vocation. La paix avec tout homme, de toute confession et parti, sera favorable à notre recherche de la sainteté. La paix et la sainteté vont de pair ; il ne peut y avoir de juste paix sans cette sainteté. Là où se trouvent des âmes qui ne possèdent pas la véritable Grâce de Dieu, la corruption prédominera et finira par éclater ; prenons garde au moindre péché qui reste caché en notre cœur, qui semble mort, mais qui rejaillit tôt ou tard, pour porter le trouble et nous déranger.

      S'éloigner de Christ est ce qui caractérise ceux qui, tel Ésaü, préfèrent les délices éphémères de la chair, à la bénédiction de Dieu et à l'héritage céleste. Les pécheurs n'auront pas toujours, comme aujourd’hui, l’occasion de recevoir des bénédictions divines et « l’accès à un héritage céleste ». L'homme profane, par sa nature, désire pouvoir bénéficier des bénédictions célestes, tout en méprisant les voies par lesquelles elles peuvent être obtenues. Dieu ne veut pas mêler ces voies, ni Ses bénédictions, à la satisfaction et aux convoitises de l'homme. Lorsque l'on recherche avec ferveur la Miséricorde et la bénédiction de Dieu, on les obtient toujours !

      Hébreux 13

      1

      Exhortations à divers devoirs, à nous contenter de ce que la Providence nous alloue. (Hébreux 13:1-6)
      Respecter les directives des pasteurs fidèles, avertissements contre ce qui peut être suggéré par des doctrines étrangères à la Parole. (Hébreux 13:7-15)
      Exhortations supplémentaires aux devoirs, envers Dieu, notre prochain, et envers ceux qui nous dirigent dans le Seigneur. (Hébreux 13:16-21)
      Cette épître doit être sérieusement considérée. (Hébreux 13:22-25)

      Le dessein de Christ, en se livrant Lui-même pour nous, à la croix, a été de racheter les pécheurs, en vue de constituer un « peuple particulier », zélé pour les bonnes œuvres.

      La véritable piété provoque un lien d’amitié fraternelle, le plus intense qui soit.

      Nous trouvons dans ce texte de sérieuses exhortations, relatives à différents devoirs chrétiens, avec en particulier, celle du contentement. Plusieurs péchés s’opposent à cela : la cupidité, désir inassouvi de gagner de l’argent ici-bas, et la jalousie envers ceux qui en ont beaucoup plus que nous. Possédant des trésors spirituels dans le ciel, nous pouvons nous contenter du « moindre » ici-bas, ce que nous accorde en fait le Seigneur.

      Ceux qui n’obéissent pas à cette exhortation, restent sans cesse en quête de possession, bien que Dieu ait parfois élevé leur condition en ce monde.

      Adam, dans le jardin d’Éden, a connu le paradis, mais cependant, par son péché, n’était pas satisfait d’une telle situation ; certains anges dans le ciel restèrent également dans l’insatisfaction ; l'apôtre Paul, quant à lui, bien qu'humilié et dépouillé, a appris à tout moment, en tous points, à vivre dans le contentement.

      Les chrétiens doivent se satisfaire de leur sort présent et s’appuyer avec foi sur les promesses divines : « je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point. » Jos 1:5.

      Dans le texte original, il ne se trouve pas moins de cinq négations rassemblées pour confirmer cette promesse : le véritable croyant bénéficiera de la présence de Dieu, pleine de Grâce, durant sa vie, à l’aube de sa mort, et pour l’éternité ! Les hommes ne peuvent nuire à Dieu ; ce Dernier contrôle tout ce qu’ils font envers Son peuple élu, en bien ou en mal !

      16 Nous devons, en fonction de nos possibilités, pourvoir aux besoins de notre prochain, en particulier de son âme : Dieu acceptera de notre part, cette « offrande spirituelle », avec plaisir, Il acceptera et bénira ceux qui les lui offrent, par le biais de Christ.

      L'auteur de l’épitre aux Hébreux rappelle ensuite quel est notre devoir envers nos conducteurs spirituels : leur obéir et leur être soumis, car cela est agréable à l'Esprit et à la Volonté de Dieu, Celui qui nous a révélé cela dans Sa Parole.

      Les chrétiens ne doivent pas avoir un trop haute opinion d'eux-mêmes : ils doivent apprendre à pratiquer la sagesse, la bonté, et la grandeur d’âme. Nous devons tous, sonder les Écritures, recevoir l’enseignement spirituel des serviteurs de Dieu, accepter leurs directives, comme venant directement de la Parole de Dieu, qui agit dans le cœur des croyants. Nous devons recevoir cet enseignement avec joie !

      Les fidèles serviteurs de Dieu s’enrichissent d’abord eux-mêmes spirituellement, mais ils auront aussi à rendre compte de toute chute éventuelle de ceux qu’ils enseignent. Plus l’on prie avec ferveur, en faveur de ces serviteurs, plus l’on peut attendre de bienfaits de leurs ministères. Une conscience en paix éprouve du respect pour tout ce qui concerne le service de Dieu. Ceux qui possèdent un tel esprit ont cependant besoin des prières des autres.

      Quand des serviteurs de Dieu s’approchent d’une communauté qui prie pour eux, ils sont encouragés, et cela se traduit par divers bienfaits en faveur de ces chrétiens.

      Nous devons rechercher les miséricordes divines par la prière. Dieu est le Dieu de Paix, réconcilié entièrement avec les croyants ; Il a tracé un chemin pour cette Paix et cette Réconciliation, entre Lui-même et les pécheurs ; Il apprécie un tel état paisible ici-bas, en particulier au sein de l’église. Il est l'Auteur de la paix spirituelle qui règne dans le cœur et la conscience des siens. Quelle solidité peut-on constater dans une telle « alliance », qui a son fondement dans le sang du Fils de Dieu !

      Le perfectionnement des saints en toute bonne œuvre est le mieux qu’ils puissent désirer et qui puisse convenir parfaitement à leur ministère spirituel ici-bas, comme dans leur félicité céleste. Rien n’est bon en nous-même, sinon l'œuvre que Dieu a opérée en notre cœur. Rien de bon ne peut être apporté en nous, par Dieu et Son Esprit, si ce n'est à travers Christ !

      1 Pierre 5

    • Ajouter une colonne

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.
Fermer
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.