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4
Le Seigneur l’a juré, il n’en reviendra pas :
Tu seras pour toujours un sacrificateur comme Melkisédec.
21
Que la paix soit avec vous, leur répéta-t-il. Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.
27
Puis il se tourna vers Thomas : — Avance ton doigt, lui dit-il, mets-le ici, regarde mes mains. Avance aussi ta main et pose-la dans la plaie de mon côté. Cesse de douter et crois.
6
Cela vous concerne vous aussi, chers amis de Rome, puisque vous avez été appelés par Jésus-Christ à lui appartenir.
7
Je salue tous les bien-aimés de Dieu à Rome, tous ceux qui, par l’appel de Jésus-Christ, sont devenus le peuple saint de Dieu : la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ.
28
Nous savons, du reste, que les intentions bienveillantes de Dieu sont à l’origine de tout ce qui nous arrive : Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, car c’est conformément à son plan qu’ils ont été appelés (au salut).
29
En effet, ceux que Dieu a enveloppés d’avance dans son plan d’amour, il les a aussi destinés, depuis le commencement, à porter son image. Il a décidé de faire d’eux ses enfants au même titre que son propre Fils et de les façonner pour qu’ils lui ressemblent, afin qu’il soit l’aîné d’une nombreuse famille de frères.
30
Ceux à qui Dieu a réservé d’avance une telle destinée, il les a aussi appelés à venir à lui, ceux auxquels il a adressé son appel ont aussi été déclarés justes, et ceux qu’il a fait accéder à cette justice et à cette vie nouvelle ont été revêtus de la beauté de la sainteté, Dieu leur a accordé leur part de la gloire (céleste).
24
c’est-à-dire à nos yeux ; ne sommes-nous pas ces « objets de sa compassion », nous qu’il a appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les non-Juifs ?
17
Il est vrai : quelques branches ont été coupées. Toi qui n’es pas juif, tel une branche d’olivier sauvage, tu as été greffé à leur place sur le tronc. Tu participes donc à toute la vie de l’arbre tout autant que les vraies branches ; sa racine puise pour toi, sa sève te nourrit.
8
En effet, le Christ est venu se mettre au service d’Israël afin de prouver la véracité et la fidélité de Dieu ; en accomplissant les promesses faites autrefois à nos ancêtres, il a démontré qu’elles sont toujours valables.
27
Elles ont pris elles-mêmes cette initiative, estimant s’acquitter ainsi d’une dette de reconnaissance. Effectivement, si les autres peuples ont eu part aux richesses spirituelles des Juifs, il n’est que juste qu’ils les assistent, en retour, de leurs biens matériels.
2
saluent l’Église de Dieu établie à Corinthe, ceux qui se sont consacrés à Jésus-Christ et qui, dans la communion vivante avec lui, ont été appelés à mener une vie sainte, en union avec tous ceux qui, en quelque lieu que ce soit, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ et savent qu’il est leur Seigneur aussi bien que le nôtre.
23
Or, tout cela, je le fais pour la cause de l’Évangile, afin d’en partager les bénédictions avec d’autres. Je prends ma part dans sa proclamation pour avoir, moi aussi, part à ses promesses.
17
Du moment qu’il n’y a qu’un seul pain, nous tous, malgré notre grand nombre, nous ne formons qu’un seul corps, puisque nous partageons ce pain unique entre tous et que chacun en a sa part.
7
Lorsque nous pensons à vous, nous sommes pleins de confiance. C’est un espoir inébranlable, car il repose sur un fondement solide : nous savons que si vous avez part aux souffrances, vous aurez aussi part au réconfort dont nous bénéficions.
6
Et quel est ce secret ? C’est que les non-Juifs, autrefois exclus des bénédictions divines, sont à présent placés sur un pied d’égalité avec nous (les Juifs). Ils ont droit au même héritage que nous, sont intégrés au même corps et ont part aux bénédictions offertes par Dieu à tous ceux qui entrent en communion avec lui par leur acceptation de l’Évangile.
1
(En considération de tout ce que Dieu a fait pour nous,) permettez-moi donc, en tant que prisonnier du Seigneur, de vous adresser d’instantes recommandations : conduisez-vous d’une manière digne de l’appel qui vous a été adressé.
4
car vous faites tous partie d’un seul corps, régi par un seul Esprit. De même aussi, vous ne possédez qu’une seule et même espérance rattachée à votre vocation commune, c’est-à-dire à l’héritage auquel vous avez tous été appelés.
14
Les yeux rivés au but, je m’élance vers le prix de la course que Dieu nous appelle à recevoir là-haut : vers la vie céleste dans la communion avec Jésus-Christ.
12
Pleins de joie, vous remercierez le Père qui vous a accordé le privilège d’avoir part à l’héritage qu’il réserve aux chrétiens vivant dans la lumière.
22
mais voici que le Christ vous a réconciliés avec lui par la mort de son corps humain. Vous pouvez à présent paraître saints, sans tache et sans reproche devant ses yeux, à une condition toutefois :
12
Ainsi donc, puisque vous avez été choisis par Dieu (pour lui appartenir et qu’il vous aime), ayez en vous un cœur plein de tendre compassion. C’est là ce qui convient à des hommes que Dieu a mis à part. Revêtez-vous de bienveillance et d’humilité. Ayez bon caractère, faites preuve de patience.
12
vous encourageant, vous consolant, vous réconfortant, vous avertissant, vous adjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu. Je vous ai montré le chemin sur lequel vous honorerez, par vos vies, le Dieu qui vous appelle à entrer dans son royaume et à partager sa gloire.
27
Je vous en conjure par le Seigneur : veillez à ce que cette lettre soit lue à tous les frères.
11
Dans cette attente, nous prions à tout moment pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de cette vocation (de participer à sa gloire). Qu’il accomplisse ce qu’il a résolu pour vous dans sa bonté, qu’il vous remplisse de la joie à faire le bien et qu’il fasse aussi aboutir effectivement vos bonnes résolutions. Que, par sa force, il vous donne l’épanouissement dans votre vie de foi et qu’il veuille lui-même parfaire toute activité inspirée par la foi.
14
C’est à cela que Dieu vous a appelés par l’Évangile que nous vous avons annoncé afin de vous faire participer à la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
2
Que ceux qui ont des maîtres chrétiens n’aillent pas leur manquer de respect et se permettre des libertés à leur égard sous prétexte qu’ils sont des frères. Bien au contraire, ils devraient les servir avec d’autant plus de zèle et de fidélité. En effet, ceux qui bénéficient de leurs bons offices sont des croyants, donc des amis (de Dieu), des (frères) bien-aimés qui s’appliquent, de leur côté, à faire le bien. Voilà quel doit être le contenu de ton enseignement et de tes exhortations.
12
Livre le beau combat de la foi, engage-toi dans la bonne course et cherche à gagner le prix : saisis la vie éternelle. C’est à cela que tu as été appelé. C’est pour cela que tu as fait jadis cette belle profession de foi en présence de nombreux témoins.
9
C’est lui qui nous a sauvés et nous a appelés à mener une vie sainte et consacrée. C’est lui qui nous a adressé notre vocation particulière. Et s’il l’a fait, ce n’est certes pas à cause de nos mérites ou de nos œuvres, mais bien parce qu’il en avait librement décidé ainsi, parce qu’il est bienveillant et qu’il désire nous accorder sa faveur. Dès avant les temps éternels, sa grâce était là, préparée pour nous et destinée à devenir nôtre dans l’union avec Jésus-Christ.
7
Médite bien ces images et cherche à en saisir toute la signification. D’ailleurs, le Seigneur stimulera ton intelligence et te donnera la clairvoyance nécessaire pour comprendre toutes ces choses.
11
Car Jésus, qui purifie les hommes de leurs péchés, et ceux qui sont ainsi purifiés, ont tous la même origine : ils sont issus du même Père et partagent la même humanité. C’est pourquoi il n’a pas honte d’appeler les hommes ses frères,
17
C’est pourquoi il a dû être rendu, à tous égards, semblable à ses « frères ». Il a pu ainsi devenir, pour leurs relations avec Dieu, un grand-prêtre compatissant et digne de confiance dans le domaine des relations de l’homme avec Dieu, et faire l’expiation des péchés de son peuple.
1
C’est pourquoi, mes frères, vous qui appartenez à Dieu et qu’il a appelés à hériter des biens célestes, fixez vos regards sur Jésus, l’envoyé de Dieu et le grand-prêtre de la foi que nous reconnaissons comme vraie.
14
Car nous sommes les compagnons du Christ ; nous avons part à toutes ses richesses, à condition de maintenir inébranlables jusqu’au bout, notre confiance initiale et notre assurance des premiers jours.
14
Ainsi puisque nous avons en Jésus, le Fils de Dieu, un grand-prêtre si éminent qui a traversé les cieux pour pénétrer jusque dans la présence même de Dieu, demeurons fermement attachés à la foi que nous professons et confessons-la fidèlement.
15
En effet, notre grand-prêtre n’est pas incapable de comprendre nos faiblesses et de sympathiser avec nous. Au contraire, il a connu toutes nos épreuves : à tous égards, il a été soumis absolument aux mêmes tentations que nous – et pourtant, il est resté sans péché.
1
Lorsqu’on choisit un grand-prêtre du milieu des hommes, on en fait un médiateur chargé des relations avec Dieu. Il doit représenter les hommes dans leur culte rendu à Dieu. Pour cela, il présente leurs offrandes et fait l’expiation des péchés par des sacrifices.
2
Il doit avoir de la compréhension pour ceux qui pèchent par ignorance et qui commettent des erreurs. En fait, il peut se montrer indulgent pour eux ; il sait bien qu’il est lui-même sujet à la faiblesse humaine.
3
Aussi est-il tenu d’offrir des sacrifices expiatoires, tant pour ses propres péchés que pour ceux du peuple.
4
De plus, on ne s’attribue pas, de sa propre initiative, l’honneur d’être grand-prêtre. Il faut y être appelé par Dieu. Ce fut déjà le cas pour Aaron.
5
Il en fut de même pour le Christ. Lui non plus ne s’est pas attribué, de son propre chef, le titre de grand-prêtre. Dieu l’a institué dans cette fonction en lui déclarant : Tu es mon fils, je t’ai moi-même engendré
et donné le pouvoir aujourd’hui.
6
Dieu dit aussi dans un autre passage : Toi, tu es prêtre pour toujours
dans la ligne de Melchisédec.
7
Au cours de sa vie sur la terre, Jésus a fait monter vers celui qui aurait pu le sauver de la mort, des prières et des supplications. Dans une agonie de pleurs, il a jeté un grand cri. À cause de son humble soumission à la volonté de Dieu, il a été exaucé.
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Quoique Fils de Dieu, il a été obligé d’apprendre l’obéissance à l’école de la souffrance.
9
C’est ainsi qu’il a atteint le plus haut degré de la perfection et qu’il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent, l’auteur d’un salut éternel.
10
Dieu lui-même le reconnaît comme tel puisqu’il l’a salué par avance grand-prêtre dans la ligne de Melchisédec.
20
Là, Jésus est déjà entré pour nous en précurseur, lorsqu’il est devenu notre grand-prêtre pour l’éternité dans la ligne de Melchisédec.
26
Jésus est donc bien le grand-prêtre qu’il nous fallait : il est saint, irréprochable, il n’a jamais été touché par le mal, il est tout différent des pécheurs et il est élevé plus haut que les cieux.
1
Pour résumer le point capital de ce que nous venons de dire, c’est que nous avons un tel grand-prêtre : il a pris place dans les cieux à la droite du trône du Très-Haut.
2
Il y accomplit le service de grand-prêtre dans le véritable tabernacle, celui qui n’a pas été érigé par des hommes, mais par le Seigneur lui-même.
3
Quelle est la raison d’être d’un grand-prêtre ? N’est-il pas institué pour présenter à Dieu des offrandes et des sacrifices ? Il faut donc que notre grand-prêtre ait aussi quelque chose à offrir.
11
Or, à présent, le Christ a paru. Il est le grand-prêtre du régime nouveau. Il est venu avec tous les biens annoncés d’avance qu’il nous a acquis et qui sont maintenant à notre disposition. Il a traversé un tabernacle plus grand et plus parfait que tous les sanctuaires terrestres, un tabernacle qui n’a pas été construit par des mains humaines, c’est-à-dire qui ne fait pas partie de ce monde créé.
21
Puisque nous avons un grand-prêtre si éminent placé à la tête de la véritable maison de Dieu,
9
Mais vous, vous êtes une race élue, un corps de rois prêtres, vous constituez une nation sainte, un peuple que Dieu s’est acquis en le libérant, et qui lui appartient. Aussi devez-vous proclamer bien haut les perfections et les œuvres merveilleuses de celui qui vous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière.
5
C’était celle que recherchaient, dans les anciens temps, les femmes consacrées à Dieu : elles avaient placé leur espoir en Dieu et elles étaient soumises chacune à son mari.
1
Je voudrais m’adresser, à présent, à ceux qui ont la charge de responsables de l’Église parmi vous. Je leur parle en tant que responsable comme eux, témoin des souffrances du Christ et participant de la gloire qui sera bientôt révélée.
10
Mais quand vous aurez souffert un peu de temps, Dieu, l’auteur de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans la communion avec Jésus-Christ, vous relèvera lui-même ; il vous affermira, vous fortifiera et vous rendra inébranlables en vous établissant sur un fondement solide.
3
Par sa puissance, Dieu nous a donné tout ce qu’il faut pour accéder à la vie véritable et pour vivre dans l’attachement à Dieu. En effet, il nous a fait connaître celui qui nous a appelés à partager sa propre gloire et sa puissance.
4
Par cette gloire et cette puissance divines, nous avons reçu des promesses d’une suprême importance et d’un prix inestimable : grâce à elles, vous pourrez échapper à l’empire des passions qui mènent ce monde à la ruine et devenir participants de la nature divine.
5
Pour cette raison même, faites, de votre côté, tous vos efforts pour développer votre foi, pour lui adjoindre l’énergie morale et lui faire produire une vie active et vertueuse. Que votre énergie morale s’accompagne de connaissance spirituelle.
6
À la connaissance spirituelle, ajoutez la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi l’endurance dans l’épreuve, à cette attente patiente du secours divin, l’attachement à Dieu et une confiance toujours plus grande en lui.
7
Enfin, à cet attachement à Dieu, joignez l’affection fraternelle qui vous conduira à l’amour.
8
Si vous possédez ces qualités et si vous les développez sans cesse jusqu’à en être remplis, elles ne vous laisseront pas inactifs et sans fruit ; au contraire, vous ferez des progrès dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
9
Celui à qui elles font défaut est (spirituellement) aveugle ; c’est un homme à courte vue qui a mis en oubli la purification de ses péchés d’autrefois.
10
Mes frères, Dieu vous a choisis et vous a appelés ; ayez donc d’autant plus de zèle pour confirmer et affermir (par votre vie) cette vocation et cet appel. Car si vous agissez ainsi, vous ne ferez jamais de faux pas,
3
Je le répète : ce que nous avons réellement vu et entendu, nous vous l’annonçons parce que nous aimerions que vous soyez associés à nous dans cette communion dont nous jouissons avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ.
1
Jude, serviteur de Jésus-Christ et frère de Jacques, salue ceux qui ont été appelés par Dieu le Père et qui vivent aimés par lui et gardés pour Jésus-Christ.
14
Ils déclareront la guerre à l’Agneau et mèneront campagne contre lui, mais celui-ci les vaincra, car il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois. Les siens, ceux qu’il a appelés et élus, ceux qui lui font confiance et lui restent fidèles, vaincront avec lui et participeront à son triomphe ;
20
Mais vous, ô cieux, vous les chrétiens, les apôtres et les prophètes, réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse à cause de sa chute ! Parce qu’en la condamnant, Dieu a tranché en votre faveur et vous a fait pleinement justice.
1 à 6 Exorde. - Jésus et Moïse dans la maison de Dieu.
Comme conclusion de ce qui précède sur l'incarnation, les souffrances et la sacrificature de Christ, l'auteur exhorte ses frères à considérer la fidélité du Médiateur de la nouvelle Alliance, qui est plus grand que Moïse dans la maison de Dieu.
Les versets Hébreux 3.1-6 ne sont pas un développement doctrinal, destiné à établir la supériorité de Jésus sur Moïse, comme Hébreux 1.1-14 établissait sa supériorité sur les anges. Celle-ci emportait logiquement celle-là, qui n'avait plus besoin d'être démontrée, la première étant prouvée. Si, dans l'exorde de sa parénèse, l'auteur insiste sur la supériorité de Christ, comparé à Moïse, c'est pour donner plus de force à son exhortation : tenez ferme votre espérance fondée sur lui. (Hébreux 3.6)
Comparer Hébreux 2.11 ; Romains 1.7 ; 1Corinthiens 1.2 ; 2Corinthiens 1.1, notes.
Vous qui avez part avec nous à le vocation céleste. Elle est céleste, parce qu'elle nous est adressée du ciel, d'où Dieu nous envoie son Fils, et parce qu'elle nous invite à diriger nos pas vers le ciel. Comparer Hébreux 12.25 ; Romains 1.7 ; Philippiens 3.14, notes.
Grec : De notre confession.
Plusieurs entendent ce mot du contenu de la foi chrétienne, des enseignements et des croyances qui se rapportent à Christ ; la confession chrétienne serait ici opposée à la confession mosaïque des Juifs. Mais le mot employé désigne dans le Nouveau Testament, et dans notre épître en particulier, l'acte de confesser sa foi. C'est pourquoi nous traduisons avec Luther et la plupart des interprètes modernes : "Considérez l'apôtre et le souverain Sacrificateur que nous confessons." (Comparer Hébreux 4.14 ; 10.23 ; 2Corinthiens 9.13 ; 1Timothée 6.12,13)
- L'auteur donne ici à Jésus le titre inusité d'apôtre. Ce nom, il l'entend dans sa signification première d'envoyé. Jésus est l'envoyé de Dieu, comme ses douze disciples furent ses envoyés. (Jean 20.21)
Quand il déclare si souvent que "le Père l'a envoyé," (Jean 5.36 ; 10.36) il se sert du verbe d'où dérive le mot apôtre. Ce titre résume les déclarations précédentes, que Dieu a parlé par son Fils, (Hébreux 1.1,2) qui est supérieur aux anges "envoyer pour servir en faveur de ceux qui doivent hériter du salut," (Hébreux 1.14) et par lequel l'Evangile a d'abord été annoncé (Hébreux 2.3)
De plus, en qualifiant Jésus d'apôtre, l'auteur introduit la comparaison qui va suivre entre Christ et Moïse. Moïse fut l'envoyé de Dieu dans l'ancienne Alliance, Christ l'est dans la nouvelle ; il est celui que Moïse avait annoncé à son peuple par ces mots : "L'Eternel te suscitera un prophète semblable à moi." (Deutéronome 18.15)
- Mais Christ a un autre office, que Moïse ne remplissait pas, et dont Aaron était chargé : celui de souverain sacrificateur. Ce nom déjà donné à Jésus, (Hébreux 2.17) rappelle ce qui a été dit de son œuvre dans Hébreux 2.6-18, et prépare ce qui sera abondamment développé dans la suite. (Hébreux 4.14-5.10 ; 8.1-10.18)
Les deux fonctions d'apôtre et de souverain sacrificateur sont étroitement unies (un seul article régit les deux titres) ; elles présentent les deux faces de l'œuvre de Jésus. L'auteur les rappelle pour relever l'importance de la "fidélité" dont Jésus a fait preuve (Hébreux 3.2) et qu'il invite ses lecteurs à considérer.
- Il faut remarquer que, dans tout ce parallèle entre Jésus-Christ et Moïse ou les souverains sacrificateurs israélites, la comparaison ne porte nullement sur les personnes (il n'y aurait là aucune comparaison possible), mais sur leurs offices respectifs.
La valeur, la dignité et la supériorité de Christ par rapport à Moïse sont démontrées dans ce texte. (\\# 1-6\\)
Christ est considéré dans ce texte comme « l'Apôtre de notre profession de foi », le « Messager », envoyé par Dieu aux hommes, le grand « Révélateur » de cette foi que nous professons avoir, et de cette espérance que nous déclarons posséder. Christ, le Messie, a été oint aussi bien pour la fonction d'Apôtre que pour celle de Souverain Sacrificateur. Jésus est notre Sauveur, Celui qui nous guérit de nos fautes, le grand Médecin des âmes !Les Hébreux sont prévenus du péché et du danger de l'incrédulité. (\\# 7-13\\)
La nécessité de croire en Christ, et de Le suivre avec assiduité. (\\# 14-19\\)
Considérez-Le ainsi ! Considérons ce qu'Il est en lui-même, ce qu'Il est pour nous, et ce qu'Il sera plus tard et à jamais ! Quand nous méditons sérieusement sur la personne de Christ, nous sommes amenés à mieux Le connaître, et à l’aimer.
Les Juifs avaient une haute opinion de la fidélité de Moïse, mais celui-ci n’était cependant qu'une « image de Christ ». Christ est le Maître de la maison décrite dans ce texte, le Maître de Son Église, de Son peuple ; Il en est le « Constructeur ». Moïse était un serviteur fidèle ; Christ, en tant que Fils éternel de Dieu, est le « Propriétaire » légitime de cette « maison spirituelle », le Dirigeant souverain de l'Église.
Il ne suffit pas d’emprunter fidèlement les voies que Christ nous a tracées, il faut aussi les suivre avec persévérance, et ce, jusqu'à la fin. Toute méditation sur Sa personne et Son salut, nous conduira vers la Sagesse, et nous aurons de nouveaux motifs pour L'aimer, Lui accorder notre confiance et Lui obéir !