Jésus est supérieur à Moïse
PV-0616 Hébreux 3.2-4, 3.5-6, 3.14 Simon Ouellette et David Haines nous parlent aujourd’hui de l’importance de Moïse pour les Juifs, …
La valeur, la dignité et la supériorité de Christ par rapport
à Moïse sont démontrées dans ce texte. (\\# 1-6\\)
Les Hébreux sont prévenus du péché et du danger de
l'incrédulité. (\\# 7-13\\)
La nécessité de croire en Christ,
et de Le suivre avec assiduité. (\\# 14-19\\)
Considérez-Le ainsi ! Considérons ce qu'Il est en lui-même, ce qu'Il est pour nous, et ce qu'Il sera plus tard et à jamais ! Quand nous méditons sérieusement sur la personne de Christ, nous sommes amenés à mieux Le connaître, et à l’aimer.
Les Juifs avaient une haute opinion de la fidélité de Moïse, mais celui-ci n’était cependant qu'une « image de Christ ». Christ est le Maître de la maison décrite dans ce texte, le Maître de Son Église, de Son peuple ; Il en est le « Constructeur ». Moïse était un serviteur fidèle ; Christ, en tant que Fils éternel de Dieu, est le « Propriétaire » légitime de cette « maison spirituelle », le Dirigeant souverain de l'Église.
Il ne suffit pas d’emprunter fidèlement les voies que Christ nous a tracées, il faut aussi les suivre avec persévérance, et ce, jusqu'à la fin. Toute méditation sur Sa personne et Son salut, nous conduira vers la Sagesse, et nous aurons de nouveaux motifs pour L'aimer, Lui accorder notre confiance et Lui obéir !
Dieu répugne à détruire ceux qui pratiquent ouvertement le péché ; Il use de patience envers eux et leurs manifeste Sa grâce. Mais ce péché, s'il persiste trop longtemps, fera éclater le courroux divin, qui détruira tout impénitent ; il n'y a pas de repos devant la colère de Dieu...
Ce texte nous avertit : « Prenez garde ; » tous ceux qui veulent « obtenir » le ciel doivent considérer cet avertissement ; si parfois nous nous permettions de douter de Dieu, nous pourrions bientôt l'abandonner... Que ceux qui pensent « être debout » prennent garde de la chute toujours possible. Puisque demain ne nous appartient pas, faisons le meilleur usage du temps présent.
Aucun chrétien, même le plus fort du « troupeau », ne peut prétendre pouvoir se dispenser de l'aide des autres chrétiens. Et il n'y en a aucun, d’autre part, qui soit trop bas ou méprisable pour être aidé, mais il appartient à tous de se tenir debout, par la foi, et d'assurer tout soutien mutuel. Le péché emprunte tant de chemins et d’aspects, que nous avons souvent besoin du regard des autres pour constater sa présence. Au premier abord, il paraît parfois plaisant, mais en fait il est vil ; il paraît agréable, mais il est destructeur ; il promet beaucoup, mais ne construit rien. La tromperie du péché endurcit l'âme ; un premier péché accepté ouvre le chemin au suivant ; chaque faute commise peut devenir habituelle. Que chacun se méfie donc du péché !
L’esprit avec lequel les chrétiens cheminent en commun dans les voies de Dieu, doit être maintenu jusqu'au terme de leur vie. La persévérance dans la foi est la meilleure évidence de son authenticité. Entendre la Parole est souvent un moyen d’accéder au salut, par contre, le fait de ne pas l’accepter expose davantage à la colère divine.
La joie d'être « participants » de Christ et de Son parfait salut, ainsi que la crainte de la colère de Dieu et de la misère éternelle qui attend le pécheur rebelle, doivent nous pousser à persévérer dans une foi obéissante. Méfions-nous à ne pas nous laisser séduire par les vains privilèges de ce monde ni par de piètres professions de foi. Prions pour être comptés parmi les croyants authentiques, ceux qui entreront au ciel, alors que tous les pécheurs incrédules chuteront...
De même que notre obéissance est en rapport avec la puissance de notre foi, nos péchés et la non satisfaction de nos besoins spirituels sont la conséquence de l'incrédulité qui demeure en nous...
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Combien plus grand est le Fils de Dieu, qui a construit la maison, qui est le vrai fondateur de la famille et du règne de Dieu sur la terre ! Il ne fait partie de la famille, lui, que parce qu'il a bien voulu devenir notre frère aîné. (Hébreux 2.11)
Si Moïse peut être comparé à Jésus sous le rapport de la fidélité, il lui est bien inférieur pour l'honneur qui lui revient. C'est ce que relève ce verset, en même temps qu'il donne un nouveau motif (car) de "considérer Jésus." (Hébreux 3.1) Il a été jugé digne d'une gloire supérieure.
Celui qui l'a jugé digne, c'est Dieu. Son jugement a une valeur permanente (verbe au parfait). Il s'est manifesté par l'élévation de Jésus dans la gloire céleste. (Hébreux 2.7-9)
- Le mot traduit par construire, ici et au verset suivant, n'exprime pas seulement l'acte de bâtir une maison, mais celui de l'arranger, de l'organiser, de la munir des meubles et des serviteurs qu'elle doit avoir pour répondre à son but. (1Pierre 3.20)
La comparaison entre celui qui construit la maison et la maison ellemême est tout à fait générale. C'est trop presser les termes, et prêter à l'auteur des idées qu'il n'exprime pas formellement, que de dire avec Weiss : la maison, c'est l'institution de l'ancienne Alliance : celui qui l'a construite, c'est Christ ; donc l'auteur attribue au Christ préexistant un rôle dans la fondation et la conduite de l'Alliance préparatoire, comme il lui en avait attribué un dans la création du monde. (Hébreux 1.2)
Non, l'auteur ne dit pas quelle maison Christ a construite ; il dit seulement qu'il est en qualité de Fils le constructeur de sa maison, qui peut être aussi bien, et qui est probablement d'après Hébreux 3.6, l'institution de la nouvelle Alliance, tandis que Moïse fait seulement partie de la maison de l'ancienne Alliance étant l'un des serviteurs qui la constituent. (Hébreux 3.5)