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20
Isaac lui demanda :
—Comment as-tu fait, mon fils, pour trouver si vite du gibier ?
Jacob répondit :
—C’est l’Eternel ton Dieu qui l’a mené sur mon chemin.
21
Isaac dit à Jacob :
—Viens un peu plus près, mon fils, que je te touche pour voir si tu es bien mon fils Esaü.
22
Jacob s’approcha donc d’Isaac, son père le tâta et dit :
—La voix est celle de Jacob, mais les mains sont celles d’Esaü.
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Comme les mains de Jacob étaient couvertes de poils comme celles d’Esaü son frère, son père ne le reconnut pas et il lui donna sa bénédiction.
24
Mais auparavant il lui redemanda :
—Es-tu bien mon fils Esaü ?
Et Jacob répondit :
—Oui.
25
Alors Isaac lui dit :
—Sers-moi donc, que je mange du produit de la chasse de mon fils, pour te donner ensuite ma bénédiction.
Jacob le servit et Isaac mangea. Il lui apporta aussi du vin, que son père but.
26
Puis Isaac, son père, lui dit :
—Approche-toi, viens m’embrasser, mon fils.
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Jacob s’approcha et l’embrassa. Isaac sentit l’odeur de ses habits, puis il le bénit en ces termes :
Oui, l’odeur de mon fils est comme la senteur d’un champ béni par l’Eternel.
28
Alors que Dieu t’accorde la rosée qui descend du ciel, qu’il rende tes terres fertiles,
qu’il te donne avec abondance du froment et du vin.
29
Que des nations te soient assujetties,
que, devant toi, des peuples se prosternent !
Sois le chef de tes frères,
que les fils de ta mère s’inclinent devant toi !
Maudit soit qui te maudira,
béni soit qui te bénira !
30
Lorsque Isaac eut fini de bénir Jacob, celui-ci le quitta. Esaü son frère rentra alors de la chasse.
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Il prépara, lui aussi, un bon plat, l’apporta à son père et lui dit :
—Mon père, lève-toi, je te prie, et mange du gibier de ton fils, pour me donner ensuite ta bénédiction.
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Isaac lui demanda :
—Qui es-tu ?
Il répondit :
—Je suis ton fils aîné, Esaü.
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Alors Isaac, en proie à une vive émotion, se mit à trembler et dit :
—Qui est donc celui qui a pris du gibier et me l’a apporté ? J’ai mangé de tout avant que tu ne viennes et je lui ai donné ma bénédiction ; maintenant il sera béni.
34
Quand Esaü entendit les paroles de son père, il poussa un grand cri plein d’amertume et supplia son père :
—Moi aussi, mon père, bénis-moi !
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Isaac lui répondit :
—Ton frère est venu et il a extorqué ta bénédiction par ruse.
36
Esaü dit :
—Est-ce parce qu’on l’appelle Jacob (le Trompeur) qu’il m’a trompé par deux fois ? D’abord il a pris mon droit d’aînesse et maintenant voilà qu’il m’enlève ma bénédiction ! Et il ajouta : N’as-tu pas de bénédiction en réserve pour moi ?
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Isaac lui répondit :
—Voici que j’ai fait de lui ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, je l’ai pourvu de blé et de vin. Que puis-je donc faire pour toi, mon fils ?
38
Esaü dit à son père :
—Ne possèdes-tu qu’une seule bénédiction, mon père ? Bénis-moi, moi aussi, mon père !
Et il se mit à pleurer à grands cris.
39
Isaac son père resta un moment silencieux, puis il dit :
Vois, tu demeureras loin des terrains fertiles
et loin de la rosée qui nous descend du ciel.
40
C’est grâce à ton épée que tu vivras,
quant à ton frère, tu lui seras assujetti.
Mais, errant çà et là, tu briseras le joug qu’il fera peser sur ton cou.
1
Alors Isaac appela Jacob, il le bénit et lui donna cet ordre :
—Tu n’épouseras pas une Cananéenne.
2
Mets-toi en route, va à Paddân-Aram chez Betouel, ton grand-père maternel, et prends une femme de là-bas parmi les filles de ton oncle Laban.
3
Le Dieu tout-puissant te bénira, il te donnera des enfants, il rendra tes descendants nombreux et tu deviendras l’ancêtre d’un grand nombre de peuples.
4
Il te transmettra la bénédiction d’Abraham à toi et à ta descendance, afin que tu hérites le pays dans lequel tu habites en immigrant et que Dieu a donné à Abraham.
7
Joseph fit aussi venir son père Jacob pour le présenter au pharaon. Jacob salua respectueusement le pharaon.
8
Celui-ci lui demanda :
—Quel âge as-tu ?
9
Jacob répondit :
—Le nombre de mes années de migrations est de cent trente. Les jours de ma vie ont été peu nombreux et mauvais et je n’atteindrai pas le nombre des années qu’ont duré les migrations de mes ancêtres.
10
Puis Jacob salua respectueusement le pharaon et se retira.
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Il bénit Joseph et dit :
Que ces garçons soient bénis par le Dieu
devant qui ont vécu mes pères Abraham et Isaac,
le Dieu qui a pris soin de moi depuis que j’existe et jusqu’à ce jour,
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l’*ange qui m’a délivré de tout mal.
Qu’ils perpétuent mon nom et celui de mes pères Abraham et Isaac !
Qu’ils aient beaucoup d’enfants partout dans le pays.
17
Joseph remarqua que son père avait posé sa main droite sur la tête d’Ephraïm. Cela lui déplut et il prit la main de son père pour la faire passer de la tête d’Ephraïm sur celle de Manassé.
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Il dit à son père :
—Il ne faut pas faire ainsi, mon père, car c’est celui-là l’aîné ; mets donc ta main droite sur sa tête.
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Mais son père refusa et dit :
—Je sais, mon fils, je sais. Celui-là aussi deviendra un peuple ! Lui aussi sera grand. Mais son frère cadet sera plus grand que lui et sa descendance formera des nations entières.
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Ce jour-là, il les bénit tous deux et dit :
—Le peuple d’Israël vous nommera dans ses bénédictions en disant : « Que Dieu te rende semblable à Ephraïm et à Manassé ! »
Ainsi il plaça Ephraïm avant Manassé.
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Tous ceux-là forment les douze tribus d’Israël, et c’est ainsi que leur parla leur père et qu’il les bénit, en prononçant pour chacun sa bénédiction propre.
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—Parle à Aaron et à ses fils et dis-leur : Voici en quels termes vous bénirez les Israélites. Vous leur direz :
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Que l’Eternel te bénisse et te protège !
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Que l’Eternel te regarde avec bonté ! Et qu’il te fasse grâce !
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Que l’Eternel veille sur toi et t’accorde la paix !
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C’est ainsi qu’ils m’invoqueront en faveur des Israélites, et moi, je les bénirai.
1
O ciel, prête l’oreille, je parlerai.
Et toi, ô terre, écoute ce que je vais dire.
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David rentra chez lui pour bénir sa maisonnée. Alors Mikal, fille de Saül, sortit à sa rencontre et s’exclama :
—Ah, vraiment, le roi d’Israël s’est couvert d’honneur aujourd’hui ! Il s’est exhibé à demi-nu aux servantes de ses serviteurs, comme aurait pu le faire un homme de rien !
55
Il se releva et, d’une voix forte, il bénit toute l’assemblée d’Israël, en disant :
27
Finalement, les prêtres-lévites se levèrent pour bénir le peuple. Leur voix fut entendue et leur prière parvint jusqu’à sa sainte demeure dans le ciel.
50
Ensuite il les emmena hors de la ville jusqu’aux environs de Béthanie et là, élevant ses mains, il les bénit.
51
Pendant qu’il les bénissait, il les quitta et fut enlevé au ciel.
16
Voici ce que nous reconnaissons ensemble : — il est grand le secret du plan de Dieu, le Christ, qui fait l’objet de notre foi.
Il s’est révélé comme un être humain,
et, déclaré juste par le Saint-Esprit,
il a été vu par les *anges.
Il a été proclamé parmi les non-Juifs.
On a cru en lui dans le monde entier.
Il a été élevé dans la gloire.
7
Or, incontestablement, c’est l’inférieur qui est béni par le supérieur.
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Par la foi aussi, Isaac a béni Jacob et Esaü, en vue de l’avenir.
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Par la foi, Jacob a béni, peu avant sa mort, chacun des fils de Joseph et s’est prosterné pour adorer Dieu, en prenant appui sur l’extrémité de son bâton.
- Nous trouvons ici (Hébreux 7.4-10) un autre point à considérer dans le rôle joué par Melchisédek : de cette considération ressortira la supériorité de la sacrificature de Christ sur celle des lévites. (Comparer Hébreux 7.1, note.)
Cette sacrificature de Christ, l'auteur la voit, en effet, représentée dans celle de Melchisédek, dont il établit la grandeur par deux raisons :
1° Abraham, le patriarche, qui avait reçu les promesses relatives à l'élection du peuple et au salut des nations, qui fut le père de tous les lévites, qui était plus grand qu'eux tous par la place qu'il occupe dans le règne de Dieu, rendit hommage à la sacrificature royale de Melchisédek en lui payant la dîme.
Cette dîme que ceux d'entre les fils de Lévi qui reçoivent la sacrificature ont, selon la loi, ordre de lever sur le peuple, cette dîme qui était un sacrifice fait à Dieu dans la personne de ses ministres, et que ces derniers prélevaient sur leurs frères, bien que les uns et les autres eussent l'honneur de descendre d'Abraham, (Hébreux 7.5) cette dîme, Abraham la paya à un étranger qui n'y avait aucun droit selon la foi, n'étant pas lévite par sa généalogie, et uniquement parce qu'il reconnut en lui le "sacrificateur du Dieu souverain," (Hébreux 7.1 ; Genèse 14.18) plus élevé que lui-même et que tous ses descendants. (Hébreux 7.6)
2° Abraham reçut de lui la bénédiction, une bénédiction réelle venant de Dieu, d'où l'auteur conclut (Hébreux 7.7) qu'il devait, par sa dignité religieuse, être supérieur à Abraham et à tous ceux qui, plus tard, descendirent de lui. Or, si tout cela est vrai de Melchisédek, qui n'avait que le symbole de la sacrificature éternelle, combien plus de Celui qui devait en posséder la réalité !