Le christianisme n’est en aucune façon hostile aux
bons usages de ce monde. La piété devrait d’ailleurs inciter à
la courtoisie et à l’obligeance envers tous !Ceux qui ont une fausse opinion de la piété, basée seulement sur
des reproches, deviennent peu à peu, moroses, voire amers. Les
véritables salutations chrétiennes ne sont pas de simples
politesses, vides de tout sentiment : elles sont l’expression
réelle de l’amour fraternel et des recommandations mutuelles, à
la bénédiction divine et à la Grâce.
Chaque famille chrétienne devrait ressembler à une église : là
où deux ou trois sont assemblés au Nom de Christ, ce Dernier
est parmi eux ; il y a donc là, une véritable assemblée !
Ce texte nous donne un avertissement solennel : de nombreuses
personnes professent le Nom de Christ, sans manifester
toutefois de véritable amour envers Lui. Nul ne L'aime dans
la Vérité, s'il n'aime pas Ses lois, ni ne garde Ses
commandements. Hélas, beaucoup ne sont chrétiens que de nom, en
particulier ceux qui n'aiment pas le Seigneur en toute
sincérité. De telles personnes sont en fait séparées du peuple
de Dieu, et de la faveur du Très-Haut.
Ceux qui n'aiment pas le Seigneur Jésus-Christ, périront
irrémédiablement. Ne nous reposons pas sur des « professions
religieuses », où il n'y a aucun amour réel pour Christ, aucun
désir ardent de bénéficier du salut qu’Il offre, aucune
gratitude pour Sa Miséricorde, aucune obéissance à Ses
commandements.
La Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ est pleine de bonté,
pour le temps présent comme pour l'éternité ! Désirer voir nos
amis bénéficier personnellement de cette Grâce, c'est leur
souhaiter le plus grand bien. Tels doivent être nos désirs
envers tous nos amis et frères en Christ ! Nous ne pouvons rien
leur souhaiter de meilleur, ils ont tout à y gagner.
La véritable chrétienté nous pousse à souhaiter toutes sortes
de bénédictions envers ceux que nous aimons ; cela se
traduit par le désir de les voir bénéficier de la Grâce
qu’offre le Seigneur.
Dans ce texte, l'apôtre parle sans détours aux Corinthiens,
soulignant leurs défauts avec une certaine sévérité ; néanmoins,
lors de son départ, il leur a manifesté solennellement toute
son affection fraternelle, dans le Seigneur.
Que notre amour puisse être avec tous ceux qui sont en
Jésus-Christ. Tentons de percevoir toutes les choses du monde
comme vaines, comparées à Christ et à Sa droiture !
Allons-nous rester sous la coupe d’un péché manifeste, ou de la
négligence de notre devoir ? Sachons nous examiner
scrupuleusement nous-mêmes, nous pourrons ainsi juger l'état de
notre âme !
Comparer 2Timothée 2.3. Archippe était chargé de fonctions dans l'Eglise de Colosses, (Colossiens 4.17) et appartenait probablement à la famille de Philémon.
Paul l'appelle son compagnon d'armes, bien qu'Archippe n'ait sans doute jamais été directement associé aux travaux de l'apôtre, mais tous ceux qui obéissent à Jésus-Christ et luttent pour la cause de l'Evangile sont soldats d'une même armée.
Ce n'était probablement pas toute l'Eglise de Colosses ; mais une partie seulement qui s'assemblait chez Philémon. (Comparer Romains 16.5, note.) Bien que la lettre ne concerne que Philémon et sa famille, Paul mentionne l'Eglise dans l'adresse.
"Il y a là pour elle comme une invitation tacite à accueillir dans son sein l'esclave devenu chrétien." Oltramare.