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Versets relatifs

    • Matthieu 18

      1 En cette heure-là les disciples vinrent à Jésus, disant : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?
      2 Et Jésus, ayant appelé auprès de lui un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit :
      3 En vérité, je vous dis : si vous ne vous convertissez et ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
      4 Quiconque donc s'abaissera comme ce petit enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux ;
      5 et quiconque reçoit un seul petit enfant tel que celui-ci en mon nom, me reçoit.
      6 Et quiconque est une occasion de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il serait avantageux pour lui qu'on lui eût pendu au cou une meule d'âne et qu'il eût été noyé dans les profondeurs de la mer.
      7 Malheur au monde à cause des occasions de chute ! car il est nécessaire qu'il arrive des occasions de chute ; mais malheur à cet homme par qui l'occasion de chute arrive.
      8 Et si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi : il vaut mieux pour toi d'entrer dans la vie boiteux ou estropié, que d'avoir deux mains ou deux pieds, et d'être jeté dans le feu éternel.
      9 Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il vaut mieux pour toi d'entrer dans la vie n'ayant qu'un oeil, que d'avoir deux yeux, et d'être jeté dans la géhenne du feu.
      10 Prenez garde de ne pas mépriser un de ces petits ; car je vous dis que, dans les cieux, leurs anges voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux.
      11 Car le fils de l'homme est venu pour sauver ce qui était perdu.
      12 Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles se soit égarée, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf sur les montagnes, pour s'en aller chercher celle qui s'est égarée ?
      13 Et s'il arrive qu'il la trouve, -en vérité, je vous dis qu'il a plus de joie de celle-là que des quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
      14 Ainsi, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux, qu'un seul de ces petits périsse.
      15 Et si ton frère pèche contre toi, va, reprends-le, entre toi et lui seul ; s'il t'écoute, tu as gagné ton frère ;
      16 mais s'il ne t'écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que par la bouche de deux ou de trois témoins toute parole soit établie.
      17 Et s'il ne veut pas les écouter, dis-le à l'assemblée ; et s'il ne veut pas écouter l'assemblée non plus, qu'il te soit comme un homme des nations et comme un publicain.
      18 En vérité, je vous dis : Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
      19 Je vous dis encore que si deux d'entre vous sont d'accord sur la terre pour une chose quelconque, quelle que soit la chose qu'ils demanderont, elle sera faite pour eux par mon Père qui est dans les cieux ;
      20 car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux.
      21 Alors Pierre, s'approchant de lui, dit : Seigneur, combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi, et lui pardonnerai-je ? Sera-ce jusqu'à sept fois ?
      22 Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.
      23 C'est pourquoi le royaume des cieux a été fait semblable à un roi qui voulut compter avec ses esclaves.
      24 Et quand il eut commencé à compter, on lui en amena un qui lui devait dix mille talents.
      25 Et comme il n'avait pas de quoi payer, son seigneur ordonna qu'il fût vendu, lui, et sa femme, et ses enfants, et tout ce qu'il avait ; et que le payement fût fait.
      26 L'esclave donc, se jetant à ses pieds, lui rendit hommage, disant : Seigneur, use de patience envers moi, et je te payerai tout.
      27 Et le seigneur de cet esclave-là, touché de compassion, le relâcha et lui remit la dette.
      28 Mais cet esclave, étant sorti, trouva un de ceux qui étaient esclaves avec lui, qui lui devait cent deniers ; et l'ayant saisi, il l'étranglait, disant : Paye, si tu dois quelque chose.
      29 Celui donc qui était esclave avec lui, se jetant à ses pieds, le supplia, disant : Use de patience envers moi, et je te payerai.
      30 Et il ne voulut pas ; mais il s'en alla et le jeta en prison jusqu'à ce qu'il eût payé la dette.
      31 Or ceux qui étaient esclaves avec lui, voyant ce qui était arrivé, furent extrêmement affligés, et s'en vinrent et déclarèrent à leur seigneur tout ce qui s'était passé.
      32 Alors son seigneur, l'ayant appelé auprès de lui, lui dit : Méchant esclave, je t'ai remis toute cette dette, parce que tu m'en as supplié ;
      33 n'aurais-tu pas dû aussi avoir pitié de celui qui est esclave avec toi, comme moi aussi j'ai eu pitié de toi ?
      34 Et son seigneur, étant en colère, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qui lui était dû.
      35 Ainsi aussi mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre coeur, chacun à son frère.

      Ephésiens 4

      1 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de l'appel dont vous avez été appelés,
      2 avec toute humilité et douceur, avec longanimité, vous supportant l'un l'autre dans l'amour ;
      3 vous appliquant à garder l'unité de l'Esprit par le lien de la paix.
      4 Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés pour une seule espérance de votre appel.
      5 Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême.
      6 Il y a un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout, et partout, et en nous tous.
      7 Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ.
      8 C'est pourquoi il dit : "Étant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et a donné des dons aux hommes".
      9 Or, qu'il soit monté, qu'est-ce, sinon qu'il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre ?
      10 Celui qui est descendu est le même que celui qui est aussi monté au-dessus de tous les cieux, afin qu'il remplît toutes choses ;
      11 et lui, a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs ;
      12 en vue de la perfection des saints, pour l'oeuvre du service, pour l'édification du corps de Christ ;
      13 jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ :
      14 afin que nous ne soyons plus de petits enfants, ballottés et emportés çà et là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer ;
      15 mais que, étant vrais dans l'amour, nous croissions en toutes choses jusqu'à lui qui est le chef, le Christ ;
      16 duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit, selon l'opération de chaque partie dans sa mesure, l'accroissement du corps pour l'édification de lui-même en amour.
      17 Voici donc ce que je dis et témoigne dans le Seigneur, c'est que vous ne marchiez plus comme le reste des nations marche, dans la vanité de leurs pensées,
      18 leur entendement obscurci, étant étrangers à la vie de Dieu à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur coeur ;
      19 et qui, ayant perdu tout sentiment moral, se sont livrés à la débauche, pour pratiquer avidement toute impureté.
      20 Mais vous n'avez pas ainsi appris le Christ,
      21 si du moins vous l'avez entendu et avez été instruits en lui selon que la vérité est en Jésus :
      22 c'est-à-dire, pour ce qui est de la conversation précédente, d'avoir dépouillé le vieil homme qui se corrompt selon les convoitises trompeuses,
      23 et d'être renouvelés dans l'esprit de votre entendement,
      24 et d'avoir revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité.
      25 C'est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, parlez la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.
      26 Mettez-vous en colère et ne péchez pas : que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ;
      27 et ne donnez pas occasion au diable.
      28 Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais plutôt qu'il travaille en faisant de ses propres mains ce qui est bon, afin qu'il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin.
      29 Qu'aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche, mais celle-là qui est bonne, propre à l'édification selon le besoin, afin qu'elle communique la grâce à ceux qui l'entendent.
      30 Et n'attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.
      31 Que toute amertume, et tout courroux, et toute colère, et toute crierie, et toute injure, soient ôtés du milieu de vous, de même que toute malice ;
      32 mais soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné.

      Jacques 4

      1 D'où viennent les guerres, et d'où les batailles parmi vous ? N'est-ce pas de cela, de vos voluptés qui combattent dans vos membres ?
      2 Vous convoitez, et vous n'avez pas ; vous tuez et vous avez d'ardents désirs, et vous ne pouvez obtenir ; vous contestez et vous faites la guerre ; vous n'avez pas, parce que vous ne demandez pas ;
      3 vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, afin de le dépenser pour vos voluptés.
      4 Adultères, ne savez-vous pas que l'amitié du monde est inimitié contre Dieu ? Quiconque donc voudra être ami du monde, se constitue ennemi de Dieu.
      5 Ou pensez-vous que l'écriture parle en vain ? L'Esprit qui demeure en nous, désire-t-il avec envie ?
      6 Mais il donne une plus grande grâce. C'est pourquoi il dit :" Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles ". Soumettez-vous donc à Dieu.
      7 Résistez au diable, et il s'enfuira de vous.
      8 Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs, et purifiez vos coeurs, vous qui êtes doubles de coeur.
      9 Sentez vos misères, et menez deuil et pleurez. Que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse.
      10 Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
      11 Ne parlez pas l'un contre l'autre, frères. Celui qui parle contre son frère ou qui juge son frère, parle contre la loi et juge la loi. Or si tu juges la loi, tu n'es pas un observateur de la loi, mais un juge.
      12 Un seul est législateur et juge, celui qui peut sauver et détruire ; mais toi, qui es-tu qui juges ton prochain ?
      13 A vous maintenant, qui dites : Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ou telle ville, et nous y passerons une année, et nous trafiquerons et nous gagnerons,
      14 vous qui ne savez pas ce qui arrivera le jour de demain ; (car qu'est-ce que votre vie ? car elle n'est qu'une vapeur paraissant pour un peu de temps et puis disparaissant ;)
      15 au lieu de dire : Si le Seigneur le veut et si nous vivons, nous ferons aussi ceci ou cela.
      16 Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos vanteries. Toute jactance pareille est mauvaise.
      17 Pour celui donc qui sait faire le bien et qui ne le fait pas, pour lui c'est pécher.
    • Matthieu 18

      1

      L'importance de l'humilité. (Matthieu 18:1-6)
      Mise en garde contre les scandales. (Matthieu 18:7-14)
      Comment esquiver les offenses. (Matthieu 18:15-20)
      La conduite envers les frères. Parabole du serviteur sans pitié. (Matthieu 18:21-35)

      Christ a beaucoup parlé de Ses souffrances, mais a dit peu de choses au sujet de Sa Gloire ; les disciples, quant à eux, firent l’inverse, attachant plus d’importance à la renommée qu’à tout le reste.

      Beaucoup aiment entendre parler de privilèges et de gloire, que ce soit dans leur travail ou leurs épreuves éventuelles. Notre Seigneur mit un petit enfant devant Ses disciples, leur assurant solennellement qu’ils ne pouvaient entrer dans Son royaume à moins qu'ils ne se convertissent et ne deviennent comme ce petit. Quand ils sont très jeunes, les enfants ne désirent pas exercer d’autorité, ils ne sont pas spécialement sensibles aux distinctions extérieures, ils sont exempt de toute malice, ils peuvent être enseignés et acceptent volontiers de dépendre de leurs parents. Il est vrai qu'ils commencent rapidement à montrer d'autres dispositions et d'autres idées, dès qu’ils grandissent ; mais ces « marques » de la prime enfance peuvent tout à fait être des exemples d’humilité pour les véritables chrétiens.

      Il est certain que nous avons quotidiennement besoin d'être renouvelés spirituellement, afin de rester simples, humbles, comme de petits enfants, disposés à être le plus petit parmi notre entourage. Poursuivons chaque jour ce but, examinons notre âme !

      7 Quand on considère, d’une part, la ruse et la malice de Satan, et d’autre part, la faiblesse et la dépravation de l’homme, les scandales ne peuvent qu’être inévitables. Dieu, dans Sa Sainteté et Sa Sagesse, en autorise l’existence, afin que ceux qui sont sincères et droits dans leur conduite, puissent être distingués de ceux qui ne le sont pas.

      Puisqu'il nous est dit dans l’Écriture, qu'il y aura des séducteurs, des tentateurs, des persécuteurs, et de mauvais exemples, soyons sur nos gardes ! Nous devons, dans la limite de la légalité, renoncer à tout ce que pourrait nous entraîner dans la voie du péché. Les occasions qui mènent à l’iniquité doivent être évitées. Si nous vivons selon « la chair », nous mourrons. Si, par le biais de l'Esprit, nous mortifions les actions du corps, nous vivrons !

      Christ est venu dans le monde pour sauver les âmes ; Il agira sévèrement à l’encontre de ceux qui entravent le progrès que pourraient faire ceux qui « tournent leur visage » vers les cieux. Détournerions-nous notre attention de ceux que le Fils de Dieu est venu chercher et sauver ? Un père prend soin de tous ses enfants, de plus, il éprouve une tendresse particulière pour les plus petits...

      15 Si celui qui professe être chrétien, est offensé par quelqu'un, il ne doit pas se plaindre aux autres, comme c'est souvent le cas, mais aller, en privé, vers celui qui l’a blessé, afin de lui exposer le problème avec bonté, et lui montrer sa conduite répréhensible. Cette démarche (vers ce chrétien authentique), devrait généralement produire tout l'effet désiré, et les deux parties devraient être ainsi réconciliées.

      Ces principes peuvent s’appliquer n'importe où et en toutes circonstances, mais ils sont hélas bien souvent négligés par tous. La conduite que Christ enseigna expressément à Ses disciples est hélas peu suivie !

      Dans tous nos différends, nous devons chercher les directives à suivre par la prière : ne sous-estimons pas les promesses divines. Où que ce soit, et à chaque fois que nous nous rencontrons au Nom de Christ, nous devons considérer ce Dernier comme présent parmi nous.

      21 Bien que la miséricorde et le pardon soient essentiels dans notre vie, nous rechignons cependant à pardonner les offenses de nos frères.

      La parabole citée dans ce texte souligne l’importance de la provocation que Dieu subit de la part de Son peuple ici-bas, et combien sont malencontreux Ses serviteurs.

      Trois éléments sont remarquables dans cette parabole : 1. La clémence merveilleuse de ce roi. La dette du péché est si importante que nous sommes incapables de la payer. Remarquez dans ce passage, la conséquence du péché : être vendu, en tant qu’esclave ! Beaucoup de personnes, étant écrasées par le poids énorme de leurs péchés, s'imaginent pouvoir « dédommager » Dieu pour le mal qu'elles Lui ont fait : quelle folie ! 2. La sévérité déraisonnable du serviteur, envers son compagnon de travail, malgré la clémence de son Seigneur envers lui. Nous ne devons pas minimiser le tort que nous pourrions faire à notre prochain, car cela aussi est un péché contre Dieu ; nous ne devons pas non plus aggraver ces torts, ni envisager de se venger. Plaignons-nous, devant Dieu, à la fois de la méchanceté du méchant, et des détresses de l'affligé ; portons-les devant Lui, en toute confiance ! 3. Le maître blâma la cruauté de son serviteur. La gravité d’un péché met en valeur la richesse de la miséricorde qui lui octroie le pardon ; une notion claire d’une telle miséricorde est très utile pour disposer notre cœur à pardonner à notre frère. Nous ne pouvons pas imaginer que Dieu pardonne réellement les fautes des hommes, pour ensuite reconnaître leur culpabilité et les condamner ; la dernière partie de cette parabole montre les conclusions erronées que tire un certain nombre de personnes, au sujet du pardon de leurs péchés : leur conduite montre qu'elles n’ont jamais vraiment connu l'Esprit de la Grâce de l'évangile qui sanctifie ; en fait elles ne l’ont jamais expérimenté.

      Nous ne pardonnons pas vraiment les offenses qu’un frère pourrait nous avoir faites, si nous ne lui pardonnons pas de tout cœur ; ceci n'est d’ailleurs pas suffisant ; en fait, nous devons chercher à faire du bien, même à ceux qui nous offensent.

      Ceux qui, portant le nom de chrétien, persistent à traiter leur frère de façon impitoyable, seront condamnés par le ciel de la même manière ! Le pécheur repentant ne doit compter que sur la Miséricorde céleste, gratuite et sans limites, par l’intermédiaire de la « rançon » de la mort de Christ.

      Cherchons de plus en plus cette Grâce de Dieu qui nous renouvelle, afin qu'Elle nous enseigne à pardonner aux autres, comme nous espérons être pardonnés nous-mêmes en Lui !

      Ephésiens 4

      1

      Exhortations à l’humilité, à l’amabilité, à la patience et à l’unité de l’Esprit. (Ephésiens 4:1-6)
      À un usage correct des dons spirituels et des grâces. (Ephésiens 4:7-16)
      À la pureté et la sainteté. (Ephésiens 4:17-24)
      À prendre garde aux péchés pratiqués parmi les païens. (Ephésiens 4:25-32)

      Rien n'est plus recommandé dans l'Écriture, que de marcher d’une manière digne de ceux qui sont appelés au Royaume de Christ, pour connaître Sa gloire. En toute sagesse, nous pouvons comprendre qu’il s’agit d’une marche opposée à tout orgueil, excellente pour la disposition de l'âme et qui ne prédispose pas les individus à la provocation.

      Dans notre chemin de la sanctification, nous constatons beaucoup de chutes personnelles, auxquelles nous pouvons difficilement échapper. Ne soyons pas surpris de constater chez notre prochain, une conduite qu’il nous serait difficile de tolérer dans notre cas.

      Il existe un Sauveur, Christ, en Lequel tous les croyants se confient, et un ciel où ils placent toute leur espérance ; tous ces rachetés doivent posséder un même cœur.

      Les Éphésiens reconnaissaient avoir une harmonie dans la foi : cette dernière avait le même objet, le même Auteur, la même nature, et la même puissance. Tous ont cru aux grandes vérités de la piété ; ces chrétiens ont tous été admis dans l'église par le baptême, avec de l'eau, au Nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit ; c’était le témoignage de leur régénération.

      Dieu le Père demeure en chaque croyant : ce dernier en est Son saint temple, par Son Esprit et Sa Grâce merveilleuse.

      7 Un don particulier de la Grâce est accordé à tous les croyants, en vue de leur aide mutuelle. Tout est donné selon ce qui semble le plus opportun à Christ d’accorder à chacun : Il a reçu pour eux une large mesure de dons et de grâces, afin de pouvoir leur donner le « don de l’Esprit ». Il ne s’agit pas d’une simple connaissance intellectuelle, ou de la reconnaissance que Christ est le Fils de Dieu, mais d’une action qui apporte la confiance et l'obéissance.

      Nous trouverons toute plénitude en Christ ; une « mesure » en est délivrée à chaque croyant, selon la Volonté divine ; nous ne parviendrons jamais à connaître complètement cette plénitude, tant que nous ne serons pas montés au ciel, en présence du Seigneur !

      Les enfants de Dieu croissent spirituellement, aussi longtemps qu'ils sont ici-bas ; cette croissance a pour but de promouvoir la gloire de Christ. Plus un homme cherche à grandir dans la connaissance du Seigneur, là où il est placé, selon la mesure qu’il a reçue, pour le bien des autres, plus il peut croire avec certitude qu'il dispose d'un amour et d’une charité sincères, enracinés en son cœur !

      17 L'apôtre exhorte les chrétiens d’Éphèse, au Nom et par l'autorité du Seigneur, à ne pas continuer à vivre comme les impies, qui marchent dans de vaines convoitises et diverses affections charnelles.

      Les Païens, de tous côtés, ne marchent-ils pas dans la vanité de leur esprit ? Ne devons-nous pas faire la distinction entre les véritables chrétiens et ceux qui ne le sont « que de nom » ?

      Ceux qui se livrent au péché ne possèdent aucune connaissance du salut ; ils sont assis dans les ténèbres, les préférant à la lumière. Ils ont une aversion et de la haine pour la sainteté : elle ne représente par pour eux le chemin de vie que Dieu exige et approuve, et par lequel nous vivons pour Lui ; cette sainteté est aussi la ressemblance à Dieu Lui-même, dans Sa pureté, Sa justice, Sa vérité et Sa bonté.

      La Vérité de Jésus-Christ se manifeste dans Sa magnificence et Sa puissance.

      L’homme, par nature, est corrompu ; sa nature est composée de divers éléments, se soutenant et s’activant tous ensemble : les désirs coupables ne sont que des convoitises trompeuses ; ils promettent le bonheur, mais en fait, rendent plus misérable ; ils conduisent à la destruction, s'ils ne sont pas combattus ni mortifiés. Ces mauvais penchants doivent être abandonnés, tels de vieux vêtements souillés ; ils doivent être éradiqués.

      Il n'est pas suffisant d’abandonner la corruption ; nous devons également posséder les principes de la Grâce. Par « l'homme nouveau » il faut comprendre la « nouvelle nature », la « nouvelle créature », dirigée par un nouveau principe : la Grâce qui régénère, incitant le racheté à mener une nouvelle vie, de justice et de sainteté. Toute cette « marche spirituelle » est générée par le pouvoir tout-puissant de Dieu !

      25 Notons dans ce texte les détails qui doivent orner notre vie chrétienne : - Veiller à fuir tout ce qui est contraire à la vérité. - Éviter la tendance qui consiste à flatter ou à tromper les autres.

      Les enfants de Dieu ne trichent pas, ils n'osent même pas mentir, d’ailleurs, ils détestent le mensonge. Prenons garde à ne pas céder ni à la colère, ni aux passions de ce monde. Si éventuellement nous devons exprimer notre désaccord, voire blâmer notre prochain, veillons à ce que ce soit fait avec douceur.

      Quand les premières manifestations du péché nous laissent insensibles, nous donnons alors le champ libre au diable ; quand nous succombons à la tentation, de manière répétitive, nous consentons à accepter ouvertement le péché...

      Ces réflexions nous montrent que « céder au péché » est similaire à laisser entrer le diable en nous : nous devons alors résister et nous garder de toute pratique du mal.

      L'oisiveté fait le voleur : ceux qui ne travaillent pas, s'exposent à la tentation de voler. Les hommes doivent travailler, afin de pouvoir pratiquer le bien, et d’être gardés de la tentation. Ils doivent travailler, non seulement pour pouvoir vivre, mais également dans le but d’aider les autres.

      Que devons-nous penser de ceux qui, soi-disant chrétiens, s’enrichissent par la fraude, l'oppression, et les pratiques douteuses ! Les aumônes, pour être acceptées de Dieu, ne doivent pas provenir de la perversité ni du vol, mais de l'honnêteté et du travail.

      Dieu déteste que les holocaustes qui Lui sont offerts, soient le produit du vol...

      29 Les mauvaises paroles proviennent de la corruption du cœur, de plus, elles dégradent l’esprit et la conduite de ceux qui les entendent : les chrétiens doivent prendre garde à ne pas tenir de tels discours.

      Chaque enfant de Dieu a le devoir de chercher, sous le regard du Seigneur, à amener chacun à songer sérieusement à son éternité, et à l’encourager par de sains propos.

      « Soyez bons les uns envers les autres », nous dit ce texte. Ceci implique la présence et la manifestation de l'amour dans le cœur, suivi d’un comportement humble et courtois. Remarquons comment le pardon divin nous pousse à pardonner nous-mêmes ! Dieu nous pardonne, alors que nous lui avons désobéi, par notre péché. Nous devons pardonner, comme Lui nous a pardonnés.

      Tout mensonge, toute corruption qui éveille les mauvais désirs et les convoitises, chagrine le Saint-Esprit. Les vaines passions, celles qui produisent l'amertume, la colère, les mauvaises paroles et la malveillance, chagrinent le Saint-Esprit. Ne provoquons pas l'Esprit qui, en de tels cas, s’éloignerait de nous, nous privant ainsi de Son influence, pleine de Grâce. Le corps sera « arraché » du pouvoir de la tombe, au jour de la résurrection.

      Où que puisse demeurer le Saint-Esprit, Il accorde Sa bénédiction et la sanctification ; Il est à l’origine de toutes les joies spirituelles, en particulier, quand nous bénéficions de la rédemption offerte par Christ ; si Dieu retire de nous Son Esprit, nous courrons à notre perte...

      Jacques 4

      1

      Avertissements contre les affections corrompues et l'amour de ce monde, qui ne sont qu'inimitié envers Dieu. (Jacques 4:1-10)
      Exhortations à ne pas entreprendre d'affaires sans un regard constant vers la Volonté et la Providence divines. (Jacques 4:11-17)

      Toutes les guerres et combats divers provenant de la corruption de notre cœur, il est juste de mortifier cette dernière, qui ne cherche qu’à satisfaire notre convoitise, même au sein de l'église.

      Les convoitises mondaines et charnelles ne sont que des « onguents » ; elles sont vaines et ne procurent ni contentement, ni satisfaction. Les désirs et les affections coupables nuisent à la prière et à notre communion avec Dieu.

      Gardons-nous d’abuser de la Miséricorde, lorsque nos prières sont exaucées. Quand les hommes demandent à Dieu la prospérité, ils la demandent fréquemment, avec de mauvaises intentions. Si nous ne recherchons que les intérêts de ce monde, il est tout-à-fait juste que Dieu nous les refuse. Les vains désirs, incrédules, ne provoquent que le refus céleste ; nous pouvons alors être certains que ces prière, exprimées au Seigneur par notre convoitise, ne seront jamais exaucées.

      Ce texte nous donne un avertissement : éviter toute amitié criminelle avec ce monde. L'amour du monde est en effet dirigé contre Dieu. Des ennemis peuvent se réconcilier, sauf si de l’inimitié les sépare. Un homme peut prendre une grande part dans les entreprises ici-bas, tout en étant cependant fidèle à l'Amour de Dieu ; mais celui qui donne son cœur au monde, lui réservant toutes les priorités, est en fait un ennemi de Dieu. Tous ceux qui prennent la résolution de rester « amis » avec le monde, sont obligatoirement ennemis de Dieu.

      Les Juifs, à l’époque de l’apôtre, et ceux qui enseignaient de fausses doctrines, pouvaient-ils penser que l'Écriture parle en vain, contre cet esprit du monde ? Le Saint-Esprit, qui demeure en tout chrétien, la nouvelle nature qu'Il crée en lui, pouvaient-ils produire un tel fruit d’égarement spirituel ? En fait, la corruption du cœur se révèle par la jalousie...

      L'esprit du monde nous apprend à tout accumuler, ou abandonner, selon nos propres convoitises ; Dieu, par le Saint-Esprit, nous apprend à croître spirituellement, selon nos capacités. La Grâce de Dieu corrigera et guérira notre esprit et notre mauvaise nature ; là où Il accorde la Grâce, Il accorde aux Siens un esprit différent de celui qui anime le monde.

      Les orgueilleux résistent à Dieu : dans leur « univers », ils résistent aux Vérités et aux lois divines ; pour assouvir leurs passions, ils résistent à la Providence ; il n'est donc pas étonnant que Dieu résiste aux orgueilleux... Quel misérable état peut-on constater chez ceux qui font de Dieu leur ennemi ! Dieu accordera davantage de Grâce aux humbles qui reconnaissent leur besoin de Son action divine ; ils prient à cet effet et expriment leur reconnaissance au ciel, pour tout ce qu'ils obtiennent.

      Soumettez-vous donc à Dieu, verset Jacques 4:7. Soumettez votre esprit à la vérité de Dieu ; soumettez votre volonté à Ses préceptes, à Sa Providence. Soumettez-vous à Dieu, car Il est prêt à vous faire du bien !

      Si nous cédons aux tentations, le diable sera continuellement près de nous ; mais si nous avons revêtu « l'armure de Dieu », si nous résistons fermement à « l’ennemi », il nous laissera. Que les pécheurs se soumettent alors à Dieu, en recherchant Sa Grâce et Sa faveur, en résistant au diable.

      On doit se lamenter devant tout péché ; ici-bas, avec un « pieux chagrin », ou plus tard, dans la détresse éternelle. Le Seigneur ne refusera jamais de consoler celui qui pleure vraiment sur son péché, ni d'élever celui qui s'humilie devant Lui !

      11 Nos lèvres doivent être gouvernées, tant par la tendresse, que par la vérité et la justice. Les chrétiens sont tous frères : s’ils disent du mal l’un de l’autre, ils ne respectent pas les commandements de Dieu.

      Nous disposons de la loi divine, elle est une règle parfaite en tous points ; ne cherchons pas à faire prévaloir nos propres notions ou opinions à notre entourage, afin de ne pas être condamnés par le Seigneur. Chacun doit considérer les imperfections de sa propre conduite.

      Combien de personnes sont promptes à laisser Dieu hors de leurs plans ! Qu’il est vain de rechercher toute bénédiction de Dieu, hors de Ses ordonnances ! La fragilité, la brièveté, et l'incertitude de la vie, permettent de vérifier la vanité et la confiance présomptueuse de tous nos projets d'avenir basés sur la sagesse du monde. Nous savons prévoir l'heure et la minute auxquelles le soleil se lèvera, mais nous ne connaissons pas le temps nécessaire à une vapeur pour disparaître. La vie est courte, irréelle et incertaine, ainsi que toute prospérité ou plaisir qui peut en découler ; malgré cela, notre avenir éternel dépend de notre conduite durant ce temps fugitif.

      Nous sommes toujours dépendants de la Volonté divine. Le temps ne nous appartient pas, il est à la disposition de Dieu. Nous pouvons être diligents à rechercher le bien-être, à titre personnel, ou pour notre famille, voire nos amis, mais la Providence contrecarre souvent nos plans...

      Tout ce que nous concevons, ou pratiquons, doit l’être dans une parfaite dépendance en Dieu. Il est insensé, voire nuisible, de nous glorifier des « choses du monde » et de nos différents projets ; ceci ne peut que provoquer de grandes déceptions et sera finalement vain.

      Nos mauvaises actions, comme nos péchés par omission, seront jugés par Dieu. Celui qui ne pratique pas le bien, sachant comment pouvoir le faire, ainsi que celui qui s’adonne délibérément au mal, seront condamnés.

      Puissions-nous avoir la prudence de ne pas omettre la prière, de ne pas négliger l’examen de notre conscience ! Ne nous engageons pas vers les vices de ce monde, contre la Lumière céleste !

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