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Versets relatifs

    • Actes 27

      1 Lorsqu'il fut décidé que nous nous embarquerions pour l'Italie, on remit Paul et quelques autres prisonniers à un centenier de la cohorte Auguste, nommé Julius.
      2 Nous montâmes sur un navire d'Adramytte, qui devait côtoyer l'Asie, et nous partîmes, ayant avec nous Aristarque, Macédonien de Thessalonique.
      3 Le jour suivant, nous abordâmes à Sidon ; et Julius, qui traitait Paul avec bienveillance, lui permit d'aller chez ses amis et de recevoir leurs soins.
      4 Partis de là, nous longeâmes l'île de Chypre, parce que les vents étaient contraires.
      5 Après avoir traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, nous arrivâmes à Myra en Lycie.
      6 Et là, le centenier, ayant trouvé un navire d'Alexandrie qui allait en Italie, nous y fit monter.
      7 Pendant plusieurs jours nous naviguâmes lentement, et ce ne fut pas sans difficulté que nous atteignîmes la hauteur de Cnide, où le vent ne nous permit pas d'aborder. Nous passâmes au-dessous de l'île de Crète, du côté de Salmone.
      8 Nous la côtoyâmes avec peine, et nous arrivâmes à un lieu nommé Beaux Ports, près duquel était la ville de Lasée.
      9 Un temps assez long s'était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l'époque même du jeûne était déjà passée.
      10 C'est pourquoi Paul avertit les autres, en disant : O hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes.
      11 Le centenier écouta le pilote et le patron du navire plutôt que les paroles de Paul.
      12 Et comme le port n'était pas bon pour hiverner, la plupart furent d'avis de le quitter pour tâcher d'atteindre Phénix, port de Crète qui regarde le sud-ouest et le nord-ouest, afin d'y passer l'hiver.
      13 Un léger vent du sud vint à souffler, et, se croyant maîtres de leur dessein, ils levèrent l'ancre et côtoyèrent de près l'île de Crète.
      14 Mais bientôt un vent impétueux, qu'on appelle Euraquilon, se déchaîna sur l'île.
      15 Le navire fut entraîné, sans pouvoir lutter contre le vent, et nous nous laissâmes aller à la dérive.
      16 Nous passâmes au-dessous d'une petite île nommée Clauda, et nous eûmes de la peine à nous rendre maîtres de la chaloupe ;
      17 après l'avoir hissée, on se servit des moyens de secours pour ceindre le navire, et, dans la crainte de tomber sur la Syrte, on abaissa les voiles. C'est ainsi qu'on se laissa emporter par le vent.
      18 Comme nous étions violemment battus par la tempête, le lendemain on jeta la cargaison à la mer,
      19 et le troisième jour nous y lançâmes de nos propres mains les agrès du navire.
      20 Le soleil et les étoiles ne parurent pas pendant plusieurs jours, et la tempête était si forte que nous perdîmes enfin toute espérance de nous sauver.
      21 On n'avait pas mangé depuis longtemps. Alors Paul, se tenant au milieu d'eux, leur dit : O hommes, il fallait m'écouter et ne pas partir de Crète, afin d'éviter ce péril et ce dommage.
      22 Maintenant je vous exhorte à prendre courage ; car aucun de vous ne périra, et il n'y aura de perte que celle du navire.
      23 Un ange du Dieu à qui j'appartiens et que je sers m'est apparu cette nuit,
      24 et m'a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César, et voici, Dieu t'a donné tous ceux qui naviguent avec toi.
      25 C'est pourquoi, ô hommes, rassurez-vous, car j'ai cette confiance en Dieu qu'il en sera comme il m'a été dit.
      26 Mais nous devons échouer sur une île.
      27 La quatorzième nuit, tandis que nous étions ballottés sur l'Adriatique, les matelots, vers le milieu de la nuit, soupçonnèrent qu'on approchait de quelque terre.
      28 Ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses ; un peu plus loin, ils la jetèrent de nouveau, et trouvèrent quinze brasses.
      29 Dans la crainte de heurter contre des écueils, ils jetèrent quatre ancres de la poupe, et attendirent le jour avec impatience.
      30 Mais, comme les matelots cherchaient à s'échapper du navire, et mettaient la chaloupe à la mer sous prétexte de jeter les ancres de la proue,
      31 Paul dit au centenier et aux soldats : Si ces hommes ne restent pas dans le navire, vous ne pouvez être sauvés.
      32 Alors les soldats coupèrent les cordes de la chaloupe, et la laissèrent tomber.
      33 Avant que le jour parût, Paul exhorta tout le monde à prendre de la nourriture, disant : C'est aujourd'hui le quatorzième jour que vous êtes dans l'attente et que vous persistez à vous abstenir de manger.
      34 Je vous invite donc à prendre de la nourriture, car cela est nécessaire pour votre salut, et il ne se perdra pas un cheveux de la tête d'aucun de vous.
      35 Ayant ainsi parlé, il prit du pain, et, après avoir rendu grâces à Dieu devant tous, il le rompit, et se mit à manger.
      36 Et tous, reprenant courage, mangèrent aussi.
      37 Nous étions, dans le navire, deux cent soixante-seize personnes en tout.
      38 Quand ils eurent mangé suffisamment, ils allégèrent le navire en jetant le blé à la mer.
      39 Lorsque le jour fut venu, ils ne reconnurent point la terre ; mais, ayant aperçu un golfe avec une plage, ils résolurent d'y pousser le navire, s'ils le pouvaient.
      40 Ils délièrent les ancres pour les laisser aller dans la mer, et ils relâchèrent en même temps les attaches des gouvernails ; puis ils mirent au vent la voile d'artimon, et se dirigèrent vers le rivage.
      41 Mais ils rencontrèrent une langue de terre, où ils firent échouer le navire ; et la proue, s'étant engagée, resta immobile, tandis que la poupe se brisait par la violence des vagues.
      42 Les soldats furent d'avis de tuer les prisonniers, de peur que quelqu'un d'eux ne s'échappât à la nage.
      43 Mais le centenier, qui voulait sauver Paul, les empêcha d'exécuter ce dessein. Il ordonna à ceux qui savaient nager de se jeter les premiers dans l'eau pour gagner la terre,
      44 et aux autres de se mettre sur des planches ou sur des débris du navire. Et ainsi tous parvinrent à terre sains et saufs.

      Actes 28

      1 Après nous être sauvés, nous reconnûmes que l'île s'appelait Malte.
      2 Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune ; ils nous recueillirent tous auprès d'un grand feu, qu'ils avaient allumé parce que la pluie tombait et qu'il faisait grand froid.
      3 Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l'ayant mis au feu, une vipère en sortit par l'effet de la chaleur et s'attacha à sa main.
      4 Quand les barbares virent l'animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Assurément cet homme est un meurtrier, puisque la Justice n'a pas voulu le laisser vivre, après qu'il a été sauvé de la mer.
      5 Paul secoua l'animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal.
      6 Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement ; mais, après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent d'avis et dirent que c'était un dieu.
      7 Il y avait, dans les environs, des terres appartenant au principal personnage de l'île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea pendant trois jours de la manière la plus amicale.
      8 Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie ; Paul, s'étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit.
      9 Là-dessus, vinrent les autres malades de l'île, et ils furent guéris.
      10 On nous rendit de grands honneurs, et, à notre départ, on nous fournit les choses dont nous avions besoin.
      11 Après un séjour de trois mois, nous nous embarquâmes sur un navire d'Alexandrie, qui avait passé l'hiver dans l'île, et qui portait pour enseigne les Dioscures.
      12 Ayant abordé à Syracuse, nous y restâmes trois jours.
      13 De là, en suivant la côte, nous atteignîmes Reggio ; et, le vent du midi s'étant levé le lendemain, nous fîmes en deux jours le trajet jusqu'à Pouzzoles,
      14 où nous trouvâmes des frères qui nous prièrent de passer sept jours avec eux. Et c'est ainsi que nous allâmes à Rome.
      15 De Rome vinrent à notre rencontre, jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois Tavernes, les frères qui avaient entendu parler de nous. Paul, en les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage.
      16 Lorsque nous fûmes arrivés à Rome, on permit à Paul de demeurer en son particulier, avec un soldat qui le gardait.
      17 Au bout de trois jours, Paul convoqua les principaux des Juifs ; et, quand ils furent réunis, il leur adressa ces paroles : Hommes frères, sans avoir rien fait contre le peuple ni contre les coutumes de nos pères, j'ai été mis en prison à Jérusalem et livré de là entre les mains des Romains.
      18 Après m'avoir interrogé, ils voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait en moi rien qui méritât la mort.
      19 Mais les Juifs s'y opposèrent, et j'ai été forcé d'en appeler à César, n'ayant du reste aucun dessein d'accuser ma nation.
      20 Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler ; car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte cette chaîne.
      21 Ils lui répondirent : Nous n'avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet, et il n'est venu aucun frère qui ait rapporté ou dit du mal de toi.
      22 Mais nous voudrions apprendre de toi ce que tu penses, car nous savons que cette secte rencontre partout de l'opposition.
      23 Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L'entretien dura depuis le matin jusqu'au soir.
      24 Les uns furent persuadés par ce qu'il disait, et les autres ne crurent point.
      25 Comme ils se retiraient en désaccord, Paul n'ajouta que ces mots : C'est avec raison que le Saint Esprit, parlant à vos pères par le prophète Ésaïe, a dit :
      26 Va vers ce peuple, et dis : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.
      27 Car le coeur de ce peuple est devenu insensible ; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, Qu'ils ne comprennent de leur coeur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
      28 Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux païens, et qu'ils l'écouteront.
      29 Lorsqu'il eut dit cela, les Juifs s'en allèrent, discutant vivement entre eux.
      30 Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu'il avait louée. Il recevait tous ceux qui venaient le voir,
      31 prêchant le royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ, en toute liberté et sans obstacle.
    • Actes 27

      1 Après qu'il eut été résolu que nous nous embarquerions pour l'Italie, on confia Paul et quelques autres prisonniers à un centenier nommé Julius, de la cohorte appelée Auguste ;
      2 Et étant montés sur un vaisseau d'Adramytte, nous partîmes, devant toucher aux lieux du littoral de l'Asie, ayant avec nous Aristarque, Macédonien de Thessalonique.
      3 Le jour suivant, nous abordâmes à Sidon ; et Julius, traitant Paul avec humanité, lui permit d'aller chez ses amis, pour recevoir leurs soins.
      4 Puis étant partis de là, nous naviguâmes en dessous de l'île de Cypre, parce que les vents étaient contraires.
      5 Et après avoir traversé la mer de Cilicie et de Pamphylie, nous abordâmes à Myrrha en Lycie,
      6 Et le centenier y ayant trouvé un vaisseau d'Alexandrie, qui allait en Italie, nous y fit monter.
      7 Et comme pendant plusieurs jours nous avancions fort peu, et que nous n'étions arrivés qu'avec peine vis-à-vis de Gnide, parce que le vent ne nous permettait pas d'avancer, nous naviguâmes en dessous de la Crète, vers Salmone ;
      8 Et la côtoyant avec difficulté, nous vînmes dans un lieu appelé Beaux-Ports, près duquel est la ville de Lasée.
      9 Comme il s'était écoulé beaucoup de temps, et que la navigation devenait dangereuse, puisque le temps du jeûne était déjà passé, Paul les avertit,
      10 Et dit : Je vois que la navigation sera accompagnée de périls et de grand dommage, non seulement pour le vaisseau et pour sa charge, mais encore pour nos personnes.
      11 Mais le centenier ajoutait plus de foi au pilote et au maître du vaisseau, qu'à ce que Paul disait.
      12 Et comme le port n'était pas propre pour hiverner, la plupart furent d'avis de partir de là, pour tâcher de gagner Phoenice, port de Crète, qui regarde le vent d'Afrique et le nord-ouest, afin d'y passer l'hiver.
      13 Et le vent du midi ayant soufflé doucement, ils se crurent maîtres de leur dessein, et levant l'ancre, ils côtoyèrent de près la Crète.
      14 Mais peu après, un vent impétueux, qu'on appelle Euroclydon, se déchaîna contre le rivage.
      15 Le vaisseau fut entraîné, et ne pouvant résister au vent, nous nous laissâmes emporter ;
      16 Et quand nous eûmes passé en dessous d'une petite île, appelée Clauda, nous eûmes de la peine à être maîtres de la chaloupe.
      17 L'ayant retirée, les matelots firent usage de secours, en liant le vaisseau avec des câbles ; et craignant d'échouer sur la Syrte ils abaissèrent le mât ; et ils étaient emportés ainsi.
      18 Comme nous étions fortement battus de la tempête, le jour suivant ils jetèrent la cargaison dans la mer.
      19 Et le troisième jour, nous jetâmes de nos propres mains les agrès du vaisseau.
      20 Et comme pendant plusieurs jours, ni le soleil, ni les étoiles ne parurent, et que nous étions en butte à une forte tempête, nous perdîmes tout espoir de nous sauver.
      21 Or il y avait longtemps qu'on n'avait mangé. Alors Paul se levant au milieu d'eux, leur dit : O hommes, il fallait donc me croire, et ne pas partir de Crète, pour éviter cette détresse et ce dommage.
      22 Je vous exhorte maintenant à prendre courage, car aucun de vous ne perdra la vie, le vaisseau seul périra.
      23 Car un ange du Dieu, à qui je suis et que je sers, m'est apparu cette nuit, et m'a dit :
      24 Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t'a donné tous ceux qui naviguent avec toi.
      25 C'est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j'ai cette confiance en Dieu, qu'il en arrivera comme il m'a été dit ;
      26 Mais il faut que nous échouions sur quelque île.
      27 Comme la quatorzième nuit était venue, et que nous étions portés çà et là dans l'Adriatique, les matelots, vers minuit, estimèrent qu'ils approchaient de quelque terre.
      28 Et ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses. A quelque distance de là, ayant jeté la sonde de nouveau, ils trouvèrent quinze brasses.
      29 Et craignant d'échouer contre des écueils, ils jetèrent quatre ancres de la poupe, et ils désiraient que le jour vînt.
      30 Et comme les matelots cherchaient à se sauver du vaisseau, et qu'ils avaient descendu la chaloupe à la mer, sous prétexte de jeter les ancres de la proue,
      31 Paul dit au centenier et aux soldats : S'ils ne demeurent dans le vaisseau, vous ne pouvez être sauvés.
      32 Alors les soldats coupèrent les cordes de la chaloupe, et la laissèrent tomber.
      33 Et en attendant que le jour vînt, Paul les exhorta tous à prendre de la nourriture, en disant : C'est aujourd'hui le quatorzième jour que, en attendant, vous êtes sans manger, et vous n'avez rien pris.
      34 Je vous exhorte donc à prendre de la nourriture, car cela importe à votre conservation ; et il ne tombera pas un cheveu de la tête d'aucun de vous.
      35 Ayant dit cela, il prit du pain, et rendit grâces à Dieu en présence de tous ; et l'ayant rompu, il se mit à manger.
      36 Tous alors, ayant pris courage, mangèrent aussi.
      37 Or, nous étions en tout, dans le vaisseau, deux cent soixante-seize personnes.
      38 Et quand ils eurent mangé suffisamment, ils allégèrent le vaisseau en jetant le blé à la mer.
      39 Et le jour étant venu, ils ne reconnaissaient point la terre ; mais ayant aperçu un golfe qui avait une plage, ils résolurent d'y faire échouer le vaisseau, s'ils le pouvaient.
      40 Ayant donc coupé les ancres, ils les laissèrent dans la mer, lâchant en même temps les attaches des gouvernails ; et ayant mis au vent la voile de l'artimon, ils se dirigeaient vers le rivage.
      41 Et rencontrant un endroit qui avait la mer des deux côtés, le vaisseau y échoua, et la proue engagée avec force, demeurait immobile, mais la poupe se rompait par la violence des vagues.
      42 Alors les soldats furent d'avis de tuer les prisonniers, de peur que quelqu'un d'eux ne se sauvât à la nage.
      43 Mais le centenier, voulant sauver Paul, les détourna de ce dessein, et ordonna à tous ceux qui savaient nager de se jeter à l'eau les premiers, et de se sauver à terre ;
      44 Et aux autres de se mettre, les uns sur des planches, les autres sur quelque pièce du vaisseau. Il arriva ainsi que tous se sauvèrent à terre.

      Actes 28

      1 Après s'être sauvés, ils reconnurent que l'île s'appelait Malte.
      2 Et les Barbares nous traitaient avec une humanité peu commune ; car ils allumèrent du feu, et ils nous recueillirent tous, à cause de la pluie qui tombait, et du froid.
      3 Or Paul ayant ramassé un faisceau de broussailles, et l'ayant mis au feu, une vipère en sortit à cause de la chaleur, et s'attacha à sa main.
      4 Et quand les Barbares virent cette bête qui pendait à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Assurément cet homme est un meurtrier, puisque après qu'il a été sauvé de la mer, la Justice ne permet pas qu'il vive.
      5 Mais lui, ayant secoué la vipère dans le feu, n'en reçut aucun mal.
      6 Les Barbares s'attendaient à ce qu'il enflerait, ou qu'il tomberait mort subitement ; mais ayant beaucoup attendu et voyant qu'il ne lui arrivait rien d'extraordinaire, ils changèrent de sentiment, et dirent que c'était un dieu.
      7 Or il y avait dans ce lieu les terres du plus considérable de l'île, d'un nommé Publius, qui nous reçut et nous logea avec bienveillance, durant trois jours.
      8 Et il se rencontra que le père de Publius était au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie. Paul entra chez lui ; et ayant prié, il lui imposa les mains, et le guérit.
      9 Cela étant arrivé, tous ceux de l'île qui étaient malades, vinrent à lui, et furent guéris.
      10 On nous fit aussi de grands honneurs, et, à notre départ, on nous pourvut de ce qui nous était nécessaire.
      11 Trois mois après, nous nous embarquâmes sur un vaisseau d'Alexandrie, qui avait passé l'hiver dans l'île, et qui portait pour enseigne les Dioscures.
      12 Et ayant abordé à Syracuse, nous y demeurâmes trois jours.
      13 De là, en côtoyant la Sicile, nous arrivâmes à Rhegium. Et un jour après, le vent du midi s'étant levé, nous vînmes en deux jours à Pouzzoles ;
      14 Nous y trouvâmes des frères, qui nous prièrent de demeurer avec eux sept jours ; et nous allâmes ainsi à Rome.
      15 Et les frères y ayant entendu parler de nous, vinrent à notre rencontre, jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes ; et Paul les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage.
      16 Quand nous fûmes arrivés à Rome, le centenier livra les prisonniers au préfet du prétoire ; mais il fut permis à Paul de demeurer en son particulier, avec un soldat qui le gardait.
      17 Trois jours après, Paul assembla les principaux des Juifs, et quand ils furent réunis, il leur dit : Hommes frères, quoique je n'aie rien fait contre le peuple, ni contre les coutumes de nos pères, j'ai été emprisonné à Jérusalem, et mis entre les mains des Romains,
      18 Qui, après m'avoir examiné, voulaient me relâcher, parce que je n'ai rien fait qui mérite la mort.
      19 Mais les Juifs s'y opposant, j'ai été contraint d'en appeler à César, sans que j'aie pourtant lieu d'accuser ma nation.
      20 C'est pour ce sujet donc que j'ai demandé à vous voir et à vous parler ; car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je suis lié de cette chaîne.
      21 Et ils lui répondirent : Nous n'avons point reçu de lettres de Judée à ton sujet ; et il n'est venu aucun frère qui ait rapporté ou dit du mal de toi.
      22 Néanmoins, nous désirons apprendre de toi quels sont tes sentiments, car pour cette secte nous savons qu'on s'y oppose partout.
      23 Lui ayant assigné un jour, ils vinrent en plus grand nombre chez lui à l'hôtellerie ; et depuis le matin jusqu'au soir il leur annonçait le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et les persuadant, par la loi de Moïse et par les prophètes, de ce qui regarde Jésus.
      24 Les uns furent persuadés de ce qu'il disait ; mais les autres ne crurent point.
      25 Et comme ils n'étaient pas d'accord entre eux, ils se retirèrent, après que Paul leur eut dit cette parole : Le Saint-Esprit a bien parlé à nos pères par Ésaïe le prophète, lorsqu'il a dit :
      26 Va vers ce peuple et dis-lui : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; et en voyant, vous verrez, et ne discernerez point.
      27 Car le coeur de ce peuple est endurci ; ils ont entendu dur de leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur cour, qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
      28 Sachez donc que le salut de Dieu est envoyé aux Gentils, et qu'ils l'écouteront.
      29 Et quand il eut dit cela, les Juifs s'en allèrent, ayant une grande contestation entre eux.
      30 Or Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir,
      31 Prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement.
    • Actes 27

      1

      Le voyage de Paul vers Rome. (Actes 27:1-11)
      Paul et ses compagnons sont en danger, lors d’une tempête. (Actes 27:12-20)
      Paul reçoit l’assurance divine de sa sécurité. (Actes 27:21-29)
      Il encourage ceux qui sont avec lui. (Actes 27:30-38)
      Ils font naufrage. (Actes 27:39-44)

      Il était déterminé par la Providence divine, (avant que cela ne soit décidé par Festus), que Paul devait se rendre à Rome : Dieu avait une tâche à accomplir, par l’intermédiaire de Son serviteur.

      Ce texte nous indique l’itinéraire suivi par Paul et ses compagnons de voyage. Dieu encourage ceux qui souffrent pour Sa cause, à Lui faire confiance : Il a pu en effet disposer favorablement le cœur de ceux qui escortaient Paul. Les marins, pour conduire le navire, devaient exploiter au mieux la direction du vent : nous devons agir de même, lors de notre passage sur « l'océan » de ce monde. Lorsque les vents sont contraires, nous devons nous efforcer d'avancer du mieux que nous pouvons. Beaucoup de personnes ne reculent pas, face aux circonstances défavorables ; cependant, elles n'avancent guère davantage lorsque ces dernières sont meilleures. De nombreux chrétiens véritables se plaignent quand leur âme est confrontée aux inquiétudes, ils éprouvent beaucoup de difficultés à garder leur « base » spirituelle.

      Chaque refuge agréable n'est pas forcément dépourvu de danger. Beaucoup manifestent un certain respect devant les serviteurs de Dieu ; ils n’écoutent pas cependant leurs conseils avisés... La suite des événements de ce récit allait bientôt convaincre les navigateurs de la vanité de leurs espoirs, et de la folie de leur conduite.

      12 Ceux qui se lancent sur « l'océan » de ce monde avec un « vent » agréable, ne savent pas quelles tempêtes ils peuvent rencontrer ; ils ne doivent donc pas trop rapidement tenir leur but pour acquis. Ne soyons jamais sûrs d'être hors de danger tant que nous ne serons pas arrivés au ciel.

      Les hommes de ce navire ne virent ni le soleil ni les autres astres durant de nombreux jours. La mélancolie peut quelquefois envahir les enfants de Dieu, dans le domaine spirituel ; ils marchent dans les ténèbres, ne recevant aucune lumière.

      Remarquez dans ce texte ce qu'il advient des richesses de ce monde : bien que convoitées, telles des bénédictions, il peut arriver un moment où elles deviennent de véritables fardeaux : non seulement elles sont alors trop encombrantes à transporter de façon sûre, mais suffisamment lourdes pour entraver celui qui les possède. Les « enfants de ce monde » peuvent être prodigues de leurs biens, pour rester en vie, alors qu'ils en sont avares en ce qui concerne les œuvres de piété et de charité, voire dans la souffrance pour la cause de Christ.

      Tout homme acceptera de perdre ses richesses, plutôt que sa vie ; par contre, beaucoup de personnes accepteront le « naufrage » de leur foi et d'une bonne conscience, plutôt que celui de leurs biens.

      Nous voyons dans ce texte que les moyens utilisés par ces marins n'ont pas réussi à sauver le navire ; quand les impies perdent toute espérance de se sauver par eux-mêmes, ils sont alors prêts à comprendre la Parole de Dieu, et à avoir confiance en Sa Miséricorde, par le biais de Jésus-Christ...

      21 Nous constatons que ces hommes n'ont pas voulu écouter l'apôtre, quand il les avait prévenus du danger encouru ; cependant, en reconnaissant leur folie, et en se repentant de leur erreur, ils allaient être réconfortés et soulagés par Paul, lors de l’imminence du naufrage.

      De nombreuses personnes ne connaissent pas leur bonheur et sombrent dans le défaitisme : elles en arrivent à se nuire et à tout perdre, en voulant améliorer leur condition, malgré les bons conseils qu’elles peuvent recevoir.

      Observons la profession solennelle que Paul fait de sa relation avec le Seigneur : les orages et les tempêtes ne peuvent entraver l’action de la Miséricorde de Dieu à l’égard Son peuple, car Il est une Aide toujours disponible. Il est réconfortant pour les fidèles serviteurs de Dieu qui traversent des difficultés, de se rappeler qu'aussi longtemps que le Seigneur aura un travail à leur confier, leurs vies seront prolongées.

      Si Paul avait été confié à des marins de mauvaise réputation, il aurait pu être jeté par dessus bord avec eux ; mais Dieu l'avait lui-même appelé à se joindre à cet équipage, et tous furent préservés. « Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi » ; il n'y a pas de plus grande satisfaction pour un homme pieux, que de savoir qu'il est une bénédiction pour tous. Il peut réconforter son entourage par les mêmes paroles avec lesquelles il a lui-même été consolé.

      Dieu est toujours fidèle ; tous ceux qui se confient en Ses promesses sont toujours joyeux. Avec Dieu, le « dire » et le « faire » sont indissociables ; il devrait en être de même pour nous, avec les verbes « croire » et « aimer ».

      L'espérance est une « ancre » pour l'âme, sûre et solide, qui la garde à l’abri de tous dangers. Que ceux qui traversent spirituellement les ténèbres, puissent tenir ferme, grâce à cette ancre ; qu’ils sachent qu’ils ne seront pas « rejetés à la mer », mais gardés par Christ ! Qu'ils puissent, comme Paul, attendre jusqu'à l'aube, et les ombres funestes disparaîtront !

      30 Dieu, qui avait déterminé le bon déroulement de la fin du voyage de Paul, fit en sorte, par Sa Puissance, que les soldats qui l’escortaient puissent être également sauvés.

      Notre devoir nous concerne, par contre, le cours des événements est dans la main de Dieu ; si nous disons que nous nous mettons sous Sa protection et que nous n'utilisons pas les moyens sécurisants qu’Il met à notre disposition, nous n'avons pas en fait, une totale confiance en Lui et nous Le tentons. Les hommes sont en général assez égoïstes, ils sont souvent prêts à rechercher leur propre sécurité au détriment des autres...

      Heureux ceux qui disposent pour les aider, d’un homme tel que Paul : celui-ci avait non seulement une relation avec le Ciel, mais il cherchait aussi à sauver ceux qui l’entouraient.

      La sentence du monde, c’est la mort, alors que la joie en Dieu est synonyme de vie et de paix, même au temps des plus grandes détresses et des dangers. Le réconfort des promesses de Dieu ne peut être efficace que si nous croyons à notre dépendance en Lui et à l'accomplissement de Sa Parole ; la délivrance qu'Il a prévue pour nous, au temps de l’épreuve, doit être attendue par le biais des moyens qu'Il a mis en œuvre. Si Dieu a prévu notre salut, Il a aussi déterminé que nous l'obtiendrons par la repentance, la foi, la prière, et une obéissance persévérante ; qu’il est présomptueux de vouloir être sauvé d'une autre manière !

      Il est encourageant, pour ceux qui désirent s'engager envers Christ, notre Sauveur, d’écouter le témoignage personnel de ceux qui ont déjà parcouru ce chemin !

      39 Le bateau où se trouvait Paul, avait résisté jusqu’à présent, à la tempête en pleine mer, mais il se fracassa dès qu’il aborda la côte.

      De manière imagée, si le cœur s’attache aux attraits du monde, il court à la perdition et finit par se briser. Les tentations de Satan le harcèlent sans cesse et il part à la dérive. Mais aussi longtemps que ce cœur tente de rester à l’écart du monde, malgré les attaques de celui-ci, par le biais des soucis et des tumultes, il lui reste de l'espérance spirituelle.

      Les occupants du navire où se trouvait Paul avaient le rivage en vue, ils ont cependant fait naufrage à proximité d’une plage. Cela nous rappelle qu’il ne faut jamais nous croire en sécurité. Bien qu'il y ait de grandes difficultés à parcourir le chemin étroit vers le salut promis, il sera franchi ; il le sera, quels que soient les épreuves et les dangers, au moment où tous les croyants arriveront « en sécurité » au ciel !

      Seigneur Jésus, Tu nous a assurés qu'aucun de ceux qui T'appartiennent ne périra. Tu feras « accoster » chacun d'eux, sain et sauf, sur le « rivage céleste ». Quel accueil merveilleux ce sera ! Tu présenteras Ton peuple à Ton Père, et tous pourront jouir éternellement de la plénitude complète du Saint-Esprit !

      Actes 28

      1

      Paul est reçu avec bienveillance à Malte. (Actes 28:1-10)
      Il arrive à Rome. (Actes 28:11-16)
      Son exposé avec les Juifs. (Actes 28:17-22)
      Paul prêche devant les Juifs ; il demeure prisonnier à Rome. (Actes 28:23-31)

      Dieu peut faire en sorte que des étrangers nous traitent spontanément en amis, même au temps de la détresse. Ceux qui sont parfois méprisés pour leur simplicité, sont souvent plus amicaux que ceux qui se distinguent par leur « raffinement » ; la conduite de certains païens, voire certains exclus, condamne facilement de nombreuses personnes, soi-disant « civilisées », témoignant de leur appartenance au Seigneur.

      Les habitants de cette île pensaient que Paul était un assassin, et que cette vipère était envoyée par la Justice divine, pour venger le sang versé. Ils étaient convaincus qu'il y a un Dieu qui gouverne le monde, et que les évènements n'arrivent jamais par hasard, même les plus bénins : pour eux, tout était mené par la direction divine, et le mal poursuivait immanquablement les pécheurs ; ils savaient aussi que Dieu récompensait les bonnes œuvres, et qu’Il punissait les mauvaises. Ces hommes savaient également que le meurtre est une faute épouvantable, qui ne devait pas rester longtemps impunie. Ils étaient persuadés que tous les méchants de ce monde devaient être punis durant leur vie.

      Bien qu'il y ait ici-bas des exemples qui prouvent qu'il y a un Dieu et une Providence, beaucoup de coupables restent cependant impunis, ce qui montre qu'il y aura un Jugement divin à venir.

      Ces habitants de Malte pensaient également que ceux qui étaient particulièrement affligés ici-bas étaient de mauvaises gens. La révélation divine met véritablement ce sujet en lumière : les hommes bons sont souvent grandement affligés, afin que leurs épreuves affermissent leur foi et leur patience.

      Remarquons comment Paul fut délivré du danger ; il en est ainsi pour la Grâce de Christ : les croyants « secouent » les « tentations » de Satan, avec une sainte résolution. Quand nous méprisons les blâmes et les reproches des hommes, les regardant avec un saint mépris, ayant notre conscience en paix, nous devons, comme Paul, « secouer la vipère dans le feu » : nous n'aurons aucun mal, et nous serons gardés, dans l’exercice de notre devoir.

      N’étant pas atteint par la morsure de ce serpent, Paul obtint, par la Puissance divine une certaine célébrité parmi son entourage : il a ainsi ouvert une voie pour la réception de l'Évangile. Le Seigneur procure des amis à Son peuple, en chaque lieu où Il le conduit ; il en découle de nombreuses bénédictions pour ceux qui sont dans la détresse !

      11 Les banalités d'un voyage sont généralement sans grand intérêt ; par contre, le réconfort qui découle de la communion avec les saints, parfois éloignés, et la gentillesse témoignée par des amis, méritent une mention particulière !

      Les chrétiens de Rome étaient vraiment loin d’éprouver de la honte ou une certaine gène envers Paul, en tant que prisonnier, ils étaient assez empressés pour lui témoigner toute leur fraternité et leur respect. Paul en fut grandement réconforté.

      Quand nos amis nous manifestent leur gentillesse, c’est Dieu qui incline leur cœur en ce sens, et nous devons Lui en donner toute la gloire. Quand nous voyons, en quelque endroit que ce soit, des personnes « porter » le Nom de Christ, craindre Dieu et Le servir, nous devons élever notre cœur vers le ciel en actions de grâces. Combien de personnages importants sont entrés dans Rome, en grand triomphe et ont été couronnés ! Certains étaient pourtant de véritables fléaux en ce monde...

      Nous voyons ici l’apôtre Paul, cet homme juste, faire son entrée dans Rome, enchaîné, tel un pauvre coupable, or il représentait, plus que quiconque, une des plus grandes bénédictions pour cette ville.

      Cette situation humiliante de l’apôtre n'est-elle pas suffisante pour nous écarter à jamais de la vanité et des faveurs du monde ? Ce fait peut encourager ceux qui sont prisonniers pour la cause du Seigneur, car Il peut faire en sorte d’accorder à ceux qui les détiennent, une certaine clémence à leur égard.

      Lorsque Dieu semble tarder à délivrer Son peuple de l'oppression, mais qu’Il adoucit cependant son sort en lui donnant toute la patience requise, ce dernier a toutes les raisons d'en être reconnaissant !

      17 Les principaux des Juifs allaient examiner le cas de Paul, dans le but de l’acquitter et de lui rendre tout l'honneur qui lui était dû. En faisant appel à César, l’apôtre ne cherchait pas à accuser sa nation, il voulait seulement clarifier sa situation ambigüe.

      Le véritable christianisme s’applique à toute l'humanité, il n’a pas été « bâti » sur des opinions étroites, ni des intérêts privés. Il ne vise pas les bénéfices de ce monde ni ses avantages, mais tous ses buts sont spirituels et éternels. Il est, et a toujours été critiqué, alors qu’il représente la sainte « vie spirituelle » en Christ !

      Regardons toutes les villes et les villages où Christ est glorifié, en tant que seul Sauveur de l'humanité, où chacun est appelé à Le suivre en nouveauté de vie : nous pouvons voir à quel point ceux qui se donnent à Lui, sont parfois considérés comme faisant partie intégrante d'une secte, subissant ainsi de nombreuses sarcasmes. Tel est le traitement que ces enfants de Dieu sont parfois appelés à subir, tant qu'il restera des impies ici-bas...

      23 Paul voulait persuader les Juifs de la véracité de tout ce qui concernait Jésus. Certains étaient « travaillés » par la Parole, alors que d'autres restaient endurcis dans leur refus de croire ; certains admiraient cette Lumière spirituelle, alors que d'autres fermaient leurs yeux. Le même genre de réaction a toujours existé lorsque l'Évangile a été prêché...

      Paul se sépara alors de ces Juifs, observant que le Saint-Esprit avait bien décrit leur incrédulité. Tous ceux qui entendent l'Évangile sans y porter une sérieuse attention, devraient trembler devant la ruine spirituelle qui les guette ; en effet, qui pourra les « guérir du péché », si Dieu n’intervient ?

      Ces Juifs eurent ensuite beaucoup de discussions entre eux. De nombreuses personnes font de grands raisonnements, tout en restant néanmoins dans l’erreur. Elles sont parfois en désaccord avec leur entourage, mais ne veulent pas cependant céder à l’évidence de la Vérité. En fait, elles ne peuvent être convaincues par le message de l’Évangile qu’elles entendent, sans que la Grâce de Dieu n’ouvre leur esprit.

      Si nous pouvons éprouver de la tristesse devant l’attitude de tels contempteurs, nous devons néanmoins nous réjouir que le salut de Dieu soit envoyé à d'autres, qui eux, le recevront ! Si nous faisons partie de cette dernière catégorie, nous devons être reconnaissants envers Celui qui nous a apporté ce salut.

      L'apôtre est resté fidèle à son principe faire connaître et ne prêcher rien d'autre que Christ, Christ crucifié. Les chrétiens qui sont tentés de s'écarter de leur « devoir », doivent reconsidérer leur situation en se posant ces questions : ma nouvelle orientation concerne-t-elle le Seigneur Jésus ? Que va-t-elle réellement m’apporter, quels en seront les impacts dans ma marche spirituelle avec Lui ?

      Paul n'a pas vanté ses propres mérites, mais il a prêché Christ, sans éprouver aucune honte pour l'Évangile. Bien que l’opportunité de son témoignage ait été relativement courte, il put prêcher sans être dérangé. Même si cette « ouverture spirituelle », (son témoignage), fut éphémère, personne ne put la fermer ; pour beaucoup ce fut une prédication efficace, puisqu'il est dit qu'il y avait des saints, même dans la maison de César, Philippiens 4:22.

      Nous apprenons aussi dans Philippiens 1:13, comment la Providence divine dirigea, par l’emprisonnement de Paul, la diffusion de l'Évangile. Non seulement les Romains, mais toute l'église de Christ encore aujourd’hui, même dans les endroits les plus reculés du globe, ont une véritable raison de bénir le Seigneur, pour le fait que Paul, au plus fort de sa maturité et de son expérience spirituelle, ait été détenu prisonnier et qu’il ait pu ainsi annoncer l’Évangile. C'était de sa prison, de sa main probablement enchaînée à celle du soldat qui le gardait, que l'apôtre écrivit ses épîtres aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, et peut-être aux Hébreux ; ces lettres témoignaient peut-être plus que toutes les autres, de l'amour chrétien dont son cœur débordait, et l'expérience spirituelle qui animait son âme.

      Le croyant du temps présent peut ressentir éventuellement moins de joie céleste que l'apôtre Paul, mais chaque partisan du Sauveur est également sûr de pouvoir jouir jusqu’au terme de sa vie, de la sécurité et de la paix spirituelles. Cherchons à vivre de plus en plus dans l'Amour du Sauveur ; œuvrons de façon à Le glorifier dans tous nos faits et gestes ; nous serons alors avec certitude, par Sa force et dès à présent, parmi le nombre des « vainqueurs » ; par Sa Miséricorde et Sa Grâce, nous serons bientôt dans la compagnie bénie de ceux qui seront assis auprès de Christ sur Son trône ; Il est Lui-même vainqueur et est assis sur le trône de Son Père, à la droite de Dieu, pour l'éternité !

    • Actes 27

      1 Lorsqu’il fut décidé que nous embarquerions pour l’Italie, on remit Paul et quelques autres prisonniers à un centenier de la cohorte impériale, du nom de Julius.
      2 Montés sur un navire d’Adramytte, qui devait côtoyer l’Asie, nous avons gagné le large et avec nous se trouvait Aristarque, un Macédonien de Thessalonique.
      3 Le jour suivant, nous avons abordé à Sidon ; Julius, qui traitait Paul avec bienveillance, lui permit d’aller chez ses amis et de recevoir leurs soins.
      4 Partis de là, nous avons longé la côte de Chypre, parce que les vents étaient contraires.
      5 Après avoir traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, nous sommes arrivés à Myra, en Lycie.
      6 Là, le centenier trouva un navire d’Alexandrie à destination de l’Italie, et nous y fit monter.
      7 Pendant plusieurs jours, nous avons navigué lentement. Nous avons atteint à grand-peine les parages de Cnide, et comme le vent ne nous permettait pas d’aborder, nous avons longé la Crète, vers Salmoné.
      8 En la côtoyant avec peine, nous sommes arrivés à un lieu appelé Beaux-Ports, près duquel était la ville de Lasée.
      9 Un temps assez long s’était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car le jeûne était déjà passé.
      10 C’est pourquoi Paul leur donnait cet avertissement : Je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes.
      11 Mais le centenier se fiait au pilote et au capitaine du navire plutôt qu’aux paroles de Paul.
      12 Et comme le port se prêtait mal à l’hivernage, la plupart furent d’avis de remettre la voile pour atteindre si possible Phénix, port de la Crète, tourné vers le sud-ouest et le nord-ouest, afin d’y passer l’hiver.
      13 Un léger vent du sud vint à souffler ; ils pensèrent être en mesure d’exécuter leur projet, levèrent l’ancre et côtoyèrent de près la Crète.
      14 Mais bientôt après, venant de l’île, un vent de tempête appelé Euraquilon se déchaîna.
      15 Le navire fut entraîné, sans pouvoir tenir contre le vent, et nous nous sommes laissé aller à la dérive.
      16 Tandis que nous passions au-dessous d’une petite île appelée Clauda, nous avons réussi avec peine à nous rendre maîtres de la chaloupe ;
      17 après l’avoir hissée, on se servit des moyens de secours pour ceinturer le navire et, dans la crainte d’échouer sur la Syrte, on abaissa la voile. C’est ainsi qu’on allait à la dérive.
      18 Fortement secoués par la tempête, on jeta le lendemain (une partie de la cargaison)
      19 et le troisième jour, ils lancèrent de leurs propres mains les agrès du navire.
      20 Ni le soleil, ni les étoiles ne parurent pendant plusieurs jours, et la tempête se maintenait si forte que nous avions perdu finalement toute espérance d’être sauvés.
      21 On n’avait pas mangé depuis longtemps. Alors Paul, debout au milieu des hommes, leur dit : Vous auriez dû m’obéir et ne pas repartir de Crète ; vous auriez évité ce péril et ce dommage.
      22 Maintenant je vous exhorte à prendre courage ; car aucun de vous ne perdra la vie, seul le navire sera perdu.
      23 Un ange du Dieu à qui j’appartiens et rends un culte, s’est approché de moi cette nuit
      24 et m’a dit : Sois sans crainte, Paul ; il faut que tu comparaisses devant César, et voici que Dieu t’accorde la grâce de tous ceux qui naviguent avec toi.
      25 C’est pourquoi, prenez courage, car j’ai cette foi en Dieu qu’il en sera comme il m’a été dit.
      26 Nous devons échouer sur une île quelquonque.
      27 C’était la quatorzième nuit que nous étions ainsi ballotés sur l’Adriatique, quand les matelots, vers le milieu de la nuit, soupçonnèrent l’approche de quelque terre.
      28 Ils jetèrent la sonde et trouvèrent vingt brasses ; après avoir couvert une courte distance, ils la jetèrent à nouveau et trouvèrent quinze brasses.
      29 Dans la crainte d’échouer sur des récifs, ils jetèrent quatre ancres de la poupe ; ils souhaitaient la venue du jour.
      30 Mais, comme les matelots cherchaient à s’échapper du navire et laissaient glisser la chaloupe à la mer sous prétexte d’aller, depuis la proue, fixer plus loin des ancres,
      31 Paul dit au centenier et aux soldats : Si ces hommes ne restent pas dans le navire, vous ne pouvez être sauvés.
      32 Alors les soldats coupèrent les cordes de la chaloupe et la laissèrent tomber.
      33 En attendant la venue du jour, Paul exhorta tout le monde à prendre de la nourriture, en disant : C’est aujourd’hui le quatorzième jour que vous êtes dans l’attente et que vous restez à jeun sans rien prendre.
      34 Je vous exhorte donc à prendre de la nourriture, car c’est nécessaire pour votre salut, et personne de vous ne perdra un cheveu de sa tête.
      35 Cela dit, il prit du pain, rendit grâces à Dieu devant tous, le rompit et se mit à manger.
      36 Alors, de bon cœur, tous prirent de la nourriture.
      37 Nous étions, dans le navire, 276 personnes en tout.
      38 Quand ils eurent assez mangé, ils allégèrent le navire en jetant le blé à la mer.
      39 Lorsque le jour parut, ils ne reconnurent pas la terre, mais aperçurent un golfe avec son rivage et résolurent d’y pousser le navire, si possible.
      40 Ils délièrent les ancres pour les laisser aller dans la mer, et relâchèrent en même temps les attaches des gouvernails ; puis ils mirent au vent la voile d’artimon et se dirigèrent vers le rivage.
      41 Mais ils tombèrent sur un banc de sable entre deux courants et laissèrent échouer le bateau. La proue, bien engagée, demeurait immobile, tandis que la poupe se disloquait sous la violence des vagues.
      42 Les soldats furent d’avis de tuer les prisonniers, de peur que l’un d’eux ne s’échappe à la nage.
      43 Mais le centenier, qui voulait sauver Paul, les empêcha (d’exécuter) ce dessein. Il donna l’ordre à ceux qui pouvaient nager de se jeter les premiers dans l’eau pour gagner la terre,
      44 et aux autres de le faire, soit sur des planches, soit sur quelques débris du navire. Et ainsi, tous parvinrent à terre sains et saufs.

      Actes 28

      1 Une fois sains et saufs, nous avons appris que l’île s’appelait Malte.
      2 Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune ; ils nous recueillirent tous auprès d’un grand feu, qu’ils avaient allumé à cause de la pluie qui survenait, et à cause du froid.
      3 Paul ramassa un tas de broussailles pour les mettre dans le feu, mais une vipère en sortit par l’effet de la chaleur et s’attacha à sa main.
      4 Quand les barbares virent la bête suspendue à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Certainement cet homme est un meurtrier, puisque, à peine sauvé de la mer, la Justice (divine) n’a pas (voulu) le laisser vivre.
      5 Mais Paul secoua la bête dans le feu et ne ressentit aucun mal.
      6 Ces gens s’attendaient à le voir enfler ou tomber mort tout à coup ; mais, après avoir longtemps attendu, ils virent qu’il ne lui arrivait rien d’anormal, changèrent d’avis et dirent que c’était un dieu.
      7 Il y avait, dans les environs, une propriété appartenant au premier personnage de l’île, du nom de Publius, qui nous reçut et nous logea amicalement pendant trois jours.
      8 Le père de Publius était alité, en proie à la fièvre et à la dysenterie ; Paul entra chez lui, pria, lui imposa les mains et le guérit.
      9 Là-dessus, vinrent les autres malades de l’île, et ils furent guéris.
      10 On nous rendit de grands honneurs et, à notre départ, on nous fournit ce dont nous avions besoin.
      11 Après un séjour de trois mois, nous avons fait voile sur un navire d’Alexandrie, qui avait hiverné dans l’île et qui portait pour enseigne les Dioscures.
      12 Ayant abordé à Syracuse, nous y sommes restés trois jours.
      13 De là, en suivant la côte, nous avons atteint Reggio ; le vent du sud s’étant levé le lendemain, en deux jours nous sommes parvenus à Pouzzoles,
      14 où nous avons trouvé des frères qui nous prièrent de rester sept jours avec eux. Et c’est ainsi que nous sommes allés à Rome.
      15 Les frères de cette ville, qui avaient eu de nos nouvelles, vinrent à notre rencontre jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois-Tavernes. Paul, en les voyant, rendit grâces à Dieu et prit courage.
      16 Après notre arrivée à Rome, le centenier livra les prisonniers au commandant mais on permit à Paul de demeurer à part, avec le soldat qui le gardait.
      17 Au bout de trois jours, il convoqua les notables des Juifs ; et, quand ils furent réunis, il leur adressa ces paroles : Frères, sans avoir rien fait contre ce peuple ni contre les coutumes de nos pères, j’ai été mis en prison et, de Jérusalem, livré entre les mains des Romains.
      18 Après m’avoir interrogé, ceux-ci voulaient me relâcher, parce qu’il n’y avait en moi rien qui mérite la mort.
      19 Mais les Juifs s’y opposèrent, et j’ai été forcé d’en appeler à César, sans du reste avoir l’intention d’accuser ma nation.
      20 Pour ce motif j’ai denandé à vous voir et à vous parler ; car c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte cette chaîne.
      21 Ils lui répondirent : Nous n’avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet, et il n’est venu aucun frère qui ait rapporté ou dit du mal de toi.
      22 Mais nous voudrions entendre de toi ce que tu penses, car nous savons que ce parti rencontre partout la contradiction.
      23 Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Dans son exposé, il rendait témoignage du royaume de Dieu et cherchait, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader en ce qui concerne Jésus ; et cela, depuis le matin jusqu’au soir.
      24 Les uns furent persuadés par ce qu’il disait, et les autres restèrent incrédules.
      25 Comme ils se retiraient, en désaccord les uns avec les autres, Paul n’ajouta que ces mots : C’est avec raison que le Saint-Esprit, parlant à vos pères par le prophète Ésaïe, a dit :
      26 Va vers ce peuple, et dis : Vous entendrez bien et vous ne comprendrez point ; Vous regarderez bien et vous ne verrez point ;
      27 Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; Ils se sont bouché les oreilles et ils ont fermé les yeux, De peur de voir de leurs yeux, d’entendre de leurs oreilles, De comprendre de leur cœur Et de se convertir, en sorte que je les guérisse.
      28 Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux païens : eux, ils l’écouteront.
      29 [Lorsqu’il eut dit cela, les Juifs s’en allèrent, en discutant vivement entre eux. ]
      30 Paul demeura deux ans entiers au domicile qu’il avait loué. Il recevait tous ceux qui venaient le voir ;
      31 il prêchait le royaume de Dieu et enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ, en toute assurance et sans empêchement.
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