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    • Actes 27

      1 La décision est prise de nous faire partir en bateau pour l’Italie. On confie Paul et quelques autres prisonniers à un officier romain appelé Julius. Il fait partie d’un groupe de soldats au service de l’empereur.
      2 Nous montons sur un bateau de la ville d’Adramytte, qui doit aller vers les ports de la province d’Asie. Puis nous partons. Il y a avec nous Aristarque, un Macédonien de Thessalonique.
      3 Le jour suivant, nous arrivons à Sidon. Julius est bon avec Paul, il lui permet d’aller voir ses amis et de profiter de leurs services.
      4 Ensuite nous repartons, mais les vents soufflent contre nous, alors nous passons du côté abrité de l’île de Chypre.
      5 Puis nous traversons la mer de Cilicie et de Pamphylie et nous arrivons à Myre, en Lycie.
      6 Là, l’officier romain trouve un bateau d’Alexandrie qui va vers l’Italie. Il nous fait monter sur ce bateau.
      7 Pendant plusieurs jours, nous avançons lentement, et nous arrivons avec beaucoup de difficulté devant la ville de Cnide, mais le vent nous empêche de continuer dans cette direction. Alors nous allons vers le côté abrité de l’île de Crète, en passant par le cap Salmoné.
      8 Nous suivons la côte difficilement et nous arrivons à un endroit appelé « Les Bons Ports », près de la ville de Lasée.
      9 Mais nous avons perdu beaucoup de temps, et cela devient dangereux de continuer le voyage. En effet, le jour du jeûne de septembre est passé. Paul veut donner son avis
      10 et il dit : « Mes amis, je vois bien que le voyage va être dangereux. Le bateau et ses marchandises vont être abîmés, et nous risquons même de perdre la vie. »
      11 Mais l’officier romain fait plus confiance au capitaine et au propriétaire du bateau qu’aux paroles de Paul.
      12 De plus, le port n’est pas bon pour y passer la mauvaise saison. Donc, presque tous les gens du bateau décident de repartir de là. Ils veulent atteindre, si possible, un port de Crète appelé Phénix. Ce port est tourné vers le sud-ouest et le nord-ouest. Ils veulent passer la mauvaise saison là-bas.
      13 Un vent du sud se met à souffler doucement, et les gens du bateau croient que leur projet va réussir. Ils partent et ils essaient d’avancer le long de l’île de Crète.
      14 Mais peu de temps après, un vent de tempête, appelé « vent du nord-est », vient de l’île et il souffle très fort.
      15 Le bateau est entraîné, il ne peut pas résister au vent, et nous nous laissons emporter.
      16 Nous passons du côté abrité d’une petite île appelée Cauda. Ainsi, avec beaucoup de difficulté, nous arrivons à reprendre le canot de sauvetage.
      17 Nous le faisons remonter sur le bateau, puis les marins attachent des cordes de secours autour du bateau. Ils ont peur d’être jetés sur les bancs de sable du golfe de Libye. Alors ils lâchent dans la mer l’ancre flottante et se laissent entraîner par le vent.
      18 Le jour suivant, la tempête continue à nous secouer avec force. C’est pourquoi les marins jettent des marchandises à la mer,
      19 et le lendemain, ils font descendre dans l’eau le mât et les voiles du bateau.
      20 Pendant plusieurs jours, on ne peut pas voir le soleil ni les étoiles. La tempête reste toujours aussi forte. Nous n’espérons plus du tout être sauvés.
      21 Nous n’avons rien mangé depuis longtemps. Alors Paul se tient debout devant tout le monde et il dit : « Mes amis, il fallait m’écouter et ne pas quitter la Crète. Vous auriez évité la tempête et vous n’auriez pas perdu les marchandises.
      22 Mais maintenant, je vous le demande : soyez courageux ! En effet, personne ne va mourir, nous perdrons seulement le bateau.
      23 Cette nuit, le Dieu à qui j’appartiens et que je sers m’a envoyé son ange.
      24 Il m’a dit : “Paul, n’aie pas peur ! Tu dois être jugé devant l’empereur, et à cause de toi, Dieu laisse en vie tous ceux qui voyagent avec toi.”
      25 Mes amis, courage ! J’ai confiance en Dieu. Oui, ce que Dieu m’a dit va arriver.
      26 Nous devons être jetés sur la côte d’une île. »
      27 C’est la quatorzième nuit, et la tempête nous emporte toujours sur la mer Méditerranée. Vers minuit, les marins ont l’impression que nous approchons d’une terre.
      28 Ils lancent un poids tenu par une corde et ils trouvent que l’eau est profonde de 37 mètres. Un peu plus loin, ils recommencent et ils trouvent que l’eau est profonde de 28 mètres.
      29 Ils ont peur que le bateau ne touche les rochers. C’est pourquoi ils jettent quatre ancres à l’arrière et ils attendent le lever du jour avec impatience.
      30 Les marins font descendre le canot de sauvetage à la mer en disant : « Nous allons jeter des ancres à l’avant du bateau. » Mais ce n’est pas vrai, ils veulent s’échapper du bateau.
      31 Paul dit à l’officier et aux soldats : « Si ces hommes ne restent pas sur le bateau, vous ne pouvez pas être sauvés. »
      32 Alors les soldats coupent les cordes du canot et ils le laissent partir sur la mer.
      33 En attendant le lever du jour, Paul invite tout le monde à manger quelque chose. Il leur dit : « Aujourd’hui, cela fait 14 jours que vous attendez, et vous êtes restés sans rien manger.
      34 Je vous invite donc à prendre de la nourriture, vous en avez besoin pour être sauvés. En effet, vous ne perdrez rien, même pas un cheveu de vos têtes. »
      35 Après ces paroles, Paul prend du pain. Il remercie Dieu devant tout le monde, puis il partage le pain et se met à manger.
      36 Alors tous reprennent courage et ils mangent aussi.
      37 En tout, nous sommes 276 personnes sur le bateau.
      38 Quand ils ont assez mangé, ils jettent le blé à la mer pour rendre le bateau plus léger.
      39 Quand le jour se lève, les marins ne reconnaissent pas la terre, mais ils voient une baie avec une plage. Ils décident de conduire le bateau jusque-là, si possible.
      40 C’est pourquoi ils détachent les ancres et ils les laissent dans la mer. En même temps, ils défont les cordes du gouvernail, puis ils mettent une voile à l’avant du bateau. Alors le vent le pousse et ils avancent vers la plage.
      41 Mais ils touchent un banc de sable, et le bateau ne peut plus bouger. L’avant est enfoncé dans le sable et il ne peut plus sortir, puis les vagues violentes cassent l’arrière.
      42 Les soldats veulent tuer les prisonniers, pour que personne ne s’échappe en nageant.
      43 Mais l’officier romain veut sauver Paul et il empêche les soldats de faire ce qu’ils ont décidé. Il commande à ceux qui savent nager de sauter dans l’eau les premiers et d’aller vers la terre.
      44 Les autres vont les suivre sur des planches ou sur les restes du bateau. De cette façon, ils arrivent à terre et tous sont sauvés.

      Actes 28

      1 Après cela, nous apprenons que l’île s’appelle Malte.
      2 Ses habitants sont très bons pour nous. Ils allument un grand feu et ils nous accueillent tous autour du feu. En effet, la pluie s’est mise à tomber et il fait froid.
      3 Paul ramasse un tas de bois mort et il le jette dans le feu. Mais une vipère sort du tas de bois à cause de la chaleur et elle s’accroche à la main de Paul.
      4 Quand les habitants de l’île voient la vipère pendue à la main de Paul, ils se disent entre eux : « Cet homme est sûrement un assassin. Il a échappé à la mer, mais la justice de Dieu ne lui permet pas de vivre. »
      5 Alors Paul secoue la vipère dans le feu et il ne souffre pas du tout.
      6 Les autres croient que Paul va enfler ou qu’il va tomber mort tout à coup. Ils attendent longtemps, mais ils voient que rien de mal n’arrive à Paul. Alors ils changent d’avis et ils disent : « C’est un dieu ! »
      7 Près de cet endroit, il y a la propriété du principal notable de l’île. Il s’appelle Publius. Pendant trois jours, il nous reçoit et il nous loge comme des amis dans sa maison.
      8 Le père de Publius est couché, il a de la fièvre et la dysenterie. Paul va le voir, il prie en posant la main sur sa tête et il le guérit.
      9 Alors tous les autres malades de l’île viennent voir Paul, et celui-ci les guérit.
      10 Les gens nous montrent beaucoup de respect. Quand nous partons, ils nous donnent tout ce qu’il faut pour le voyage.
      11 Au bout de trois mois, nous partons sur un bateau d’Alexandrie. C’est le « Castor et Pollux » qui avait passé la mauvaise saison dans l’île.
      12 Nous arrivons à Syracuse et nous y restons trois jours.
      13 De là, nous suivons la côte et nous allons à Reggio. Le jour suivant, le vent du sud se met à souffler, et en deux jours, nous arrivons à Pouzzoles.
      14 Dans cette ville, nous trouvons des chrétiens qui nous invitent à passer une semaine chez eux. Et voici comment nous allons à Rome.
      15 Les chrétiens de Rome ont appris que nous arrivions. Ils viennent à notre rencontre jusqu’au Marché d’Appius et aux Trois-Auberges. Quand Paul les voit, il remercie Dieu et reprend courage.
      16 Nous arrivons à Rome. On permet à Paul d’habiter dans un logement privé avec un soldat pour le garder.
      17 Trois jours plus tard, Paul invite les notables juifs de Rome à venir chez lui. Quand ils sont réunis, il leur dit : « Frères, je n’ai rien fait contre notre peuple, ni contre les coutumes de nos ancêtres. Pourtant, on m’a arrêté à Jérusalem et on m’a livré aux Romains.
      18 Ceux-ci m’ont interrogé et ils voulaient me libérer. En effet, ils n’avaient pas trouvé de raison pour me condamner à mort.
      19 Mais les chefs juifs n’étaient pas d’accord, et j’ai été obligé de faire appel à l’empereur romain. Pourtant, je ne veux pas accuser mon peuple.
      20 Voilà pourquoi j’ai demandé à vous voir et à parler avec vous. Vous savez ce que le peuple d’Israël espère, oui, c’est à cause de cela que je suis attaché avec ces chaînes. »
      21 Les notables juifs lui répondent : « Nous n’avons reçu aucune lettre de Judée à ton sujet. Aucun de nos frères n’est venu ici pour faire un rapport ou pour nous dire du mal de toi.
      22 Mais nous voulons que tu nous expliques toi-même ce que tu penses. En effet, nous le savons, partout il y a des gens qui disent du mal de ton groupe. »
      23 Les notables juifs choisissent avec Paul un jour pour le rencontrer, et ce jour-là, ils reviennent le voir chez lui. Cette fois, ils sont plus nombreux. Depuis le matin jusqu’au soir, Paul leur donne des explications et il leur annonce avec force le Royaume de Dieu. Il leur parle de Jésus et il essaie de les persuader. Pour cela, il se sert de la loi de Moïse et des livres des prophètes.
      24 Les uns sont persuadés par ce qu’il dit, mais les autres refusent de croire.
      25 Au moment de partir, ils ne sont toujours pas d’accord entre eux. Paul leur dit seulement : « L’Esprit Saint avait raison quand il a dit à vos ancêtres, par la bouche du prophète Ésaïe :
      26 “Va voir ce peuple et dis-lui : Vous entendrez bien, mais vous ne comprendrez pas. Vous regarderez bien, mais vous ne verrez pas.
      27 Oui, ce peuple ne veut pas comprendre. Ils ont bouché leurs oreilles, ils ont fermé leurs yeux. Ils n’ont pas voulu voir avec leurs yeux, entendre avec leurs oreilles, comprendre avec leur cœur. Ils n’ont pas voulu se tourner vers moi. C’est pourquoi je n’ai pas pu les guérir.” »
      28 Paul dit encore : « Vous devez savoir une chose : Dieu a envoyé la Bonne Nouvelle du salut à ceux qui ne sont pas juifs. Eux, ils l’écouteront ! »
      29 []
      30 Paul reste encore deux années entières dans le logement qu’il a loué, et il reçoit tous ceux qui viennent le voir.
      31 Il annonce le Royaume de Dieu et dans son enseignement, il présente le Seigneur Jésus-Christ avec beaucoup d’assurance et en toute liberté.
    • Actes 27

      1 Or après qu'il eut été décidé que nous ferions voile pour l'Italie, ils remirent Paul et quelques autres prisonniers à un centurion nommé Jules, de la cohorte Auguste.
      2 Et étant montés sur un navire d'Adramytte devant faire voile pour les lieux qui sont situés le long de la côte d'Asie, nous partîmes, Aristarque, Macédonien de Thessalonique, étant avec nous.
      3 Et le jour suivant nous arrivâmes à Sidon ; et Jules, traitant Paul avec humanité, lui permit d'aller vers ses amis pour jouir de leurs soins.
      4 Et étant partis de là, nous voguâmes à l'abri de Chrypre, parce que les vents étaient contraires ;
      5 et après avoir traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, nous arrivâmes à Myra en Lycie ;
      6 et là, le centurion ayant trouvé un navire d'Alexandrie qui allait en Italie, nous y fit monter.
      7 Et naviguant pesamment durant plusieurs jours, et étant arrivés avec peine à la hauteur de Cnide, le vent ne nous permettant pas d'avancer, nous côtoyâmes la Crète, vis-à-vis de Salmone ;
      8 et l'ayant longée avec peine, nous arrivâmes en un lieu qui est appelé Beaux-Ports, près duquel était la ville de Lasée.
      9 Et comme il s'était écoulé assez de temps, et que la navigation était déjà périlleuse, parce que le jeûne aussi était déjà passé,
      10 Paul les avertissait, disant : Hommes, je vois que la navigation sera accompagnée de revers et de beaucoup de dommage, non seulement quant au chargement et au navire, mais même quant à nos vies.
      11 Mais le centurion se fiait plus au pilote et au patron du navire qu'à ce que Paul disait.
      12 Et comme le port n'était pas commode pour hiverner, la plupart furent d'avis de partir de là, afin d'atteindre, s'il était possible, Phénice, port de Crète regardant vers le nord-est et le sud-est, afin d'y passer l'hiver.
      13 Et comme le vent du midi soufflait doucement, pensant qu'ils étaient venus à bout de leur dessein, ils levèrent l'ancre et côtoyèrent de près l'île de Crète.
      14 Mais un peu après, un vent orageux, appelé Euroclydon, descendit violemment de l'île.
      15 Et le navire étant emporté et ne pouvant tenir contre le vent, nous le laissâmes aller à la dérive et fûmes emportés.
      16 Et courant sous une petite île appelée Clauda, nous nous rendîmes à grand'peine maîtres de la chaloupe ;
      17 et l'ayant retirée à bord, ils employèrent des mesures de sûreté en liant le navire avec un câble passé dessous ; et craignant de tomber sur les bancs de sable de la Syrte, ils descendirent les agrès supérieurs, et étaient ainsi emportés.
      18 Et comme nous étions violemment battus par la tempête, le jour suivant ils jetèrent une partie de la charge.
      19 Et le troisième jour ils jetèrent de leurs propres mains les agrès du navire.
      20 Et comme durant plusieurs jours il ne parut ni soleil ni étoiles, et qu'une grande tempête nous pressait, dès lors toute espérance de pouvoir nous sauver nous fut ôtée.
      21 Et après qu'on eut été longtemps sans manger, alors Paul, se tenant au milieu d'eux, dit : O hommes, vous auriez dû m'écouter et ne pas partir de Crète, et éviter ces avaries et ce dommage.
      22 Et maintenant je vous exhorte à avoir bon courage ; car on ne fera la perte de la vie d'aucun de vous, mais seulement du navire.
      23 Car un ange du Dieu à qui je suis et que je sers, est venu à moi cette nuit, disant :
      24 Ne crains point, Paul : il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t'a donné tous ceux qui naviguent avec toi.
      25 C'est pourquoi, ô hommes, ayez bon courage ; car je crois Dieu, et je sais que la chose arrivera comme il m'a été dit.
      26 Mais il faut que nous soyons jetés sur quelque île. -
      27 Et quand la quatorzième nuit fut venue, comme nous étions portés çà et là sur la mer Adriatique, les matelots, au milieu de la nuit, pensèrent que quelque terre les approchait ;
      28 et ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses ; puis ayant passé un peu plus loin, et ayant encore jeté la sonde, ils trouvèrent quinze brasses.
      29 Et craignant que nous ne donnassions au milieu des écueils, ils jetèrent quatre ancres de la poupe et souhaitèrent que le jour vînt.
      30 Et comme les matelots cherchaient à s'enfuir du navire, ayant descendu la chaloupe en mer sous prétexte d'aller jeter au loin les ancres de la proue,
      31 dit au centurion et aux soldats : Si ceux-ci ne demeurent pas dans le navire, vous ne pouvez être sauvés.
      32 Alors les soldats coupèrent les cordes de la chaloupe et la laissèrent tomber.
      33 Et en attendant que le jour vînt, Paul les exhortait tous à prendre de la nourriture, disant : C'est aujourd'hui le quatorzième jour que vous passez à jeun, dans l'attente, sans avoir rien pris ;
      34 c'est pourquoi je vous exhorte à prendre de la nourriture, car cela est nécessaire pour votre conservation ; car pas un cheveu de la tête d'aucun de vous ne périra.
      35 Et quand il eut dit ces choses, ayant pris du pain il rendit grâces à Dieu devant tous, et, l'ayant rompu, il se mit à manger.
      36 Et ayant tous pris courage, eux aussi prirent de la nourriture.
      37 Or nous étions en tout dans le navire deux cent soixante-seize personnes.
      38 Et quand ils eurent assez mangé, ils allégèrent le navire en jetant le froment dans la mer.
      39 Et le jour étant venu, ils ne reconnaissaient pas le pays ; mais ils apercevaient une baie ayant une plage, sur laquelle ils résolurent, s'ils le pouvaient, de faire échouer le navire.
      40 Et ils abandonnèrent les ancres à la mer, coupant les câbles, lâchant en même temps les attaches des gouvernails ; et ayant mis au vent la voile d'artimon, ils cinglèrent vers la plage.
      41 Et étant tombés en un lieu baigné des deux côtés par la mer, ils échouèrent le navire ; et la proue se trouvant engagée demeurait immobile, mais la poupe se rompait par la violence des vagues.
      42 Et l'avis des soldats fut de tuer les prisonniers, de peur que quelqu'un d'eux ne se sauvât à la nage et ne s'enfuît.
      43 Mais le centurion, voulant sauver Paul, les empêcha d'exécuter leur dessein, et il ordonna que ceux qui savaient nager se jetassent dehors les premiers et gagnassent la terre ;
      44 et le reste, les uns sur des planches, et les autres sur quelques débris du navire. Et ainsi il arriva que tous parvinrent à terre sains et saufs.

      Actes 28

      1 Et ayant été sauvés, alors nous apprîmes que l'île s'appelait Malte.
      2 Et les barbares usèrent d'une humanité peu ordinaire envers nous, car ayant allumé un feu, ils nous reçurent tous, à cause de la pluie qui tombait et à cause du froid.
      3 Et Paul ayant ramassé une quantité de branches sèches et les ayant mises sur le feu, une vipère sortit de la chaleur et s'attacha à sa main.
      4 Et quand les barbares virent la bête suspendue à sa main, ils se dirent l'un à l'autre : Assurément, cet homme est un meurtrier, puisque, après avoir été sauvé de la mer, Némésis n'a pas permis qu'il vécût.
      5 Lui donc, ayant secoué la bête dans le feu, n'en souffrit aucun mal ;
      6 et ils s'attendaient à ce qu'il enflerait ou tomberait mort subitement. Mais quand ils eurent longtemps attendu et qu'ils eurent vu qu'il ne lui arrivait rien d'extraordinaire, changeant de sentiment, ils dirent que c'était un dieu.
      7 Or aux environs de ce lieu-là se trouvaient des possessions du premier de l'île, nommé Publius, qui nous reçut, et nous logea durant trois jours avec beaucoup de bonté.
      8 Et il arriva que le père de Publius était là couché, souffrant beaucoup de la fièvre et de la dysenterie ; et Paul, étant entré auprès de lui, pria et lui imposa les mains et le guérit.
      9 Mais ceci étant arrivé, les autres malades aussi qui se trouvaient dans l'île vinrent et furent guéris.
      10 Et ceux-ci nous firent aussi de grands honneurs, et à notre départ nous fournirent ce qui nous était nécessaire.
      11 Et trois mois après, nous partîmes sur un navire d'Alexandrie qui avait hiverné dans l'île, et qui avait pour enseigne les Dioscures.
      12 Et ayant relâché à Syracuse, nous y demeurâmes trois jours.
      13 De là nous fîmes un circuit, et nous arrivâmes à Rhegium ; et un jour après, le vent du midi s'étant levé, nous arrivâmes le deuxième jour à Pouzzoles,
      14 ayant trouvé des frères, nous fûmes priés de demeurer avec eux sept jours ; et ainsi nous allâmes à Rome.
      15 Et de là, les frères, ayant appris les choses qui nous étaient arrivées, vinrent au-devant de nous jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes ; et Paul, les voyant, rendit grâces à Dieu et prit courage.
      16 Et lorsque nous fûmes arrivés à Rome, le centurion livra les prisonniers au préfet du prétoire, et il fut permis à Paul de demeurer chez lui avec un soldat qui le gardait.
      17 Or il arriva, trois jours après, que Paul convoqua ceux qui étaient les principaux des Juifs ; et quand ils furent assemblés, il leur dit : Hommes frères, quoique je n'aie rien fait contre le peuple ou contre les coutumes des pères, fait prisonnier à Jérusalem, j'ai été livré entre les mains des Romains qui,
      18 après m'avoir interrogé, voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait en moi aucun crime digne de mort.
      19 Mais les Juifs s'y opposant, j'ai été contraint d'en appeler à César, non que j'aie quelque accusation à porter contre ma nation.
      20 C'est donc là le sujet pour lequel je vous ai appelés, afin de vous voir et de vous parler, car c'est pour l'espérance d'Israël que je suis chargé de cette chaîne.
      21 Mais ils lui dirent : Pour nous, nous n'avons pas reçu de lettre de Judée à ton sujet ; et aucun des frères qui sont arrivés n'a rapporté ou dit quelque mal de toi ;
      22 mais nous demandons à entendre de toi quel est ton sentiment ; car, quant à cette secte, il nous est connu que partout on la contredit.
      23 Et lui ayant assigné un jour, plusieurs vinrent auprès de lui dans son logis ; et il leur exposait la vérité, en rendant témoignage du royaume de Dieu, depuis le matin jusqu'au soir, cherchant à les persuader des choses concernant Jésus, et par la loi de Moïse et par les prophètes.
      24 Et les uns furent persuadés par les choses qu'il disait ; et les autres ne croyaient pas.
      25 Et n'étant pas d'accord entre eux, ils se retirèrent, après que Paul leur eut dit une seule parole : l'Esprit Saint a bien parlé à nos pères par Ésaïe le prophète, disant :
      26 "Va vers ce peuple et dis : En entendant vous entendrez et vous ne comprendrez point, et en voyant vous verrez et vous n'apercevrez point ;
      27 car le coeur de ce peuple s'est épaissi et ils ont ouï dur de leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient des yeux, et qu'ils n'entendent des oreilles et qu'ils ne comprennent du coeur, et qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse".
      28 Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux nations ; et eux écouteront.
      29 Quand il eut dit ces choses, les Juifs se retirèrent, ayant entre eux une grande discussion.
      30 Et Paul demeura deux ans entiers dans un logement qu'il avait loué pour lui, et il recevait tous ceux qui venaient vers lui,
      31 prêchant le royaume de Dieu et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus Christ, avec toute hardiesse, sans empêchement.
    • Actes 27

      1

      Le voyage de Paul vers Rome. (Actes 27:1-11)
      Paul et ses compagnons sont en danger, lors d’une tempête. (Actes 27:12-20)
      Paul reçoit l’assurance divine de sa sécurité. (Actes 27:21-29)
      Il encourage ceux qui sont avec lui. (Actes 27:30-38)
      Ils font naufrage. (Actes 27:39-44)

      Il était déterminé par la Providence divine, (avant que cela ne soit décidé par Festus), que Paul devait se rendre à Rome : Dieu avait une tâche à accomplir, par l’intermédiaire de Son serviteur.

      Ce texte nous indique l’itinéraire suivi par Paul et ses compagnons de voyage. Dieu encourage ceux qui souffrent pour Sa cause, à Lui faire confiance : Il a pu en effet disposer favorablement le cœur de ceux qui escortaient Paul. Les marins, pour conduire le navire, devaient exploiter au mieux la direction du vent : nous devons agir de même, lors de notre passage sur « l'océan » de ce monde. Lorsque les vents sont contraires, nous devons nous efforcer d'avancer du mieux que nous pouvons. Beaucoup de personnes ne reculent pas, face aux circonstances défavorables ; cependant, elles n'avancent guère davantage lorsque ces dernières sont meilleures. De nombreux chrétiens véritables se plaignent quand leur âme est confrontée aux inquiétudes, ils éprouvent beaucoup de difficultés à garder leur « base » spirituelle.

      Chaque refuge agréable n'est pas forcément dépourvu de danger. Beaucoup manifestent un certain respect devant les serviteurs de Dieu ; ils n’écoutent pas cependant leurs conseils avisés... La suite des événements de ce récit allait bientôt convaincre les navigateurs de la vanité de leurs espoirs, et de la folie de leur conduite.

      12 Ceux qui se lancent sur « l'océan » de ce monde avec un « vent » agréable, ne savent pas quelles tempêtes ils peuvent rencontrer ; ils ne doivent donc pas trop rapidement tenir leur but pour acquis. Ne soyons jamais sûrs d'être hors de danger tant que nous ne serons pas arrivés au ciel.

      Les hommes de ce navire ne virent ni le soleil ni les autres astres durant de nombreux jours. La mélancolie peut quelquefois envahir les enfants de Dieu, dans le domaine spirituel ; ils marchent dans les ténèbres, ne recevant aucune lumière.

      Remarquez dans ce texte ce qu'il advient des richesses de ce monde : bien que convoitées, telles des bénédictions, il peut arriver un moment où elles deviennent de véritables fardeaux : non seulement elles sont alors trop encombrantes à transporter de façon sûre, mais suffisamment lourdes pour entraver celui qui les possède. Les « enfants de ce monde » peuvent être prodigues de leurs biens, pour rester en vie, alors qu'ils en sont avares en ce qui concerne les œuvres de piété et de charité, voire dans la souffrance pour la cause de Christ.

      Tout homme acceptera de perdre ses richesses, plutôt que sa vie ; par contre, beaucoup de personnes accepteront le « naufrage » de leur foi et d'une bonne conscience, plutôt que celui de leurs biens.

      Nous voyons dans ce texte que les moyens utilisés par ces marins n'ont pas réussi à sauver le navire ; quand les impies perdent toute espérance de se sauver par eux-mêmes, ils sont alors prêts à comprendre la Parole de Dieu, et à avoir confiance en Sa Miséricorde, par le biais de Jésus-Christ...

      21 Nous constatons que ces hommes n'ont pas voulu écouter l'apôtre, quand il les avait prévenus du danger encouru ; cependant, en reconnaissant leur folie, et en se repentant de leur erreur, ils allaient être réconfortés et soulagés par Paul, lors de l’imminence du naufrage.

      De nombreuses personnes ne connaissent pas leur bonheur et sombrent dans le défaitisme : elles en arrivent à se nuire et à tout perdre, en voulant améliorer leur condition, malgré les bons conseils qu’elles peuvent recevoir.

      Observons la profession solennelle que Paul fait de sa relation avec le Seigneur : les orages et les tempêtes ne peuvent entraver l’action de la Miséricorde de Dieu à l’égard Son peuple, car Il est une Aide toujours disponible. Il est réconfortant pour les fidèles serviteurs de Dieu qui traversent des difficultés, de se rappeler qu'aussi longtemps que le Seigneur aura un travail à leur confier, leurs vies seront prolongées.

      Si Paul avait été confié à des marins de mauvaise réputation, il aurait pu être jeté par dessus bord avec eux ; mais Dieu l'avait lui-même appelé à se joindre à cet équipage, et tous furent préservés. « Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi » ; il n'y a pas de plus grande satisfaction pour un homme pieux, que de savoir qu'il est une bénédiction pour tous. Il peut réconforter son entourage par les mêmes paroles avec lesquelles il a lui-même été consolé.

      Dieu est toujours fidèle ; tous ceux qui se confient en Ses promesses sont toujours joyeux. Avec Dieu, le « dire » et le « faire » sont indissociables ; il devrait en être de même pour nous, avec les verbes « croire » et « aimer ».

      L'espérance est une « ancre » pour l'âme, sûre et solide, qui la garde à l’abri de tous dangers. Que ceux qui traversent spirituellement les ténèbres, puissent tenir ferme, grâce à cette ancre ; qu’ils sachent qu’ils ne seront pas « rejetés à la mer », mais gardés par Christ ! Qu'ils puissent, comme Paul, attendre jusqu'à l'aube, et les ombres funestes disparaîtront !

      30 Dieu, qui avait déterminé le bon déroulement de la fin du voyage de Paul, fit en sorte, par Sa Puissance, que les soldats qui l’escortaient puissent être également sauvés.

      Notre devoir nous concerne, par contre, le cours des événements est dans la main de Dieu ; si nous disons que nous nous mettons sous Sa protection et que nous n'utilisons pas les moyens sécurisants qu’Il met à notre disposition, nous n'avons pas en fait, une totale confiance en Lui et nous Le tentons. Les hommes sont en général assez égoïstes, ils sont souvent prêts à rechercher leur propre sécurité au détriment des autres...

      Heureux ceux qui disposent pour les aider, d’un homme tel que Paul : celui-ci avait non seulement une relation avec le Ciel, mais il cherchait aussi à sauver ceux qui l’entouraient.

      La sentence du monde, c’est la mort, alors que la joie en Dieu est synonyme de vie et de paix, même au temps des plus grandes détresses et des dangers. Le réconfort des promesses de Dieu ne peut être efficace que si nous croyons à notre dépendance en Lui et à l'accomplissement de Sa Parole ; la délivrance qu'Il a prévue pour nous, au temps de l’épreuve, doit être attendue par le biais des moyens qu'Il a mis en œuvre. Si Dieu a prévu notre salut, Il a aussi déterminé que nous l'obtiendrons par la repentance, la foi, la prière, et une obéissance persévérante ; qu’il est présomptueux de vouloir être sauvé d'une autre manière !

      Il est encourageant, pour ceux qui désirent s'engager envers Christ, notre Sauveur, d’écouter le témoignage personnel de ceux qui ont déjà parcouru ce chemin !

      39 Le bateau où se trouvait Paul, avait résisté jusqu’à présent, à la tempête en pleine mer, mais il se fracassa dès qu’il aborda la côte.

      De manière imagée, si le cœur s’attache aux attraits du monde, il court à la perdition et finit par se briser. Les tentations de Satan le harcèlent sans cesse et il part à la dérive. Mais aussi longtemps que ce cœur tente de rester à l’écart du monde, malgré les attaques de celui-ci, par le biais des soucis et des tumultes, il lui reste de l'espérance spirituelle.

      Les occupants du navire où se trouvait Paul avaient le rivage en vue, ils ont cependant fait naufrage à proximité d’une plage. Cela nous rappelle qu’il ne faut jamais nous croire en sécurité. Bien qu'il y ait de grandes difficultés à parcourir le chemin étroit vers le salut promis, il sera franchi ; il le sera, quels que soient les épreuves et les dangers, au moment où tous les croyants arriveront « en sécurité » au ciel !

      Seigneur Jésus, Tu nous a assurés qu'aucun de ceux qui T'appartiennent ne périra. Tu feras « accoster » chacun d'eux, sain et sauf, sur le « rivage céleste ». Quel accueil merveilleux ce sera ! Tu présenteras Ton peuple à Ton Père, et tous pourront jouir éternellement de la plénitude complète du Saint-Esprit !

      Actes 28

      1

      Paul est reçu avec bienveillance à Malte. (Actes 28:1-10)
      Il arrive à Rome. (Actes 28:11-16)
      Son exposé avec les Juifs. (Actes 28:17-22)
      Paul prêche devant les Juifs ; il demeure prisonnier à Rome. (Actes 28:23-31)

      Dieu peut faire en sorte que des étrangers nous traitent spontanément en amis, même au temps de la détresse. Ceux qui sont parfois méprisés pour leur simplicité, sont souvent plus amicaux que ceux qui se distinguent par leur « raffinement » ; la conduite de certains païens, voire certains exclus, condamne facilement de nombreuses personnes, soi-disant « civilisées », témoignant de leur appartenance au Seigneur.

      Les habitants de cette île pensaient que Paul était un assassin, et que cette vipère était envoyée par la Justice divine, pour venger le sang versé. Ils étaient convaincus qu'il y a un Dieu qui gouverne le monde, et que les évènements n'arrivent jamais par hasard, même les plus bénins : pour eux, tout était mené par la direction divine, et le mal poursuivait immanquablement les pécheurs ; ils savaient aussi que Dieu récompensait les bonnes œuvres, et qu’Il punissait les mauvaises. Ces hommes savaient également que le meurtre est une faute épouvantable, qui ne devait pas rester longtemps impunie. Ils étaient persuadés que tous les méchants de ce monde devaient être punis durant leur vie.

      Bien qu'il y ait ici-bas des exemples qui prouvent qu'il y a un Dieu et une Providence, beaucoup de coupables restent cependant impunis, ce qui montre qu'il y aura un Jugement divin à venir.

      Ces habitants de Malte pensaient également que ceux qui étaient particulièrement affligés ici-bas étaient de mauvaises gens. La révélation divine met véritablement ce sujet en lumière : les hommes bons sont souvent grandement affligés, afin que leurs épreuves affermissent leur foi et leur patience.

      Remarquons comment Paul fut délivré du danger ; il en est ainsi pour la Grâce de Christ : les croyants « secouent » les « tentations » de Satan, avec une sainte résolution. Quand nous méprisons les blâmes et les reproches des hommes, les regardant avec un saint mépris, ayant notre conscience en paix, nous devons, comme Paul, « secouer la vipère dans le feu » : nous n'aurons aucun mal, et nous serons gardés, dans l’exercice de notre devoir.

      N’étant pas atteint par la morsure de ce serpent, Paul obtint, par la Puissance divine une certaine célébrité parmi son entourage : il a ainsi ouvert une voie pour la réception de l'Évangile. Le Seigneur procure des amis à Son peuple, en chaque lieu où Il le conduit ; il en découle de nombreuses bénédictions pour ceux qui sont dans la détresse !

      11 Les banalités d'un voyage sont généralement sans grand intérêt ; par contre, le réconfort qui découle de la communion avec les saints, parfois éloignés, et la gentillesse témoignée par des amis, méritent une mention particulière !

      Les chrétiens de Rome étaient vraiment loin d’éprouver de la honte ou une certaine gène envers Paul, en tant que prisonnier, ils étaient assez empressés pour lui témoigner toute leur fraternité et leur respect. Paul en fut grandement réconforté.

      Quand nos amis nous manifestent leur gentillesse, c’est Dieu qui incline leur cœur en ce sens, et nous devons Lui en donner toute la gloire. Quand nous voyons, en quelque endroit que ce soit, des personnes « porter » le Nom de Christ, craindre Dieu et Le servir, nous devons élever notre cœur vers le ciel en actions de grâces. Combien de personnages importants sont entrés dans Rome, en grand triomphe et ont été couronnés ! Certains étaient pourtant de véritables fléaux en ce monde...

      Nous voyons ici l’apôtre Paul, cet homme juste, faire son entrée dans Rome, enchaîné, tel un pauvre coupable, or il représentait, plus que quiconque, une des plus grandes bénédictions pour cette ville.

      Cette situation humiliante de l’apôtre n'est-elle pas suffisante pour nous écarter à jamais de la vanité et des faveurs du monde ? Ce fait peut encourager ceux qui sont prisonniers pour la cause du Seigneur, car Il peut faire en sorte d’accorder à ceux qui les détiennent, une certaine clémence à leur égard.

      Lorsque Dieu semble tarder à délivrer Son peuple de l'oppression, mais qu’Il adoucit cependant son sort en lui donnant toute la patience requise, ce dernier a toutes les raisons d'en être reconnaissant !

      17 Les principaux des Juifs allaient examiner le cas de Paul, dans le but de l’acquitter et de lui rendre tout l'honneur qui lui était dû. En faisant appel à César, l’apôtre ne cherchait pas à accuser sa nation, il voulait seulement clarifier sa situation ambigüe.

      Le véritable christianisme s’applique à toute l'humanité, il n’a pas été « bâti » sur des opinions étroites, ni des intérêts privés. Il ne vise pas les bénéfices de ce monde ni ses avantages, mais tous ses buts sont spirituels et éternels. Il est, et a toujours été critiqué, alors qu’il représente la sainte « vie spirituelle » en Christ !

      Regardons toutes les villes et les villages où Christ est glorifié, en tant que seul Sauveur de l'humanité, où chacun est appelé à Le suivre en nouveauté de vie : nous pouvons voir à quel point ceux qui se donnent à Lui, sont parfois considérés comme faisant partie intégrante d'une secte, subissant ainsi de nombreuses sarcasmes. Tel est le traitement que ces enfants de Dieu sont parfois appelés à subir, tant qu'il restera des impies ici-bas...

      23 Paul voulait persuader les Juifs de la véracité de tout ce qui concernait Jésus. Certains étaient « travaillés » par la Parole, alors que d'autres restaient endurcis dans leur refus de croire ; certains admiraient cette Lumière spirituelle, alors que d'autres fermaient leurs yeux. Le même genre de réaction a toujours existé lorsque l'Évangile a été prêché...

      Paul se sépara alors de ces Juifs, observant que le Saint-Esprit avait bien décrit leur incrédulité. Tous ceux qui entendent l'Évangile sans y porter une sérieuse attention, devraient trembler devant la ruine spirituelle qui les guette ; en effet, qui pourra les « guérir du péché », si Dieu n’intervient ?

      Ces Juifs eurent ensuite beaucoup de discussions entre eux. De nombreuses personnes font de grands raisonnements, tout en restant néanmoins dans l’erreur. Elles sont parfois en désaccord avec leur entourage, mais ne veulent pas cependant céder à l’évidence de la Vérité. En fait, elles ne peuvent être convaincues par le message de l’Évangile qu’elles entendent, sans que la Grâce de Dieu n’ouvre leur esprit.

      Si nous pouvons éprouver de la tristesse devant l’attitude de tels contempteurs, nous devons néanmoins nous réjouir que le salut de Dieu soit envoyé à d'autres, qui eux, le recevront ! Si nous faisons partie de cette dernière catégorie, nous devons être reconnaissants envers Celui qui nous a apporté ce salut.

      L'apôtre est resté fidèle à son principe faire connaître et ne prêcher rien d'autre que Christ, Christ crucifié. Les chrétiens qui sont tentés de s'écarter de leur « devoir », doivent reconsidérer leur situation en se posant ces questions : ma nouvelle orientation concerne-t-elle le Seigneur Jésus ? Que va-t-elle réellement m’apporter, quels en seront les impacts dans ma marche spirituelle avec Lui ?

      Paul n'a pas vanté ses propres mérites, mais il a prêché Christ, sans éprouver aucune honte pour l'Évangile. Bien que l’opportunité de son témoignage ait été relativement courte, il put prêcher sans être dérangé. Même si cette « ouverture spirituelle », (son témoignage), fut éphémère, personne ne put la fermer ; pour beaucoup ce fut une prédication efficace, puisqu'il est dit qu'il y avait des saints, même dans la maison de César, Philippiens 4:22.

      Nous apprenons aussi dans Philippiens 1:13, comment la Providence divine dirigea, par l’emprisonnement de Paul, la diffusion de l'Évangile. Non seulement les Romains, mais toute l'église de Christ encore aujourd’hui, même dans les endroits les plus reculés du globe, ont une véritable raison de bénir le Seigneur, pour le fait que Paul, au plus fort de sa maturité et de son expérience spirituelle, ait été détenu prisonnier et qu’il ait pu ainsi annoncer l’Évangile. C'était de sa prison, de sa main probablement enchaînée à celle du soldat qui le gardait, que l'apôtre écrivit ses épîtres aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, et peut-être aux Hébreux ; ces lettres témoignaient peut-être plus que toutes les autres, de l'amour chrétien dont son cœur débordait, et l'expérience spirituelle qui animait son âme.

      Le croyant du temps présent peut ressentir éventuellement moins de joie céleste que l'apôtre Paul, mais chaque partisan du Sauveur est également sûr de pouvoir jouir jusqu’au terme de sa vie, de la sécurité et de la paix spirituelles. Cherchons à vivre de plus en plus dans l'Amour du Sauveur ; œuvrons de façon à Le glorifier dans tous nos faits et gestes ; nous serons alors avec certitude, par Sa force et dès à présent, parmi le nombre des « vainqueurs » ; par Sa Miséricorde et Sa Grâce, nous serons bientôt dans la compagnie bénie de ceux qui seront assis auprès de Christ sur Son trône ; Il est Lui-même vainqueur et est assis sur le trône de Son Père, à la droite de Dieu, pour l'éternité !

    • Actes 27

      1 When it was determined that we should sail for Italy, they delivered Paul and certain other prisoners to a centurion named Julius, of the Augustan band.
      2 Embarking in a ship of Adramyttium, which was about to sail to places on the coast of Asia, we put to sea; Aristarchus, a Macedonian of Thessalonica, being with us.
      3 The next day, we touched at Sidon. Julius treated Paul kindly, and gave him permission to go to his friends and refresh himself.
      4 Putting to sea from there, we sailed under the lee of Cyprus, because the winds were contrary.
      5 When we had sailed across the sea which is off Cilicia and Pamphylia, we came to Myra, a city of Lycia.
      6 There the centurion found a ship of Alexandria sailing for Italy, and he put us on board.
      7 When we had sailed slowly many days, and had come with difficulty opposite Cnidus, the wind not allowing us further, we sailed under the lee of Crete, opposite Salmone.
      8 With difficulty sailing along it we came to a certain place called Fair Havens, near the city of Lasea.
      9 When much time had passed and the voyage was now dangerous, because the Fast had now already gone by, Paul admonished them,
      10 and said to them, "Sirs, I perceive that the voyage will be with injury and much loss, not only of the cargo and the ship, but also of our lives."
      11 But the centurion gave more heed to the master and to the owner of the ship than to those things which were spoken by Paul.
      12 Because the haven was not suitable to winter in, the majority advised going to sea from there, if by any means they could reach Phoenix, and winter there, which is a port of Crete, looking northeast and southeast.
      13 When the south wind blew softly, supposing that they had obtained their purpose, they weighed anchor and sailed along Crete, close to shore.
      14 But before long, a stormy wind beat down from shore, which is called Euroclydon.
      15 When the ship was caught, and couldn't face the wind, we gave way to it, and were driven along.
      16 Running under the lee of a small island called Clauda, we were able, with difficulty, to secure the boat.
      17 After they had hoisted it up, they used cables to help reinforce the ship. Fearing that they would run aground on the Syrtis sand bars, they lowered the sea anchor, and so were driven along.
      18 As we labored exceedingly with the storm, the next day they began to throw things overboard.
      19 On the third day, they threw out the ship's tackle with their own hands.
      20 When neither sun nor stars shone on us for many days, and no small storm pressed on us, all hope that we would be saved was now taken away.
      21 When they had been long without food, Paul stood up in the middle of them, and said, "Sirs, you should have listened to me, and not have set sail from Crete, and have gotten this injury and loss.
      22 Now I exhort you to cheer up, for there will be no loss of life among you, but only of the ship.
      23 For there stood by me this night an angel, belonging to the God whose I am and whom I serve,
      24 saying, 'Don't be afraid, Paul. You must stand before Caesar. Behold, God has granted you all those who sail with you.'
      25 Therefore, sirs, cheer up! For I believe God, that it will be just as it has been spoken to me.
      26 But we must run aground on a certain island."
      27 But when the fourteenth night had come, as we were driven back and forth in the Adriatic Sea, about midnight the sailors surmised that they were drawing near to some land.
      28 They took soundings, and found twenty fathoms. After a little while, they took soundings again, and found fifteen fathoms.
      29 Fearing that we would run aground on rocky ground, they let go four anchors from the stern, and wished for daylight.
      30 As the sailors were trying to flee out of the ship, and had lowered the boat into the sea, pretending that they would lay out anchors from the bow,
      31 Paul said to the centurion and to the soldiers, "Unless these stay in the ship, you can't be saved."
      32 Then the soldiers cut away the ropes of the boat, and let it fall off.
      33 While the day was coming on, Paul begged them all to take some food, saying, "This day is the fourteenth day that you wait and continue fasting, having taken nothing.
      34 Therefore I beg you to take some food, for this is for your safety; for not a hair will perish from any of your heads."
      35 When he had said this, and had taken bread, he gave thanks to God in the presence of all, and he broke it, and began to eat.
      36 Then they all cheered up, and they also took food.
      37 In all, we were two hundred seventy-six souls on the ship.
      38 When they had eaten enough, they lightened the ship, throwing out the wheat into the sea.
      39 When it was day, they didn't recognize the land, but they noticed a certain bay with a beach, and they decided to try to drive the ship onto it.
      40 Casting off the anchors, they left them in the sea, at the same time untying the rudder ropes. Hoisting up the foresail to the wind, they made for the beach.
      41 But coming to a place where two seas met, they ran the vessel aground. The bow struck and remained immovable, but the stern began to break up by the violence of the waves.
      42 The soldiers' counsel was to kill the prisoners, so that none of them would swim out and escape.
      43 But the centurion, desiring to save Paul, stopped them from their purpose, and commanded that those who could swim should throw themselves overboard first to go toward the land;
      44 and the rest should follow, some on planks, and some on other things from the ship. So it happened that they all escaped safely to the land.

      Actes 28

      1 When we had escaped, then they learned that the island was called Malta.
      2 The natives showed us uncommon kindness; for they kindled a fire, and received us all, because of the present rain, and because of the cold.
      3 But when Paul had gathered a bundle of sticks and laid them on the fire, a viper came out because of the heat, and fastened on his hand.
      4 When the natives saw the creature hanging from his hand, they said one to another, "No doubt this man is a murderer, whom, though he has escaped from the sea, yet Justice has not allowed to live."
      5 However he shook off the creature into the fire, and wasn't harmed.
      6 But they expected that he would have swollen or fallen down dead suddenly, but when they watched for a long time and saw nothing bad happen to him, they changed their minds, and said that he was a god.
      7 Now in the neighborhood of that place were lands belonging to the chief man of the island, named Publius, who received us, and courteously entertained us for three days.
      8 It happened that the father of Publius lay sick of fever and dysentery. Paul entered in to him, prayed, and laying his hands on him, healed him.
      9 Then when this was done, the rest also who had diseases in the island came, and were cured.
      10 They also honored us with many honors, and when we sailed, they put on board the things that we needed.
      11 After three months, we set sail in a ship of Alexandria which had wintered in the island, whose sign was "The Twin Brothers."
      12 Touching at Syracuse, we stayed there three days.
      13 From there we circled around and arrived at Rhegium. After one day, a south wind sprang up, and on the second day we came to Puteoli,
      14 where we found brothers, and were entreated to stay with them for seven days. So we came to Rome.
      15 From there the brothers, when they heard of us, came to meet us as far as The Market of Appius and The Three Taverns. When Paul saw them, he thanked God, and took courage.
      16 When we entered into Rome, the centurion delivered the prisoners to the captain of the guard, but Paul was allowed to stay by himself with the soldier who guarded him.
      17 It happened that after three days Paul called together those who were the leaders of the Jews. When they had come together, he said to them, "I, brothers, though I had done nothing against the people, or the customs of our fathers, still was delivered prisoner from Jerusalem into the hands of the Romans,
      18 who, when they had examined me, desired to set me free, because there was no cause of death in me.
      19 But when the Jews spoke against it, I was constrained to appeal to Caesar, not that I had anything about which to accuse my nation.
      20 For this cause therefore I asked to see you and to speak with you. For because of the hope of Israel I am bound with this chain."
      21 They said to him, "We neither received letters from Judea concerning you, nor did any of the brothers come here and report or speak any evil of you.
      22 But we desire to hear from you what you think. For, as concerning this sect, it is known to us that everywhere it is spoken against."
      23 When they had appointed him a day, many people came to him at his lodging. He explained to them, testifying about the Kingdom of God, and persuading them concerning Jesus, both from the law of Moses and from the prophets, from morning until evening.
      24 Some believed the things which were spoken, and some disbelieved.
      25 When they didn't agree among themselves, they departed after Paul had spoken one word, "The Holy Spirit spoke rightly through Isaiah, the prophet, to our fathers,
      26 saying, 'Go to this people, and say, in hearing, you will hear, but will in no way understand. In seeing, you will see, but will in no way perceive.
      27 For this people's heart has grown callous. Their ears are dull of hearing. Their eyes they have closed. Lest they should see with their eyes, hear with their ears, understand with their heart, and would turn again, and I would heal them.'
      28 "Be it known therefore to you, that the salvation of God is sent to the nations. They will also listen."
      29 When he had said these words, the Jews departed, having a great dispute among themselves.
      30 Paul stayed two whole years in his own rented house, and received all who were coming to him,
      31 preaching the Kingdom of God, and teaching the things concerning the Lord Jesus Christ with all boldness, without hindrance.
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