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    • Actes 27

      1 Quand notre embarquement pour l’Italie a été décidé, on a confié Paul et quelques autres prisonniers à un dénommé Julius, officier de la cohorte impériale.
      2 Nous sommes montés sur un bateau d'Adramytte qui devait faire voile vers les côtes de l'Asie et nous sommes partis. Aristarque, un Macédonien de Thessalonique, était avec nous.
      3 Le jour suivant, nous avons abordé à Sidon ; Julius, qui traitait Paul avec bienveillance, lui a permis d'aller chez ses amis et de recevoir leurs soins.
      4 Partis de là, nous avons longé l'île de Chypre, parce que les vents étaient contraires.
      5 Après avoir traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, nous sommes arrivés à Myra en Lycie.
      6 Là, ayant trouvé un bateau d'Alexandrie qui allait en Italie, l’officier nous y a fait monter.
      7 Pendant plusieurs jours nous avons navigué lentement, et ce n'est pas sans difficulté que nous sommes parvenus à la hauteur de Cnide, où le vent ne nous a pas permis d'aborder. Nous avons alors doublé le cap Salmoné pour passer au sud de la Crète.
      8 Nous avons longé l’île avec peine et sommes arrivés à un endroit appelé Beaux-Ports près de la ville de Lasée.
      9 Un temps assez long s'était écoulé et la navigation devenait dangereuse, car l'époque même du jeûne était déjà passée. C'est pourquoi Paul a donné cet avertissement :
      10 « Mes amis, je vois que la navigation ne se fera pas sans dommages et qu'il y aura beaucoup de pertes, non seulement pour la cargaison et pour le bateau, mais encore pour nous-mêmes. »
      11 Mais l’officier se fiait plus au capitaine et au patron du bateau qu'aux paroles de Paul.
      12 Comme le port n'était pas approprié pour hiverner, la plupart ont été d'avis de le quitter pour essayer d'atteindre Phénix, un port de Crète orienté vers le sud-ouest et le nord-ouest, afin d'y passer l'hiver.
      13 Un léger vent du sud s’est mis à souffler et, se croyant maîtres de leur projet, ils ont levé l'ancre et ont longé de près l'île de Crète.
      14 Mais bientôt un vent violent, qu'on appelle Euraquilon, s’est déchaîné.
      15 Le bateau a été entraîné sans pouvoir résister au vent et nous nous sommes laissé emporter à la dérive.
      16 Alors que nous passions au sud d'une petite île appelée Cauda, nous avons eu beaucoup de peine à nous rendre maîtres du canot de sauvetage.
      17 Après l'avoir hissé à bord, ils ont utilisé les cordages de secours pour ceinturer le bateau. Dans la crainte d'échouer sur la Syrte, ils ont abaissé les voiles, et c'est ainsi qu'ils se sont laissé emporter par le vent.
      18 Comme nous étions violemment battus par la tempête, le lendemain ils ont jeté la cargaison à la mer,
      19 et le troisième jour ils ont jeté de leurs propres mains les agrès du bateau.
      20 Le soleil et les étoiles ne nous sont pas apparus pendant plusieurs jours et la tempête a été si forte que, finalement, nous avions perdu tout espoir d'être sauvés.
      21 On n'avait pas mangé depuis longtemps. Alors Paul, debout au milieu d'eux, leur a dit : « Mes amis, il aurait fallu m'écouter et ne pas quitter la Crète, afin d'éviter ces dommages et ces pertes.
      22 Mais maintenant, je vous invite à prendre courage, car aucun de vous ne perdra la vie ; seul le bateau sera perdu.
      23 En effet, un ange du Dieu auquel j'appartiens et que je sers m'est apparu cette nuit
      24 et m'a dit : ‘Paul, n’aie pas peur ! Il faut que tu comparaisses devant l'empereur, et voici que Dieu t'accorde la vie de tous ceux qui naviguent avec toi.’
      25 C'est pourquoi, mes amis, prenez courage ! J'ai confiance en Dieu : tout se passera comme cela m'a été dit.
      26 Nous devons toutefois échouer sur une île. »
      27 La quatorzième nuit, vers le milieu de la nuit, alors que nous étions ballottés sur l'Adriatique, les marins ont supposé que l'on approchait d'une terre.
      28 Ils ont jeté la sonde et trouvé 36 mètres de profondeur. Un peu plus loin, ils l’ont de nouveau jetée et ont trouvé 27 mètres.
      29 Dans la crainte d'échouer sur des récifs, ils ont jeté quatre ancres à l’arrière du bateau et attendu le jour avec impatience.
      30 Mais, alors que les marins cherchaient à s'échapper du bateau et mettaient le canot à la mer sous prétexte de jeter les ancres situées à l’avant,
      31 Paul a dit à l’officier et aux soldats : « Si ces hommes ne restent pas sur le bateau, vous ne pouvez pas être sauvés. »
      32 Alors les soldats ont coupé les cordages du canot et l’ont laissé tomber.
      33 Avant que le jour se lève, Paul a encouragé tout le monde à prendre de la nourriture en disant : « C'est aujourd'hui le quatorzième jour que vous êtes dans l'attente sans manger, sans rien prendre.
      34 Je vous invite donc à prendre de la nourriture, car cela est nécessaire pour votre salut et aucun de vous ne perdra un cheveu de sa tête. »
      35 Après avoir dit cela, il a pris du pain, a remercié Dieu devant tous, puis il l’a rompu et s’est mis à manger.
      36 Alors tous ont repris courage et ont eux aussi mangé.
      37 Nous étions 276 personnes en tout sur le bateau.
      38 Une fois rassasiés, ils ont allégé le bateau en jetant le blé à la mer.
      39 Au lever du jour, sans reconnaître l’endroit, ils ont aperçu un golfe avec une plage et décidé, si possible, d'y faire échouer le bateau.
      40 Ils ont détaché les ancres pour les laisser aller dans la mer et ont en même temps relâché les attaches des gouvernails. Puis ils ont mis au vent la voile d'artimon et se sont dirigés vers le rivage,
      41 mais ils sont tombés sur un banc de sable où ils ont fait échouer le bateau. L’avant du bateau s'y est enfoncé et a été immobilisé, tandis que l’arrière se brisait sous la violence [des vagues].
      42 Les soldats étaient d’avis de tuer les prisonniers de peur que l’un d’eux ne s'échappe à la nage,
      43 mais l’officier, qui voulait sauver Paul, les a empêchés de mettre ce projet à exécution. Il a ordonné à ceux qui savaient nager de se jeter les premiers à l'eau pour gagner la terre
      44 et aux autres de s’agripper à des planches ou à des débris du bateau. C'est ainsi que tous sont parvenus sains et saufs à terre.

      Actes 28

      1 Une fois hors de danger, nous avons appris que l'île s'appelait Malte.
      2 Ses habitants nous ont témoigné une bienveillance peu courante ; ils nous ont tous accueillis près d'un grand feu qu'ils avaient allumé, car la pluie tombait et il faisait très froid.
      3 Paul avait ramassé un tas de broussailles et il était en train de les mettre sur le feu quand, sous l'effet de la chaleur, une vipère en est sortie et s'est accrochée à sa main.
      4 Lorsque les habitants de l’île ont vu l'animal suspendu à sa main, ils se sont dit les uns aux autres : « Cet homme est certainement un meurtrier, puisque la justice n'a pas voulu le laisser vivre bien qu'il ait été sauvé de la mer. »
      5 Mais Paul a secoué l'animal dans le feu et n’a ressenti aucun mal.
      6 Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement. Après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils ont changé d'avis et ont déclaré que c'était un dieu.
      7 Il y avait dans les environs des terres qui appartenaient à un dénommé Publius, principale personnalité de l'île. Il nous a accueillis et nous a logés de manière très amicale pendant trois jours.
      8 Le père de Publius était alors retenu au lit par la fièvre et la dysenterie. Paul s’est rendu vers lui, a prié, posé les mains sur lui et l’a guéri.
      9 Là-dessus, les autres malades de l'île sont venus, et ils ont été guéris.
      10 Ils nous ont rendu de grands honneurs et, à notre départ, nous ont fourni ce dont nous avions besoin.
      11 Après un séjour de 3 mois, nous avons embarqué sur un bateau d'Alexandrie qui avait passé l'hiver dans l'île et qui portait pour enseigne les Dioscures.
      12 Nous avons abordé à Syracuse où nous sommes restés 3 jours.
      13 De là, en suivant la côte, nous avons atteint Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé et en 2 jours nous avons fait le trajet jusqu'à Pouzzoles.
      14 Là, nous avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer 7 jours avec eux. Et c’est ainsi que nous sommes allés jusqu’à Rome.
      15 Les frères de Rome, qui avaient reçu de nos nouvelles, sont venus à notre rencontre jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes. En les voyant, Paul a remercié Dieu et pris courage.
      16 A notre arrivée à Rome, [l’officier a remis les prisonniers au chef de la garde, mais] on a permis à Paul d'habiter dans un logement particulier avec le soldat qui le gardait.
      17 Au bout de 3 jours, Paul a convoqué les chefs des Juifs. Quand ils ont été réunis, il leur a adressé ces paroles : « Mes frères, bien que n’ayant rien fait contre notre peuple ni contre les coutumes de nos ancêtres, j'ai été mis en prison à Jérusalem et livré entre les mains des Romains.
      18 Après m'avoir interrogé, ils voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait chez moi rien qui mérite la mort,
      19 mais les Juifs s'y sont opposés et j'ai été forcé d'en appeler à l'empereur, sans aucune intention d’accuser ma nation.
      20 Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler. En effet, c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte cette chaîne. »
      21 Ils lui ont répondu : « Nous n'avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet et aucun frère n'est venu rapporter ou dire du mal de toi.
      22 Cependant, nous voudrions t’entendre dire toi-même ce que tu penses, car nous savons que cette secte rencontre de l'opposition partout. »
      23 Ils lui ont fixé un jour et sont venus en plus grand nombre le trouver dans son logement. Paul leur a fait un exposé : il a rendu témoignage du royaume de Dieu et a cherché, à partir de la loi de Moïse et des prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L'entretien a duré depuis le matin jusqu'au soir.
      24 Les uns ont été convaincus par ce qu'il disait, les autres n’ont pas cru.
      25 Comme ils se retiraient en désaccord, Paul n'a ajouté que ces mots : « C'est avec raison que le Saint-Esprit a dit à nos ancêtres par l’intermédiaire du prophète Esaïe :
      26 Va vers ce peuple et dis : ‘Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas ; vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.’
      27 En effet, le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils se sont bouché les oreilles et ils ont fermé les yeux de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n'entendent, que leur cœur ne comprenne, de peur qu'ils ne se convertissent et que je ne les guérisse.
      28 Sachez donc que le salut de Dieu a été envoyé aux non-Juifs, et eux, ils l'écouteront. »
      29 [Lorsqu'il a dit cela, les Juifs sont partis en discutant vivement entre eux. ]
      30 Paul est resté deux années entières dans une maison qu'il avait louée. Il accueillait tous ceux qui venaient le voir.
      31 Il prêchait le royaume de Dieu et enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ avec une pleine assurance et sans obstacle.
    • Actes 27

      1 Lorsqu'il fut décidé que nous nous embarquerions pour l'Italie, on remit Paul et quelques autres prisonniers à un centenier de la cohorte Auguste, nommé Julius.
      2 Nous montâmes sur un navire d'Adramytte, qui devait côtoyer l'Asie, et nous partîmes, ayant avec nous Aristarque, Macédonien de Thessalonique.
      3 Le jour suivant, nous abordâmes à Sidon ; et Julius, qui traitait Paul avec bienveillance, lui permit d'aller chez ses amis et de recevoir leurs soins.
      4 Partis de là, nous longeâmes l'île de Chypre, parce que les vents étaient contraires.
      5 Après avoir traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, nous arrivâmes à Myra en Lycie.
      6 Et là, le centenier, ayant trouvé un navire d'Alexandrie qui allait en Italie, nous y fit monter.
      7 Pendant plusieurs jours nous naviguâmes lentement, et ce ne fut pas sans difficulté que nous atteignîmes la hauteur de Cnide, où le vent ne nous permit pas d'aborder. Nous passâmes au-dessous de l'île de Crète, du côté de Salmone.
      8 Nous la côtoyâmes avec peine, et nous arrivâmes à un lieu nommé Beaux Ports, près duquel était la ville de Lasée.
      9 Un temps assez long s'était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l'époque même du jeûne était déjà passée.
      10 C'est pourquoi Paul avertit les autres, en disant : O hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes.
      11 Le centenier écouta le pilote et le patron du navire plutôt que les paroles de Paul.
      12 Et comme le port n'était pas bon pour hiverner, la plupart furent d'avis de le quitter pour tâcher d'atteindre Phénix, port de Crète qui regarde le sud-ouest et le nord-ouest, afin d'y passer l'hiver.
      13 Un léger vent du sud vint à souffler, et, se croyant maîtres de leur dessein, ils levèrent l'ancre et côtoyèrent de près l'île de Crète.
      14 Mais bientôt un vent impétueux, qu'on appelle Euraquilon, se déchaîna sur l'île.
      15 Le navire fut entraîné, sans pouvoir lutter contre le vent, et nous nous laissâmes aller à la dérive.
      16 Nous passâmes au-dessous d'une petite île nommée Clauda, et nous eûmes de la peine à nous rendre maîtres de la chaloupe ;
      17 après l'avoir hissée, on se servit des moyens de secours pour ceindre le navire, et, dans la crainte de tomber sur la Syrte, on abaissa les voiles. C'est ainsi qu'on se laissa emporter par le vent.
      18 Comme nous étions violemment battus par la tempête, le lendemain on jeta la cargaison à la mer,
      19 et le troisième jour nous y lançâmes de nos propres mains les agrès du navire.
      20 Le soleil et les étoiles ne parurent pas pendant plusieurs jours, et la tempête était si forte que nous perdîmes enfin toute espérance de nous sauver.
      21 On n'avait pas mangé depuis longtemps. Alors Paul, se tenant au milieu d'eux, leur dit : O hommes, il fallait m'écouter et ne pas partir de Crète, afin d'éviter ce péril et ce dommage.
      22 Maintenant je vous exhorte à prendre courage ; car aucun de vous ne périra, et il n'y aura de perte que celle du navire.
      23 Un ange du Dieu à qui j'appartiens et que je sers m'est apparu cette nuit,
      24 et m'a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César, et voici, Dieu t'a donné tous ceux qui naviguent avec toi.
      25 C'est pourquoi, ô hommes, rassurez-vous, car j'ai cette confiance en Dieu qu'il en sera comme il m'a été dit.
      26 Mais nous devons échouer sur une île.
      27 La quatorzième nuit, tandis que nous étions ballottés sur l'Adriatique, les matelots, vers le milieu de la nuit, soupçonnèrent qu'on approchait de quelque terre.
      28 Ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses ; un peu plus loin, ils la jetèrent de nouveau, et trouvèrent quinze brasses.
      29 Dans la crainte de heurter contre des écueils, ils jetèrent quatre ancres de la poupe, et attendirent le jour avec impatience.
      30 Mais, comme les matelots cherchaient à s'échapper du navire, et mettaient la chaloupe à la mer sous prétexte de jeter les ancres de la proue,
      31 Paul dit au centenier et aux soldats : Si ces hommes ne restent pas dans le navire, vous ne pouvez être sauvés.
      32 Alors les soldats coupèrent les cordes de la chaloupe, et la laissèrent tomber.
      33 Avant que le jour parût, Paul exhorta tout le monde à prendre de la nourriture, disant : C'est aujourd'hui le quatorzième jour que vous êtes dans l'attente et que vous persistez à vous abstenir de manger.
      34 Je vous invite donc à prendre de la nourriture, car cela est nécessaire pour votre salut, et il ne se perdra pas un cheveux de la tête d'aucun de vous.
      35 Ayant ainsi parlé, il prit du pain, et, après avoir rendu grâces à Dieu devant tous, il le rompit, et se mit à manger.
      36 Et tous, reprenant courage, mangèrent aussi.
      37 Nous étions, dans le navire, deux cent soixante-seize personnes en tout.
      38 Quand ils eurent mangé suffisamment, ils allégèrent le navire en jetant le blé à la mer.
      39 Lorsque le jour fut venu, ils ne reconnurent point la terre ; mais, ayant aperçu un golfe avec une plage, ils résolurent d'y pousser le navire, s'ils le pouvaient.
      40 Ils délièrent les ancres pour les laisser aller dans la mer, et ils relâchèrent en même temps les attaches des gouvernails ; puis ils mirent au vent la voile d'artimon, et se dirigèrent vers le rivage.
      41 Mais ils rencontrèrent une langue de terre, où ils firent échouer le navire ; et la proue, s'étant engagée, resta immobile, tandis que la poupe se brisait par la violence des vagues.
      42 Les soldats furent d'avis de tuer les prisonniers, de peur que quelqu'un d'eux ne s'échappât à la nage.
      43 Mais le centenier, qui voulait sauver Paul, les empêcha d'exécuter ce dessein. Il ordonna à ceux qui savaient nager de se jeter les premiers dans l'eau pour gagner la terre,
      44 et aux autres de se mettre sur des planches ou sur des débris du navire. Et ainsi tous parvinrent à terre sains et saufs.

      Actes 28

      1 Après nous être sauvés, nous reconnûmes que l'île s'appelait Malte.
      2 Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune ; ils nous recueillirent tous auprès d'un grand feu, qu'ils avaient allumé parce que la pluie tombait et qu'il faisait grand froid.
      3 Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l'ayant mis au feu, une vipère en sortit par l'effet de la chaleur et s'attacha à sa main.
      4 Quand les barbares virent l'animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Assurément cet homme est un meurtrier, puisque la Justice n'a pas voulu le laisser vivre, après qu'il a été sauvé de la mer.
      5 Paul secoua l'animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal.
      6 Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement ; mais, après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent d'avis et dirent que c'était un dieu.
      7 Il y avait, dans les environs, des terres appartenant au principal personnage de l'île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea pendant trois jours de la manière la plus amicale.
      8 Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie ; Paul, s'étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit.
      9 Là-dessus, vinrent les autres malades de l'île, et ils furent guéris.
      10 On nous rendit de grands honneurs, et, à notre départ, on nous fournit les choses dont nous avions besoin.
      11 Après un séjour de trois mois, nous nous embarquâmes sur un navire d'Alexandrie, qui avait passé l'hiver dans l'île, et qui portait pour enseigne les Dioscures.
      12 Ayant abordé à Syracuse, nous y restâmes trois jours.
      13 De là, en suivant la côte, nous atteignîmes Reggio ; et, le vent du midi s'étant levé le lendemain, nous fîmes en deux jours le trajet jusqu'à Pouzzoles,
      14 où nous trouvâmes des frères qui nous prièrent de passer sept jours avec eux. Et c'est ainsi que nous allâmes à Rome.
      15 De Rome vinrent à notre rencontre, jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois Tavernes, les frères qui avaient entendu parler de nous. Paul, en les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage.
      16 Lorsque nous fûmes arrivés à Rome, on permit à Paul de demeurer en son particulier, avec un soldat qui le gardait.
      17 Au bout de trois jours, Paul convoqua les principaux des Juifs ; et, quand ils furent réunis, il leur adressa ces paroles : Hommes frères, sans avoir rien fait contre le peuple ni contre les coutumes de nos pères, j'ai été mis en prison à Jérusalem et livré de là entre les mains des Romains.
      18 Après m'avoir interrogé, ils voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait en moi rien qui méritât la mort.
      19 Mais les Juifs s'y opposèrent, et j'ai été forcé d'en appeler à César, n'ayant du reste aucun dessein d'accuser ma nation.
      20 Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler ; car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte cette chaîne.
      21 Ils lui répondirent : Nous n'avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet, et il n'est venu aucun frère qui ait rapporté ou dit du mal de toi.
      22 Mais nous voudrions apprendre de toi ce que tu penses, car nous savons que cette secte rencontre partout de l'opposition.
      23 Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L'entretien dura depuis le matin jusqu'au soir.
      24 Les uns furent persuadés par ce qu'il disait, et les autres ne crurent point.
      25 Comme ils se retiraient en désaccord, Paul n'ajouta que ces mots : C'est avec raison que le Saint Esprit, parlant à vos pères par le prophète Ésaïe, a dit :
      26 Va vers ce peuple, et dis : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.
      27 Car le coeur de ce peuple est devenu insensible ; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, Qu'ils ne comprennent de leur coeur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
      28 Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux païens, et qu'ils l'écouteront.
      29 Lorsqu'il eut dit cela, les Juifs s'en allèrent, discutant vivement entre eux.
      30 Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu'il avait louée. Il recevait tous ceux qui venaient le voir,
      31 prêchant le royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ, en toute liberté et sans obstacle.
    • Actes 27

      1 When it was determined that we should sail for Italy, they delivered Paul and certain other prisoners to a centurion named Julius, of the Augustan band.
      2 Embarking in a ship of Adramyttium, which was about to sail to places on the coast of Asia, we put to sea; Aristarchus, a Macedonian of Thessalonica, being with us.
      3 The next day, we touched at Sidon. Julius treated Paul kindly, and gave him permission to go to his friends and refresh himself.
      4 Putting to sea from there, we sailed under the lee of Cyprus, because the winds were contrary.
      5 When we had sailed across the sea which is off Cilicia and Pamphylia, we came to Myra, a city of Lycia.
      6 There the centurion found a ship of Alexandria sailing for Italy, and he put us on board.
      7 When we had sailed slowly many days, and had come with difficulty opposite Cnidus, the wind not allowing us further, we sailed under the lee of Crete, opposite Salmone.
      8 With difficulty sailing along it we came to a certain place called Fair Havens, near the city of Lasea.
      9 When much time had passed and the voyage was now dangerous, because the Fast had now already gone by, Paul admonished them,
      10 and said to them, "Sirs, I perceive that the voyage will be with injury and much loss, not only of the cargo and the ship, but also of our lives."
      11 But the centurion gave more heed to the master and to the owner of the ship than to those things which were spoken by Paul.
      12 Because the haven was not suitable to winter in, the majority advised going to sea from there, if by any means they could reach Phoenix, and winter there, which is a port of Crete, looking northeast and southeast.
      13 When the south wind blew softly, supposing that they had obtained their purpose, they weighed anchor and sailed along Crete, close to shore.
      14 But before long, a stormy wind beat down from shore, which is called Euroclydon.
      15 When the ship was caught, and couldn't face the wind, we gave way to it, and were driven along.
      16 Running under the lee of a small island called Clauda, we were able, with difficulty, to secure the boat.
      17 After they had hoisted it up, they used cables to help reinforce the ship. Fearing that they would run aground on the Syrtis sand bars, they lowered the sea anchor, and so were driven along.
      18 As we labored exceedingly with the storm, the next day they began to throw things overboard.
      19 On the third day, they threw out the ship's tackle with their own hands.
      20 When neither sun nor stars shone on us for many days, and no small storm pressed on us, all hope that we would be saved was now taken away.
      21 When they had been long without food, Paul stood up in the middle of them, and said, "Sirs, you should have listened to me, and not have set sail from Crete, and have gotten this injury and loss.
      22 Now I exhort you to cheer up, for there will be no loss of life among you, but only of the ship.
      23 For there stood by me this night an angel, belonging to the God whose I am and whom I serve,
      24 saying, 'Don't be afraid, Paul. You must stand before Caesar. Behold, God has granted you all those who sail with you.'
      25 Therefore, sirs, cheer up! For I believe God, that it will be just as it has been spoken to me.
      26 But we must run aground on a certain island."
      27 But when the fourteenth night had come, as we were driven back and forth in the Adriatic Sea, about midnight the sailors surmised that they were drawing near to some land.
      28 They took soundings, and found twenty fathoms. After a little while, they took soundings again, and found fifteen fathoms.
      29 Fearing that we would run aground on rocky ground, they let go four anchors from the stern, and wished for daylight.
      30 As the sailors were trying to flee out of the ship, and had lowered the boat into the sea, pretending that they would lay out anchors from the bow,
      31 Paul said to the centurion and to the soldiers, "Unless these stay in the ship, you can't be saved."
      32 Then the soldiers cut away the ropes of the boat, and let it fall off.
      33 While the day was coming on, Paul begged them all to take some food, saying, "This day is the fourteenth day that you wait and continue fasting, having taken nothing.
      34 Therefore I beg you to take some food, for this is for your safety; for not a hair will perish from any of your heads."
      35 When he had said this, and had taken bread, he gave thanks to God in the presence of all, and he broke it, and began to eat.
      36 Then they all cheered up, and they also took food.
      37 In all, we were two hundred seventy-six souls on the ship.
      38 When they had eaten enough, they lightened the ship, throwing out the wheat into the sea.
      39 When it was day, they didn't recognize the land, but they noticed a certain bay with a beach, and they decided to try to drive the ship onto it.
      40 Casting off the anchors, they left them in the sea, at the same time untying the rudder ropes. Hoisting up the foresail to the wind, they made for the beach.
      41 But coming to a place where two seas met, they ran the vessel aground. The bow struck and remained immovable, but the stern began to break up by the violence of the waves.
      42 The soldiers' counsel was to kill the prisoners, so that none of them would swim out and escape.
      43 But the centurion, desiring to save Paul, stopped them from their purpose, and commanded that those who could swim should throw themselves overboard first to go toward the land;
      44 and the rest should follow, some on planks, and some on other things from the ship. So it happened that they all escaped safely to the land.

      Actes 28

      1 When we had escaped, then they learned that the island was called Malta.
      2 The natives showed us uncommon kindness; for they kindled a fire, and received us all, because of the present rain, and because of the cold.
      3 But when Paul had gathered a bundle of sticks and laid them on the fire, a viper came out because of the heat, and fastened on his hand.
      4 When the natives saw the creature hanging from his hand, they said one to another, "No doubt this man is a murderer, whom, though he has escaped from the sea, yet Justice has not allowed to live."
      5 However he shook off the creature into the fire, and wasn't harmed.
      6 But they expected that he would have swollen or fallen down dead suddenly, but when they watched for a long time and saw nothing bad happen to him, they changed their minds, and said that he was a god.
      7 Now in the neighborhood of that place were lands belonging to the chief man of the island, named Publius, who received us, and courteously entertained us for three days.
      8 It happened that the father of Publius lay sick of fever and dysentery. Paul entered in to him, prayed, and laying his hands on him, healed him.
      9 Then when this was done, the rest also who had diseases in the island came, and were cured.
      10 They also honored us with many honors, and when we sailed, they put on board the things that we needed.
      11 After three months, we set sail in a ship of Alexandria which had wintered in the island, whose sign was "The Twin Brothers."
      12 Touching at Syracuse, we stayed there three days.
      13 From there we circled around and arrived at Rhegium. After one day, a south wind sprang up, and on the second day we came to Puteoli,
      14 where we found brothers, and were entreated to stay with them for seven days. So we came to Rome.
      15 From there the brothers, when they heard of us, came to meet us as far as The Market of Appius and The Three Taverns. When Paul saw them, he thanked God, and took courage.
      16 When we entered into Rome, the centurion delivered the prisoners to the captain of the guard, but Paul was allowed to stay by himself with the soldier who guarded him.
      17 It happened that after three days Paul called together those who were the leaders of the Jews. When they had come together, he said to them, "I, brothers, though I had done nothing against the people, or the customs of our fathers, still was delivered prisoner from Jerusalem into the hands of the Romans,
      18 who, when they had examined me, desired to set me free, because there was no cause of death in me.
      19 But when the Jews spoke against it, I was constrained to appeal to Caesar, not that I had anything about which to accuse my nation.
      20 For this cause therefore I asked to see you and to speak with you. For because of the hope of Israel I am bound with this chain."
      21 They said to him, "We neither received letters from Judea concerning you, nor did any of the brothers come here and report or speak any evil of you.
      22 But we desire to hear from you what you think. For, as concerning this sect, it is known to us that everywhere it is spoken against."
      23 When they had appointed him a day, many people came to him at his lodging. He explained to them, testifying about the Kingdom of God, and persuading them concerning Jesus, both from the law of Moses and from the prophets, from morning until evening.
      24 Some believed the things which were spoken, and some disbelieved.
      25 When they didn't agree among themselves, they departed after Paul had spoken one word, "The Holy Spirit spoke rightly through Isaiah, the prophet, to our fathers,
      26 saying, 'Go to this people, and say, in hearing, you will hear, but will in no way understand. In seeing, you will see, but will in no way perceive.
      27 For this people's heart has grown callous. Their ears are dull of hearing. Their eyes they have closed. Lest they should see with their eyes, hear with their ears, understand with their heart, and would turn again, and I would heal them.'
      28 "Be it known therefore to you, that the salvation of God is sent to the nations. They will also listen."
      29 When he had said these words, the Jews departed, having a great dispute among themselves.
      30 Paul stayed two whole years in his own rented house, and received all who were coming to him,
      31 preaching the Kingdom of God, and teaching the things concerning the Lord Jesus Christ with all boldness, without hindrance.
    • Actes 27

      1

      Le voyage de Paul vers Rome. (Actes 27:1-11)
      Paul et ses compagnons sont en danger, lors d’une tempête. (Actes 27:12-20)
      Paul reçoit l’assurance divine de sa sécurité. (Actes 27:21-29)
      Il encourage ceux qui sont avec lui. (Actes 27:30-38)
      Ils font naufrage. (Actes 27:39-44)

      Il était déterminé par la Providence divine, (avant que cela ne soit décidé par Festus), que Paul devait se rendre à Rome : Dieu avait une tâche à accomplir, par l’intermédiaire de Son serviteur.

      Ce texte nous indique l’itinéraire suivi par Paul et ses compagnons de voyage. Dieu encourage ceux qui souffrent pour Sa cause, à Lui faire confiance : Il a pu en effet disposer favorablement le cœur de ceux qui escortaient Paul. Les marins, pour conduire le navire, devaient exploiter au mieux la direction du vent : nous devons agir de même, lors de notre passage sur « l'océan » de ce monde. Lorsque les vents sont contraires, nous devons nous efforcer d'avancer du mieux que nous pouvons. Beaucoup de personnes ne reculent pas, face aux circonstances défavorables ; cependant, elles n'avancent guère davantage lorsque ces dernières sont meilleures. De nombreux chrétiens véritables se plaignent quand leur âme est confrontée aux inquiétudes, ils éprouvent beaucoup de difficultés à garder leur « base » spirituelle.

      Chaque refuge agréable n'est pas forcément dépourvu de danger. Beaucoup manifestent un certain respect devant les serviteurs de Dieu ; ils n’écoutent pas cependant leurs conseils avisés... La suite des événements de ce récit allait bientôt convaincre les navigateurs de la vanité de leurs espoirs, et de la folie de leur conduite.

      12 Ceux qui se lancent sur « l'océan » de ce monde avec un « vent » agréable, ne savent pas quelles tempêtes ils peuvent rencontrer ; ils ne doivent donc pas trop rapidement tenir leur but pour acquis. Ne soyons jamais sûrs d'être hors de danger tant que nous ne serons pas arrivés au ciel.

      Les hommes de ce navire ne virent ni le soleil ni les autres astres durant de nombreux jours. La mélancolie peut quelquefois envahir les enfants de Dieu, dans le domaine spirituel ; ils marchent dans les ténèbres, ne recevant aucune lumière.

      Remarquez dans ce texte ce qu'il advient des richesses de ce monde : bien que convoitées, telles des bénédictions, il peut arriver un moment où elles deviennent de véritables fardeaux : non seulement elles sont alors trop encombrantes à transporter de façon sûre, mais suffisamment lourdes pour entraver celui qui les possède. Les « enfants de ce monde » peuvent être prodigues de leurs biens, pour rester en vie, alors qu'ils en sont avares en ce qui concerne les œuvres de piété et de charité, voire dans la souffrance pour la cause de Christ.

      Tout homme acceptera de perdre ses richesses, plutôt que sa vie ; par contre, beaucoup de personnes accepteront le « naufrage » de leur foi et d'une bonne conscience, plutôt que celui de leurs biens.

      Nous voyons dans ce texte que les moyens utilisés par ces marins n'ont pas réussi à sauver le navire ; quand les impies perdent toute espérance de se sauver par eux-mêmes, ils sont alors prêts à comprendre la Parole de Dieu, et à avoir confiance en Sa Miséricorde, par le biais de Jésus-Christ...

      21 Nous constatons que ces hommes n'ont pas voulu écouter l'apôtre, quand il les avait prévenus du danger encouru ; cependant, en reconnaissant leur folie, et en se repentant de leur erreur, ils allaient être réconfortés et soulagés par Paul, lors de l’imminence du naufrage.

      De nombreuses personnes ne connaissent pas leur bonheur et sombrent dans le défaitisme : elles en arrivent à se nuire et à tout perdre, en voulant améliorer leur condition, malgré les bons conseils qu’elles peuvent recevoir.

      Observons la profession solennelle que Paul fait de sa relation avec le Seigneur : les orages et les tempêtes ne peuvent entraver l’action de la Miséricorde de Dieu à l’égard Son peuple, car Il est une Aide toujours disponible. Il est réconfortant pour les fidèles serviteurs de Dieu qui traversent des difficultés, de se rappeler qu'aussi longtemps que le Seigneur aura un travail à leur confier, leurs vies seront prolongées.

      Si Paul avait été confié à des marins de mauvaise réputation, il aurait pu être jeté par dessus bord avec eux ; mais Dieu l'avait lui-même appelé à se joindre à cet équipage, et tous furent préservés. « Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi » ; il n'y a pas de plus grande satisfaction pour un homme pieux, que de savoir qu'il est une bénédiction pour tous. Il peut réconforter son entourage par les mêmes paroles avec lesquelles il a lui-même été consolé.

      Dieu est toujours fidèle ; tous ceux qui se confient en Ses promesses sont toujours joyeux. Avec Dieu, le « dire » et le « faire » sont indissociables ; il devrait en être de même pour nous, avec les verbes « croire » et « aimer ».

      L'espérance est une « ancre » pour l'âme, sûre et solide, qui la garde à l’abri de tous dangers. Que ceux qui traversent spirituellement les ténèbres, puissent tenir ferme, grâce à cette ancre ; qu’ils sachent qu’ils ne seront pas « rejetés à la mer », mais gardés par Christ ! Qu'ils puissent, comme Paul, attendre jusqu'à l'aube, et les ombres funestes disparaîtront !

      30 Dieu, qui avait déterminé le bon déroulement de la fin du voyage de Paul, fit en sorte, par Sa Puissance, que les soldats qui l’escortaient puissent être également sauvés.

      Notre devoir nous concerne, par contre, le cours des événements est dans la main de Dieu ; si nous disons que nous nous mettons sous Sa protection et que nous n'utilisons pas les moyens sécurisants qu’Il met à notre disposition, nous n'avons pas en fait, une totale confiance en Lui et nous Le tentons. Les hommes sont en général assez égoïstes, ils sont souvent prêts à rechercher leur propre sécurité au détriment des autres...

      Heureux ceux qui disposent pour les aider, d’un homme tel que Paul : celui-ci avait non seulement une relation avec le Ciel, mais il cherchait aussi à sauver ceux qui l’entouraient.

      La sentence du monde, c’est la mort, alors que la joie en Dieu est synonyme de vie et de paix, même au temps des plus grandes détresses et des dangers. Le réconfort des promesses de Dieu ne peut être efficace que si nous croyons à notre dépendance en Lui et à l'accomplissement de Sa Parole ; la délivrance qu'Il a prévue pour nous, au temps de l’épreuve, doit être attendue par le biais des moyens qu'Il a mis en œuvre. Si Dieu a prévu notre salut, Il a aussi déterminé que nous l'obtiendrons par la repentance, la foi, la prière, et une obéissance persévérante ; qu’il est présomptueux de vouloir être sauvé d'une autre manière !

      Il est encourageant, pour ceux qui désirent s'engager envers Christ, notre Sauveur, d’écouter le témoignage personnel de ceux qui ont déjà parcouru ce chemin !

      39 Le bateau où se trouvait Paul, avait résisté jusqu’à présent, à la tempête en pleine mer, mais il se fracassa dès qu’il aborda la côte.

      De manière imagée, si le cœur s’attache aux attraits du monde, il court à la perdition et finit par se briser. Les tentations de Satan le harcèlent sans cesse et il part à la dérive. Mais aussi longtemps que ce cœur tente de rester à l’écart du monde, malgré les attaques de celui-ci, par le biais des soucis et des tumultes, il lui reste de l'espérance spirituelle.

      Les occupants du navire où se trouvait Paul avaient le rivage en vue, ils ont cependant fait naufrage à proximité d’une plage. Cela nous rappelle qu’il ne faut jamais nous croire en sécurité. Bien qu'il y ait de grandes difficultés à parcourir le chemin étroit vers le salut promis, il sera franchi ; il le sera, quels que soient les épreuves et les dangers, au moment où tous les croyants arriveront « en sécurité » au ciel !

      Seigneur Jésus, Tu nous a assurés qu'aucun de ceux qui T'appartiennent ne périra. Tu feras « accoster » chacun d'eux, sain et sauf, sur le « rivage céleste ». Quel accueil merveilleux ce sera ! Tu présenteras Ton peuple à Ton Père, et tous pourront jouir éternellement de la plénitude complète du Saint-Esprit !

      Actes 28

      1

      Paul est reçu avec bienveillance à Malte. (Actes 28:1-10)
      Il arrive à Rome. (Actes 28:11-16)
      Son exposé avec les Juifs. (Actes 28:17-22)
      Paul prêche devant les Juifs ; il demeure prisonnier à Rome. (Actes 28:23-31)

      Dieu peut faire en sorte que des étrangers nous traitent spontanément en amis, même au temps de la détresse. Ceux qui sont parfois méprisés pour leur simplicité, sont souvent plus amicaux que ceux qui se distinguent par leur « raffinement » ; la conduite de certains païens, voire certains exclus, condamne facilement de nombreuses personnes, soi-disant « civilisées », témoignant de leur appartenance au Seigneur.

      Les habitants de cette île pensaient que Paul était un assassin, et que cette vipère était envoyée par la Justice divine, pour venger le sang versé. Ils étaient convaincus qu'il y a un Dieu qui gouverne le monde, et que les évènements n'arrivent jamais par hasard, même les plus bénins : pour eux, tout était mené par la direction divine, et le mal poursuivait immanquablement les pécheurs ; ils savaient aussi que Dieu récompensait les bonnes œuvres, et qu’Il punissait les mauvaises. Ces hommes savaient également que le meurtre est une faute épouvantable, qui ne devait pas rester longtemps impunie. Ils étaient persuadés que tous les méchants de ce monde devaient être punis durant leur vie.

      Bien qu'il y ait ici-bas des exemples qui prouvent qu'il y a un Dieu et une Providence, beaucoup de coupables restent cependant impunis, ce qui montre qu'il y aura un Jugement divin à venir.

      Ces habitants de Malte pensaient également que ceux qui étaient particulièrement affligés ici-bas étaient de mauvaises gens. La révélation divine met véritablement ce sujet en lumière : les hommes bons sont souvent grandement affligés, afin que leurs épreuves affermissent leur foi et leur patience.

      Remarquons comment Paul fut délivré du danger ; il en est ainsi pour la Grâce de Christ : les croyants « secouent » les « tentations » de Satan, avec une sainte résolution. Quand nous méprisons les blâmes et les reproches des hommes, les regardant avec un saint mépris, ayant notre conscience en paix, nous devons, comme Paul, « secouer la vipère dans le feu » : nous n'aurons aucun mal, et nous serons gardés, dans l’exercice de notre devoir.

      N’étant pas atteint par la morsure de ce serpent, Paul obtint, par la Puissance divine une certaine célébrité parmi son entourage : il a ainsi ouvert une voie pour la réception de l'Évangile. Le Seigneur procure des amis à Son peuple, en chaque lieu où Il le conduit ; il en découle de nombreuses bénédictions pour ceux qui sont dans la détresse !

      11 Les banalités d'un voyage sont généralement sans grand intérêt ; par contre, le réconfort qui découle de la communion avec les saints, parfois éloignés, et la gentillesse témoignée par des amis, méritent une mention particulière !

      Les chrétiens de Rome étaient vraiment loin d’éprouver de la honte ou une certaine gène envers Paul, en tant que prisonnier, ils étaient assez empressés pour lui témoigner toute leur fraternité et leur respect. Paul en fut grandement réconforté.

      Quand nos amis nous manifestent leur gentillesse, c’est Dieu qui incline leur cœur en ce sens, et nous devons Lui en donner toute la gloire. Quand nous voyons, en quelque endroit que ce soit, des personnes « porter » le Nom de Christ, craindre Dieu et Le servir, nous devons élever notre cœur vers le ciel en actions de grâces. Combien de personnages importants sont entrés dans Rome, en grand triomphe et ont été couronnés ! Certains étaient pourtant de véritables fléaux en ce monde...

      Nous voyons ici l’apôtre Paul, cet homme juste, faire son entrée dans Rome, enchaîné, tel un pauvre coupable, or il représentait, plus que quiconque, une des plus grandes bénédictions pour cette ville.

      Cette situation humiliante de l’apôtre n'est-elle pas suffisante pour nous écarter à jamais de la vanité et des faveurs du monde ? Ce fait peut encourager ceux qui sont prisonniers pour la cause du Seigneur, car Il peut faire en sorte d’accorder à ceux qui les détiennent, une certaine clémence à leur égard.

      Lorsque Dieu semble tarder à délivrer Son peuple de l'oppression, mais qu’Il adoucit cependant son sort en lui donnant toute la patience requise, ce dernier a toutes les raisons d'en être reconnaissant !

      17 Les principaux des Juifs allaient examiner le cas de Paul, dans le but de l’acquitter et de lui rendre tout l'honneur qui lui était dû. En faisant appel à César, l’apôtre ne cherchait pas à accuser sa nation, il voulait seulement clarifier sa situation ambigüe.

      Le véritable christianisme s’applique à toute l'humanité, il n’a pas été « bâti » sur des opinions étroites, ni des intérêts privés. Il ne vise pas les bénéfices de ce monde ni ses avantages, mais tous ses buts sont spirituels et éternels. Il est, et a toujours été critiqué, alors qu’il représente la sainte « vie spirituelle » en Christ !

      Regardons toutes les villes et les villages où Christ est glorifié, en tant que seul Sauveur de l'humanité, où chacun est appelé à Le suivre en nouveauté de vie : nous pouvons voir à quel point ceux qui se donnent à Lui, sont parfois considérés comme faisant partie intégrante d'une secte, subissant ainsi de nombreuses sarcasmes. Tel est le traitement que ces enfants de Dieu sont parfois appelés à subir, tant qu'il restera des impies ici-bas...

      23 Paul voulait persuader les Juifs de la véracité de tout ce qui concernait Jésus. Certains étaient « travaillés » par la Parole, alors que d'autres restaient endurcis dans leur refus de croire ; certains admiraient cette Lumière spirituelle, alors que d'autres fermaient leurs yeux. Le même genre de réaction a toujours existé lorsque l'Évangile a été prêché...

      Paul se sépara alors de ces Juifs, observant que le Saint-Esprit avait bien décrit leur incrédulité. Tous ceux qui entendent l'Évangile sans y porter une sérieuse attention, devraient trembler devant la ruine spirituelle qui les guette ; en effet, qui pourra les « guérir du péché », si Dieu n’intervient ?

      Ces Juifs eurent ensuite beaucoup de discussions entre eux. De nombreuses personnes font de grands raisonnements, tout en restant néanmoins dans l’erreur. Elles sont parfois en désaccord avec leur entourage, mais ne veulent pas cependant céder à l’évidence de la Vérité. En fait, elles ne peuvent être convaincues par le message de l’Évangile qu’elles entendent, sans que la Grâce de Dieu n’ouvre leur esprit.

      Si nous pouvons éprouver de la tristesse devant l’attitude de tels contempteurs, nous devons néanmoins nous réjouir que le salut de Dieu soit envoyé à d'autres, qui eux, le recevront ! Si nous faisons partie de cette dernière catégorie, nous devons être reconnaissants envers Celui qui nous a apporté ce salut.

      L'apôtre est resté fidèle à son principe faire connaître et ne prêcher rien d'autre que Christ, Christ crucifié. Les chrétiens qui sont tentés de s'écarter de leur « devoir », doivent reconsidérer leur situation en se posant ces questions : ma nouvelle orientation concerne-t-elle le Seigneur Jésus ? Que va-t-elle réellement m’apporter, quels en seront les impacts dans ma marche spirituelle avec Lui ?

      Paul n'a pas vanté ses propres mérites, mais il a prêché Christ, sans éprouver aucune honte pour l'Évangile. Bien que l’opportunité de son témoignage ait été relativement courte, il put prêcher sans être dérangé. Même si cette « ouverture spirituelle », (son témoignage), fut éphémère, personne ne put la fermer ; pour beaucoup ce fut une prédication efficace, puisqu'il est dit qu'il y avait des saints, même dans la maison de César, Philippiens 4:22.

      Nous apprenons aussi dans Philippiens 1:13, comment la Providence divine dirigea, par l’emprisonnement de Paul, la diffusion de l'Évangile. Non seulement les Romains, mais toute l'église de Christ encore aujourd’hui, même dans les endroits les plus reculés du globe, ont une véritable raison de bénir le Seigneur, pour le fait que Paul, au plus fort de sa maturité et de son expérience spirituelle, ait été détenu prisonnier et qu’il ait pu ainsi annoncer l’Évangile. C'était de sa prison, de sa main probablement enchaînée à celle du soldat qui le gardait, que l'apôtre écrivit ses épîtres aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, et peut-être aux Hébreux ; ces lettres témoignaient peut-être plus que toutes les autres, de l'amour chrétien dont son cœur débordait, et l'expérience spirituelle qui animait son âme.

      Le croyant du temps présent peut ressentir éventuellement moins de joie céleste que l'apôtre Paul, mais chaque partisan du Sauveur est également sûr de pouvoir jouir jusqu’au terme de sa vie, de la sécurité et de la paix spirituelles. Cherchons à vivre de plus en plus dans l'Amour du Sauveur ; œuvrons de façon à Le glorifier dans tous nos faits et gestes ; nous serons alors avec certitude, par Sa force et dès à présent, parmi le nombre des « vainqueurs » ; par Sa Miséricorde et Sa Grâce, nous serons bientôt dans la compagnie bénie de ceux qui seront assis auprès de Christ sur Son trône ; Il est Lui-même vainqueur et est assis sur le trône de Son Père, à la droite de Dieu, pour l'éternité !

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