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Versets relatifs

    • Actes 27

      1 Quand il fut décidé que nous partirions en bateau pour l’Italie, on confia Paul et quelques autres prisonniers à la garde d’un officier du bataillon impérial, nommé Julius.
      2 Nous nous sommes embarqués sur un navire d’Adramytte, qui devait se rendre dans les ports d’Asie mineure, et nous sommes partis. Nous avions avec nous Aristarque de *Thessalonique en *Macédoine.
      3 Le lendemain, nous avons fait escale à Sidon. Julius, qui témoignait une grande bienveillance à Paul, lui a permis alors de se rendre chez ses amis pour recevoir leur aide.
      4 Une fois repartis de là, nous avons longé la côte de Chypre pour nous protéger des vents contraires.
      5 Puis nous avons traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, et nous avons débarqué à Myra, en Lycie.
      6 Là, l’officier a trouvé un bateau d’Alexandrie qui était sur le point de partir pour l’Italie et il nous a fait monter à son bord.
      7 Pendant plusieurs jours, nous avons navigué lentement et c’est avec beaucoup de peine que nous sommes parvenus à la hauteur de Cnide. Mais le vent ne nous permettait plus d’avancer dans cette direction, et nous sommes passés au sud de la Crète, en doublant le cap Salmoné.
      8 Nous avons eu du mal à longer la côte et nous sommes arrivés à un endroit appelé « Beaux Ports », près de la ville de Lasée.
      9 Beaucoup de temps s’était écoulé ainsi, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque du grand jeûne d’automne était déjà passée. Alors Paul leur a donné cet avertissement :
      10 —Mes amis, je considère que, si nous continuons notre voyage, non seulement la cargaison et le bateau subiront de grands dommages, mais nous-mêmes nous risquerons notre vie.
      11 Mais l’officier romain se fiait plus à l’opinion du pilote et du patron du bateau qu’aux paroles de Paul.
      12 De plus, comme le port ne convenait pas à un hivernage, la majorité a décidé d’en repartir pour gagner, si possible, Phénix, un port de Crète orienté vers le sud-ouest et le nord-ouest, et d’y passer l’hiver.
      13 Une légère brise du sud s’était levée et ils voyaient déjà leur projet réalisé. Ils ont donc levé l’ancre et longé la côte de Crète au plus près.
      14 Mais peu de temps après, un vent violent comme un typhon — connu sous le nom d’euraquilon — s’est mis à souffler des hauteurs de l’île.
      15 Le bateau était entraîné au large : il ne pouvait pas résister au vent et nous avons dû nous laisser emporter à la dérive.
      16 Nous avons passé ainsi au sud d’une petite île appelée Cauda. Comme elle nous abritait un peu du vent, nous en avons profité pour nous rendre maîtres du canot de sauvetage. Nous sommes parvenus, à grand-peine,
      17 à le hisser à bord. Puis on a eu recours à des moyens de fortune : on a ceinturé tout le bateau de cordages. Comme on avait peur d’échouer sur les bancs de sable de la Syrte, on a jeté l’ancre flottante et l’on continuait ainsi à dériver.
      18 Le lendemain, comme la tempête n’arrêtait pas de secouer le bateau avec violence, on l’a délesté d’une partie de sa cargaison.
      19 Le troisième jour, les matelots ont jeté, de leurs propres mains, tous les agrès du bateau à la mer.
      20 Pendant plusieurs jours, on ne voyait plus ni le soleil ni les étoiles. La tempête continuait de faire rage et nous finissions par perdre tout espoir d’en sortir sains et saufs.
      21 Il y avait longtemps qu’on n’avait plus rien mangé. Alors Paul, debout au milieu d’eux, leur a dit : —Mes amis, vous auriez mieux fait de m’écouter et de ne pas quitter la Crète. Vous auriez évité tous ces dégâts et toutes ces pertes.
      22 Mais maintenant, je vous invite à reprendre courage, car aucun de vous n’y perdra la vie ; seul le bateau sera perdu.
      23 En effet, cette nuit, un *ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers, s’est présenté devant moi
      24 et m’a dit : « Paul, ne crains rien ! Il faut que tu comparaisses devant l’empereur, et Dieu t’accorde la vie sauve pour tous tes compagnons de voyage. »
      25 Courage donc, mes amis ! J’ai *confiance en Dieu : tout se passera comme il me l’a dit.
      26 Nous devons échouer quelque part sur une île.
      27 C’était la quatorzième nuit que nous étions ainsi ballottés sur l’Adriatique quand, vers le milieu de la nuit, les marins ont eu l’impression qu’on approchait d’une terre.
      28 Ils ont jeté la sonde et ont découvert que le fond était à trente-sept mètres. Un peu plus loin, ils ont recommencé et trouvé le fond à vingt-huit mètres.
      29 Comme ils avaient peur de voir le bateau s’écraser sur quelque récif, ils ont jeté quatre ancres à l’arrière en attendant avec impatience la venue du jour.
      30 Alors les marins, qui voulaient s’enfuir du bateau, ont commencé à mettre à la mer le canot de sauvetage, sous prétexte d’aller amarrer une ancre à l’avant.
      31 Mais Paul a dit à l’officier romain et aux soldats : —Attention, si ces hommes ne restent pas à bord, vous ne pourrez plus être sauvés.
      32 Alors les soldats ont coupé les cordages retenant le canot et l’ont laissé tomber à la mer.
      33 En attendant que le jour paraisse, Paul a encouragé tout le monde à manger : —Voilà quatorze jours, leur a-t-il dit, que vous êtes dans l’attente, sans rien prendre à manger !
      34 Je vous encourage donc vivement à prendre de la nourriture maintenant. Vous en avez besoin pour vous tirer de là. Encore une fois, croyez-moi : aucun de vous ne perdra un cheveu de sa tête.
      35 Après avoir ainsi parlé, il a pris du pain et il a remercié Dieu devant tous ; puis il a rompu le pain et a commencé à manger.
      36 Alors tous les autres ont repris courage et se sont aussi mis à manger.
      37 Nous étions en tout deux cent soixante-seize personnes à bord.
      38 Une fois rassasiés, ils ont continué à délester le bateau en jetant le reste des provisions de blé à la mer.
      39 Mais lorsque le jour était venu, aucun des membres de l’équipage ne reconnaissait l’endroit. Ils entrevoyaient seulement, au fond d’une baie, une plage de sable. Ils ont alors décidé d’y faire échouer le bateau, si c’était possible.
      40 Les matelots ont coupé les câbles des ancres qu’ils ont abandonnées à la mer ; en même temps, ils ont délié les courroies de deux grandes rames servant de gouvernails et hissé au vent la voile de misaine au mât d’artimon. Ils avaient mis le cap sur la plage
      41 quand le bateau a touché un banc de sable battu des deux côtés par la mer et s’y est échoué. L’avant s’est enfoncé dans le sol, s’immobilisant définitivement, tandis que l’arrière commençait à se disloquer sous la violence des vagues.
      42 Les soldats avaient l’intention de tuer tous les prisonniers, de peur d’en voir s’échapper à la nage.
      43 Mais l’officier désirait sauver Paul et les a empêché d’exécuter leur projet. Il a donné ordre à ceux qui savaient nager de sauter à l’eau les premiers pour gagner la terre ferme.
      44 Les autres suivraient en s’agrippant à des planches ou à des épaves du bateau. C’est ainsi que tous sont arrivés sains et saufs sur le rivage.

      Actes 28

      1 Une fois hors de danger, nous avons appris que notre île s’appelait Malte.
      2 Les habitants, qui ne parlaient pas le grec, nous ont témoigné une bienveillance peu ordinaire. Ils ont allumé un grand feu et nous ont tous accueillis à sa chaleur, car il s’était mis à pleuvoir et il faisait froid.
      3 Paul avait ramassé une brassée de bois sec et il allait la jeter dans le feu quand la chaleur en a fait sortir une vipère qui s’est accrochée à sa main.
      4 En voyant l’animal suspendu à sa main, les habitants se disaient entre eux : —Pas de doute : cet homme est un criminel ! Il a pu échapper à la mer, mais la justice ne l’a pas laissé vivre !
      5 Cependant, Paul avait, d’une secousse, jeté l’animal dans le feu et ne ressentait aucun mal.
      6 Tous s’attendaient à le voir enfler ou bien tomber subitement raide mort. Après une longue attente, voyant qu’il ne lui arrivait rien de fâcheux, ils ont changé d’avis et se sont mis à dire : —C’est un dieu.
      7 Tout près de là se trouvait un domaine appartenant au premier personnage de l’île nommé Publius. Il nous a accueillis très aimablement et nous a offert l’hospitalité pendant trois jours.
      8 Or, son père était justement cloué au lit par la fièvre et la dysenterie. Paul s’est rendu à son chevet, a prié en lui imposant les mains, et l’a guéri.
      9 Après cela, tous les autres malades de l’île venaient le voir et ils étaient guéris, eux aussi.
      10 Cela nous a valu toutes sortes de marques d’honneur et, quand est venu le moment de reprendre la mer, on a pourvu à tous les besoins de notre voyage.
      11 C’est seulement trois mois plus tard que nous sommes repartis à bord d’un bateau d’Alexandrie, à l’emblème de Castor et Pollux, qui avait passé l’hiver dans un port de l’île.
      12 Nous avons fait escale pendant trois jours à Syracuse.
      13 De là, nous avons longé la côte jusqu’à Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé et, en deux jours, nous avons gagné Pouzzoles.
      14 Dans cette ville, nous avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer une semaine avec eux. Et c’est ainsi que nous sommes allés à Rome.
      15 Les frères de cette ville, qui avaient eu de nos nouvelles, sont venus à notre rencontre jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois-Tavernes. Quand Paul les a vus, il a remercié Dieu et a pris courage.
      16 Après notre arrivée à Rome, Paul fut autorisé à loger dans un appartement personnel, sous la garde d’un soldat.
      17 Au bout de trois jours, il invita les chefs des *Juifs à le rencontrer. Quand ils furent réunis chez lui, il leur dit : —Mes frères, bien que je n’aie rien fait de contraire aux intérêts de notre peuple, ni aux traditions de nos ancêtres, j’ai été arrêté à *Jérusalem et livré entre les mains des Romains.
      18 Ceux-ci, après enquête, voulaient me relâcher parce qu’ils n’avaient trouvé aucune raison de me condamner à mort.
      19 Mais, comme les Juifs s’y opposaient, je me suis vu contraint d’en appeler à l’empereur, sans pour autant vouloir accuser mes compatriotes.
      20 Et c’est ce qui explique que je vous aie invité à venir me voir et vous entretenir avec moi : car c’est à cause de l’espérance d’*Israël que je porte ces chaînes.
      21 Les Juifs lui répondirent : —En ce qui nous concerne, nous n’avons reçu aucune lettre de *Judée à ton sujet, et aucun de nos frères n’est venu de là-bas pour nous faire un rapport ou pour nous dire du mal de toi.
      22 Mais nous pensons devoir t’entendre exposer toi-même ta pensée. Quant à la secte dont tu fais partie, nous savons qu’elle rencontre partout une sérieuse opposition.
      23 Ils fixèrent donc un autre rendez-vous et, au jour convenu, revinrent chez lui, encore plus nombreux que la première fois. L’entretien dura du matin jusqu’au soir. Paul leur exposa sa doctrine : il leur annonça le règne de Dieu et, en s’appuyant sur la *Loi de *Moïse et les paroles des *prophètes, il cherchait à les convaincre au sujet de Jésus.
      24 Les uns se laissèrent persuader par ses paroles, mais les autres refusèrent de croire.
      25 Au moment de quitter Paul, ils n’étaient toujours pas d’accord entre eux et Paul fit cette réflexion : —Elles sont bien vraies ces paroles que le Saint-Esprit a dites à vos ancêtres, par la bouche du prophète *Esaïe :
      26 Va trouver ce peuple et dis-lui : Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas ; vous aurez beau voir, vous ne saisirez pas.
      27 Car le cœur de ce peuple est devenu insensible, ils ont fait la sourde oreille et ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, de peur qu’ils ne comprennent, qu’ils ne se tournent vers moi et que je ne les guérisse.
      28 Et Paul ajouta : —Sachez-le donc : désormais ce salut qui vient de Dieu est maintenant apporté aux païens ; eux, ils écouteront ce message.
      30 Paul resta deux années entières dans le logement qu’il avait loué. Il y recevait tous ceux qui venaient le voir.
      31 Il proclamait le règne de Dieu et enseignait, avec une pleine assurance et sans aucun empêchement, ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ.
    • Actes 27

      1

      Le voyage de Paul vers Rome. (Actes 27:1-11)
      Paul et ses compagnons sont en danger, lors d’une tempête. (Actes 27:12-20)
      Paul reçoit l’assurance divine de sa sécurité. (Actes 27:21-29)
      Il encourage ceux qui sont avec lui. (Actes 27:30-38)
      Ils font naufrage. (Actes 27:39-44)

      Il était déterminé par la Providence divine, (avant que cela ne soit décidé par Festus), que Paul devait se rendre à Rome : Dieu avait une tâche à accomplir, par l’intermédiaire de Son serviteur.

      Ce texte nous indique l’itinéraire suivi par Paul et ses compagnons de voyage. Dieu encourage ceux qui souffrent pour Sa cause, à Lui faire confiance : Il a pu en effet disposer favorablement le cœur de ceux qui escortaient Paul. Les marins, pour conduire le navire, devaient exploiter au mieux la direction du vent : nous devons agir de même, lors de notre passage sur « l'océan » de ce monde. Lorsque les vents sont contraires, nous devons nous efforcer d'avancer du mieux que nous pouvons. Beaucoup de personnes ne reculent pas, face aux circonstances défavorables ; cependant, elles n'avancent guère davantage lorsque ces dernières sont meilleures. De nombreux chrétiens véritables se plaignent quand leur âme est confrontée aux inquiétudes, ils éprouvent beaucoup de difficultés à garder leur « base » spirituelle.

      Chaque refuge agréable n'est pas forcément dépourvu de danger. Beaucoup manifestent un certain respect devant les serviteurs de Dieu ; ils n’écoutent pas cependant leurs conseils avisés... La suite des événements de ce récit allait bientôt convaincre les navigateurs de la vanité de leurs espoirs, et de la folie de leur conduite.

      12 Ceux qui se lancent sur « l'océan » de ce monde avec un « vent » agréable, ne savent pas quelles tempêtes ils peuvent rencontrer ; ils ne doivent donc pas trop rapidement tenir leur but pour acquis. Ne soyons jamais sûrs d'être hors de danger tant que nous ne serons pas arrivés au ciel.

      Les hommes de ce navire ne virent ni le soleil ni les autres astres durant de nombreux jours. La mélancolie peut quelquefois envahir les enfants de Dieu, dans le domaine spirituel ; ils marchent dans les ténèbres, ne recevant aucune lumière.

      Remarquez dans ce texte ce qu'il advient des richesses de ce monde : bien que convoitées, telles des bénédictions, il peut arriver un moment où elles deviennent de véritables fardeaux : non seulement elles sont alors trop encombrantes à transporter de façon sûre, mais suffisamment lourdes pour entraver celui qui les possède. Les « enfants de ce monde » peuvent être prodigues de leurs biens, pour rester en vie, alors qu'ils en sont avares en ce qui concerne les œuvres de piété et de charité, voire dans la souffrance pour la cause de Christ.

      Tout homme acceptera de perdre ses richesses, plutôt que sa vie ; par contre, beaucoup de personnes accepteront le « naufrage » de leur foi et d'une bonne conscience, plutôt que celui de leurs biens.

      Nous voyons dans ce texte que les moyens utilisés par ces marins n'ont pas réussi à sauver le navire ; quand les impies perdent toute espérance de se sauver par eux-mêmes, ils sont alors prêts à comprendre la Parole de Dieu, et à avoir confiance en Sa Miséricorde, par le biais de Jésus-Christ...

      21 Nous constatons que ces hommes n'ont pas voulu écouter l'apôtre, quand il les avait prévenus du danger encouru ; cependant, en reconnaissant leur folie, et en se repentant de leur erreur, ils allaient être réconfortés et soulagés par Paul, lors de l’imminence du naufrage.

      De nombreuses personnes ne connaissent pas leur bonheur et sombrent dans le défaitisme : elles en arrivent à se nuire et à tout perdre, en voulant améliorer leur condition, malgré les bons conseils qu’elles peuvent recevoir.

      Observons la profession solennelle que Paul fait de sa relation avec le Seigneur : les orages et les tempêtes ne peuvent entraver l’action de la Miséricorde de Dieu à l’égard Son peuple, car Il est une Aide toujours disponible. Il est réconfortant pour les fidèles serviteurs de Dieu qui traversent des difficultés, de se rappeler qu'aussi longtemps que le Seigneur aura un travail à leur confier, leurs vies seront prolongées.

      Si Paul avait été confié à des marins de mauvaise réputation, il aurait pu être jeté par dessus bord avec eux ; mais Dieu l'avait lui-même appelé à se joindre à cet équipage, et tous furent préservés. « Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi » ; il n'y a pas de plus grande satisfaction pour un homme pieux, que de savoir qu'il est une bénédiction pour tous. Il peut réconforter son entourage par les mêmes paroles avec lesquelles il a lui-même été consolé.

      Dieu est toujours fidèle ; tous ceux qui se confient en Ses promesses sont toujours joyeux. Avec Dieu, le « dire » et le « faire » sont indissociables ; il devrait en être de même pour nous, avec les verbes « croire » et « aimer ».

      L'espérance est une « ancre » pour l'âme, sûre et solide, qui la garde à l’abri de tous dangers. Que ceux qui traversent spirituellement les ténèbres, puissent tenir ferme, grâce à cette ancre ; qu’ils sachent qu’ils ne seront pas « rejetés à la mer », mais gardés par Christ ! Qu'ils puissent, comme Paul, attendre jusqu'à l'aube, et les ombres funestes disparaîtront !

      30 Dieu, qui avait déterminé le bon déroulement de la fin du voyage de Paul, fit en sorte, par Sa Puissance, que les soldats qui l’escortaient puissent être également sauvés.

      Notre devoir nous concerne, par contre, le cours des événements est dans la main de Dieu ; si nous disons que nous nous mettons sous Sa protection et que nous n'utilisons pas les moyens sécurisants qu’Il met à notre disposition, nous n'avons pas en fait, une totale confiance en Lui et nous Le tentons. Les hommes sont en général assez égoïstes, ils sont souvent prêts à rechercher leur propre sécurité au détriment des autres...

      Heureux ceux qui disposent pour les aider, d’un homme tel que Paul : celui-ci avait non seulement une relation avec le Ciel, mais il cherchait aussi à sauver ceux qui l’entouraient.

      La sentence du monde, c’est la mort, alors que la joie en Dieu est synonyme de vie et de paix, même au temps des plus grandes détresses et des dangers. Le réconfort des promesses de Dieu ne peut être efficace que si nous croyons à notre dépendance en Lui et à l'accomplissement de Sa Parole ; la délivrance qu'Il a prévue pour nous, au temps de l’épreuve, doit être attendue par le biais des moyens qu'Il a mis en œuvre. Si Dieu a prévu notre salut, Il a aussi déterminé que nous l'obtiendrons par la repentance, la foi, la prière, et une obéissance persévérante ; qu’il est présomptueux de vouloir être sauvé d'une autre manière !

      Il est encourageant, pour ceux qui désirent s'engager envers Christ, notre Sauveur, d’écouter le témoignage personnel de ceux qui ont déjà parcouru ce chemin !

      39 Le bateau où se trouvait Paul, avait résisté jusqu’à présent, à la tempête en pleine mer, mais il se fracassa dès qu’il aborda la côte.

      De manière imagée, si le cœur s’attache aux attraits du monde, il court à la perdition et finit par se briser. Les tentations de Satan le harcèlent sans cesse et il part à la dérive. Mais aussi longtemps que ce cœur tente de rester à l’écart du monde, malgré les attaques de celui-ci, par le biais des soucis et des tumultes, il lui reste de l'espérance spirituelle.

      Les occupants du navire où se trouvait Paul avaient le rivage en vue, ils ont cependant fait naufrage à proximité d’une plage. Cela nous rappelle qu’il ne faut jamais nous croire en sécurité. Bien qu'il y ait de grandes difficultés à parcourir le chemin étroit vers le salut promis, il sera franchi ; il le sera, quels que soient les épreuves et les dangers, au moment où tous les croyants arriveront « en sécurité » au ciel !

      Seigneur Jésus, Tu nous a assurés qu'aucun de ceux qui T'appartiennent ne périra. Tu feras « accoster » chacun d'eux, sain et sauf, sur le « rivage céleste ». Quel accueil merveilleux ce sera ! Tu présenteras Ton peuple à Ton Père, et tous pourront jouir éternellement de la plénitude complète du Saint-Esprit !

      Actes 28

      1

      Paul est reçu avec bienveillance à Malte. (Actes 28:1-10)
      Il arrive à Rome. (Actes 28:11-16)
      Son exposé avec les Juifs. (Actes 28:17-22)
      Paul prêche devant les Juifs ; il demeure prisonnier à Rome. (Actes 28:23-31)

      Dieu peut faire en sorte que des étrangers nous traitent spontanément en amis, même au temps de la détresse. Ceux qui sont parfois méprisés pour leur simplicité, sont souvent plus amicaux que ceux qui se distinguent par leur « raffinement » ; la conduite de certains païens, voire certains exclus, condamne facilement de nombreuses personnes, soi-disant « civilisées », témoignant de leur appartenance au Seigneur.

      Les habitants de cette île pensaient que Paul était un assassin, et que cette vipère était envoyée par la Justice divine, pour venger le sang versé. Ils étaient convaincus qu'il y a un Dieu qui gouverne le monde, et que les évènements n'arrivent jamais par hasard, même les plus bénins : pour eux, tout était mené par la direction divine, et le mal poursuivait immanquablement les pécheurs ; ils savaient aussi que Dieu récompensait les bonnes œuvres, et qu’Il punissait les mauvaises. Ces hommes savaient également que le meurtre est une faute épouvantable, qui ne devait pas rester longtemps impunie. Ils étaient persuadés que tous les méchants de ce monde devaient être punis durant leur vie.

      Bien qu'il y ait ici-bas des exemples qui prouvent qu'il y a un Dieu et une Providence, beaucoup de coupables restent cependant impunis, ce qui montre qu'il y aura un Jugement divin à venir.

      Ces habitants de Malte pensaient également que ceux qui étaient particulièrement affligés ici-bas étaient de mauvaises gens. La révélation divine met véritablement ce sujet en lumière : les hommes bons sont souvent grandement affligés, afin que leurs épreuves affermissent leur foi et leur patience.

      Remarquons comment Paul fut délivré du danger ; il en est ainsi pour la Grâce de Christ : les croyants « secouent » les « tentations » de Satan, avec une sainte résolution. Quand nous méprisons les blâmes et les reproches des hommes, les regardant avec un saint mépris, ayant notre conscience en paix, nous devons, comme Paul, « secouer la vipère dans le feu » : nous n'aurons aucun mal, et nous serons gardés, dans l’exercice de notre devoir.

      N’étant pas atteint par la morsure de ce serpent, Paul obtint, par la Puissance divine une certaine célébrité parmi son entourage : il a ainsi ouvert une voie pour la réception de l'Évangile. Le Seigneur procure des amis à Son peuple, en chaque lieu où Il le conduit ; il en découle de nombreuses bénédictions pour ceux qui sont dans la détresse !

      11 Les banalités d'un voyage sont généralement sans grand intérêt ; par contre, le réconfort qui découle de la communion avec les saints, parfois éloignés, et la gentillesse témoignée par des amis, méritent une mention particulière !

      Les chrétiens de Rome étaient vraiment loin d’éprouver de la honte ou une certaine gène envers Paul, en tant que prisonnier, ils étaient assez empressés pour lui témoigner toute leur fraternité et leur respect. Paul en fut grandement réconforté.

      Quand nos amis nous manifestent leur gentillesse, c’est Dieu qui incline leur cœur en ce sens, et nous devons Lui en donner toute la gloire. Quand nous voyons, en quelque endroit que ce soit, des personnes « porter » le Nom de Christ, craindre Dieu et Le servir, nous devons élever notre cœur vers le ciel en actions de grâces. Combien de personnages importants sont entrés dans Rome, en grand triomphe et ont été couronnés ! Certains étaient pourtant de véritables fléaux en ce monde...

      Nous voyons ici l’apôtre Paul, cet homme juste, faire son entrée dans Rome, enchaîné, tel un pauvre coupable, or il représentait, plus que quiconque, une des plus grandes bénédictions pour cette ville.

      Cette situation humiliante de l’apôtre n'est-elle pas suffisante pour nous écarter à jamais de la vanité et des faveurs du monde ? Ce fait peut encourager ceux qui sont prisonniers pour la cause du Seigneur, car Il peut faire en sorte d’accorder à ceux qui les détiennent, une certaine clémence à leur égard.

      Lorsque Dieu semble tarder à délivrer Son peuple de l'oppression, mais qu’Il adoucit cependant son sort en lui donnant toute la patience requise, ce dernier a toutes les raisons d'en être reconnaissant !

      17 Les principaux des Juifs allaient examiner le cas de Paul, dans le but de l’acquitter et de lui rendre tout l'honneur qui lui était dû. En faisant appel à César, l’apôtre ne cherchait pas à accuser sa nation, il voulait seulement clarifier sa situation ambigüe.

      Le véritable christianisme s’applique à toute l'humanité, il n’a pas été « bâti » sur des opinions étroites, ni des intérêts privés. Il ne vise pas les bénéfices de ce monde ni ses avantages, mais tous ses buts sont spirituels et éternels. Il est, et a toujours été critiqué, alors qu’il représente la sainte « vie spirituelle » en Christ !

      Regardons toutes les villes et les villages où Christ est glorifié, en tant que seul Sauveur de l'humanité, où chacun est appelé à Le suivre en nouveauté de vie : nous pouvons voir à quel point ceux qui se donnent à Lui, sont parfois considérés comme faisant partie intégrante d'une secte, subissant ainsi de nombreuses sarcasmes. Tel est le traitement que ces enfants de Dieu sont parfois appelés à subir, tant qu'il restera des impies ici-bas...

      23 Paul voulait persuader les Juifs de la véracité de tout ce qui concernait Jésus. Certains étaient « travaillés » par la Parole, alors que d'autres restaient endurcis dans leur refus de croire ; certains admiraient cette Lumière spirituelle, alors que d'autres fermaient leurs yeux. Le même genre de réaction a toujours existé lorsque l'Évangile a été prêché...

      Paul se sépara alors de ces Juifs, observant que le Saint-Esprit avait bien décrit leur incrédulité. Tous ceux qui entendent l'Évangile sans y porter une sérieuse attention, devraient trembler devant la ruine spirituelle qui les guette ; en effet, qui pourra les « guérir du péché », si Dieu n’intervient ?

      Ces Juifs eurent ensuite beaucoup de discussions entre eux. De nombreuses personnes font de grands raisonnements, tout en restant néanmoins dans l’erreur. Elles sont parfois en désaccord avec leur entourage, mais ne veulent pas cependant céder à l’évidence de la Vérité. En fait, elles ne peuvent être convaincues par le message de l’Évangile qu’elles entendent, sans que la Grâce de Dieu n’ouvre leur esprit.

      Si nous pouvons éprouver de la tristesse devant l’attitude de tels contempteurs, nous devons néanmoins nous réjouir que le salut de Dieu soit envoyé à d'autres, qui eux, le recevront ! Si nous faisons partie de cette dernière catégorie, nous devons être reconnaissants envers Celui qui nous a apporté ce salut.

      L'apôtre est resté fidèle à son principe faire connaître et ne prêcher rien d'autre que Christ, Christ crucifié. Les chrétiens qui sont tentés de s'écarter de leur « devoir », doivent reconsidérer leur situation en se posant ces questions : ma nouvelle orientation concerne-t-elle le Seigneur Jésus ? Que va-t-elle réellement m’apporter, quels en seront les impacts dans ma marche spirituelle avec Lui ?

      Paul n'a pas vanté ses propres mérites, mais il a prêché Christ, sans éprouver aucune honte pour l'Évangile. Bien que l’opportunité de son témoignage ait été relativement courte, il put prêcher sans être dérangé. Même si cette « ouverture spirituelle », (son témoignage), fut éphémère, personne ne put la fermer ; pour beaucoup ce fut une prédication efficace, puisqu'il est dit qu'il y avait des saints, même dans la maison de César, Philippiens 4:22.

      Nous apprenons aussi dans Philippiens 1:13, comment la Providence divine dirigea, par l’emprisonnement de Paul, la diffusion de l'Évangile. Non seulement les Romains, mais toute l'église de Christ encore aujourd’hui, même dans les endroits les plus reculés du globe, ont une véritable raison de bénir le Seigneur, pour le fait que Paul, au plus fort de sa maturité et de son expérience spirituelle, ait été détenu prisonnier et qu’il ait pu ainsi annoncer l’Évangile. C'était de sa prison, de sa main probablement enchaînée à celle du soldat qui le gardait, que l'apôtre écrivit ses épîtres aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, et peut-être aux Hébreux ; ces lettres témoignaient peut-être plus que toutes les autres, de l'amour chrétien dont son cœur débordait, et l'expérience spirituelle qui animait son âme.

      Le croyant du temps présent peut ressentir éventuellement moins de joie céleste que l'apôtre Paul, mais chaque partisan du Sauveur est également sûr de pouvoir jouir jusqu’au terme de sa vie, de la sécurité et de la paix spirituelles. Cherchons à vivre de plus en plus dans l'Amour du Sauveur ; œuvrons de façon à Le glorifier dans tous nos faits et gestes ; nous serons alors avec certitude, par Sa force et dès à présent, parmi le nombre des « vainqueurs » ; par Sa Miséricorde et Sa Grâce, nous serons bientôt dans la compagnie bénie de ceux qui seront assis auprès de Christ sur Son trône ; Il est Lui-même vainqueur et est assis sur le trône de Son Père, à la droite de Dieu, pour l'éternité !

    • Actes 27

      1 Quand notre embarquement pour l’Italie a été décidé, on a confié Paul et quelques autres prisonniers à un dénommé Julius, officier de la cohorte impériale.
      2 Nous sommes montés sur un bateau d'Adramytte qui devait faire voile vers les côtes de l'Asie et nous sommes partis. Aristarque, un Macédonien de Thessalonique, était avec nous.
      3 Le jour suivant, nous avons abordé à Sidon ; Julius, qui traitait Paul avec bienveillance, lui a permis d'aller chez ses amis et de recevoir leurs soins.
      4 Partis de là, nous avons longé l'île de Chypre, parce que les vents étaient contraires.
      5 Après avoir traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, nous sommes arrivés à Myra en Lycie.
      6 Là, ayant trouvé un bateau d'Alexandrie qui allait en Italie, l’officier nous y a fait monter.
      7 Pendant plusieurs jours nous avons navigué lentement, et ce n'est pas sans difficulté que nous sommes parvenus à la hauteur de Cnide, où le vent ne nous a pas permis d'aborder. Nous avons alors doublé le cap Salmoné pour passer au sud de la Crète.
      8 Nous avons longé l’île avec peine et sommes arrivés à un endroit appelé Beaux-Ports près de la ville de Lasée.
      9 Un temps assez long s'était écoulé et la navigation devenait dangereuse, car l'époque même du jeûne était déjà passée. C'est pourquoi Paul a donné cet avertissement :
      10 « Mes amis, je vois que la navigation ne se fera pas sans dommages et qu'il y aura beaucoup de pertes, non seulement pour la cargaison et pour le bateau, mais encore pour nous-mêmes. »
      11 Mais l’officier se fiait plus au capitaine et au patron du bateau qu'aux paroles de Paul.
      12 Comme le port n'était pas approprié pour hiverner, la plupart ont été d'avis de le quitter pour essayer d'atteindre Phénix, un port de Crète orienté vers le sud-ouest et le nord-ouest, afin d'y passer l'hiver.
      13 Un léger vent du sud s’est mis à souffler et, se croyant maîtres de leur projet, ils ont levé l'ancre et ont longé de près l'île de Crète.
      14 Mais bientôt un vent violent, qu'on appelle Euraquilon, s’est déchaîné.
      15 Le bateau a été entraîné sans pouvoir résister au vent et nous nous sommes laissé emporter à la dérive.
      16 Alors que nous passions au sud d'une petite île appelée Cauda, nous avons eu beaucoup de peine à nous rendre maîtres du canot de sauvetage.
      17 Après l'avoir hissé à bord, ils ont utilisé les cordages de secours pour ceinturer le bateau. Dans la crainte d'échouer sur la Syrte, ils ont abaissé les voiles, et c'est ainsi qu'ils se sont laissé emporter par le vent.
      18 Comme nous étions violemment battus par la tempête, le lendemain ils ont jeté la cargaison à la mer,
      19 et le troisième jour ils ont jeté de leurs propres mains les agrès du bateau.
      20 Le soleil et les étoiles ne nous sont pas apparus pendant plusieurs jours et la tempête a été si forte que, finalement, nous avions perdu tout espoir d'être sauvés.
      21 On n'avait pas mangé depuis longtemps. Alors Paul, debout au milieu d'eux, leur a dit : « Mes amis, il aurait fallu m'écouter et ne pas quitter la Crète, afin d'éviter ces dommages et ces pertes.
      22 Mais maintenant, je vous invite à prendre courage, car aucun de vous ne perdra la vie ; seul le bateau sera perdu.
      23 En effet, un ange du Dieu auquel j'appartiens et que je sers m'est apparu cette nuit
      24 et m'a dit : ‘Paul, n’aie pas peur ! Il faut que tu comparaisses devant l'empereur, et voici que Dieu t'accorde la vie de tous ceux qui naviguent avec toi.’
      25 C'est pourquoi, mes amis, prenez courage ! J'ai confiance en Dieu : tout se passera comme cela m'a été dit.
      26 Nous devons toutefois échouer sur une île. »
      27 La quatorzième nuit, vers le milieu de la nuit, alors que nous étions ballottés sur l'Adriatique, les marins ont supposé que l'on approchait d'une terre.
      28 Ils ont jeté la sonde et trouvé 36 mètres de profondeur. Un peu plus loin, ils l’ont de nouveau jetée et ont trouvé 27 mètres.
      29 Dans la crainte d'échouer sur des récifs, ils ont jeté quatre ancres à l’arrière du bateau et attendu le jour avec impatience.
      30 Mais, alors que les marins cherchaient à s'échapper du bateau et mettaient le canot à la mer sous prétexte de jeter les ancres situées à l’avant,
      31 Paul a dit à l’officier et aux soldats : « Si ces hommes ne restent pas sur le bateau, vous ne pouvez pas être sauvés. »
      32 Alors les soldats ont coupé les cordages du canot et l’ont laissé tomber.
      33 Avant que le jour se lève, Paul a encouragé tout le monde à prendre de la nourriture en disant : « C'est aujourd'hui le quatorzième jour que vous êtes dans l'attente sans manger, sans rien prendre.
      34 Je vous invite donc à prendre de la nourriture, car cela est nécessaire pour votre salut et aucun de vous ne perdra un cheveu de sa tête. »
      35 Après avoir dit cela, il a pris du pain, a remercié Dieu devant tous, puis il l’a rompu et s’est mis à manger.
      36 Alors tous ont repris courage et ont eux aussi mangé.
      37 Nous étions 276 personnes en tout sur le bateau.
      38 Une fois rassasiés, ils ont allégé le bateau en jetant le blé à la mer.
      39 Au lever du jour, sans reconnaître l’endroit, ils ont aperçu un golfe avec une plage et décidé, si possible, d'y faire échouer le bateau.
      40 Ils ont détaché les ancres pour les laisser aller dans la mer et ont en même temps relâché les attaches des gouvernails. Puis ils ont mis au vent la voile d'artimon et se sont dirigés vers le rivage,
      41 mais ils sont tombés sur un banc de sable où ils ont fait échouer le bateau. L’avant du bateau s'y est enfoncé et a été immobilisé, tandis que l’arrière se brisait sous la violence [des vagues].
      42 Les soldats étaient d’avis de tuer les prisonniers de peur que l’un d’eux ne s'échappe à la nage,
      43 mais l’officier, qui voulait sauver Paul, les a empêchés de mettre ce projet à exécution. Il a ordonné à ceux qui savaient nager de se jeter les premiers à l'eau pour gagner la terre
      44 et aux autres de s’agripper à des planches ou à des débris du bateau. C'est ainsi que tous sont parvenus sains et saufs à terre.

      Actes 28

      1 Une fois hors de danger, nous avons appris que l'île s'appelait Malte.
      2 Ses habitants nous ont témoigné une bienveillance peu courante ; ils nous ont tous accueillis près d'un grand feu qu'ils avaient allumé, car la pluie tombait et il faisait très froid.
      3 Paul avait ramassé un tas de broussailles et il était en train de les mettre sur le feu quand, sous l'effet de la chaleur, une vipère en est sortie et s'est accrochée à sa main.
      4 Lorsque les habitants de l’île ont vu l'animal suspendu à sa main, ils se sont dit les uns aux autres : « Cet homme est certainement un meurtrier, puisque la justice n'a pas voulu le laisser vivre bien qu'il ait été sauvé de la mer. »
      5 Mais Paul a secoué l'animal dans le feu et n’a ressenti aucun mal.
      6 Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement. Après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils ont changé d'avis et ont déclaré que c'était un dieu.
      7 Il y avait dans les environs des terres qui appartenaient à un dénommé Publius, principale personnalité de l'île. Il nous a accueillis et nous a logés de manière très amicale pendant trois jours.
      8 Le père de Publius était alors retenu au lit par la fièvre et la dysenterie. Paul s’est rendu vers lui, a prié, posé les mains sur lui et l’a guéri.
      9 Là-dessus, les autres malades de l'île sont venus, et ils ont été guéris.
      10 Ils nous ont rendu de grands honneurs et, à notre départ, nous ont fourni ce dont nous avions besoin.
      11 Après un séjour de 3 mois, nous avons embarqué sur un bateau d'Alexandrie qui avait passé l'hiver dans l'île et qui portait pour enseigne les Dioscures.
      12 Nous avons abordé à Syracuse où nous sommes restés 3 jours.
      13 De là, en suivant la côte, nous avons atteint Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé et en 2 jours nous avons fait le trajet jusqu'à Pouzzoles.
      14 Là, nous avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer 7 jours avec eux. Et c’est ainsi que nous sommes allés jusqu’à Rome.
      15 Les frères de Rome, qui avaient reçu de nos nouvelles, sont venus à notre rencontre jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes. En les voyant, Paul a remercié Dieu et pris courage.
      16 A notre arrivée à Rome, [l’officier a remis les prisonniers au chef de la garde, mais] on a permis à Paul d'habiter dans un logement particulier avec le soldat qui le gardait.
      17 Au bout de 3 jours, Paul a convoqué les chefs des Juifs. Quand ils ont été réunis, il leur a adressé ces paroles : « Mes frères, bien que n’ayant rien fait contre notre peuple ni contre les coutumes de nos ancêtres, j'ai été mis en prison à Jérusalem et livré entre les mains des Romains.
      18 Après m'avoir interrogé, ils voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait chez moi rien qui mérite la mort,
      19 mais les Juifs s'y sont opposés et j'ai été forcé d'en appeler à l'empereur, sans aucune intention d’accuser ma nation.
      20 Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler. En effet, c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte cette chaîne. »
      21 Ils lui ont répondu : « Nous n'avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet et aucun frère n'est venu rapporter ou dire du mal de toi.
      22 Cependant, nous voudrions t’entendre dire toi-même ce que tu penses, car nous savons que cette secte rencontre de l'opposition partout. »
      23 Ils lui ont fixé un jour et sont venus en plus grand nombre le trouver dans son logement. Paul leur a fait un exposé : il a rendu témoignage du royaume de Dieu et a cherché, à partir de la loi de Moïse et des prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L'entretien a duré depuis le matin jusqu'au soir.
      24 Les uns ont été convaincus par ce qu'il disait, les autres n’ont pas cru.
      25 Comme ils se retiraient en désaccord, Paul n'a ajouté que ces mots : « C'est avec raison que le Saint-Esprit a dit à nos ancêtres par l’intermédiaire du prophète Esaïe :
      26 Va vers ce peuple et dis : ‘Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas ; vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.’
      27 En effet, le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils se sont bouché les oreilles et ils ont fermé les yeux de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n'entendent, que leur cœur ne comprenne, de peur qu'ils ne se convertissent et que je ne les guérisse.
      28 Sachez donc que le salut de Dieu a été envoyé aux non-Juifs, et eux, ils l'écouteront. »
      29 [Lorsqu'il a dit cela, les Juifs sont partis en discutant vivement entre eux. ]
      30 Paul est resté deux années entières dans une maison qu'il avait louée. Il accueillait tous ceux qui venaient le voir.
      31 Il prêchait le royaume de Dieu et enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ avec une pleine assurance et sans obstacle.
    • Actes 27

      1 Après qu'il eut été résolu que nous nous embarquerions pour l'Italie, on confia Paul et quelques autres prisonniers à un centenier nommé Julius, de la cohorte appelée Auguste ;
      2 Et étant montés sur un vaisseau d'Adramytte, nous partîmes, devant toucher aux lieux du littoral de l'Asie, ayant avec nous Aristarque, Macédonien de Thessalonique.
      3 Le jour suivant, nous abordâmes à Sidon ; et Julius, traitant Paul avec humanité, lui permit d'aller chez ses amis, pour recevoir leurs soins.
      4 Puis étant partis de là, nous naviguâmes en dessous de l'île de Cypre, parce que les vents étaient contraires.
      5 Et après avoir traversé la mer de Cilicie et de Pamphylie, nous abordâmes à Myrrha en Lycie,
      6 Et le centenier y ayant trouvé un vaisseau d'Alexandrie, qui allait en Italie, nous y fit monter.
      7 Et comme pendant plusieurs jours nous avancions fort peu, et que nous n'étions arrivés qu'avec peine vis-à-vis de Gnide, parce que le vent ne nous permettait pas d'avancer, nous naviguâmes en dessous de la Crète, vers Salmone ;
      8 Et la côtoyant avec difficulté, nous vînmes dans un lieu appelé Beaux-Ports, près duquel est la ville de Lasée.
      9 Comme il s'était écoulé beaucoup de temps, et que la navigation devenait dangereuse, puisque le temps du jeûne était déjà passé, Paul les avertit,
      10 Et dit : Je vois que la navigation sera accompagnée de périls et de grand dommage, non seulement pour le vaisseau et pour sa charge, mais encore pour nos personnes.
      11 Mais le centenier ajoutait plus de foi au pilote et au maître du vaisseau, qu'à ce que Paul disait.
      12 Et comme le port n'était pas propre pour hiverner, la plupart furent d'avis de partir de là, pour tâcher de gagner Phoenice, port de Crète, qui regarde le vent d'Afrique et le nord-ouest, afin d'y passer l'hiver.
      13 Et le vent du midi ayant soufflé doucement, ils se crurent maîtres de leur dessein, et levant l'ancre, ils côtoyèrent de près la Crète.
      14 Mais peu après, un vent impétueux, qu'on appelle Euroclydon, se déchaîna contre le rivage.
      15 Le vaisseau fut entraîné, et ne pouvant résister au vent, nous nous laissâmes emporter ;
      16 Et quand nous eûmes passé en dessous d'une petite île, appelée Clauda, nous eûmes de la peine à être maîtres de la chaloupe.
      17 L'ayant retirée, les matelots firent usage de secours, en liant le vaisseau avec des câbles ; et craignant d'échouer sur la Syrte ils abaissèrent le mât ; et ils étaient emportés ainsi.
      18 Comme nous étions fortement battus de la tempête, le jour suivant ils jetèrent la cargaison dans la mer.
      19 Et le troisième jour, nous jetâmes de nos propres mains les agrès du vaisseau.
      20 Et comme pendant plusieurs jours, ni le soleil, ni les étoiles ne parurent, et que nous étions en butte à une forte tempête, nous perdîmes tout espoir de nous sauver.
      21 Or il y avait longtemps qu'on n'avait mangé. Alors Paul se levant au milieu d'eux, leur dit : O hommes, il fallait donc me croire, et ne pas partir de Crète, pour éviter cette détresse et ce dommage.
      22 Je vous exhorte maintenant à prendre courage, car aucun de vous ne perdra la vie, le vaisseau seul périra.
      23 Car un ange du Dieu, à qui je suis et que je sers, m'est apparu cette nuit, et m'a dit :
      24 Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t'a donné tous ceux qui naviguent avec toi.
      25 C'est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j'ai cette confiance en Dieu, qu'il en arrivera comme il m'a été dit ;
      26 Mais il faut que nous échouions sur quelque île.
      27 Comme la quatorzième nuit était venue, et que nous étions portés çà et là dans l'Adriatique, les matelots, vers minuit, estimèrent qu'ils approchaient de quelque terre.
      28 Et ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses. A quelque distance de là, ayant jeté la sonde de nouveau, ils trouvèrent quinze brasses.
      29 Et craignant d'échouer contre des écueils, ils jetèrent quatre ancres de la poupe, et ils désiraient que le jour vînt.
      30 Et comme les matelots cherchaient à se sauver du vaisseau, et qu'ils avaient descendu la chaloupe à la mer, sous prétexte de jeter les ancres de la proue,
      31 Paul dit au centenier et aux soldats : S'ils ne demeurent dans le vaisseau, vous ne pouvez être sauvés.
      32 Alors les soldats coupèrent les cordes de la chaloupe, et la laissèrent tomber.
      33 Et en attendant que le jour vînt, Paul les exhorta tous à prendre de la nourriture, en disant : C'est aujourd'hui le quatorzième jour que, en attendant, vous êtes sans manger, et vous n'avez rien pris.
      34 Je vous exhorte donc à prendre de la nourriture, car cela importe à votre conservation ; et il ne tombera pas un cheveu de la tête d'aucun de vous.
      35 Ayant dit cela, il prit du pain, et rendit grâces à Dieu en présence de tous ; et l'ayant rompu, il se mit à manger.
      36 Tous alors, ayant pris courage, mangèrent aussi.
      37 Or, nous étions en tout, dans le vaisseau, deux cent soixante-seize personnes.
      38 Et quand ils eurent mangé suffisamment, ils allégèrent le vaisseau en jetant le blé à la mer.
      39 Et le jour étant venu, ils ne reconnaissaient point la terre ; mais ayant aperçu un golfe qui avait une plage, ils résolurent d'y faire échouer le vaisseau, s'ils le pouvaient.
      40 Ayant donc coupé les ancres, ils les laissèrent dans la mer, lâchant en même temps les attaches des gouvernails ; et ayant mis au vent la voile de l'artimon, ils se dirigeaient vers le rivage.
      41 Et rencontrant un endroit qui avait la mer des deux côtés, le vaisseau y échoua, et la proue engagée avec force, demeurait immobile, mais la poupe se rompait par la violence des vagues.
      42 Alors les soldats furent d'avis de tuer les prisonniers, de peur que quelqu'un d'eux ne se sauvât à la nage.
      43 Mais le centenier, voulant sauver Paul, les détourna de ce dessein, et ordonna à tous ceux qui savaient nager de se jeter à l'eau les premiers, et de se sauver à terre ;
      44 Et aux autres de se mettre, les uns sur des planches, les autres sur quelque pièce du vaisseau. Il arriva ainsi que tous se sauvèrent à terre.

      Actes 28

      1 Après s'être sauvés, ils reconnurent que l'île s'appelait Malte.
      2 Et les Barbares nous traitaient avec une humanité peu commune ; car ils allumèrent du feu, et ils nous recueillirent tous, à cause de la pluie qui tombait, et du froid.
      3 Or Paul ayant ramassé un faisceau de broussailles, et l'ayant mis au feu, une vipère en sortit à cause de la chaleur, et s'attacha à sa main.
      4 Et quand les Barbares virent cette bête qui pendait à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Assurément cet homme est un meurtrier, puisque après qu'il a été sauvé de la mer, la Justice ne permet pas qu'il vive.
      5 Mais lui, ayant secoué la vipère dans le feu, n'en reçut aucun mal.
      6 Les Barbares s'attendaient à ce qu'il enflerait, ou qu'il tomberait mort subitement ; mais ayant beaucoup attendu et voyant qu'il ne lui arrivait rien d'extraordinaire, ils changèrent de sentiment, et dirent que c'était un dieu.
      7 Or il y avait dans ce lieu les terres du plus considérable de l'île, d'un nommé Publius, qui nous reçut et nous logea avec bienveillance, durant trois jours.
      8 Et il se rencontra que le père de Publius était au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie. Paul entra chez lui ; et ayant prié, il lui imposa les mains, et le guérit.
      9 Cela étant arrivé, tous ceux de l'île qui étaient malades, vinrent à lui, et furent guéris.
      10 On nous fit aussi de grands honneurs, et, à notre départ, on nous pourvut de ce qui nous était nécessaire.
      11 Trois mois après, nous nous embarquâmes sur un vaisseau d'Alexandrie, qui avait passé l'hiver dans l'île, et qui portait pour enseigne les Dioscures.
      12 Et ayant abordé à Syracuse, nous y demeurâmes trois jours.
      13 De là, en côtoyant la Sicile, nous arrivâmes à Rhegium. Et un jour après, le vent du midi s'étant levé, nous vînmes en deux jours à Pouzzoles ;
      14 Nous y trouvâmes des frères, qui nous prièrent de demeurer avec eux sept jours ; et nous allâmes ainsi à Rome.
      15 Et les frères y ayant entendu parler de nous, vinrent à notre rencontre, jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes ; et Paul les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage.
      16 Quand nous fûmes arrivés à Rome, le centenier livra les prisonniers au préfet du prétoire ; mais il fut permis à Paul de demeurer en son particulier, avec un soldat qui le gardait.
      17 Trois jours après, Paul assembla les principaux des Juifs, et quand ils furent réunis, il leur dit : Hommes frères, quoique je n'aie rien fait contre le peuple, ni contre les coutumes de nos pères, j'ai été emprisonné à Jérusalem, et mis entre les mains des Romains,
      18 Qui, après m'avoir examiné, voulaient me relâcher, parce que je n'ai rien fait qui mérite la mort.
      19 Mais les Juifs s'y opposant, j'ai été contraint d'en appeler à César, sans que j'aie pourtant lieu d'accuser ma nation.
      20 C'est pour ce sujet donc que j'ai demandé à vous voir et à vous parler ; car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je suis lié de cette chaîne.
      21 Et ils lui répondirent : Nous n'avons point reçu de lettres de Judée à ton sujet ; et il n'est venu aucun frère qui ait rapporté ou dit du mal de toi.
      22 Néanmoins, nous désirons apprendre de toi quels sont tes sentiments, car pour cette secte nous savons qu'on s'y oppose partout.
      23 Lui ayant assigné un jour, ils vinrent en plus grand nombre chez lui à l'hôtellerie ; et depuis le matin jusqu'au soir il leur annonçait le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et les persuadant, par la loi de Moïse et par les prophètes, de ce qui regarde Jésus.
      24 Les uns furent persuadés de ce qu'il disait ; mais les autres ne crurent point.
      25 Et comme ils n'étaient pas d'accord entre eux, ils se retirèrent, après que Paul leur eut dit cette parole : Le Saint-Esprit a bien parlé à nos pères par Ésaïe le prophète, lorsqu'il a dit :
      26 Va vers ce peuple et dis-lui : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; et en voyant, vous verrez, et ne discernerez point.
      27 Car le coeur de ce peuple est endurci ; ils ont entendu dur de leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur cour, qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
      28 Sachez donc que le salut de Dieu est envoyé aux Gentils, et qu'ils l'écouteront.
      29 Et quand il eut dit cela, les Juifs s'en allèrent, ayant une grande contestation entre eux.
      30 Or Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir,
      31 Prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement.
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