Ce texte nous présente une offre merveilleuse de
pardon, de paix, et de félicité. Il n'est jamais vain de
chercher Dieu : Sa Parole nous appelle, et Son Esprit est à nos
côtés ! Mais viendra un jour où on ne pourra plus Le trouver.
Cela peut survenir à n'importe quel moment de notre vie ; il
est certain qu'à notre mort et lors du Jugement, la « porte »
sera alors fermée. En conséquence, il ne faut pas seulement
changer de comportement, mais aussi nos pensées : nous devons
« voir » différemment les personnes et le cours des évènements.
Il n'est pas suffisant de cesser toute pratique du mal, nous
devons en plus, nous efforcer de lutter contre les mauvaises
pensées. Se repentir signifie en quelque sorte « revenir à
notre Seigneur », Celui contre lequel nous nous sommes
rebellés. Si nous agissons ainsi, Dieu nous assure d'un pardon
sans limites, à la mesure de l'ampleur de nos offenses !Mais que personne ne traite à la légère cette « abondance » de
Miséricorde ; « exploitez-la » quand le péché a été commis. Les
pensées des hommes, au sujet du péché, de Christ, de la
sainteté, du monde et de son entourage, diffèrent absolument de
celles de Dieu, ne serait-ce qu'au sujet du pardon par
exemple ! Nous pardonnons, mais nous n'oublions pas ; quand
Dieu pardonne le péché, Il ne se souvient plus de ce dernier.
La puissance de Sa Parole aux Royaumes de la Providence et de
la Grâce, est aussi véritable qu'ici-bas. La « sainte Vérité »
produit un changement spirituel dans l'esprit des hommes,
changement que ni la pluie ni la neige ne seraient à même
d'opérer sur terre !
Cette Parole ne retournera pas à Dieu sans produire des effets
remarquables. Si nous portons des regards objectifs sur
l'église, nous pourrons constater à quel point Dieu a effectué
de grandes choses, et discerner ce qu'Il fera encore pour elle.
Les Juifs retourneront en « terre promise » ; il s'agit bien
d'une des bénédictions prévues par l'Éternel ! La Grâce de
l'évangile opérera un grand changement dans le cœur des
hommes.
Délivré de la colère à venir, le pécheur converti, a la
conscience en paix ; l'Amour céleste dont il bénéficie le
pousse, en retour, à se consacrer au service de Son Rédempteur.
Au lieu d'être attiré par le monde, d'être querelleur, égoïste,
ou sensuel, il devient patient, humble, aimable, et pacifique.
L'espérance d'une telle perspective devrait nous inciter
davantage à répandre la bonne nouvelle du salut !
Que l'Esprit de vérité puisse nous aider à discerner la
plénitude, la liberté, et la grandeur de la merveilleuse
Miséricorde de Christ, nous ôtant ainsi toute fausse
perspective d'étroitesse de la Grâce souveraine !
16 à 21 Les hypocrites. Le formalisme est déjà une hypocrisie ; il est taxé comme tel par le Seigneur (Matthieu 23.23). Mais il peut être plus ou moins inconscient. L'hypocrite proprement dit, auquel s'adresse maintenant le juge, se sert de la piété, non pour se tromper soi-même, mais pour tromper les autres.
Que ceux qui oublient Dieu puissent abandonner leur méchanceté, leur négligence vis-à-vis du salut et qu'ils soient ainsi conscients du danger encouru. La patience du Seigneur est vraiment grande. C'est ce qui est d'ailleurs des plus merveilleux vis à vis du sort des pécheurs ; mais, s'ils ne se repentent pas, ils verront leur erreur et il sera alors trop tard.
Ceux qui oublient Dieu s'oublient eux-mêmes ; il en sera ainsi tant que cet oubli persistera. Le but final de l'homme est de rendre gloire à Dieu : ceux qui Lui rendent gloire dans la prière, qui Le glorifient seront acceptés. Nous devons nous adresser à Dieu par la prière, offrir une prière de sacrifice, une prière qui puisse nous placer entre les mains du Prêtre, notre Seigneur Jésus : nous devons être fervents d'esprit, prier le Seigneur.
Acceptons avec reconnaissance la miséricorde divine et engageons-nous à Le glorifier en parole et en vérité !