Ces versets semblent relater la faute d’Israël, qui consiste à
avoir consulté Balak et Balaam, au lieu d’essayer d’obtenir directement
les faveurs du Dieu vivant.Une conviction profonde de péché, avec le courroux divin que cela
entraîne, conduira les hommes à rechercher la paix et le pardon ; c’est
le seul espoir pour eux.
Pour que Dieu soit satisfait de notre conduite, nous devons porter
notre attention sur l'expiation de Christ, afin que notre péché,
qui Lui déplait tant, puisse être effacé. Qu'est-ce qui peut
satisfaire la justice de Dieu ? Au nom de qui pouvons-nous nous
présenter devant Lui, puisque nous n'avons personne qui puisse plaider
en notre faveur ? Comment oserions-nous paraître devant Lui, sans être
justifiés ?
Les sacrifices offerts aux idoles par le peuple trahissaient son
ignorance, malgré son zèle. Israël offrait ce qui était luxueux et
coûteux.
Ceux qui sont totalement convaincus de leur péché, avec toute la
souffrance que cela engendre et la prise de conscience du danger
encouru, donneraient sans doute tout ce qu’ils possèdent pour retrouver
la paix et le pardon divins. S’ils persistent dans leurs mauvaises
voies, ils ne courent qu’à leur ruine...
Les sacrifices de l’Ancienne Alliance avaient une certaine valeur, par
leur référence à celui, parfait, de Christ ; mais il était impossible
que le sang des taureaux ou des boucs puissent effacer le péché. Toutes
les « offrandes de paix », à part celles faites selon les directives
de l'Évangile, sont absurdes. Les sacrifices de cette époque ne
pouvaient pas répondre aux exigences de la Justice Divine, ni
satisfaire le tort engendré contre Dieu par le péché, ni « assainir » le
cœur.
Les hommes préfèrent se séparer de leurs richesses plutôt que de leurs
péchés ; ils ne pourront rien faire par eux-mêmes, qui puisse les
réconcilier avec Dieu. Les obligations morales de la Parole sont
requises pour la bonne santé spirituelle de l'homme. Il y a grand
intérêt à obéir aux commandements divins : Dieu ne cesse clairement de
nous le rappeler.
Dieu n’exige absolument pas que nous payions quoi que ce soit pour le
pardon de nos péchés et pour qu’Il nous accepte ; Il désire simplement
que nous L’aimions et que nous nous approchions de Lui ; qu'y a-t-il
de contraignant en cela ?
Chacune de nos intentions doit être soumise à Dieu, si nous voulons
marcher en paix avec Lui. Nous devons faire cela dans un esprit de
repentance et de dépendance envers le Rédempteur, en recherchant Son
pardon.
Que le Seigneur soit béni ! Il est toujours prêt à accorder Sa grâce
au pénitent qui L’attend humblement !