Nous pouvons sans cesse faire des recherches dans les
Écritures, il y aura toujours un enseignement à en tirer !Songeons avec plaisir au grand nombre de croyants qui vécurent
sous l'Ancien Testament : quelle ferveur dans leur foi, alors
que tout ne leur était pas alors complètement dévoilé, à
l’inverse de ceux qui vivent aujourd’hui, au temps de
l’Évangile ! Regrettons seulement que de nos jours, alors que la
la foi devrait être plus forte, les croyants soient devenus
aussi « tièdes »...
L'excellence de la foi, aide certains hommes à accomplir de
grands projets, tel Gédéon. Elle les garde d’avoir une trop
haute opinion d’eux-mêmes. La foi, comme celle de Barak, a
recours à Dieu dans tous les dangers et difficultés ; elle
permet d'être reconnaissant envers ce Dernier pour toutes Ses
miséricordes et Ses délivrances. Par la foi, les serviteurs de
Dieu parviendront à vaincre le lion rugissant qui cherche la
victime qu’il peut dévorer. La foi du véritable croyant persiste
jusqu'au terme de sa vie, et lors de son agonie, lui donne toute
victoire sur la mort et sur ses ennemis mortels : c’est le cas
de Samson.
La Grâce de Dieu opère souvent sur des personnes bien peu
méritantes, voire insignifiantes, pour accomplir de grands
projets, par leur intermédiaire. La Grâce stimule la foi, elle
amène des hommes à reconnaître Dieu dans toutes leurs voies,
c’est le cas de Jephté. La foi établit des hommes solides et
courageux, pour une bonne cause. Peu de personnes ont rencontré
de plus rudes épreuves, ni montré une foi plus fervente, que
David : son témoignage se trouve dans le livre des Psaumes, qui
a été, et sera toujours d'un grand enseignement pour le peuple
de Dieu.
Nombreux sont ceux qui se sont distingués par leur foi, tel
Samuel par exemple. La foi permet à un homme de servir Dieu et
sa propre famille, quel que soit le chemin emprunté.
Les intérêts et les pouvoirs des rois sont souvent opposés à
Dieu et à Son peuple ; mais le Seigneur peut facilement
subjuguer tous ceux qui s'opposent à Lui.
Il est plus honorable de travailler au respect de la justice que
d’accomplir des prouesses. Par la foi nous avons la consolation
de pouvoir bénéficier des promesses divines ; en elle, nous
sommes préparés à nous attendre aux engagements de Dieu, à les
recevoir au temps marqué.
Bien que nous ne nous attendions pas à revoir nos parents ou nos
amis décédés, revenir en vie ici-bas, la foi nous aide cependant
à supporter la tristesse due à leur départ, elle nous conduit
dans l’espérance de les voir ressusciter dans le ciel !
Sommes-nous étonnés de la méchanceté de la nature humaine,
capable de commettre tant de cruautés, à l’inverse de
l'excellence de la Grâce Divine, capable de fortifier et de
préserver les fidèles serviteurs de Dieu, au temps de
l’épreuve ? Quelle différence peut-on constater entre le
jugement de Dieu envers un saint, et le jugement de l'homme !
Le monde n'est pas digne de ces saints méprisés, persécutés, et
que leurs bourreaux ont jugé indignes de vivre. Le monde est
indigne de partager leur compagnie, leur exemple, leurs conseils,
ou leurs nombreux bienfaits. En fait, il ne sait pas vraiment ce
qu'est un saint, il ne connaît pas sa valeur, ni comment
bénéficier de ses mérites ; les saints sont détestés et chassés,
comme l’a été Christ ici-bas.
Et de Sion il est dit... La faveur divine accordée à l'Egypte, Babylone, etc., est maintenant présentée sous une autre face, comme un enrichissement accordé à Sion.
Chacun d'eux : chacun de ces peuples a été incorporé séparément à Israël et doit à cette incorporation une vie nouvelle.
Le Très-Haut lui-même, à l'exclusion de tout autre appui, la fait subsister. Jadis Sion a compté tantôt sur l'un, tantôt sur l'autre des peuples mentionnés ; cela a été à son détriment. Maintenant qu'ils sont tous devenus ses fils, elle n'en continue pas moins à subsister par la seule puissance du Très-Haut.