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2
Toutefois, Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses disciples.
48
Il ordonna de les baptiser au nom de Jésus-Christ. Ils lui demandèrent alors de rester là quelques jours.
17
Je t’ai pris du milieu de ce peuple et des païens, vers qui je t’envoie, pour leur ouvrir les yeux,
18
afin qu’ils se tournent des ténèbres vers la lumière et du pouvoir de Satan vers Dieu, et qu’ils reçoivent le pardon des péchés et un héritage avec ceux qui sont sanctifiés par la foi en moi.
17
Car Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l’Évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix du Christ ne soit pas rendue vaine.
1
Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu.
4
ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance,
5
afin que votre foi ne soit pas (fondée) sur la sagesse des hommes mais sur la puissance de Dieu.
13
Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, en expliquant les réalités spirituelles à des hommes spirituels.
2
Nous refusons les cachotteries honteuses ; nous ne nous conduisons pas avec fourberie et nous n’altérons pas la parole de Dieu. Mais en manifestant la vérité nous nous recommandons à toute conscience humaine devant Dieu.
3
Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair.
4
Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses.
10
Car, dit-on, ses lettres sont sévères et fortes ; mais, présent en personne, il est faible, et sa parole est méprisable.
6
Bien que profane pour l’éloquence, je ne le suis pas pour la connaissance, et nous l’avons manifesté de toute manière et à tous égards parmi vous.
16
Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais parce que nous avons vu sa majesté de nos propres yeux ;
Grec : "Non en sagesse de parole," ou de discours. L'apôtre, en indiquant négativement comment il prêchait l'Evangile, oppose une sagesse de parole à la croix de Christ et arrive ainsi tout naturellement au grand sujet qu'il veut développer.
Sa prédication, aussi simple que forte, avait eu à Corinthe de grands effets pour la conversion des âmes ; mais, lorsqu'au milieu de ce peuple mobile de la Grèce, peuple si sensible à la beauté de la forme, parut Apollos, avec sa culture d'Alexandrie et son éloquence naturelle, une partie de l'Eglise crut trouver en lui une exposition plus haute et plus belle de la vérité.
Sans doute, ni Apollos, ni ses sectateurs, ni ceux qui se réclamaient exclusivement du nom de Christ et qui prétendaient à une connaissance plus immédiate et plus profonde, n'entendaient professer une autre doctrine que celle que Paul avait prêchée ; aussi n'est-ce point à eux seuls que s'adresse sa sévère polémique contre une sagesse de parole, une "sagesse en discours persuasifs," une "sagesse humaine ;" (1Corinthiens 2.4-13) mais, comme leurs prétentions à une science autre que la "sagesse de Dieu," comme leur besoin d'une exposition de l'Evangile distinguée par la recherche de l'idée et par la beauté de la forme oratoire pouvaient facilement les éloigner de la simplicité, disons plus, de la folie de la croix, Paul jette un regard pénétrant sur tout ce que les Grecs admiraient comme philosophie et comme culte du beau. (verset 22)
Cette philosophie humaine qui, comme doctrine, n'a jamais posé en principe l'incapacité de l'homme pour le bien, ni la nécessité d'une réconciliation avec Dieu, parce qu'elle nie le péché, prend dans l'homme même un point de départ toujours faux, et ne peut, dans les meilleurs de ses représentants, que bâtir la vérité sur l'erreur.
Or, dans la pensée de Paul, se rapprocher de cette philosophie, ne fût-ce que pour lui emprunter ses formes d'exposition, c'est déjà élever l'homme, en flattant son orgueil et ses goûts, au lieu de commencer par l'humilier ; et comme, en toute science, mais surtout en philosophie, il est bien difficile de séparer la forme du fond, ce dernier se trouve insensiblement modifié par la première, jusqu'à ce qu'il n'y reste plus que les apparences de la pensée d'où l'on était parti.
- De là, la crainte de l'apôtre que la croix de Christ ne soit rendue vaine. (Grec : "vide.") La croix de Christ, "la parole de la croix," (verset 18) "Christ crucifié," (verset 23) voilà ce que saint Paul oppose à la sagesse humaine.
C'est la doctrine du salut de l'homme par le sacrifice expiatoire du Sauveur que l'apôtre pose ainsi comme le point central et vivant de l'Evangile, d'où émane tout le reste. Or, cette doctrine, qui abaisse l'homme avant de le relever, qui le tue avant de le vivifier, est irréconciliable avec la sagesse humaine, elle lui est une folie ; (verset 18) donc, il est impossible d'admettre celle-ci, dans aucun de ses éléments, sans s'exposer à rendre vide la croix.
- L'argumentation de l'apôtre, au point de vue où il devait se placer pour répondre aux besoins de ses lecteurs, est encore entièrement applicable à notre temps ; puisque, d'une part, l'esprit humain, de l'autre, la parole de la croix restent toujours identiques à euxmêmes.
Toutefois, ce serait mal le comprendre que de vouloir, par ses paroles, condamner toute application des méthodes philosophiques à la vérité chrétienne, et tout travail de l'esprit pour présenter l'Evangile dans l'ordre le plus accessible à l'intelligence, à la conscience et au cœur. D'éclatants exemples prouvent que l'esprit philosophique peut être mis au service de la foi, et que le soin de la forme, lorsque celle-ci n'est que l'expression la plus élevée et la plus pure de la vie intérieure, ne rend pas vaine la croix de Christ.
Toute la question est de savoir sur quel terrain on se trouve, à quelles sources on puise : "sagesse humaine," "sagesse de Dieu," voilà les contraires qui ne se concilient pas. (Voy. Etudes évang. de Vinet, La philosophie et la tradition, p. 157 et suivants)
Quand la prédication du salut des pécheurs perdus, acquis par les souffrances et la mort du Fils de Dieu, est expliquée et fidèlement appliquée, elle apparaît comme une folie à ceux qui errent dans le « chemin de la destruction ». Ceux qui ne recherchent que les plaisirs de ce monde, les avides, les orgueilleux et les ambitieux, ne voient dans les principes qu’enseigne l'Évangile, que des obstacles à leurs poursuites effrénées. Ceux, par contre, qui reçoivent cet Évangile et qui sont éclairés par l'Esprit de Dieu, constatent qu’on y découvre plus de sagesse et de puissance divines, par la doctrine de Christ crucifié, que dans toutes les œuvres de ce monde.
Dieu a laissé une grande partie du monde, suivre les diktats de la raison humaine, les événements montrant d’ailleurs que cette soi-disant sagesse des hommes n’est que folie, étant incapables de reconnaître Dieu, en tant que Créateur. Il a convenu à Dieu, par la « folie de la prédication », de sauver ceux qui croient. Ce n’est pas, sans jeu de mot, une prédication folle, mais elle représentait, déjà à l’époque de l’apôtre, une absurdité pour ceux qui ne s’appuyaient que sur la sagesse du monde.
L'Évangile a toujours été, et sera toujours une stupidité pour tous ceux qui empruntent la « route de la destruction ». Le message de Christ, lorsqu’il est clairement annoncé, a toujours été un « indicateur » fiable, par lequel les hommes peuvent savoir quelle route emprunter. Même méprisée, la doctrine du salut, par la foi du Sauveur crucifié, Dieu dans une nature humaine, rachetant l'église par Son propre sang, pour sauver des multitudes de croyants de l'ignorance, des illusions et du vice, a été bénie en tous temps.
Les plus faibles « instruments » que Dieu utilise, sont plus persuasifs, quant à leur témoignage, que les plus vaillants des hommes. Il n'y a aucune folie ni faiblesse en Dieu, si ce n'est celles que les hommes considèrent comme telles, pour se convaincre de leur soi-disant sagesse et de leur force !