La liberté chrétienne a été instaurée par le Seigneur,
non pour notre plaisir, mais pour la Gloire de Dieu, et le bien
de tous.Nous devons contenter notre prochain, pour le bien de son âme,
en évitant de servir ses mauvais desseins éventuels, sans le
suivre dans un chemin douteux ; si nous cherchons à plaire aux
hommes, en suivant leurs mauvaises voies, nous ne sommes pas de
bons serviteurs de Christ. La vie entière de ce Dernier était un
reniement de soi, une vie consacrée aux autres. Le chrétien le
plus mature est celui qui se conforme le plus à Christ. Étant
données Sa pureté sans tache et Sa sainteté, rien n’était plus
terrible pour Lui, que d'être « fait péché et malédiction » pour
nous, de se voir abandonné par Dieu, à la croix ; Il a été le
Juste pour les injustes. Jésus a porté la culpabilité et la
malédiction du péché ; nous pouvons difficilement ressentir la
portée d’une telle souffrance. À la croix, le Seigneur a porté
l’orgueil et les péchés des méchants, alors que nous ne sommes
appelés qu’à porter les défaillances des faibles.
Pourquoi ne resterions-nous pas humbles, enclins au reniement de
nous-mêmes, prêts à nous considérer l'un l'autre, nous qui
partageons la même fraternité ? Les Écritures ont été rédigées
pour notre enseignement et notre bien, autant que pour ceux qui
ont d'abord besoin de connaître le salut.
Les plus instruits sont ceux qui connaissent le mieux les
Écritures. Le réconfort qui jaillit de la Parole de Dieu est des
plus sûr, des plus doux, il représente le plus ferme appui de
l'espérance spirituelle. L'Esprit, le Consolateur, est le gage
de notre héritage. Notre état d'esprit doit être conforme aux
préceptes de Christ, à Son modèle et Son exemple. Christ le don
de Dieu : Il représente un don précieux, que nous devons
rechercher avec ferveur !
Notre Maître Divin invite Ses disciples à Le suivre, Il les
encourage, témoignant de Son humilité et de Sa douceur d'esprit.
Une même conduite doit animer Ses serviteurs, vis-à-vis du fort,
comme du faible.
Le but suprême de tous nos actes doit être la Gloire de Dieu ;
rien ne peut mieux y concourir que l'amour fraternel et la
bonté de ceux qui professent la piété. Ceux qui s'accordent en
Christ doivent manifester leur fraternité mutuelle !
1Corinthiens 10.6.12 ; comparez 1Corinthiens 8.4, note.
- L'apôtre insiste sur ce qu'il a déjà dit (1Corinthiens 6) quant à l'emploi de la liberté chrétienne ; mais, tandis qu'auparavant il a traité ce sujet par rapport à celui-là même qui profite de cette liberté, ici il a surtout en vue l'édification des autres.
Selon la liberté chrétienne, toutes les choses où il n'y a point de péché sont permises (le texte reçu lit deux fois me sont permises) ; mais la charité veut que l'on consulte ce qui est avantageux aux autres, ce qui les édifie..
Par là, saint Paul revient à parler de l'usage des viandes qui ont servi aux sacrifices, (1Corinthiens 8.1 et suivants) mais d'un usage privé dans une famille, et non dans les repas religieux du paganisme : "S'il ne s'agit que de vous, vous êtes libres ; (versets 25-27) mais si vous froissiez une conscience, abstenez-vous, car, par la, vous ne sacrifiez pas votre liberté ; (versets 28-30) faites donc tout pour la gloire de Dieu et par un principe de charité." (1Corinthiens 10.31 ; 11. 1)
Selon l'apôtre Paul, les chrétiens doivent veiller à ne pas user de ce genre de liberté pour blesser certaines personnes, ou aller à l’encontre de leurs intérêts.
En ce qui concerne notre nourriture, notre boisson, et même tous nos actes, recherchons premièrement la Gloire de Dieu, en accomplissant ce qui Lui plaît et en L'honorant. C’est le but de notre piété : cela doit nous conduire à respecter toutes les ordonnances divines.
Un esprit saint, paisible, et bienveillant, désarmera les plus grands ennemis !