386 - anastasisse lever, se dresser (par ex. d'un siège) ressusciter de la mort celle de Christ …
1161 - demais, de plus, et, etc.
1453 - egeiroréveiller, faire lever réveiller du sommeil, s'éveiller se réveiller du sommeil de la mort, revenir …
1487 - eisi, soit que
1537 - ekhors de, depuis, de, par, loin de
1722 - enDans son sens premier: dans, à l'intérieur de. Le datif qui accompagne εν remplace un …
2076 - estitroisième personne du singulier du verbe « être »
2784 - kerussoêtre un héraut, officier comme un héraut proclamer à la manière d'un héraut toujours avec …
3004 - legodire, parler affirmer, maintenir, soutenir enseigner exhorter, conseiller, commander, adresser annoncer par la parole, destiner …
3498 - nekrosréellement celui qui a rendu son dernier souffle, sans vie décédé, parti, celui dont l'âme …
3754 - hotique, parce que, puisque
3756 - ounon, pas; dans des questions directes espérant une réponse affirmative
4459 - poscomment, de quelle manière
5100 - tisun certain, quelqu'un, un quelque, quelques temps, un moment
5213 - huminvous
5547 - ChristosChrist = « oint » Christ était le Messie, le Fils de Dieu l'Oint
5719Temps - Présent 5774 Voix - Active 5784 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 3019
5743Temps - Présent 5774 Voix - Passive 5786 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 271
5748Temps - Présent 5774 Voix - Pas de Voix indiquée 5799 Mode - Indicatif 5791 …
5769Temps - Parfait 5778 Voix - Passive 5786 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 215
Voilà donc, exprimée en termes très clairs, la grossière et funeste erreur contre laquelle Paul dirige tout cet admirable chapitre.
Il y avait à Corinthe, et cela dans l'Eglise (entre vous), des docteurs de mensonge qui niaient la résurrection des morts. Observons d'abord que cette erreur n'était point universelle : quelques-uns ; et ensuite, que ces docteurs ne niaient pas tous la résurrection de Jésus-Christ, puisque l'apôtre part de ce fait pour prouver la résurrection en général.
Deux questions se posent ici, sur lesquelles on a fait maintes hypothèses :
1° qui étaient ces quelques-uns ? On a supposé en eux d'anciens saducéens, ou des épicuriens convertis, ou des chrétiens judaïsants, autant d'idées très improbables. C'étaient plutôt des païens convertis, imbus encore de certains principes philosophiques incompatibles avec l'idée de la résurrection, comme on en voit un exemple Actes 17.32. On a fait également diverses suppositions pour déterminer auquel des quatre partis qui divisaient l'Eglise de Corinthe (Introduction et 1Corinthiens 1.11,12), pouvaient appartenir ceux qui niaient la résurrection. Mais il n'est pas possible d'arriver à un résultat certain.
2° La seconde question, plus importante pour l'intelligence de ce chapitre, est celle-ci : en quel sens ces faux docteurs niaient-ils la résurrection des morts ? Admettaient-ils, comme d'autres hérétiques, (2Timothée 2.18) une résurrection purement spirituelle déjà accomplie dans ce monde, et qui permît d'espérer une vie à venir, mais pour l'esprit seulement, sans le corps ? Ou bien, leur négation emportait-elle l'anéantissement de l'homme dans la mort, un pur matérialisme, dont, toutefois, ils ne se rendaient pas clairement compte ?
La réfutation de l'apôtre semble admettre cette dernière opinion. (Voir surtout versets 18,19,32, et cette sévère répréhension, versets 33,34) Quoi qu'il en soit, l'erreur qu'il combat emportait à ses yeux l'anéantissement de l'espérance chrétienne et de la vie éternelle. (versets 14-18)
Il n'y aurait pas eu de justification, ni de salut, si Christ n'était pas ressuscité. La foi en Christ ne serait-elle pas vaine et sans utilité, s'Il était encore parmi les morts ? La résurrection de notre Seigneur se prouve par celle de Son corps. Même ceux qui sont morts dans la foi, auraient péri dans leurs péchés, si Christ n'était pas ressuscité. Tous ceux qui croient en Christ placent leur espérance en Lui, Le Rédempteur, espérance basée sur Sa rédemption et le salut qu’Il offre ; s'il n'y avait pas eu de résurrection, ni de certitude de la vie éternelle, leur confiance en Lui n’aurait été limitée que pour la vie ici-bas. Un tel état d’âme devrait être la pire des conditions en ce monde, pire que les fléaux de l'humanité, en particulier au temps des apôtres, avec tout le contexte philosophique qui les entourait : les chrétiens étaient alors détestés et persécutés.
Mais tel n’est pas le cas : les chrétiens, ici-bas, reçoivent un solide réconfort spirituel, même lors de leurs difficultés et de leurs épreuves, même au temps de la persécution la plus virulente...