Les séducteurs et leurs manières d’opérer leurs
tromperies, sont décrits dans ce texte : on constate dans les
évangiles, leurs vaines démarches à l’encontre de la personne ou
la fonction du Seigneur Jésus.Ces faux docteurs sont en fait des trompeurs, des séducteurs,
et des antichrist ; ils trompent les âmes, et sapent la gloire et
le royaume de Christ, notre Seigneur. Ne pensons pas qu'il soit
étrange de nos jours, qu'il y ait de telles personnes,
s’opposant au Nom de Christ et à Sa dignité : il y en avait déjà
au temps des apôtres. Plus l’on rencontre de ces personnes, avec
tout leur lot de supercheries, plus les enfants de Dieu doivent
rester vigilants.
Il est triste de constater que tout le merveilleux enseignement
acquis dans les églises, à « l'école de Christ », puisse être
perdu à jamais. Le moyen de gagner la pleine récompense
spirituelle est de demeurer vraiment EN Christ et de rester
fidèle et constant dans l’exercice de la piété, toute notre vie.
Un attachement ferme à la vérité chrétienne nous unit à Christ,
ainsi qu’au Père : Ils ne sont en effet tous deux, qu’une seule
et même Personne.
Nous devons nous détourner de ceux qui n’obéissent pas à la
doctrine de Christ, de ceux qui transgressent Ses commandements.
Toute personne qui n'enseigne pas et ne prêche pas cette
doctrine de Christ, Le considérant comme le Fils de Dieu, et
annonçant que le salut qu’Il offre, ôte la culpabilité et le
péché, ne doit pas être prise en considération, ni même écoutée.
Cependant, pour obéir aux commandements du Seigneur, sachons
témoigner de la gentillesse et manifester un bon esprit envers
ceux qui n’ont pas encore tout à fait les mêmes convictions
spirituelles que nous, mais qui s'attachent fermement aux
doctrines essentielles relatives à la Personne de Christ, en ce
qui concerne l'expiation des péchés et le salut.
Le Christ, l'Oint, le Messie divin, la Parole éternelle faite chair en Jésus de Nazareth. (Jean 20.31)
Plus tard, (1Jean 4.2) l'apôtre précisera davantage cette négation de la vérité divine concernant la personne de Christ.
Dès les temps de l'apôtre, et à travers tous les âges de l'Eglise jusqu'à nos jours, il y a eu deux manières, qui paraissent opposées, mais qui proviennent au fond de la même erreur, de nier que Jésus soit le Christ ou de "nier le Fils." (verset 23)
L'une consiste à admettre sa divinité, en niant son humanité réelle (ainsi, dès les temps apostoliques, de faux docteurs enseignaient qu'il n'avait éprouvé nos besoins, nos souffrances et la mort qu'en apparence, prétendant que le contraire eût été indigne de Dieu), l'autre consiste à admettre son humanité vraie, mais en niant, à des degrés divers, sa divinité.
Avec l'une ou l'autre de ces erreurs, on supprime la personne de l'Homme-Dieu, et dés lors on n'a plus réellement en Jésus, le Christ le Sauveur, le Médiateur entre Dieu et les hommes. L'Evangile est sapé par sa base ; Jean appelle cela un mensonge.