À l’époque de la rédaction de cette lettre, les
serviteurs, étaient généralement des esclaves, sous l’autorité
souvent cruelle de maîtres païens ; l'apôtre Pierre, exhorte
cependant ces serviteurs, à être soumis à leurs maîtres, placés
au dessus d’eux par la Providence, dans le soucis de ne pas
déshonorer, ni d'offenser Dieu.Ces serviteurs devaient rester soumis, non seulement envers les
maîtres qui manifestaient une autorité raisonnable, mais également
envers ceux qui étaient durs et sévères, se fâchant injustement.
La sévérité coupable d'un maître, vis-à-vis de son serviteur, ne
justifie pas un mauvais comportement de la part de ce dernier ; un
serviteur est destiné à accomplir son devoir, même si le maître
est « pointilleux » et pervers. De leur côté, les maîtres doivent
être bons et doux envers leurs domestiques et leurs subordonnés.
Quelle gloire, ou quelle distinction y a-t-il, pour ceux qui
professent être chrétiens, d'être patients quand ils sont corrigés
pour leurs fautes ? Mais lorsqu'ils se sont bien conduits, tout en
ayant été maltraités par des maîtres païens orgueilleux et
emportés, ayant tout supporté, sans plaintes, ni pensées de
vengeance, tout en persévérant dans leur devoir, ceci sera
accepté favorablement par Dieu, dans Sa Grâce.
La mort de Christ a été considérée par Dieu, non seulement comme
un exemple de patience et de souffrance, mais par elle, Il a porté
nos péchés ; Il en a subi le châtiment, et a de cette façon,
satisfait la Justice divine. Par cet acte, Christ a « effacé »
nos fautes. Les « fruits » des souffrances de Christ sont la mort
au péché, et une nouvelle vie, dans la sainteté et la justice ;
ces deux derniers éléments témoignent de la puissance de la mort
et la résurrection de Christ, pour notre justification ; Christ a
été meurtri et crucifié pour nos péchés ; par les marques des
coups de fouet, lors de Son arrestation, les maladies de notre âme
ont été guéries !
L’homme, dans son péché et sa misère, avance délibérément vers
l'égarement ; il erre, loin du pâturage, du Berger, et du troupeau,
s'exposant à des dangers sans nombre. La conversion lui permet de
retrouver le bon chemin et de bénéficier de la Grâce divine. Le
pécheur repenti retourne ainsi à vers le bon Berger, vers Christ.
Les impies, avant leur conversion, sont égarés en permanence ;
leur vie est une constante erreur.
Domestiques, traduction littérale, ceux qui appartiennent à la maison, à la famille ; désignation plus douce et plus honorable que le terme "d'esclave," qui se lit dans des exhortations analogues (Ephésiens 6.5 ; Colossiens 3.22)
En toute crainte de Dieu, comme verset 19 le montre.
Mauvais, grec courbés, obliques, qui ne sont pas droits ; au sens moral : pervers, méchants. Le même mot se trouve Actes 2.40,Philippiens 2.15.
La traduction courante : d'un caractère difficile, ne se justifie pas d'après l'usage des écrivains grecs.
Dans ses rapports avec les hommes, le chrétien ne mesure pas l'accomplissement de ses devoirs à la manière dont les autres s'acquittent des leurs envers lui. Il agit par des motifs infiniment supérieurs à cette réciprocité, par des motifs invariables de leur nature. (versets 13,16,19 ; voir surtout Colossiens 3.23)
Ces serviteurs devaient rester soumis, non seulement envers les maîtres qui manifestaient une autorité raisonnable, mais également envers ceux qui étaient durs et sévères, se fâchant injustement.
La sévérité coupable d'un maître, vis-à-vis de son serviteur, ne justifie pas un mauvais comportement de la part de ce dernier ; un serviteur est destiné à accomplir son devoir, même si le maître est « pointilleux » et pervers. De leur côté, les maîtres doivent être bons et doux envers leurs domestiques et leurs subordonnés.
Quelle gloire, ou quelle distinction y a-t-il, pour ceux qui professent être chrétiens, d'être patients quand ils sont corrigés pour leurs fautes ? Mais lorsqu'ils se sont bien conduits, tout en ayant été maltraités par des maîtres païens orgueilleux et emportés, ayant tout supporté, sans plaintes, ni pensées de vengeance, tout en persévérant dans leur devoir, ceci sera accepté favorablement par Dieu, dans Sa Grâce.
La mort de Christ a été considérée par Dieu, non seulement comme un exemple de patience et de souffrance, mais par elle, Il a porté nos péchés ; Il en a subi le châtiment, et a de cette façon, satisfait la Justice divine. Par cet acte, Christ a « effacé » nos fautes. Les « fruits » des souffrances de Christ sont la mort au péché, et une nouvelle vie, dans la sainteté et la justice ; ces deux derniers éléments témoignent de la puissance de la mort et la résurrection de Christ, pour notre justification ; Christ a été meurtri et crucifié pour nos péchés ; par les marques des coups de fouet, lors de Son arrestation, les maladies de notre âme ont été guéries !
L’homme, dans son péché et sa misère, avance délibérément vers l'égarement ; il erre, loin du pâturage, du Berger, et du troupeau, s'exposant à des dangers sans nombre. La conversion lui permet de retrouver le bon chemin et de bénéficier de la Grâce divine. Le pécheur repenti retourne ainsi à vers le bon Berger, vers Christ. Les impies, avant leur conversion, sont égarés en permanence ; leur vie est une constante erreur.