Le devoir des serviteurs se résume en un mot :
l’obéissance.Les serviteurs de l'époque de Paul étaient généralement des
esclaves. Les apôtres devaient apprendre aux serviteurs et à
leurs maîtres, leurs devoirs respectifs, pour alléger le joug de
la servitude, tant que l'esclavage ne fut éradiqué par l'influence
du christianisme.
Les serviteurs doivent respecter ceux qui les dirigent. Ils
doivent être loyaux, ne prétendant pas être obéissants quand ils
ont l'intention de désobéir : ils doivent servir fidèlement et
correctement leurs maîtres, non seulement quand ces derniers les
observent, mais aussi quand ils ont « le dos tourné ».
Un regard permanent dirigé vers le Seigneur Jésus-Christ rendra
les hommes fidèles et honnêtes, là où ils sont placés, non pas à
contrecœur, ni par contrainte, mais par amour pour leurs maîtres
et leurs intérêts. Ceci facilitera leur service, contentera leurs
maîtres, et leur conduite sera approuvée par le Seigneur. Dieu
récompensera même la moindre tâche faite dans le sens du devoir,
en vue de Le glorifier.
Le texte nous indique ensuite quel le devoir des maîtres : « vous
devez agir de la même manière ». Ayez envers vos serviteurs la
même attitude que vous voudriez qu’ils aient envers vous ;
manifestez pour eux de la bonne volonté et un certain égard,
prenez soin que votre conduite soit approuvée par Dieu. Ne soyez
pas tyranniques, ni autoritaires. Vous avez un Maître auquel vous
devez obéir ; vous et vos domestiques, n’êtes que des serviteurs,
au service de Christ !
Si les maîtres et les serviteurs considéraient dans une juste
mesure, leurs devoirs envers Dieu, ainsi que les comptes qu'ils
devront bientôt Lui rendre, ils seraient plus attentifs quant à
l’exercice de leurs devoirs mutuels et les familles seraient aussi
plus heureuses...
Domestiques, traduction littérale, ceux qui appartiennent à la maison, à la famille ; désignation plus douce et plus honorable que le terme "d'esclave," qui se lit dans des exhortations analogues (Ephésiens 6.5 ; Colossiens 3.22)
En toute crainte de Dieu, comme verset 19 le montre.
Mauvais, grec courbés, obliques, qui ne sont pas droits ; au sens moral : pervers, méchants. Le même mot se trouve Actes 2.40,Philippiens 2.15.
La traduction courante : d'un caractère difficile, ne se justifie pas d'après l'usage des écrivains grecs.
Dans ses rapports avec les hommes, le chrétien ne mesure pas l'accomplissement de ses devoirs à la manière dont les autres s'acquittent des leurs envers lui. Il agit par des motifs infiniment supérieurs à cette réciprocité, par des motifs invariables de leur nature. (versets 13,16,19 ; voir surtout Colossiens 3.23)
Ces serviteurs devaient rester soumis, non seulement envers les maîtres qui manifestaient une autorité raisonnable, mais également envers ceux qui étaient durs et sévères, se fâchant injustement.
La sévérité coupable d'un maître, vis-à-vis de son serviteur, ne justifie pas un mauvais comportement de la part de ce dernier ; un serviteur est destiné à accomplir son devoir, même si le maître est « pointilleux » et pervers. De leur côté, les maîtres doivent être bons et doux envers leurs domestiques et leurs subordonnés.
Quelle gloire, ou quelle distinction y a-t-il, pour ceux qui professent être chrétiens, d'être patients quand ils sont corrigés pour leurs fautes ? Mais lorsqu'ils se sont bien conduits, tout en ayant été maltraités par des maîtres païens orgueilleux et emportés, ayant tout supporté, sans plaintes, ni pensées de vengeance, tout en persévérant dans leur devoir, ceci sera accepté favorablement par Dieu, dans Sa Grâce.
La mort de Christ a été considérée par Dieu, non seulement comme un exemple de patience et de souffrance, mais par elle, Il a porté nos péchés ; Il en a subi le châtiment, et a de cette façon, satisfait la Justice divine. Par cet acte, Christ a « effacé » nos fautes. Les « fruits » des souffrances de Christ sont la mort au péché, et une nouvelle vie, dans la sainteté et la justice ; ces deux derniers éléments témoignent de la puissance de la mort et la résurrection de Christ, pour notre justification ; Christ a été meurtri et crucifié pour nos péchés ; par les marques des coups de fouet, lors de Son arrestation, les maladies de notre âme ont été guéries !
L’homme, dans son péché et sa misère, avance délibérément vers l'égarement ; il erre, loin du pâturage, du Berger, et du troupeau, s'exposant à des dangers sans nombre. La conversion lui permet de retrouver le bon chemin et de bénéficier de la Grâce divine. Le pécheur repenti retourne ainsi à vers le bon Berger, vers Christ. Les impies, avant leur conversion, sont égarés en permanence ; leur vie est une constante erreur.