Achab pratiqua le mal, plus que tous ses
prédécesseurs ; il manifestait une hostilité particulière
contre Jéhovah et Israël. Il ne se contenta pas seulement de
transgresser le deuxième commandement de la loi, en adorant des
images taillées, mais en vouant aussi un culte à d'autres
dieux : le fait de tolérer le moindre péché dans notre vie,
ouvre la voie à de plus graves erreurs. Les associations avec
les délinquants, ne peuvent qu'accentuer la méchanceté, et
faire hâter les hommes à commettre les plus grands excès.Un des sujets d'Achab, entraîné par le mauvais exemple du roi,
tenta de construire Jéricho. Comme Achab, il « s'associa » avec
la malédiction ; il désirait à titre personnel cette ville, qui
était en fait, consacrée à l'honneur de Dieu : il commença à la
construire, défiant ainsi le jugement divin qui régnait alors
sur Israël.
Personne n'a jamais endurci son cœur contre Dieu, tout en
prospérant. Que la lecture de ce passage nous fasse remarquer
la fin redoutable réservée à ceux qui pratiquent l'iniquité.
L'histoire fournit hélas de nombreux exemples, où l'on peut
voir les impies s'empêtrer dans de tristes situations, toutes
sans issue !
1 Rois 16.9 à 2 Rois 8.29 : D'Achab en Israël et de Josaphat en Juda jusqu'à l'avènement de Jéhu. D'après la critique rationaliste actuelle, qui ne reconnaît ni le monothéisme national de l'époque mosaïque, ni celui du temps de David et de Salomon, ce serait le royaume des dix tribus avec son idolâtrie qui serait le vrai continuateur de l'ancienne religion Israélite, et Juda qui aurait fait œuvre de séparation. Ce renversement total de la relation entre les deux royaumes est un démenti donné à toute l'histoire d'Israël, telle qu'elle nous a été conservée par les écrivains sacrés dont nous avons étudié jusqu'ici les écrits. Et non seulement cela, mais il suffit d'ouvrir les écrits des prophètes pour constater qu'à leurs yeux la relation était précisément l'inverse de ce que prétend cette critique. Comparer, par exemple :
Du reste, la prompte décadence du royaume des dix tribus et ses révolutions constantes, avec lesquelles contraste le caractère général de stabilité politique et religieuse de Juda, sont des faits qui suffisent à prouver que celui-ci était sur la ligne droite, tandis que l'autre s'en était complètement écarté.
Le caractère de cette période est le rapprochement entre les deux familles royales de Juda et d'Israël. Pendant ces années le royaume d'Israël prend une sorte de prépondérance sur celui de Juda, dont l'histoire est racontée d'une manière assez abrégée. C'est le temps où, en face de la forme nouvelle d'idolâtrie qui s'établit en Israël, le culte de Baal, Dieu suscite au sein des dix tribus les deux grands prophètes, Elie et Elisée, dont l'histoire est racontée avec les plus grands détails. Il est probable que des ouvrages particuliers sur ces deux hommes de Dieu existaient déjà et qu'ils ont été insérés, en tout ou en partie, dans nos livres des Rois.
16.29 à 22.40 Achab en Israël (918-897).
29 à 34 Ce premier morceau indique la révolution religieuse qui se produisit en Israël par l'influence de la femme d'Achab, Jézabel, princesse phénicienne. Le culte des veaux d'or n'était qu'une demi-idolâtrie, puisque c'était toujours Jéhova qui en était l'objet. Dès maintenant, c'est un autre dieu qui est substitué à l'Eternel, et le peuple des dix tribus se livre ainsi à un culte proprement païen. Il paraît que ce culte était célébré avec une grande pompe, puisqu'il est parlé au chapitre 18 de 450 prophètes de Baal, la divinité masculine des Phéniciens (le soleil), et de 400 prophètes d'Astarté, la divinité féminine correspondante. Achab avait même fait élever, à son retour de Tyr, après son mariage, un temple à Baal dans sa résidence de Samarie. C'était la rupture complète de l'alliance d'Israël avec l'Eternel. Cette rupture s'accentua encore plus ouvertement par la persécution des prophètes de l'Eternel, d'après 18.13.
Un des sujets d'Achab, entraîné par le mauvais exemple du roi, tenta de construire Jéricho. Comme Achab, il « s'associa » avec la malédiction ; il désirait à titre personnel cette ville, qui était en fait, consacrée à l'honneur de Dieu : il commença à la construire, défiant ainsi le jugement divin qui régnait alors sur Israël.
Personne n'a jamais endurci son cœur contre Dieu, tout en prospérant. Que la lecture de ce passage nous fasse remarquer la fin redoutable réservée à ceux qui pratiquent l'iniquité.
L'histoire fournit hélas de nombreux exemples, où l'on peut voir les impies s'empêtrer dans de tristes situations, toutes sans issue !