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1 Thessaloniciens 5.12

Ἐρωτῶμεν δὲ ὑμᾶς, ἀδελφοί, εἰδέναι τοὺς κοπιῶντας ἐν ὑμῖν καὶ προϊσταμένους ὑμῶν ἐν κυρίῳ καὶ νουθετοῦντας ὑμᾶς,
Frères et sœurs, nous vous demandons ceci : respectez ceux qui travaillent parmi vous comme responsables. Le Seigneur vous les a donnés pour vous conseiller.
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    • Matthieu 9

      Luc 10

      1

      Soixante-dix disciples sont envoyés par Jésus. (Luc 10:1-16)
      L’euphorie des disciples de Christ. (Luc 10:17-24)
      Le bon Samaritain. (Luc 10:25-37)
      Jésus dans la maison de Marthe et Marie. (Luc 10:38-42)

      Christ envoya soixante-dix autres disciples, deux par deux, afin qu'ils puissent se fortifier et s'encourager mutuellement.

      Le ministère de l'Évangile appelle les hommes à recevoir Christ en tant que Prince et Sauveur ; Il siègera assurément avec la puissance de Son Esprit, en tous lieux où Il enverra Ses fidèles serviteurs. Quant à ceux qui recevront la Grâce divine en vain, leur ruine sera véritablement affreuse.

      Ceux qui méprisent les fidèles serviteurs de Christ, qui manifestent de viles pensées à leur égard et les regardent dédaigneusement, seront considérés comme des personnes témoignant également leur mépris envers Dieu et Jésus-Christ.

      Jean 4

      Actes 20

      28 Si le Saint-Esprit a établi des serviteurs de Dieu, en tant que surveillants et bergers du troupeau (l’assemblée), ils doivent servir le Seigneur en toute confiance. De leur côté, ces ministres de l’Évangile doivent bien considérer à quel point leur Maître s’est soucié de bien constituer ce troupeau, qui est maintenant à leur charge. Christ a construit l'église avec Son propre sang. Bien qu’ayant revêtu l’apparence humaine, Il a, par ce sang, scellé de manière intime, l'union entre les deux natures : la corruptible et la divine ; c’était en fait véritablement le sang de Dieu car il provenait de Celui qui est Dieu Lui-même ! Cet état de fait a revêtu Christ d’une dignité et d’une valeur permettant de payer la rançon pour les iniquités des croyants, tout en les conduisant sur le chemin de la sanctification.

      Paul rappelle aux anciens d’Éphèse, toute l’affection et toute l’inquiétude qu’il ressentait pour eux. En fait, ils étaient soucieux pour leur avenir spirituel. L’apôtre les invite ensuite à lever les yeux vers Dieu, avec foi, il les recommande à la Parole de Sa Grâce, qui allait être, non seulement le fondement de leur espérance et la source de leur joie, mais aussi leur règle de conduite.

      Les chrétiens les plus avancés spirituellement sont vraiment capables de progresser, en se basant sur la Parole et la Grâce. Ceux qui ne se sont pas repentis de leurs fautes et ne sont donc pas sanctifiés par le Seigneur, ne peuvent être les bienvenus devant le Dieu trois fois Saint, et ne peuvent pas bénéficier des avantages célestes, à l’inverse de tous ceux qui sont nés de nouveau, et sur qui l'Image de Dieu est renouvelée, par Son pouvoir tout-puissant et par la Vérité éternelle.

      Paul recommande aux frères qu’il allait quitter, de ne pas rechercher à tout prix les attraits de ce monde ; ils devaient savoir compter sur l'aide du Seigneur pour les conduire ici-bas. En annonçant qu’il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir, l’apôtre voulait montrer que même sous une apparente difficulté de mise en pratique, cette vérité, annoncée par le Maître, était vraiment actuelle : ces paroles allaient souvent être appliquées par les disciples.

      L'opinion des « enfants de ce monde » est contraire à l’enseignement de ce dernier texte : ils ne cherchent pas à donner, sauf s'ils comptent obtenir du profit en retour ; seul l’appât du gain les motive. Christ nous annonce le bonheur qui résulte du don de soi, un bonheur excellent ! Cette attitude nous rapproche de l’image divine : Dieu donne à tous et n’a besoin de personne ; le Seigneur Jésus, est venu ici-bas pour faire le bien. Puisse cet état d’esprit, qui était en Lui, demeurer en nous également !

      Lorsque des amis se séparent, il est bon qu’ils prient ensemble. Ceux qui s'exhortent de la sorte et qui prient les uns pour les autres, peuvent connaître des moments de tristesse, mais ils doivent se réconforter par l’assurance qu’ils se rencontreront un jour devant le trône divin, pour ne plus jamais se quitter ! Quelle consolation pour ces disciples, de savoir que Christ allait d’une part accompagner Paul, tout en restant avec eux !

      1 Corinthiens 3

      1 Corinthiens 12

      1 Corinthiens 15

      1 Corinthiens 16

      2 Corinthiens 5

      9 L'apôtre s’active dans l’exercice de son devoir, il exhorte son entourage à faire de même.

      L'espérance céleste, solidement fondée en la Parole, ne peut que décourager toute tendance à la paresse, voire à tout péché. Soyons tous bien conscients du jugement que nous sommes appelés à subir : « le Tribunal de Christ ». Sachant quelle terrible vengeance le Seigneur exécuterait sur les « ouvriers d'iniquité », l'apôtre et le frère qui l’accompagne dans son ministère, utilisèrent tous les arguments et les persuasions possibles, pour amener les hommes à croire au Seigneur Jésus et à agir en parfaits disciples.

      Le zèle et l’assiduité de ces deux ministres de l’Évangile concouraient à renforcer la gloire de Dieu et le bien de l'église. L'amour que Christ nous témoigne aura plus d'impact sur nous, s'il est dûment considéré à sa juste valeur. Nous serions tous perdus et déchus, morts et ruinés, esclaves du péché, n'ayant aucun pouvoir de nous délivrer, et condamnés à rester misérables à jamais, si Christ n'était pas mort pour nous.

      Ne pensons pas pouvoir nous soustraire à ce Tribunal ; Christ doit être le but de notre vie et de nos actes. Une vie chrétienne normale devrait être entièrement consacrée à Christ.

      Hélas, combien montrent l'inutilité de leur profession de foi et d'amour, en ne vivant que pour eux-mêmes et pour le monde...

      2 Corinthiens 6

      1

      L'apôtre, et ses compagnons d'œuvre, prouvent leur fidélité dans le ministère en Christ, par leur vie et leur conduite dénuées de tout reproche. (2 Corinthiens 6:1-10)
      Par affection pour eux, il se soucie qu'ils n'aient pas de rapport avec les incrédules et les idolâtres. (2 Corinthiens 6:11-18)

      L'Évangile est une parole pleine de Grâce qui retentit dans nos oreilles. L'annonce de la bonne nouvelle est celle de la Rédemption, c’est la possibilité de recevoir l'offre de la Grâce et du Salut : le temps présent est le moment propice pour accepter cette offre ! Demain ne nous appartient pas : nous ne savons pas de quoi il sera fait, ni où nous serons...

      Nous vivons en ce moment sous la dispensation de la Grâce ; soyons vigilants, ne négligeons pas ce fait ! Ceux qui annoncent simplement l'Évangile devraient se considérer comme des serviteurs de Dieu ; ils devraient agir en tant que tels, en toutes circonstances !

      L'apôtre appliquait ces principes, avec beaucoup de patience dans ses afflictions, en appliquant les merveilleux préceptes de la Parole, dans un esprit de service.

      Ici-bas, les croyants ont besoin de la Grâce divine, avec les armes spirituelles qui les protègent de toute tentation, de façon à recevoir, sans aucune susceptibilité, les observations de leur entourage ; ils doivent supporter patiemment les éventuels reproches. Ils ne détiennent rien d’eux-mêmes, mais possèdent toutes choses « en » Christ !

      De telles différences avec le monde caractérisent la vie d'un chrétien, et c'est à travers ces diverses conditions et multiples rapports avec les autres, que se trace notre chemin vers le ciel ; veillons à ce que toutes nos œuvres soient approuvées par Dieu.

      Quand l'Évangile est prêché avec fidélité, et totalement accepté, Il relève toute condition humaine, même celle des plus démunis ; ils épargnent ainsi l’énergie qu’ils dépensaient auparavant en vain, et emploient diligemment leur temps à des fins utiles. Ils rentabilisent leur temps et croissent spirituellement ; ils deviennent alors « riches » ici-bas, en comparaison avec leur ancien état coupable, état de débauche dans lequel ils vivaient, avant qu'ils n'avaient reçu l'Évangile !

      2 Corinthiens 11

      Galates 4

      Philippiens 2

      19 Il n’y a rien de meilleur que d’accomplir notre devoir de manière simple et naturelle. Il doit être bien sûr, exécuté sincèrement, sans prétention, avec un cœur bien disposé, dans une saine optique.

      Nous sommes prompts à satisfaire notre propre crédit, nos aises, et notre sécurité, avant la vérité, la sainteté, et le devoir ; ce n'est pas ce que faisait Timothée. Paul désirait jouir de toute liberté, non pas pour pouvoir prendre du plaisir, mais pour pratiquer le bien.

      Épaphrodite était disposé à aller chez les Philippiens, afin de pouvoir être réconforté par ceux qui avaient été affligés par sa maladie. Il semble que cette dernière était due à son travail pour le Seigneur. L'apôtre recommande aux Philippiens d'aimer davantage Épaphrodite pour cette raison.

      Il est vraiment très agréable de voir Dieu nous octroyer de nouveau Ses bénédictions, après que nous ayons connu un temps d’épreuve ; ceci révèle à quel point ces dernières sont merveilleuses !

      Ce qui est octroyé en réponse à la prière, doit être reçu avec avec joie et une grande reconnaissance !

      Colossiens 1

      1 Thessaloniciens 2

      1 Thessaloniciens 5

      12 Ce texte mentionne les fonctions des serviteurs de Dieu : servir et honorer le Seigneur. Ils doivent non seulement prodiguer de bons conseils, mais aussi prévenir le « troupeau » des dangers, en signalant tout ce qui pourrait être incorrect.

      L’église doit honorer et aimer les serviteurs de Dieu, le rôle de ces derniers étant la recherche du bien-être spirituel des âmes. Les membres de l’assemblée doivent rester en paix, s’efforçant, dans la mesure du possible de prévenir tout différend. Cette recherche de la paix ne doit pas être entachée d’éventuelles déviations vers le péché.

      Les âmes tristes et affligées doivent être encouragées : une parole attentionnée peut procurer beaucoup de bien ! Nous devons tout porter et supporter. Nous devons être patients, rejeter tout accès de colère envers quiconque.

      Quoique puissent nous faire endurer les hommes, nous devons faire du bien à notre prochain.

      1 Timothée 5

      1

      Directives envers les anciens, les jeunes, et les femmes. (1 Timothée 5:1,2)
      Envers les veuves pauvres. (1 Timothée 5:3-8)
      Directives à propos des veuves. (1 Timothée 5:9-16)
      Le respect devant être dû aux anciens. Timothée doit être prudent lorsqu'il réprimande les pécheurs, lorsqu’il qu'il choisit des serviteurs de Dieu ; prudent également vis-à-vis de sa propre santé. (1 Timothée 5:17-25)

      Le poids des années et le rang engendrent le respect.

      Quand les plus jeunes sont pris en défaut, ils doivent être réprimandés, non pas pour les accabler, mais dans le but de les corriger.

      Quand on blâme ceux qui le méritent, il faut user de beaucoup de douceur et de précautions !

      17 On doit veiller particulièrement à la rémunération des serviteurs de Dieu. Ceux qui se donnent de tout cœur dans ce ministère sont dignes d'un double honneur et d'une haute estime. C'est leur juste rétribution, le salaire de leur travail.

      L'apôtre Paul recommande à Timothée de veiller solennellement contre toute partialité dans l’exercice de son ministère. Nous avons grand besoin de veiller, en tout temps, afin de ne pas nous mêler à ceux qui pratiquent ouvertement le péché. On pourrait ainsi paraphraser les propos de l’apôtre : « garde toi dans la pureté, garde toi non seulement d’imiter le monde, mais aussi d’approuver ceux qui pratiquent ses vanités, ou qui incitent les autres à s'y engager ».

      L'apôtre recommande aussi à Timothée de prendre soin de sa santé. Notre corps ne doit pas être notre maître, ni notre esclave, mais nous devons l’utiliser en vue de le rendre utile au service de Dieu.

      Il y a des péchés secrets, alors que d'autres s'affichent au grand jour : certains sont manifestes et n'attendent pas le Jour du Jugement, alors que d’autres ne seront découverts que plus tard. Dieu amènera à la lumière tout ce qui est caché dans les ténèbres, et fera connaître les pensées de tous.

      Attendons avec impatience le Jour du Jugement, occupons nous à pratiquer correctement nos tâches, qu’il s’agisse des plus importantes comme des moindres, faisons tout pour que le Nom et la doctrine de Dieu ne puissent jamais être ternis par notre conduite !

      2 Timothée 2

      Tite 1

      5 Le caractère et la qualité des pasteurs, appelés dans ce texte, « anciens et évêques », s’accordent avec ce que l'apôtre écrivait à Timothée.

      Les pasteurs étant de véritables « superviseurs du troupeau », doivent être astreints à une conduite exemplaire, étant en effet des intendants de Dieu, destinés à prendre soin des affaires de Sa « maison » ; ils doivent donc être absolument sans reproches. Les qualités qu’ils doivent avoir sont clairement annoncées dans ce texte : ils sont des serviteurs de Christ, et des ministres, capables d’enseigner la Parole et la mise en pratique de l'Évangile.

      L’apôtre dépeint ensuite l'esprit et la pratique que doivent posséder les responsables, le tout devant se traduire par de bonnes œuvres.

      Tite 2

      Hébreux 13

      7 Les directives et les exemples des serviteurs de Dieu, qui ont honorablement et correctement apporté leur témoignage, doivent être particulièrement gardés en mémoire par ceux qui leur ont survécu.

      Bien que quelques-uns de ces serviteurs soient décédés, d'autres, en fin de vie, les Hébreux devaient se rappeler que la « Tête », le « Souverain sacrificateur » de l'Église, « l'Évêque » de leurs âmes, vit à jamais, et qu'Il est toujours le même : Christ, en effet, demeure semblable à Lui-même, que ce soit au temps de l'Ancien Testament, ou en celui de l'Évangile ; Il sera aussi toujours pour les Siens, miséricordieux, puissant, et omnipotent.

      Christ continue à rassasier l'affamé, Il encourage celui qui tremble, et accueille les pécheurs qui se repentent : Il continue à rejeter l'orgueilleux et celui qui s’auto-justifie, Il rejette la profession de foi non fondée sur Sa Parole et Il enseigne à celui qu'Il sauve, à aimer la justice et à haïr l'iniquité.

      Les croyants doivent s’efforcer d’avoir un cœur placé sous la dépendance de la Grâce, par le Saint-Esprit, le « Consolateur », qui les garde et les protège de toute fausse illusion personnelle. Christ est à la fois notre « Autel » et notre « Sacrifice », tous deux sanctifiés. Le repas du Seigneur, la Sainte Cène, est la célébration de la « Pâque de l'Évangile ».

      Ayant rappelé, d’après les règles du Lévitique, que le corps des animaux sacrifiés devait être brûlé hors du camp, l'auteur de l'épître ajoute : « sortons donc pour aller à Lui, hors du camp » ; sortons de la loi « cérémonielle », du péché, du monde, et de notre égocentrisme. Vivants par la foi, en Christ, mis à part pour Dieu, par Son sang, soyons volontairement séparés du mal qui envahit ce monde. Le péché, les pécheurs, et même la mort, ne peuvent nous retenir ici-bas !

      Marchons donc désormais par la foi, et cherchons en Christ, le repos et la paix que ce monde ne peut offrir. Apportons nos « sacrifices spirituels » à cet autel, à notre Souverain sacrificateur, et faisons-les monter vers Dieu, par Son intermédiaire.

      Nous devons offrir en permanence notre « sacrifice de louange » à Dieu. Dans ce « sacrifice » se trouvent notre adoration, notre prière, et nos actions de grâces !

      1 Pierre 5

      Apocalypse 1

      Apocalypse 2

      1

      Lettres aux églises d’Asie, comportant des avertissements et des encouragements : à l'église d'Éphèse ; (Apocalypse 2:1-7)
      à l’église de Smyrne ; (Apocalypse 2:8-11)
      à l’église de Pergame ; (Apocalypse 2:12-17)
      à l’église de Thyatire. (Apocalypse 2:18-29)

      Ces assemblées étaient dans des états si différents, quant à la pureté de la doctrine et la ferveur de la piété, que les paroles qui leur sont adressées par Christ, peuvent tout à fait convenir à toutes les autres églises, ainsi qu’à leurs dirigeants.

      Christ connaît et observe l’état de ces assemblées d’Asie : bien qu’étant au ciel, Il est cependant au milieu de Ses églises, ici-bas, observant leurs défauts et leurs besoins.

      L'église d'Éphèse est complimentée pour son assiduité à son devoir. Christ mémorise chaque heure passée par Ses serviteurs, dans l’exercice de leur tâche : ce travail « pour le Seigneur », ne sera pas vain. Il ne suffit pas d’être assidu dans ce ministère : il faut aussi avoir de la patience, à la fois de « supporter », mais aussi « d’attendre ». Bien que nous devions montrer de la douceur de caractère envers tous les hommes, nous devons cependant afficher un certain zèle à condamner leurs iniquités.

      Le péché que reproche Christ à cette église d’Éphèse, n'est pas d'avoir laissé et abandonné l’objet de son amour, mais d'avoir perdu la ferveur qu'elle avait d'abord manifestée. Tel est le reproche que Christ adresse à Son peuple, le voyant devenir négligent et froid envers Lui. Il est certain que cette mention relative à l'abandon, par les chrétiens, de leur premier amour, est un blâme pour ceux qui éprouvent le même sentiment, en toute insouciance, tentant d'excuser leur indifférence et leur manque de zèle à cet égard ; notre Sauveur culpabilise cette insouciance : ces âmes doivent s'en repentir ; elles doivent éprouver de la peine et de la honte, quant à leur déclin spirituel et coupable et le confesser humblement devant Dieu. Ces chrétiens doivent s'efforcer de retrouver leur zèle initial, leur tendresse et leur sérieux dans leur piété ; ils doivent prier avec ferveur, veiller aussi, avec diligence, de la même manière que lorsqu'ils firent leurs « premiers pas » vers Dieu. Si la présence de la Grâce de Christ et l'Esprit sont offensés, ils doivent s’attendre à être attristés.

      Une mention encourageante est néanmoins adressée à l’église d’Éphèse, au sujet de ses qualités. L'indifférence pour la vérité comme pour l'erreur, pour le bien comme pour le mal, peut être faussement appelée de la charité et de la douceur de caractère : c’est une erreur, et cela déplait à Christ.

      La vie chrétienne est une guerre contre le péché, contre Satan, contre le monde et la chair. Nous ne devons jamais céder à nos ennemis spirituels : nous connaîtrons alors un glorieux triomphe et une récompense dans le ciel. Tous ceux qui persévèrent « trouveront » tout en Christ : l'Arbre de vie, la perfection et la confirmation dans la sainteté et le bonheur, non pas ici-bas, mais dans le paradis céleste ! Ces termes ne sont pas fictifs, mais ils proviennent du récit du jardin d'Éden, dénotant les joies pures, satisfaisantes, et éternelles du ciel : nous pouvons les attendre en ce monde, par la foi, dans la communion avec Christ, avec les consolations du Saint-Esprit !

      Croyants, que votre « séjour » ici-bas, soit une véritable lutte : une vie de quiétude vous attend plus tard ; mais dans l’immédiat, la Parole de Dieu ne nous promet aucune tranquillité ni absence de conflits sur cette terre !

      8 Notre Seigneur Jésus est « le Premier », car c'est par Lui que toutes choses ont été faites ; Il était avant toutes choses, avec Dieu, et Il est Dieu lui-même. Il est aussi « le Dernier », car Il sera le Juge de tous. En tant que Premier et Dernier, Celui qui était mort et qui maintenant est vivant, est le Frère et l'Ami du croyant ; Il est riche dans la pauvreté la plus profonde, honorable dans l'humiliation la plus basse, et heureux sous la tribulation la plus lourde, comme l’était l'église de Smyrne.

      Beaucoup de riches ici-bas sont en fait des « pauvres » devant Dieu ; d’autres sont pauvres extérieurement, mais sont riches intérieurement : riches en la foi, en bonnes œuvres, libéraux pour octroyer des privilèges et des dons, et enfin, riches en espérance.

      Quand une âme jouit d’une spiritualité fervente, toute pauvreté extérieure éventuelle peut être très bien supportée ; quand le peuple de Dieu est pauvre en ce monde, mais qu’il dispose d’une bonne conscience envers Christ, ce Dernier fait abonder en eux la richesse spirituelle. Christ nous protège dans les difficultés que nous pouvons devoir subir. Il ne faut pas les appréhender ! Ne vous contentez pas « d'étouffer » toute crainte servile, mais subjuguez-la, en fortifiant votre âme, avec vigueur et courage ! Les problèmes surviennent pour nous éprouver, non pour nous détruire.

      Observez l’authenticité de la récompense, promise au verset Apocalypse 2:10* : « Je te donnerai » ; ces âmes recevront leur récompense de la propre main de Christ. On peut voir également ce qui lui est associé : « une couronne de vie » ; une existence passée au service du Seigneur, ou consacrée pour Sa cause, sera récompensée par une vie bien meilleure, une vie qui sera éternelle !

      La seconde mort est infiniment pire que la première : d’une part dans l’agonie, mais aussi parce qu’elle est éternelle ; il est déjà affreux de mourir, mais rester perpétuellement dans cet état...

      Si un homme est préservé de la seconde mort et de la colère divine, il peut patiemment endurer tout ce qu'il subira ici-bas !

      *Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      12 La parole de Dieu est une « épée », capable de tuer à la fois le péché et les pécheurs. Elle est capable de sévir en tous lieux ; le croyant, cependant, ne doit pas avoir peur de cette épée : il ne peut toutefois se placer sous sa protection, sans une entière obéissance à la Parole.

      Du fait que notre Seigneur remarque tous les avantages et les opportunités que nous pouvons avoir dans l’accomplissement de notre devoir, là où nous nous trouvons, Il est parfaitement capable de voir également nos tentations et nos découragements.

      Malgré cette situation d’épreuve, l'église de Pergame n'avait pas renié sa foi, ni par une apostasie manifeste, ni par un rejet du salut offert à la croix. Christ recommande aux membres de cette assemblée, une certaine fermeté, tout en réprouvant leurs échecs et leur culpabilité. Une mauvaise perception de la doctrine de l'évangile et de la liberté chrétienne était à l’origine de l'amertume qui avait provoqué les mauvaises pratiques de cette église.

      Le repentir est un devoir, au sein des assemblées, comme dans le cœur de chacun ; ceux qui ont commis un péché ensemble, doivent se repentir en commun. Nous trouvons dans ce texte une promesse, en faveur de ceux qui sont « vainqueurs ». Les influences et les consolations de l'Esprit de Christ descendent du ciel vers l'âme, en vue de réconforter cette dernière. Tout cela reste caché aux yeux du monde. Le nouveau nom, mentionné au verset Apocalypse 2:17*, est le nom d'adoption de la personne citée : quand le Saint-Esprit révèle Son action dans l'âme du croyant, le nouveau nom de ce dernier et son rôle véritable ici-bas sont alors parfaitement compris !

      *Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      18 Même si le Seigneur sait que les œuvres de Son peuple sont faites dans l'amour, la foi, le zèle, et la patience, si Ses yeux, tels une flamme de feu, voient les Siens s'engager dans une mauvaise direction, Il les réprimandera, les corrigera, ou les punira. Nous voyons, dans ce texte, la louange du ministère et du peuple de Thyatire, par Celui qui connaissait les principes par lesquels il agit. Les membres de cette église devinrent plus sages et meilleurs.

      Tous les chrétiens doivent désirer avec ferveur que leurs dernières œuvres puissent être les meilleures. Cependant, cette église de Thyatire « fermait les yeux » sur l’œuvre de certains séducteurs, de mauvaise réputation...

      Dieu est sage dans les jugements qu'Il exécute ; quand Il juge les « séducteurs », Il révèle à quel point Il connaît bien le cœur des hommes, leurs principes, leurs diverses conceptions et leur tempérament. Un encouragement est donné dans ce texte, à ceux qui veillent à rester purs et non souillés.

      Il est dangereux de mépriser le « mystère » de Dieu, et tout aussi périlleux d’adopter celui de Satan. Méfions-nous des profondeurs de Satan : celui qui en connaît le moins est le plus heureux. Combien Christ est tendre envers Ses fidèles serviteurs ! Il ne leur impose aucun joug, si ce n'est pour leur bien.

      Une grande récompense est promise au croyant persévérant et victorieux ; il bénéficiera de la connaissance et de la sagesse, nécessaires à l’exercice de son pouvoir et de son autorité dans le futur.

      Christ, par Sa venue, par Sa présence, apporte la Lumière dans l'âme : Lumière de la Grâce et de la Gloire ; quel bonheur de Le connaître en tant que Seigneur et Sauveur ! Après chaque victoire sur « l’ennemi », sachons garder notre avantage sur lui, pour que nous puissions le vaincre de nouveau éventuellement et garder les œuvres de Christ jusqu'à la fin !

      Apocalypse 3

      1

      Lettres à l'église de Sardes ; (Apocalypse 3:1-6)
      de Philadelphie ; (Apocalypse 3:7-13)
      et Laodicée. (Apocalypse 3:14-22)

      Le Seigneur Jésus est Celui qui a le Saint-Esprit, avec tous Ses pouvoirs et Ses grâces. L'hypocrisie, et la triste déchéance de la piété, sont des péchés reprochés à Sardes, par Celui qui connaissait bien cette église et toute son œuvre.

      Les apparences extérieures de cette église paraissaient bonnes aux yeux des hommes, mais en fait, il n’y avait qu’une forme de piété, sans aucune réelle puissance : cette assemblée avait un nom, mais aucun principe de vie. Les âmes et le service de cette communauté étaient véritablement « engourdis » ; beaucoup de membres étaient vraiment hypocrites, d'autres étaient dans un état désordonné, sans vie spirituelle.

      Notre Seigneur a appelé ces chrétiens : - À rester vigilants à l’encontre de leurs ennemis ; - À être actifs et sérieux quant à leur devoir ; - À s'efforcer, sous la dépendance de la Grâce du Saint-Esprit, de « ressusciter », de fortifier la foi et les affections spirituelles de ceux qui, bien que vivant pour Dieu, connaissaient néanmoins, un réel déclin.

      Toutes les fois que nous ne « veillons plus », nous perdons notre fondement spirituel. « Je connais tes œuvres », (verset Apocalypse 3:1)* : les prières ne sont pas remplies de saints désirs, les aumônes ne sont pas données avec une véritable charité, les sabbats ne sont plus suivis avec toute la dévotion de l'âme qui est due à Dieu... Aucun sentiment intérieur ne produit des actions et expressions extérieures ; quand l'Esprit est manquant, la ferveur spirituelle ne peut subsister bien longtemps.

      Dans la recherche d’un réveil, qu’il s’agisse de notre âme, ou de celle des autres, il est nécessaire de comparer ce que nous professons, avec la manière par laquelle nous avançons, afin que nous puissions être humbles et poussés à tenir fermement notre acquis spirituel.

      Christ renforce son conseil par une terrible menace envers cette église, si elle continuait d’emprunter la même voie, celle du non respect de Ses préceptes. Cependant notre Seigneur béni ne laisse pas ces chrétiens coupables, sans encouragements : Il mentionne honorablement ceux qui sont restés fidèles dans Sardes, Il leur adresse une promesse merveilleuse : celui qui vaincra sera vêtu d'un vêtement blanc ; la pureté de la Grâce sera récompensée avec la parfaite pureté de la Gloire ! Christ a Son livre de vie, le registre de tous ceux qui hériteront de la vie éternelle ; le livre des œuvres de tous ceux qui vivent pour Dieu, et qui entretiennent la vie et la puissance de la piété au temps de l’épreuve.

      Au grand jour du Jugement, Christ apportera ce livre de vie, et dévoilera les noms des fidèles, devant Dieu et tous les anges !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      7 Le Seigneur Jésus, « Le même » que Celui des chapitres précédents, a la clef du gouvernement et de l'autorité, « dans » et « sur » l'assemblée.

      Il ouvre différentes portes : - L'opportunité à Ses églises ; - L'expression à Ses serviteurs ; - La porte « d'entrée », Il ouvre le cœur.

      Il ferme également la porte : - Du ciel aux insensés, ceux qui sommeillent, bien loin de la Grâce ; - Des ouvriers d'iniquité, quel que soit leur degré de vanité et de vaine confiance.

      L'église de Philadelphie est complimentée, bien qu’un léger reproche lui soit adressé. Bien que Christ accepte ceux qui ne disposent que d'une force modeste, les croyants ne doivent pas se reposer pour autant, en se satisfaisant « de peu » ; ils doivent, au contraire, lutter, pour grandir dans la Grâce, en étant fermes dans la foi, en rendant gloire à Dieu !

      Christ est capable d’afficher Sa faveur envers Son peuple, afin que les ennemis de ce dernier soient forcés de Le reconnaître. Finalement, par la Grâce de Christ, ces personnes hostiles finiront par être moins menaçantes, ce qui peut les inciter à être admises dans la communion avec Son peuple.

      Christ promet de laisser Sa Grâce toujours disponible, à titre de récompense, pour la fidélité des Siens, même en période d’épreuve : « à quiconque a, il sera donné », Matthieu 13:12*.

      Ceux qui professent l'évangile en temps de paix, seront gardés par Christ à l’heure de tentation ; même la Grâce divine, qui les a rendus « fructueux » en temps de paix, les rendra fidèles au temps de la persécution. Christ promet une récompense glorieuse au croyant victorieux. Il sera un pilier monumental dans le temple de Dieu ; un monument de la Grâce divine, à la fois, libre et puissante ; ce racheté sera un « monument », qui ne pourra être détruit, ni ôté. Sur ce pilier sera écrit le « nouveau nom », celui de Christ !

      Toutes ces réalités révèleront que le croyant a mené « le bon combat », et qu'il a été victorieux !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      14 Laodicée était la dernière et la plus fautive des sept églises d'Asie. Dans ce texte, notre Seigneur Jésus se nomme lui-même « l'Amen », Celui qui est immuable et qui accomplit inéluctablement Ses desseins et Ses promesses. Christ attend des hommes qu'ils soient également immuables quant à leur conduite : combien de professeurs de la doctrine de l'évangile sont en effet ni froids, ni bouillants ; parfois, peut-être, restent-ils indifférents, face aux affaires importantes, et cependant, ardents et fervents dans les moindres !

      Une sévère punition est prononcée à l’encontre de cette église : ses membres donnent une fausse opinion de la chrétienté, laissant penser qu’il s’agit d’une religion profane ; par ce témoignage, certains pourraient conclure que le christianisme ne peut offrir de réelle satisfaction, sinon ses dirigeants n'auraient pas été si intransigeants, ou si prompts à rechercher le plaisir ou le bonheur dans le monde.

      L'autosuffisance est une des causes de cette tiédeur et de cette inconsistance de la religion : « parce que tu dis ». Quelle différence entre l’opinion de ces chrétiens sur eux-mêmes, et ce que pensait Christ à leur égard !

      Combien devrions-nous être prudents, afin de ne pas « abuser » notre âme ! En enfer, beaucoup de personnes pensaient être pourtant bien avancées sur le chemin du ciel... Implorons Dieu pour que nous ne puissions pas être séduits ni trompés par nous-mêmes ! Ceux qui enseignent la religion tombent facilement dans l'orgueil, devenant par là même charnels et conformistes.

      Dans cette église de Laodicée, les dirigeants étaient vraiment dans un état misérable : ils étaient pauvres, vraiment pauvres, alors qu'ils pensaient être riches ! Ils étaient incapables de discerner leur propre état, ni leur chemin, ni le danger qu’il pouvait encourir, cependant ils pensaient « voir ». Ils n'étaient pas parés de la justification, ni de la sanctification : ils étaient exposés au péché et à la honte ; leurs « haillons » les souillaient. Ils étaient pratiquement nus, sans maison ni abri, parce qu'ils étaient « sans Dieu », le Seul qui puisse donner repos et sécurité à l'âme.

      Christ donna une bonne recommandation à ces chrétiens coupables : heureux ceux qui suivent ce conseil, car tous les autres périront dans leurs péchés. Christ leur permet de savoir où se trouvent les vraies richesses, et comment ils peuvent les posséder. En fait, dans cette église, certaines valeurs, non capitales, devaient être abandonnées, afin de « faire place » aux véritables richesses : elle devait renoncer au péché et à sa confiance en elle-même, afin de pouvoir être remplie du « trésor caché » de Christ. Elle devait recevoir de ce Dernier, le vêtement blanc qu'Il avait acheté et qu'Il tenait à sa disposition, Sa propre Justice pour la justification, et Ses vêtements de sainteté pour la sanctification. L’assemblée de Laodicée devait se référer à la Parole de Dieu et à l’Esprit, afin que ses yeux puissent s’ouvrir et discerner le chemin qu’elle devait emprunter, et la fin qui lui était réservée.

      Examinons-nous nous-mêmes, selon la Parole de Dieu, et prions avec ferveur pour connaître l'enseignement du Saint-Esprit, afin que disparaissent notre fierté, nos préjugés, et nos convoitises du monde. Les pécheurs doivent prendre les réprimandes de la Parole de Dieu et Sa verge, comme les signes révélateurs de Son amour envers nos âmes.

      Christ se tient à la porte : Il frappe, par les bienfaits de Sa Providence, par les avertissements et l'enseignement de Sa Parole, et par l’influence de Son Esprit. Christ, dans Sa Grâce, se tient à la « porte » du cœur des pécheurs, par Sa Parole et Son Esprit. Ceux qui Lui ouvrent auront le bonheur de pouvoir jouir de Sa présence. Si ce qu'Il trouve chez cette âme, ne peut constituer qu'un maigre repas, ce qu'Il apporte, en revanche, sera l’objet d’un riche festin ! Le Seigneur apportera la fraîcheur de Sa Grâce et de Sa Consolation.

      Dans la conclusion de cette lettre à Laodicée, nous trouvons une promesse pour le croyant, celui qui est « vainqueur ». Christ subit Lui-même des tentations et des conflits : Il les a tous vaincus, devenant ainsi plus qu'un Conquérant ! Ceux qui sont rendus semblables à Christ, dans Ses épreuves, seront rendus semblables à Lui, en Gloire !

      Le chapitre se termine par un appel à la vigilance : ces différents conseils, convenant parfaitement aux églises auxquelles ils ont été adressés, sont très instructifs pour nous tous !

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