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2 Corinthiens 13

    • 1 Chapitre 13.

      1 à 10 Paul usera-t-il d'une sévère autorité apostolique ?

      1. Grec : "Cette troisième fois." Voir 1Corinthiens 16.7 note ;

      2Corinthiens 12.14.

      Deutéronome 17.6 ; 19.15. Par cette citation, empruntée à la procédure de la discipline mosaïque, l'apôtre n'a pas d'autre intention que celle de déclarer d'une manière solennelle que, dès qu'il sera arrivé, il examinera l'état moral de l'Eglise et fera usage de son autorité envers les impénitents, pour exécuter ses menaces.

      - Ce ne sont pas les deux ou trois séjours de Paul à Corinthe qui constituent les deux ou trois témoins, puisque ce serait toujours le même témoignage. Il veut dire, par cette citation, qu'il mettra promptement les affaires au net en exerçant la discipline ; et cela, sans aucun doute, en s'adjoignant d'autres témoins. Bien plus, selon lui, l'exercice de la discipline est l'affaire de toute l'Eglise. (1Corinthiens 5.4,12,13 ; 2Corinthiens 2.6,7 ; comparez Matthieu 18.16,17)

      - C'est ainsi que Paul précise la crainte déjà exprimée que ses lecteurs ne le trouvent "tel qu'ils ne le voudraient pas." (2Corinthiens 12.20)

      4 Le verset verset 3 donne la raison de la sévérité annoncée au verset 2 ; puis, à verset 4, Paul cherche dans le Sauveur lui-même, en qui il vit, la preuve que la faiblesse selon la chair n'exclut point la puissance selon l'Esprit.

      "On m'accuse de faiblesse, semble dire Paul ; je vous ai confessé moi-même que je me glorifie dans mes infirmités, que, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort ; (2Corinthiens 12.5,9,10) si maintenant il vous faut une preuve que Christ parle en moi, (verset 3) je vous la fournirai : Christ n'a point été faible au milieu de vous, puisqu'il y a produit tant de manifestations d'Esprit et de puissance, (verset 3) et il peut le faire encore pour confondre l'erreur et châtier l'impénitence ; car bien qu'il ait été crucifié par un effet de la faiblesse à laquelle il s'était volontairement soumis, il est vivant par un effet de la puissance de Dieu ; et nous qui sommes faibles, par notre communion à ses humiliations et à sa mort (en lui), nous vivrons aussi par la même puissance de Dieu au milieu de vous, pour y donner efficace et force à la vérité." (verset 4)

      - D'autres rattachent verset 3, non à ce qui précède, mais à ce qui suit ; ils font de versets 3,4 un premier membre de phrase, un principe exposé, d'où l'apôtre tire la conclusion : Examinez-vous donc ! (verset 5)

      - Il faut remarquer encore à verset 2 que le mot du texte reçu : j'écris, a été retranché comme non authentique ; ensuite, que ce terme : comme quand j'étais présent, est traduit par quelques interprètes : comme si j'étais présent pour la seconde fois ; enfin, que ces mots : ceux qui ont péché auparavant, reprennent la pensée de l'apôtre exprimée, 2Corinthiens 12.21. (Voir la note.)

      5 "Vous cherchez une preuve que Christ parle en moi ; cherchez plutôt s'il est en vous, si vous êtes dans la foi, si, au lieu de vous sentir approuvés par sa force en vous, vous ne seriez point réprouvés, sans aucun témoignage de l'Esprit en vous. Car pour ce qui nous regarde, nous, j'espère que vous savez le contraire." (verset 6)

      - Paroles dignes d'une sérieuse méditation ! d'abord, parce qu'elles reprennent sévèrement le penchant de notre cœur à juger plutôt les autres que nous-mêmes ; et ensuite, parce qu'elles renferment à la fois, d'une part, cette vérité consolante que nous pouvons reconnaître si Christ est en nous, être assurés de son approbation et de son salut, et, d'autre part, une sérieuse admonition contre toute fausse sécurité et toute assurance mal fondée.

      Le même apôtre qui partout montre au chrétien la joie et la gloire de savoir avec certitude en qui il a cru, lui rappelle sans cesse aussi sa responsabilité morale, "la crainte et le tremblement" qui fait sa sûreté.

      Que ceux qui verraient là une contradiction dogmatique apprennent d'abord à se connaître euxmêmes et les contradictions de leur propre cœur, puis ils discerneront la divine harmonie de ces vérités !

      7 L'apôtre prie Dieu que ses frères, se jugeant eux-mêmes, évitent tout ce qui est mal ; non pour que la gloire lui en revienne, et que par là il paraisse approuvé, mais pour le bien en soi, pour le salut des âmes, dût-il lui-même paraître à Corinthe sans l'exercice de son autorité apostolique, dans la faiblesse et l'infirmité qu'on lui reprochait, et même être comme réprouvé. (versets 8,9)

      Touchante expression de renoncement et d'humilité, qui en rappelle une autre plus étonnante encore, celle qu'on lit dans Romains 9.3. Il sait pourtant que les Corinthiens eux-mêmes ne prendront pas cette supposition à la lettre. (verset 6)

      9 Paul, jugeant son ministère et ses frères selon la vérité, ne cherchant dans ses actions que ce qui est vrai selon Dieu, se sentant impuissant au delà de ces limites, ne pensant point à luimême, se réjouit de paraître faible, pourvu qu'il voie ses frères forts et perfectionnés dans la vie chrétienne.

      Cette pensée explique et généralise celle qu'il vient d'exprimer à verset 7. Sans doute aussi veut-il, déjà ici, indiquer la pensée exprimée au verset 10, qu'il se réjouit si, trouvant ses frères de Corinthe forts et perfectionnés, il peut paraître au milieu d'eux dans son ancienne faiblesse, et sans faire usage de sévérité pour la répréhension.

      - On a pris quelquefois verset 8 dans un sens absolu qui, alors, est très faux. L'apôtre n'a pas voulu dire que l'homme ne peut rien faire contre la vérité en général : il peut malheureusement beaucoup contre la vérité, en répandant l'erreur, ainsi que l'expérience le prouve tous les jours.

      Mais Paul, parlant de ses rapports avec les Eglises, de sa conduite comme serviteur de Jésus-Christ, comme conducteur des âmes, déclare qu'il ne lui est pas permis, qu'il lui est moralement impossible de rien faire contre les intérêts de la vérité et de la vie chrétienne dans ses frères, en se laissant guider par d'autres motifs, tels que la recherche de lui-même et de l'approbation des hommes.

      Ce qui le prouve encore, c'est le motif qu'il ajoute immédiatement (verset 10) et surtout le but pour lequel son autorité apostolique lui a été confiée : pour l'édification et non pour la destruction. (Comparer 2Corinthiens 10.8)

      10 Il désire ardemment, il a demandé à Dieu (verset 9) le perfectionnement de ses frères, et il leur écrit tous ces sérieux avertissements, afin, s'il est possible, qu'il n'ait à employer ni sévérité, ni cette puissance dont il est revêtu. Toujours la charité, unie à l'austérité d'un apôtre.
      11 11 à 13 Dernières exhortations et derniers vœux.

      L'apôtre, se tournant vers la partie saine du troupeau, veut adoucir par des paroles pleines d'affection ce qui pourrait rester d'amertume ou de tristesse dans les âmes après la sévérité de ses dernières paroles ou même de sa précédente lettre. A son exhortation l'apôtre joint une promesse.

      Tout l'Evangile rappelle la prière d'Augustin : "Donne ce que tu ordonnes, Seigneur, et ordonne ce que tu veux !"

      12 voir Romains 16.16 note ; 1Corinthiens 16.20.
      13 Voilà la plénitude des bénédictions du Dieu trois fois saint, trois fois miséricordieux, le Père, le Fils, le Saint-Esprit.

      Tout pour l'homme pécheur commence par la grâce du Seigneur Jésus-Christ, qui est le pardon de ses péchés, sa réintégration dans la faveur de Dieu et dans l'alliance éternelle de sa grâce ; c'est pourquoi Paul, contrairement à l'usage constant de l'Ecriture, place ici en premier lieu Jésus-Christ et sa grâce.

      La source première de cette grâce, c'est l'amour de Dieu le Père, qui nous a donné un Sauveur qui nous a révélé par là cet amour infini, et qui nous en fait éprouver personnellement la réalité et la puissance, quand nous sommes participants de la grâce.

      Tout cela enfin se consomme dans les fidèles par la communion vivante du Saint-Esprit, qui, habitant en eux, les unit avec leur Père céleste en Christ et les uns avec les autres. "Que la grâce vous justifie, vous réconcilie avec Dieu ! que l'amour vous embrase tous comme bien-aimés de Dieu ! que l'Esprit vous sanctifie et vous consacre comme les temples du Dieu vivant et véritable !"

      - Ainsi la Trinité divine, insondable mystère pour la raison humaine dès qu'elle veut en faire un objet de vaine spéculation, répond, dans la vie pratique, aux besoins les plus profonds de notre être, et c'est toujours ainsi que l'Ecriture nous la présente. (Matthieu 28.19 ; Jean 14.16,17 ; 1Pierre 1.2) "Je te célèbre, ô Père ! Seigneur du ciel et de la terre, de ce qu'ayant caché ces choses aux sages et aux intelligents, tu les a révélées aux enfants !"

      - Le texte reçu termine ce vœu apostolique par le mot amen, qui manque dans la plupart des manuscrits.

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