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Quand Moïse eut fini de leur parler, il plaça un voile sur son visage.
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Dès lors, chaque fois qu’il devait se présenter devant le Seigneur pour s’entretenir avec lui, il ôtait le voile. Lorsqu’il se retirait et transmettait aux Israélites les ordres reçus,
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les Israélites pouvaient contempler l’éclat de son visage. Ensuite, Moïse remettait le voile sur son visage et le gardait jusqu’au moment où il retournait s’entretenir avec Dieu.
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Car le Christ a conduit la loi de Moïse à son but, pour que tous ceux qui croient soient rendus justes aux yeux de Dieu.
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La loi a été gravée lettre par lettre sur des tablettes de pierre et la gloire de Dieu a resplendi à ce moment-là. Le visage de Moïse brillait d’un tel éclat que les Israélites ne pouvaient pas fixer leurs regards sur lui, et pourtant cet éclat était passager. Si la loi, dont la fonction avait pour effet de mener à la mort, est apparue avec une telle gloire,
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Nous ne faisons pas comme Moïse qui se couvrait le visage d’un voile pour empêcher les Israélites d’en voir disparaître l’éclat passager.
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Avant que vienne le temps de la foi, la loi nous gardait prisonniers, en attendant que cette foi soit révélée.
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Ainsi, la loi a été notre surveillant jusqu’à la venue du Christ, afin que nous soyons rendus justes aux yeux de Dieu par la foi.
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Car c’est le Christ lui-même qui nous a apporté la paix, en faisant des Juifs et des non-Juifs un seul peuple. En donnant son corps, il a abattu le mur qui les séparait et en faisait des ennemis.
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Il a annulé la loi juive avec ses commandements et ses règlements, pour former avec les uns et les autres un seul peuple nouveau dans l’union avec lui ; c’est ainsi qu’il a établi la paix.
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Tout cela n’est que l’ombre des biens à venir ; mais la réalité, c’est le Christ.
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La loi de Moïse n’est pas la représentation exacte des réalités ; elle n’est que l’ombre des biens à venir. Elle est tout à fait incapable de rendre parfaits ceux qui s’approchent de Dieu : comment le pourrait-elle avec ces sacrifices, toujours les mêmes, que l’on offre année après année, indéfiniment ?
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Si ceux qui rendent un tel culte à Dieu avaient été une bonne fois purifiés de leurs fautes, ils ne se sentiraient plus coupables d’aucun péché, et l’on cesserait d’offrir tout sacrifice.
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En réalité, par ces sacrifices, les gens sont amenés à se rappeler leurs péchés, année après année.
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Car le sang des taureaux et des boucs ne pourra jamais enlever les péchés.
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C’est pourquoi, au moment où il allait entrer dans le monde, le Christ dit à Dieu : « Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais tu m’as formé un corps.
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Tu n’as pris plaisir ni à des animaux brûlés sur l’autel, ni à des sacrifices pour le pardon des péchés.
7
Alors j’ai dit : “Je viens moi-même à toi, ô Dieu, pour faire ta volonté, selon ce qui est écrit à mon sujet dans le saint livre.” »
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Il déclare tout d’abord : « Tu n’as voulu ni sacrifices, ni offrandes, ni animaux brûlés sur l’autel, ni sacrifices pour le pardon des péchés, et tu n’y as pas pris plaisir. » Pourtant, ces sacrifices sont offerts conformément à la loi.
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Puis il ajoute : « Je viens moi-même pour faire ta volonté. » Il supprime donc les anciens sacrifices et les remplace par le sien.
Ici donc, Paul s'empare d'un autre détail de l'histoire de Moïse qu'il a déjà citée, afin d'en tirer de nouvelles vérités sur la différence des deux économies et sur la supériorité du ministère de l'Evangile.
Moïse, nous est-il dit, (Exode 34.33) dans le moment solennel auquel Paul fait allusion, mit un voile sur son visage. Dans quel but ? Nous lisons ci-dessus (verset 7) que les enfants d'Israël ne pouvaient arrêter leurs regards sur le visage de Moïse (à cause de leur faiblesse, de leur sens charnel) ; ici, Paul déclare que Moïse se voile pour que les enfants d'Israël n'arrêtent pas leurs regards sur la fin de ce phénomène passager, dans lequel l'apôtre voit une image de toute l'économie ancienne, destinée à être transformée.
Israël n'était préparé alors ni à contempler l'éclat de cette manifestation, ni à en voir la fin qui l'aurait rempli de défiance envers Moïse : telle était aussi la disposition de ce peuple à l'égard de toute l'économie ancienne ; il n'en comprenait ni la gloire, ni la disparition future, il fallait lui voiler l'une et l'autre.
Tous ceux qui, sous les symboles et les types, ne savaient pas voir les choses signifiées, qui confondaient les formes passagères avec les réalités éternelles, qui ne comprenaient pas que les fleurs et les fruits contenus dans le bouton devaient un jour s'épanouir, tous ces faibles en la foi (et c'était alors le plus grand nombre) avaient encore à faire leur éducation religieuse ; la révélation était voilée pour eux ; ils ignoraient qu'un jour toute cette économie ancienne viendrait s'absorber et s'accomplir dans une nouvelle.
- Rien de pareil, conclut l'apôtre, dans le ministère du Nouveau Testament Ici la gloire du Seigneur est apparue dans toute sa plénitude, elle resplendit dans le cœur des croyants et les transforme à son image. (versets 17,18)