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21
David répond à Mikal : « J’ai fait cela pour le SEIGNEUR. Il m’a préféré à ton père et à toute ta famille. Il m’a choisi pour me mettre à la tête d’Israël, son peuple. Et je montrerai encore ma joie pour lui.
22
Je m’abaisserai, je me ferai encore plus petit à mes yeux. Tu as parlé de mes servantes. Eh bien, en agissant ainsi, je serai honoré par elles ! »
24
Paul est en train de se défendre de cette façon, quand Festus se met à crier : « Paul tu es fou ! Tu as trop étudié et tu deviens fou ! »
25
Paul lui répond : « Excellence, je ne suis pas fou, je dis des paroles sages et raisonnables.
3
Dieu m’a donné gratuitement ses bienfaits. Je peux donc dire à chacun de vous : ne vous croyez pas plus importants que vous n’êtes, mais que chacun se juge comme il est, selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée en partage.
10
Nous sommes fous à cause du Christ, mais vous, vous êtes des chrétiens sages. Nous sommes faibles, mais vous, vous êtes forts. On vous respecte beaucoup, mais nous, on nous méprise.
11
Jusqu’à maintenant encore, nous avons faim, nous avons soif, nous n’avons pas de vêtements. On nous fait du mal, et nous ne pouvons jamais rester au même endroit.
12
Nous nous fatiguons à travailler de nos mains. On nous insulte, mais nous souhaitons du bien. On nous fait souffrir, mais nous le supportons.
13
On dit du mal de nous, mais nous encourageons les autres. Jusqu’à maintenant, pour les gens, nous sommes comme les ordures du monde, comme des choses sales que tous rejettent.
13
Si nous avons été fous, c’est pour Dieu. Si nous sommes raisonnables, c’est pour vous.
12
Ainsi, je ne vous ai pas écrit à cause de celui qui vous a fait du mal. Je ne vous ai pas écrit non plus à cause de celui qui a supporté ce mal. Mais j’ai voulu vous montrer devant Dieu que vous étiez prêts à agir activement pour nous.
1
Ah ! si vous pouviez supporter que je sois un peu fou ! Eh bien oui, supportez-moi !
16
Je le répète, ne pensez pas que je suis fou ! Ou bien alors, acceptez que je sois fou, et je pourrai, moi aussi, me vanter un peu.
17
Ce que je vais dire, je ne le dis pas comme le Seigneur le veut, je le dis comme un fou. En effet, je suis sûr d’avoir des raisons de me vanter.
6
Si je voulais me vanter, je ne serais pas fou, je dirais seulement la vérité, mais je ne le fais pas. Ainsi, on me jugera, seulement en voyant ce que je fais, et seulement en entendant ce que je dis, sans rien de plus.
11
Vous voyez, je deviens fou ! Vous m’avez forcé à cela. C’est vous qui deviez vanter mes qualités. En effet, je n’ai rien de moins que vos espèces de grands apôtres, et pourtant je ne suis rien !
24
Maintenant, je suis heureux de souffrir pour vous. En effet, dans mon corps, je continue à participer aux souffrances du Christ pour son corps, c’est-à-dire pour l’Église.
5
En effet, la Bonne Nouvelle que nous vous avons annoncée n’est pas arrivée chez vous seulement en paroles, mais aussi avec la puissance et l’aide de l’Esprit Saint. De plus, nous étions sûrs de ce que nous disions. En effet, vous savez comment nous avons vécu parmi vous pour votre bien.
3
Nos paroles ne s’appuient pas sur des choses fausses, nous n’avons pas de mauvaises intentions, nous ne cherchons pas à tromper !
4
Au contraire, Dieu nous a trouvés capables et il nous a confié sa Bonne Nouvelle. Maintenant, quand nous parlons, ce n’est pas pour plaire aux hommes, c’est pour plaire à Dieu, qui voit le fond de notre cœur.
5
Vous le savez, nous n’avons jamais parlé pour flatter les gens, et notre intention, ce n’était pas de gagner de l’argent, Dieu en est témoin.
6
Nous n’avons cherché les félicitations de personne, ni de vous, ni de quelqu’un d’autre.
7
Pourtant, nous, les apôtres du Christ, nous pouvions faire peser notre autorité sur vous. Au contraire, quand nous étions avec vous, nous avons été pleins de douceur, comme une mère qui prend soin de ses enfants.
8
À cause de notre tendresse pour vous, nous étions prêts à vous donner non seulement la Bonne Nouvelle de Dieu, mais aussi notre vie. Notre amour pour vous était devenu si grand !
9
Frères et sœurs, vous vous souvenez de notre travail et de notre fatigue. Nous avons travaillé nuit et jour pour ne rien vous coûter, et c’est ainsi que nous vous avons annoncé la Bonne Nouvelle de Dieu.
10
Avec vous les croyants, nous avons agi d’une manière parfaite et juste. On ne pouvait rien nous reprocher, vous êtes témoins de cela, et Dieu avec vous.
11
Vous le savez aussi : avec chacun de vous, nous avons été comme un père avec ses enfants.
10
C’est pourquoi je supporte tout pour ceux que Dieu a choisis. Alors, eux aussi seront sauvés par le Christ Jésus, et ainsi ils auront la gloire qui dure toujours.
Quel est le sens de verset 13 ? Comme l'apôtre parle ici de ses adversaires, (verset 12) la plupart des interprètes (Calvin, Olshausen, Gerlach) pensent qu'il se met à leur point de vue, afin d'expliquer les jugements divers qu'ils portent de lui, de son ministère, et de la manière dont il en par lait, se louant lui-même etc. "Les uns disent que j'ai été hors de sens, extravagant dans les élans de mon zèle, dans l'opinion que j'ai de moi ; eh bien ! c'était pour Dieu, non pour ma propre gloire, ou par de mauvais motifs. Les autres disent que j'ai été modéré, de sens rassis ; eh bien ! c'était par condescendance, par amour pour vous." Cette interprétation nous paraît recherchée et peu motivée. Il est plus simple et plus naturel d'admettre que Paul parle à son propre point de vue.
Il a dit aux Corinthiens (verset 11) qu'il est manifesté dans leur conscience, que tout son ministère est dévoilé devant eux, qu'il ne dit point cela pour se recommander à eux, mais afin qu'ils aient occasion de le faire envisager ainsi à ses adversaires, aux faux docteurs : (verset 12) puis, pour exposer plus complètement encore les motifs de son action en ces différents moments, il ajoute : "Si je vous ai paru dépasser toutes les bornes en fait de zèle, de sévérité, c'était en vue de Dieu, pour la gloire duquel on ne peut jamais assez se dévouer ; si j'ai été doux, modéré, me faisant tout à tous, c'était par condescendance et par amour pour vous."
Tout s'explique par l'amour de Christ qui nous presse (verset 14) Luther, qui entend ainsi ce passage, traduit : "Faisons-nous trop ? nous le faisons pour Dieu ; sommes-nous modérés ? nous le sommes pour vous ;" et il commente : "Sommes-nous sévères (tranchants) avec les gens ? nous servons pourtant Dieu en cela ; si nous nous comportons doucement et modérément envers eux, c'est pour leur rendre service, afin que, partout, tout soit juste et bien fait."
Au reste, dans les deux interprétations, le sens pratique reste le même. "Je suis prêt à parler et prêt à me taire, selon que le requerra la gloire de Dieu et le bien de l'Eglise. Je souffrirai volontiers d'être jugé insensé par le monde, pourvu que je sois insensé pour Dieu et non pour moi." Calvin.
"Ce passage, ajoute le réformateur, n'est pas seulement digne d'attention, mais d'une méditation assidue ; à moins que nous ne soyons animés du même esprit, les moindres achoppements ne tarderont pas à nous détourner du devoir."