Il n’y a pas de meilleure sagesse, pour nous conduire,
que celle de l’étude des œuvres divines, étude qui nous mène à la
connaissance de Dieu et affermit notre foi en Lui.Il existe un autre genre de « sagesse », vaine et trompeuse :
celle qui satisfait les convoitises des hommes ; elle ne peut
qu’entraver leur cheminement vers la foi ; elle ne représente que
l’aboutissement à de vaines recherches ou spéculations, de
curiosité à propos des éléments invisibles, ce qui en fait, ne nous
concerne pas. Ceux qui marchent dans les voies de ce monde, se
détournent du véritable Chemin : celui qui mène à Christ. Nous
avons en Lui tout ce qui peut nous éclairer sur les difficultés
propres à la loi mosaïque. Tous les problèmes inhérents à cette loi
sont désormais résolus dans l'Évangile de Christ, par le sacrifice
parfait de ce Dernier, expiant notre péché, et par la révélation de
la Volonté divine.
Avoir la plénitude divine, c'est posséder l’essentiel du salut.
Par ce terme, « pleinement », ce texte montre que nous avons en
Christ tout ce qui est requis. Quand nous lisons « en Lui, » cela
signifie que lorsque nous portons notre regard vers Christ, Il
ne reste pas distant, mais qu’Il demeure littéralement « en nous ».
Christ est EN nous, et nous EN Lui, lorsque, par le pouvoir de
l'Esprit, notre cœur est sensibilisé, et que nous sommes unis à
notre « Tête » spirituelle.
La circoncision du cœur, la crucifixion de la chair, la mort et
l'ensevelissement au péché et au monde, ainsi que la résurrection
en nouveauté de vie, par le baptême, par la foi, tout cela prouve
que nos péchés sont pardonnés, et que nous sommes complètement
délivrés de la malédiction de la loi. À travers Christ, nous, qui
étions morts dans le péché, somme ramenés à la vie. Le sacrifice de
Christ fut « l’anéantissement » de nos péchés ; Sa résurrection est
« le retour à la vie » de notre âme.
La loi et les ordonnances mosaïques, véritable joug pour les Juifs,
représentent un mur infranchissable pour le Païen, mais le
Seigneur Jésus a permis à ce dernier de le franchir. Christ, dans
Son incarnation, a clarifié tous les points sombres de la loi.
Chaque mortel, à cause de son péché et de la loi, étant coupable
de mort, la condition de l'impie et du profane reste épouvantable,
car ils foulent aux pieds le sang du Fils de Dieu, le Seul qui
puisse anéantir ces terribles sentences !
Les Colossiens ne devaient pas être troublés par les jugements
fanatiques relatifs aux viandes, ni aux solennités juives. Mettre
à part une partie de leur temps pour l'adoration et le service de
Dieu, était un devoir moral et constant, mais cela n'avait aucune
dépendance majeure avec le septième jour de la semaine, le sabbat
des Juifs. Le premier jour de la semaine, le jour du Seigneur, est
le temps mis à part par les chrétiens, en souvenir de la
résurrection de Christ. Tous les rites juifs étaient en fait des
« ombres » risquant de couvrir les bénédictions de l'Évangile...
De peur qu'étant entraînés aussi, grec entraînés avec les autres.
- Le mot que nous rendons ici (et 2Pierre 2.7, il ne se trouve pas ailleurs dans le Nouveau Testament) par pervers, signifie proprement des hommes sans loi, sans règle, pervertis au point de n'avoir plus aucun frein moral.