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puis, demeurée veuve, elle était parvenue à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne quittait pas le temple, mais elle servait Dieu jour et nuit : elle jeûnait et elle priait.
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« Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie ; mais j’ai été élevé ici, à Jérusalem, et j’ai eu comme maître Gamaliel qui m’a appris à connaître exactement la loi de nos ancêtres. J’étais aussi plein de zèle pour Dieu que vous l’êtes tous aujourd’hui.
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Paul fixa les yeux sur les membres du Conseil et dit : « Frères, c’est avec une conscience tout à fait tranquille que j’ai servi Dieu jusqu’à ce jour. »
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Cependant, je reconnais ceci devant toi : je suis engagé sur le chemin nouveau qu’ils disent être faux ; mais je sers le Dieu de nos ancêtres et je crois à tout ce qui est écrit dans les livres de la Loi et des Prophètes.
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C’est pourquoi je m’efforce d’avoir toujours la conscience nette devant Dieu et devant les hommes.
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« Tous les Juifs savent ce qu’a été ma vie, dès ma jeunesse ; ils savent comment j’ai vécu depuis le début au milieu de mon peuple et à Jérusalem.
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Cette nuit, en effet, un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers s’est approché de moi
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Avant tout je remercie mon Dieu, par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, parce qu’on parle de votre foi dans le monde entier.
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Dieu sait que je dis vrai, lui que je sers de tout mon cœur en annonçant la Bonne Nouvelle qui concerne son Fils. Il sait que je pense sans cesse à vous
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Ce que je vais dire est la vérité ; je ne mens pas, car j’appartiens au Christ ; ma conscience, guidée par le Saint-Esprit, témoigne que je dis vrai :
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Voici en quoi nous pouvons être fiers : comme notre conscience en témoigne, nous nous sommes conduits dans le monde, et particulièrement envers vous, avec la simplicité et la sincérité qui viennent de Dieu, en étant guidés par sa grâce et non par la sagesse humaine.
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Je surpassais bien des frères juifs de mon âge dans la pratique de la religion juive ; j’étais beaucoup plus zélé qu’eux pour les traditions de nos ancêtres.
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je ne cesse pas de remercier Dieu à votre sujet. Je pense à vous dans mes prières
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Nous remercions toujours Dieu pour vous tous et nous pensons sans cesse à vous dans nos prières.
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En effet, nous nous rappelons devant Dieu notre Père votre foi si efficace, votre amour si actif et votre espérance si ferme en notre Seigneur Jésus-Christ.
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Jour et nuit, nous lui demandons avec ardeur de nous permettre de vous revoir personnellement et de compléter ce qui manque encore à votre foi.
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Cet ordre a pour but de susciter l’amour qui vient d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère.
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garde la foi et une bonne conscience. Quelques-uns ont refusé d’écouter leur conscience et ont causé ainsi le naufrage de leur foi.
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Je remercie Dieu, que je sers avec une conscience pure comme mes ancêtres l’ont fait. Je le remercie lorsque, sans cesse, jour et nuit, je pense à toi dans mes prières.
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Je garde le souvenir de la foi sincère qui est la tienne, cette foi qui anima ta grand-mère Loïs et ta mère Eunice avant toi. Je suis persuadé qu’elle est présente en toi aussi.
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Depuis ton enfance, en effet, tu connais les Saintes Écritures ; elles peuvent te donner la sagesse qui conduit au salut par la foi en Jésus-Christ.
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Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour toujours.
L'apôtre veut rappeler que la piété dont il est animer plonge ses racines dans le passé, puisqu'elle était déjà connue et pratiquée de ses pères et qu'il avait été élevé dans le culte du vrai Dieu. C'est à ce point de vue uniquement qu'il peut parler d'une conscience pure, c'est-à-dire de la sincérité, de la droiture qu'il a toujours apportée dans ce culte, même dans le temps de son ignorance et de sa haine contre l'Evangile. (Comparer Actes 23.1 ; 24.14-16 ; Philippiens 3.6)
Quand Paul parle dans un sens absolu de sa responsabilité devant un Dieu saint et juste, on sait qu'il fait entendre un langage bien différent, lui qui nous a si vivement décrit les combats de sa conscience. (Romains 7.7 et suivants ; comparez 1Corinthiens 15.9 ; 1Timothée 1.13,15)
Gerlach pense que l'apôtre ne parle point ici du temps d'avant sa conversion, mais de sa conscience de chrétien, purifiée par le sang de Christ et par l'Esprit de Dieu. Ce sens n'est pas conforme à l'ensemble de notre passage.
Comparer Romains 1.9 ; Philippiens 1.3,4 ; Colossiens 1.3 ; 1Thessaloniciens 1.2.