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Actes 1.22

Depuis le baptême de Jean, jusqu'au jour où le Seigneur a été enlevé d'avec nous, il y en ait un qui soit témoin avec nous de sa résurrection.
depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour où il a été enlevé du milieu de nous, il faut qu’il y en ait un qui soit avec nous témoin de sa résurrection.
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      Matthieu 3

      1

      Jean baptiste : sa prédication, sa manière de vivre, et sa pratique du baptême. (Matthieu 3:1-6)
      Jean blâme les Pharisiens et les Sadducéens. (Matthieu 3:7-12)
      Le baptême de Jésus. (Matthieu 3:13-17)

      Après Malachie il n'y eut aucun prophète jusqu'à la venue de Jean baptiste. Il parut d'abord dans le désert de Judée. Ce n'était pas un lieu inhabité, mais une partie du pays à faible densité de population, comportant relativement peu de constructions.

      Aucun lieu n'est trop éloigné pour que nous ne puissions y recevoir « les visites » de la Grâce Divine. La doctrine prêchée par Jean était celle de la repentance : « Repentez-vous », disait-il. Le terme repentir utilisé ici, implique une modification totale de l’esprit, un changement dans le jugement, l'humeur, et les affections, une meilleure disposition de l'âme.

      Considérez vos voies, changez votre mentalité d’esprit : vous êtes dans la mauvaise direction ; remettez-vous en question, et prenez le bon chemin. Les véritables repentants n’ont pas la même opinion de Dieu et de Christ, du péché et de la sainteté, que les hommes de ce monde. Le changement de l'esprit produit un changement de parcours. C'est la repentance qui résulte de l'évangile, qui se produit en regardant à Christ, en ressentant Son Amour, avec l’espérance d’obtenir Son pardon.

      Il y a un grand encouragement à connaître le repentir : repentez-vous, car vos péchés seront ainsi pardonnés. Retournez à Dieu, dans la voie du devoir, et Lui, par le biais de Christ, retournera à vous, dans le chemin de la Miséricorde. Il est encore essentiel de nous repentir et de nous humilier pour préparer le chemin du Seigneur, comme à cette époque. Il y a beaucoup à parcourir pour qu'une âme trouve son chemin vers Christ, et rien n'est plus nécessaire que le constat du péché, et la conviction que nous ne pouvons pas être sauvés par notre propre justice.

      Les voies du péché et de Satan sont tortueuses ; par contre, pour préparer le chemin qui mène à Christ, les voies suivies doivent être bien droites, Heb 12:13. Ceux dont le rôle est d'appeler les autres, à pleurer sur leur péché, en le mortifiant, doivent eux-mêmes avoir une vie exemplaire, une vie de désintéressement et de mépris du monde.

      En donnant cet exemple aux autres, Jean a « préparé le chemin » pour Christ. Beaucoup sont venus au baptême de Jean, mais peu ont gardé la profession de foi qu'ils avaient faite.

      Il peut y avoir de nombreux auditeurs empressés, et cependant peu de croyants véritables. La curiosité, et l'amour pour la nouveauté, ainsi que la variété, peuvent conduire un grand nombre de personnes à assister à une bonne prédication ; elles peuvent être touchées pendant quelque temps, mais sans y être jamais assujettis à la puissance de cette prédication.

      Ceux qui admettaient la doctrine de Jean témoignaient de leur repentir, en confessant leurs péchés. Seuls ceux qui sont amenés, dans le chagrin et la honte, à admettre leur culpabilité, sont prêts à recevoir Jésus-Christ comme leur « Justice ». Les bienfaits du Royaume des cieux, maintenant proche, ont été scellés sur eux par le baptême. Jean les « lavait » avec de l'eau, (image de la purification divine) de de toutes leurs iniquités, exprimant de cette façon que par leur nature et leurs actes, tous étaient pollués, et qu'en tant que tels, ils ne pouvaient pas être admis parmi le peuple de Dieu, à moins d'avoir lavé leurs péchés dans la « source » que Christ devait ouvrir, Zacharie 13:1.

      7 Le rôle de la prédication est de mettre en application la doctrine divine : tel était le but de l’exhortation de Jean.

      Les Pharisiens se souciaient d’abord d’observer et de respecter le côté apparent de la piété, en négligeant les points les plus importants de la loi morale, et la signification spirituelle de leurs cérémonies légales. Certains d'entre eux étaient de détestables hypocrites, faisant de leurs prétentions à la sainteté, une parure inique.

      Les sadducéens avaient une démarche tout à fait opposée, niant l'existence des esprits et d’une vie spirituelle future. Ils étaient à cette époque et dans ce pays, des « infidèles » méprisables.

      Il y a inéluctablement une colère divine à venir. Chacun devrait chercher à la fuir. Dieu, qui ne prend aucun plaisir à notre ruine, nous a avertis à ce sujet ; Il nous prévient par Sa Parole, par Ses serviteurs, ainsi que par le biais de notre conscience. Ceux qui se disent désolés par le constat de leurs péchés, et qui cependant, persistent dans leurs voies, ne sont pas dignes d’être appelés des repentants, et n’ont de ce fait aucun privilège spirituel. Le véritable repentant est humble et abaissé à ses propres yeux, reconnaissant pour la moindre miséricorde qui lui est accordée, patient lors des afflictions sévères, vigilant contre toute apparence de péché, appliqué dans son devoir, et charitable quant aux jugements de son prochain.

      Ce texte énonce une parole de prudence : ne pas se baser aveuglément sur des privilèges extérieurs acquis. Nous courons un grand danger quand nos cœurs tentent d’étouffer toute conviction de péché, en mettant de côté la Puissance révélatrice de la Parole de Dieu. On trouve de nombreuses personnes, qui, en se fiant abusivement sur les honneurs et les avantages que peuvent avoir les membres d'une église, sont en fait bien loin du ciel...

      Ce texte contient une terrible menace à l’encontre de l'insouciant et de celui qui se croit faussement en sécurité. Nos cœurs corrompus ne peuvent, par nature, produire du bon fruit, à moins que l'Esprit régénérateur de Christ ne greffe en eux la perfection de la Parole de Dieu. Tout arbre, même le plus haut, le plus majestueux ou le plus verdoyant, qui ne produit pas de bon fruit, à savoir celui de la repentance, sera abattu et jeté dans le feu de la colère divine, l’endroit le plus propice pour recevoir les « plantes stériles » : à quoi d'autre pourrait-il servir ? S'il ne fournit aucun fruit, il sera un parfait combustible !

      Jean annonce la venue de Christ, le rôle et les desseins de ce Dernier : cet avènement était imminent.

      Notre comportement et notre apparence extérieure, ne peuvent aucunement nous rendre purs. Nulle ordonnance, quel qu’en soit l’auteur ou le mode, ne peut suppléer au besoin du baptême du Saint-Esprit et de feu. Seul le pouvoir purificateur du Saint-Esprit peut produire cette pureté de cœur et ces « saintes affections » qui accompagnent le salut ! C'est Christ qui baptise de l’Esprit Saint. C'est ce qu'Il a fait ne manière extraordinaire envers les apôtres, Actes 2:4. C'est ce qu'Il fait aussi dans les grâces et les réconforts octroyés par l'Esprit, à ceux qui le Lui demandent, Luc 11:13, Jean 7:38,39, Actes 11:16.

      Observons ici que l'église des « Gentils » est « l'aire de battage » de Christ, Esa 21:10. Les véritables croyants sont comme le blé : substantiel, utile, et précieux ; les hypocrites sont comme une balle de paille : légers et vides, inutiles et sans valeur, emportés au loin par le moindre souffle ; le monde est constitué de « bons » et de « mauvais », tous dans le même cheminement ; un jour viendra, malgré tout, où le blé et la paille seront séparés...

      Le dernier jugement sera un jour remarquable : les saints et les pécheurs seront séparés pour toujours. Dans le ciel, les saints seront rassemblés, ils ne seront plus jamais disséminés ; ils seront en sécurité, loin de tout danger, séparés de leurs voisins corrompus et esclaves de leurs vaines convoitises.

      L'enfer est un feu inextinguible ; il sera certainement la « part » et la punition des hypocrites et des impies.

      La vie et la mort, le bien et le mal, sont placés devant nous : selon notre conduite ici-bas, « dans le champ », nous serons alors étendus sur « l'aire de battage ».

      13 Les condescendances de Christ, pleines de Grâce, sont si surprenantes, que même les croyants les plus fervents ne peuvent parfois y croire, du moins au premier abord ; elles sont si profondes et si mystérieuses, que même ceux qui pensent bien connaître l’Esprit de Christ, sont prompts à émettre des objections contre Sa Volonté. Ceux qui sont en communion avec l'Esprit de Dieu, constatent qu'ils ont besoin de faire de même avec Christ, pour approfondir leur lien spirituel.

      Christ n’a pas nié que Jean avait besoin d'être baptisé par Lui ; cependant Il déclare qu'Il devait être maintenant baptisé par l’apôtre. Christ était à ce moment, dans un état d'humilité parfaite. Notre Seigneur Jésus considérait qu'Il était ainsi « prêt » à pouvoir accomplir toute Justice, toute institution divine ; il témoignait de Son empressement à Se soumettre à tous les préceptes vertueux du Père. En Christ et par Son intermédiaire, le ciel est ouvert aux hommes !

      Cette « descente » de l'Esprit de Dieu, sur Christ, a démontré qu'Il fut revêtu sans restriction, de Son pouvoir spirituel.

      Le fruit de l'Esprit, c’est l'amour, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la foi, la tendresse de caractère et la modération.

      Lors du baptême de Christ, trois Personnes se sont manifestées : la sainte Trinité. Le Père confirma que le Fils est Le Médiateur ; Jésus entama alors solennellement Son ministère ; le Saint-Esprit descendit sur Lui, le Médiateur, pour être transmis ensuite à Son peuple.

      En Christ, nos sacrifices spirituels sont acceptables par le ciel, car Il est « l'Autel » qui sanctifie chaque don, 1Pierre 2:5. Hors de Christ, Dieu est un feu dévorant, mais en Lui, il est un Père réconcilié avec Ses enfants !

      Telle est l'unité de l'évangile : nous devons « l’étreindre » joyeusement, par la foi !

      Marc 1

      1

      Marc était probablement neveu de Barnabas ; les versets de Colossiens 4:10 et d’Actes 12:12 montrent qu'il était le fils de Marie, une femme pieuse de Jérusalem, chez qui les apôtres et les premiers chrétiens se rassemblaient. Du fait que Pierre l'appelle « son fils », 1Pierre 5:13, on suppose que Marc a été converti par cet apôtre. Il était ainsi étroitement uni aux disciples de notre Seigneur, bien qu'il ne fasse pas spécifiquement partie des « douze ».

      Marc rédigea ses écrits à Rome ; certains se demandent si Pierre lui dictait directement son texte, bien qu’on témoigne qu’en général, l'apôtre ayant prêché à Rome, ait demandé à Marc, de consigner les détails de ses prédications par écrit : ce dernier était en effet son fidèle compagnon, capable de transcrire au mieux ce que Pierre voulait annoncer.

      Nous pouvons remarquer l’évidence de la grande humilité de Pierre, quels que soient les témoignages rendus à son sujet. Il est rare de voir un acte accompli par Christ, où cet apôtre ne soit pas présent ; en fait, la précision de la Parole de Dieu montre que dans ce cas, les faits sont toujours relatés par un témoin oculaire.

      L’évangile de Marc retrace les miracles de notre Seigneur, plus que Ses paroles ; bien que sur de nombreux points, l’évangéliste relate les mêmes choses que l'évangile selon Matthieu, nous pouvons en tirer certaines précisions complémentaires, du fait que la description des mêmes événements reflète le caractère et la pensée de chaque auteur.

      * Le service de Jean-Baptiste. (Marc 1:1-8) Le baptême et les tentations de Christ. (Marc 1:9-13) Christ prêche et appelle les disciples. (Marc 1:14-22) Il chasse un esprit impur. (Marc 1:23-28) Il guérit beaucoup de malades, (\\#29-39\\) dont un lépreux. (\\#40-45\\)

      Les livres d’Ésaïe et de Malachie, en citant le ministère de Jean, décrivent chacun le commencement de l'évangile de Jésus-Christ. Par ces prophètes, nous pouvons observer que Christ, au temps de l’évangile, est venu parmi nous, apportant avec Lui le trésor de la Grâce, et le sceptre de la Puissance. La corruption du monde est telle qu'on trouve une grande opposition à ce déploiement. Quand Dieu envoya Son Fils dans le monde, Il prépara Sa venue ; quand Il L'envoie dans le cœur de l’homme, Il prend soin également de préparer Son chemin.

      Jean s’estimait indigne d’être au service du Seigneur. Les saints les plus éminents ont toujours été les plus humbles. Ils ressentent plus que quiconque, le besoin du sang de Christ, qui rachète, et de l'Esprit, qui sanctifie. Jésus, dans Son évangile, proclame une grande promesse à ceux qui se sont repentis et qui ont demandé le pardon de leurs péchés : ils seront baptisés du Saint Esprit, revivifiés par Son réconfort et purifiés par la Grâce.

      Nous écoutons parfois les ordonnances divines, la Parole et nous pratiquons les divers sacrements, sans réel profit ni grande consolation, car nous n'avons pas cette « divine lumière » en notre cœur ; en fait, nous ne l'avons pas, parce que nous ne la demandons pas...

      Nous avons cette parole infaillible du Seigneur : Notre Père Céleste donnera cette lumière, son Saint Esprit, à ceux qui le Lui demandent !

      Luc 3

      1

      Le ministère de Jean-Baptiste. (Luc 3:1-14)
      Jean-Baptiste témoigne à propos de Christ. (Luc 3:15-20)
      Le baptême de Christ. (Luc 3:21,22)
      La généalogie de Christ. (Luc 3:23-38)

      L'étendue et le but du ministère de Jean étaient de faire regretter au peuple ses péchés, pour l’amener vers son Sauveur. Jean n’est pas venu pour prêcher une secte ni un parti quelconque, mais une « profession » : le signe ou la cérémonie qui la caractérisait était le baptême d'eau.

      Par les paroles rapportées dans ce texte, Jean prêcha la nécessité de la repentance, pour la rémission des péchés ; le baptême d'eau est une véritable profession de foi : il est le témoignage de la purification et du renouvellement d’un cœur, résultats d'une véritable repentance ; nous voyons en ce ministère de Jean, l'accomplissement de l'Écriture, dans Isa 40:3.

      Quand le chemin est préparé dans les cœurs pour accueillir l'évangile : - par l’anéantissement des mauvaises pensées ; - par l'obéissance à Christ dans un renouvellement de l'âme ; - par la destruction de tout ce qui entrave la Grâce, tout concourt pour bien accueillir le salut de Dieu !

      Ce texte, par l’intermédiaire de Jean, nous donne des avertissements généraux et des exhortations. La nature coupable et corrompue de l'espèce humaine est qualifiée de « race de vipères » : odieuse aux yeux de Dieu car chacun se déteste mutuellement.

      Mise à part la repentance, il n'y a aucune issue pour fuir la colère à venir : par notre changement de vie, la différence de notre état d’esprit doit se constater. Si nous ne sommes pas vraiment saints, à la fois dans notre cœur et dans notre comportement, notre témoignage de relation avec Dieu et l’église, ne sera pas du tout valide ; nous ne connaîtrons que la déchéance spirituelle, si nous ne portons aucune marque de la repentance.

      Jean-Baptiste donna des directives à plusieurs catégories de personnes. Ceux qui témoignent être passés par la repentance, doivent le montrer par un changement, propre à leurs conditions de vie. L'évangile exige uniquement l’acceptation de la Grâce, sans l’aide de sacrifices personnels ; par sa conception, il nous demande de nous engager à prodiguer tout le bien que nous pouvons faire, et d'être justes envers tous les hommes. Il enseigne le même principe complémentaire : les hommes doivent renoncer aux gains malhonnêtes et restituer ce qui est mal acquis.

      Jean dicte aux soldats leur devoir : les hommes doivent être avertis contre les tentations qu’ils peuvent subir dans leur travail. Tous ces enseignements de l’apôtre ont montré à chacun quel était son devoir, constituant ainsi une mise à l’épreuve de la sincérité de la repentance. Comme nul ne peut, ou ne pourra recevoir le salut de Christ sans passer par ce véritable changement de « nature », l’apôtre en souligne les évidences et les effets.

      15 Jean-Baptiste nia être lui-même le Christ, mais il confirma au peuple, l’arrivée prochaine du Messie, promis et attendu depuis longtemps. Il ne pouvait pour l’instant qu’exhorter son auditoire à se repentir et assurer le pardon qui en découlerait ; il ne pouvait cependant nullement leur conférer personnellement une quelconque rémission des péchés.

      Cela nous amène à témoigner avec force de Christ, tout en nous « effaçant » nous-mêmes. Jean ne pouvait pas faire plus que de baptiser d'eau, pour bien montrer au peuple qu’il devait se purifier et être assaini ; Christ quant à Lui, allait venir bientôt pour baptiser du Saint-Esprit ; Il est capable d’accorder l'Esprit, d’assainir et de purifier le cœur : Il agit comme le fait, de manière imagée, l'eau qui nettoie toute impureté visible, mais aussi comme du feu qui élimine les scories cachées, pour en faire ressortir le métal fondu, prêt à être coulé dans un nouveau moule.

      Jean était un prédicateur rempli d'affection envers ses semblables ; il implorait, il prêchait avec insistance la repentance à ses auditeurs. C’était en fait un prédicateur de « terrain » ; il éveillait et conduisait chacun à confesser ses péchés. C’était aussi un prédicateur populaire ; il s'adressait à chaque individu selon ses capacités. C’était un véritable évangéliste : dans toutes ses exhortations, il conduisait son auditoire vers Christ.

      Quand nous insistons devant les autres, sur l’accomplissement du devoir, nous devons en fait les diriger vers le Seigneur, pour qu’ils bénéficient à la fois de Sa Justice et de Sa Puissance. Jean-Baptiste prêchait sans restriction : il ne craignait pas de déclarer l’entité des ordonnances divines. Hélas un arrêt brutal mit fin à sa prédication, alors qu’elle était au plus fort de son efficacité : Hérode ayant été blâmé par l’apôtre, pour ses nombreux dérèglements, le fit enfermer en prison.

      Ceux qui blessent les fidèles serviteurs de Dieu, chargent davantage la culpabilité de leurs péchés...

      Jean 1

      29 Jean-Baptiste vit Jésus venir à lui, déclarant qu’Il était l'Agneau de Dieu. L'agneau pascal, dans l'effusion et l'aspersion de son sang, la cuisson et la consommation de sa chair, et toutes les autres étapes de l'ordonnance juive, représentait le salut des pécheurs, par la foi en Christ. Les agneaux sacrifiés quotidiennement, matin et soir, ne peuvent se référer qu'à Christ, Celui qui a été sacrifié pour nous racheter devant Dieu, par Son sang.

      Jean vint pour prêcher la repentance, c'est pourquoi il dit à ses disciples, qu'ils devaient regarder seulement à Jésus et à Sa mort, pour le pardon de leurs péchés. Il convient à la Gloire de Dieu, de pardonner tous ceux qui dépendent du sacrifice expiatoire de Christ. Ce sacrifice ôte le péché du monde ; il acquiert le pardon pour tous ceux qui se repentent et croient à l'évangile. Ceci ne peut qu’affermir notre foi ; chacun pense : si Christ ôte le péché du monde, alors pourquoi pas le mien ?

      Notre Sauveur a porté notre péché, nous en déchargeant par ce fait. Dieu pouvait ôter le péché en supprimant le pécheur, comme il l'a fait auparavant ; mais maintenant, Il a un moyen d’effacer l’iniquité, tout en épargnant le fautif, en faisant Son Fils « péché », en tant que sacrifice d'expiation, pour nous. Portez votre regard vers Jésus, Celui qui efface le péché ; que cela vous fasse haïr vos fautes, et être ensuite résolus à résister fermement au mal. Ne nous attachons pas à ce péché, que l'Agneau de Dieu est venu effacer par Son sang !

      Pour confirmer son témoignage à propos de Christ, Jean énonce ce qu’il entendra plus tard, lors de Son baptême, par une déclaration divine. Jean-Baptiste porta ainsi témoignage que Jésus est véritablement le Fils de Dieu. Ces propos terminent le paroles de Jean : Jésus était le Messie promis !

      Jean profitait de chaque opportunité pour conduire le peuple à Christ.

      37 L'argument le plus convainquant qui puisse prédominer dans une âme éveillée qui cherche à suivre Christ, c’est qu'Il est le seul qui soit capable d’ôter le péché.

      Quel que soit le degré de communion entre notre âme et Christ, Il est Celui qui entame le dialogue. Jésus posa cette question aux futurs disciples : « que cherchez-vous » ? Nous pouvons tous nous poser ce genre de question quand nous commençons à suivre Christ : qu'envisageons-nous de faire exactement avec Lui, que désirons-nous ? Quand nous suivons Jésus, recherchons-nous la faveur de Dieu et la vie éternelle ?

      Jésus invita Ses disciples à venir sans délai. « Voici maintenant le temps favorable »... 2Corinthiens 6:2. Il est bon d’être là où se trouve Christ, où que ce soit. Nous devons œuvrer pour le bien-être spirituel de nos proches, et chercher à les amener à Christ. Ceux qui viennent à Jésus, doivent avoir la ferme résolution de demeurer appuyés sur Lui ; Il est en effet une « pierre solide et inébranlable » !

      43 La nature du véritable Christianisme consiste à suivre Jésus, à nous consacrer à Lui et à marcher dans l'empreinte de Ses pas.

      Remarquons l'objection que fait Nathanaël à Jésus au verset Jean 1:46* : tous ceux qui désirent tirer profit de la Parole de Dieu, doivent se méfier des préjugés contre les lieux ou les dénominations des hommes. Ils doivent tout examiner eux-mêmes, et ils trouveront quelquefois le bien, là où ils ne pensaient pas le trouver. De nombreuses personnes sont tenues à l'écart de la piété par les préjugés absurdes qu'elles conçoivent. Le meilleur moyen de se débarrasser de tout mauvais concept sur la religion, est de l’éprouver.

      Il n'y avait aucune fraude ni hypocrisie en Nathanaël. Il n’était pas malhonnête, mais direct ; il avait un caractère sain et c’était un homme véritablement droit et pieux.

      Christ connaît réellement le cœur de chaque homme. Nous connaît-il ? Puissions-nous Le connaître en retour ! Cherchons à être vraiment semblables à des « Israélites dans lesquels il n'y a point de fraude », prions à cet effet ; cherchons à être de véritables chrétiens, approuvés par Christ en personne ! Nous avons tous des faiblesses, des imperfections, des pensées coupables, mais l'hypocrisie ne trouble pas le caractère d'un croyant.

      Jésus voyait Nathanaël, quand il était sous le figuier : il était probablement en train de prier avec ferveur, recherchant une direction pour l'espérance et la consolation d'Israël ; personne ne pouvait réellement l’observer. Cette réflexion de Jésus, Jean 1:50*, lui montra qu’Il connaissait les secrets de son cœur.

      Au travers de Christ nous pouvons bénéficier des services des saints anges ; tout ce qui est dans les cieux et tout ce qui est sur terre se trouve alors réconcilié et réuni !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Jean 15

      Actes 1

      Actes 4

      Actes 13

      Hébreux 2

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