Nous devons sans cesse demeurer dans la joie ; même
si le nombre des années qui nous est accordé ici-bas est court,
nous pouvons nous réjouir EN Dieu, et ce, éternellement !Une vie authentique dans la piété est synonyme de joie constante.
Nous nous réjouirons plus si nous prions davantage. La prière
sera pour nous une aide, dans toutes nos entreprises légitimes,
et toute bonne œuvre. Si nous prions sans cesse, nous ne
manquerons jamais de sujets d'actions de grâces.
Nous ne pourrons alors que remercier le Seigneur de nous avoir
protégés et guidés, Le remercier pour Sa Miséricorde et Ses
bénédictions spirituelles. Nous devons Le remercier, non
seulement pour les merveilleux bienfaits qu’Il nous a accordés,
mais aussi pour les éventuelles épreuves, pour les châtiments,
voire Sa répression ; Dieu nous accorde tout pour notre bien,
même si sur le moment, nous ne le discernons pas.
« N'éteignez pas » l'Esprit. Les Écritures nous annoncent que
les chrétiens sont baptisés avec le Saint-Esprit et avec le feu.
Le Saint-Esprit agit effectivement comme le feu, pour éclairer,
animer, et purifier l’âme des hommes. De même qu’un feu peut
être éteint en supprimant le combustible, ou en versant dessus de
l'eau ou de la terre, nous devons veiller à ne pas « éteindre »
le Saint-Esprit, en portant nos désirs vers la convoitise et les
affections charnelles, en ne recherchant que les vaines
satisfactions terrestres.
Les croyants ralentissent souvent leur croissance dans la
connaissance de la Grâce, en ne faisant aucun cas des
bénédictions spirituelles que leur procure le Saint-Esprit.
Par « prophéties » (verset 20)*, il faut comprendre ici la
prédication de la Parole, l'interprétation et la mise en
pratique de l'Écriture. Nous ne devons pas mépriser la
prédication de la Bible, même si elle peut nous paraître simple,
au premier abord, sans réel apport avec notre édification
spirituelle.
Nous devons sonder les Écriture, et déclarer que toute bonne
œuvre doit être soutenue. Nous devons nous abstenir du péché, et
de tout ce qui l’entoure ou y mène. Celui qui ne veille pas dans
ce sens, qui ne s’écarte pas de l’iniquité, pour en éviter les
diverses tentations, ne sera pas gardé longtemps du danger que
représente cette « pente » dangereuse.
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la
compréhension du texte.
Réponse au verset 9. Si l'Ecclésiaste traitait, comme le livre de Job, du problème de la souffrance du juste, il parlerait ici de l'acceptation de la douleur et des revers. Son sujet étant au contraire le bonheur, il conclut des versets 10 et 11 que, en fait de joies, il faut savoir attendre ; cueillir celles qui se présentent, et, d'autre part, ne pas se montrer trop difficile, car la vie est courte (pendant sa vie).