2min - S'entendre avec "les autres" 2/2 - 283
Musique Je suis presque devenue dingue. Avant d'apprendre ce que j'essaye de vous apprendre ce soir, comme quoi les gens …
Exhortations à l’humilité, à l’amabilité, à la patience et
à l’unité de l’Esprit. (Ephésiens 4:1-6)
À un usage correct des dons spirituels et des grâces. (Ephésiens 4:7-16)
À la pureté et la sainteté. (Ephésiens 4:17-24)
À prendre garde aux péchés pratiqués
parmi les païens. (Ephésiens 4:25-32)
Dans notre chemin de la sanctification, nous constatons beaucoup de chutes personnelles, auxquelles nous pouvons difficilement échapper. Ne soyons pas surpris de constater chez notre prochain, une conduite qu’il nous serait difficile de tolérer dans notre cas.
Il existe un Sauveur, Christ, en Lequel tous les croyants se confient, et un ciel où ils placent toute leur espérance ; tous ces rachetés doivent posséder un même cœur.
Les Éphésiens reconnaissaient avoir une harmonie dans la foi : cette dernière avait le même objet, le même Auteur, la même nature, et la même puissance. Tous ont cru aux grandes vérités de la piété ; ces chrétiens ont tous été admis dans l'église par le baptême, avec de l'eau, au Nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit ; c’était le témoignage de leur régénération.
Dieu le Père demeure en chaque croyant : ce dernier en est Son saint temple, par Son Esprit et Sa Grâce merveilleuse.
Nous trouverons toute plénitude en Christ ; une « mesure » en est délivrée à chaque croyant, selon la Volonté divine ; nous ne parviendrons jamais à connaître complètement cette plénitude, tant que nous ne serons pas montés au ciel, en présence du Seigneur !
Les enfants de Dieu croissent spirituellement, aussi longtemps qu'ils sont ici-bas ; cette croissance a pour but de promouvoir la gloire de Christ. Plus un homme cherche à grandir dans la connaissance du Seigneur, là où il est placé, selon la mesure qu’il a reçue, pour le bien des autres, plus il peut croire avec certitude qu'il dispose d'un amour et d’une charité sincères, enracinés en son cœur !
Les Païens, de tous côtés, ne marchent-ils pas dans la vanité de leur esprit ? Ne devons-nous pas faire la distinction entre les véritables chrétiens et ceux qui ne le sont « que de nom » ?
Ceux qui se livrent au péché ne possèdent aucune connaissance du salut ; ils sont assis dans les ténèbres, les préférant à la lumière. Ils ont une aversion et de la haine pour la sainteté : elle ne représente par pour eux le chemin de vie que Dieu exige et approuve, et par lequel nous vivons pour Lui ; cette sainteté est aussi la ressemblance à Dieu Lui-même, dans Sa pureté, Sa justice, Sa vérité et Sa bonté.
La Vérité de Jésus-Christ se manifeste dans Sa magnificence et Sa puissance.
L’homme, par nature, est corrompu ; sa nature est composée de divers éléments, se soutenant et s’activant tous ensemble : les désirs coupables ne sont que des convoitises trompeuses ; ils promettent le bonheur, mais en fait, rendent plus misérable ; ils conduisent à la destruction, s'ils ne sont pas combattus ni mortifiés. Ces mauvais penchants doivent être abandonnés, tels de vieux vêtements souillés ; ils doivent être éradiqués.
Il n'est pas suffisant d’abandonner la corruption ; nous devons également posséder les principes de la Grâce. Par « l'homme nouveau » il faut comprendre la « nouvelle nature », la « nouvelle créature », dirigée par un nouveau principe : la Grâce qui régénère, incitant le racheté à mener une nouvelle vie, de justice et de sainteté. Toute cette « marche spirituelle » est générée par le pouvoir tout-puissant de Dieu !
Les enfants de Dieu ne trichent pas, ils n'osent même pas mentir, d’ailleurs, ils détestent le mensonge. Prenons garde à ne pas céder ni à la colère, ni aux passions de ce monde. Si éventuellement nous devons exprimer notre désaccord, voire blâmer notre prochain, veillons à ce que ce soit fait avec douceur.
Quand les premières manifestations du péché nous laissent insensibles, nous donnons alors le champ libre au diable ; quand nous succombons à la tentation, de manière répétitive, nous consentons à accepter ouvertement le péché...
Ces réflexions nous montrent que « céder au péché » est similaire à laisser entrer le diable en nous : nous devons alors résister et nous garder de toute pratique du mal.
L'oisiveté fait le voleur : ceux qui ne travaillent pas, s'exposent à la tentation de voler. Les hommes doivent travailler, afin de pouvoir pratiquer le bien, et d’être gardés de la tentation. Ils doivent travailler, non seulement pour pouvoir vivre, mais également dans le but d’aider les autres.
Que devons-nous penser de ceux qui, soi-disant chrétiens, s’enrichissent par la fraude, l'oppression, et les pratiques douteuses ! Les aumônes, pour être acceptées de Dieu, ne doivent pas provenir de la perversité ni du vol, mais de l'honnêteté et du travail.
Dieu déteste que les holocaustes qui Lui sont offerts, soient le produit du vol...
Chaque enfant de Dieu a le devoir de chercher, sous le regard du Seigneur, à amener chacun à songer sérieusement à son éternité, et à l’encourager par de sains propos.
« Soyez bons les uns envers les autres », nous dit ce texte. Ceci implique la présence et la manifestation de l'amour dans le cœur, suivi d’un comportement humble et courtois. Remarquons comment le pardon divin nous pousse à pardonner nous-mêmes ! Dieu nous pardonne, alors que nous lui avons désobéi, par notre péché. Nous devons pardonner, comme Lui nous a pardonnés.
Tout mensonge, toute corruption qui éveille les mauvais désirs et les convoitises, chagrine le Saint-Esprit. Les vaines passions, celles qui produisent l'amertume, la colère, les mauvaises paroles et la malveillance, chagrinent le Saint-Esprit. Ne provoquons pas l'Esprit qui, en de tels cas, s’éloignerait de nous, nous privant ainsi de Son influence, pleine de Grâce. Le corps sera « arraché » du pouvoir de la tombe, au jour de la résurrection.
Où que puisse demeurer le Saint-Esprit, Il accorde Sa bénédiction et la sanctification ; Il est à l’origine de toutes les joies spirituelles, en particulier, quand nous bénéficions de la rédemption offerte par Christ ; si Dieu retire de nous Son Esprit, nous courrons à notre perte...
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Tel est le lien de la paix ; c'est cet amour qui est appelé ailleurs "le lien de la perfection." (Colossiens 3.14,15) La paix établit un lien entre ceux qui la possèdent et constitue l'unité. Mais, bien que cette unité soit ainsi une œuvre de Dieu, tout fidèle peut contribuer à l'augmenter ou à la détruire, selon qu'il agit par amour ou qu'il se livre à son sens charnel, à l'égoïsme, à l'orgueil. De là l'exhortation.
Cette unité est spirituelle ; œuvre de l'Esprit, elle repose sur les grands biens célestes que tous les croyants ont en commun, et que l'apôtre va exposer dans les versets suivants. Elle n'est donc point une uniformité extérieure et matérielle, qui souvent cache en son sein, avec l'esclavage des consciences, les plus profondes divisions ; elle peut, au contraire, exister, et elle existe en effet entre des chrétiens qui, extérieurement, se rattachent à des institutions diverses ; elle n'exclut donc ni la diversité, ni la liberté.
Toutefois, là où elle règne véritablement au dedans, elle devra, par sa nature même, tendre toujours à se traduire au dehors. Il faut que l'Eglise de Jésus-Christ, une dans sa nature spirituelle, s'efforce de devenir une en toutes choses ; l'Esprit doit créer son corps : (Ephésiens 4.4) c'est le but que l'exhortation de l'apôtre place devant nos yeux. Nous ne saurions attacher trop de prix à cette unité dans l'amour fraternel.
Comme le remarque Ad. Monod, "la place seule que lui donne ici notre apôtre suffit pour en montrer l'importance. Qui de nous, voulant exposer les obligations morales du croyant, aurait songé à commencer par l'unité de l'Esprit ? C'est encore par là que saint Paul commence ses exhortations aux Philippiens (Ephésiens 2.1 et suivants) et aux Corinthiens (1Corinthiens 1.10 et suivants) Aussi, ce qui est encore plus décisif, c'est par ce même endroit que le SaintEsprit a commencé, quand il a voulu donner au monde le spectacle d'une Eglise chrétienne." (Actes 2.42-47 ; 4.32-35)