*|FNAME|*, voici ce qui se passe quand Dieu se place de votre cÎté
"Si Dieu se place ainsi de notre cĂŽtĂ©, qui peut tenir contre nous?" ( Romains 8.31 , version Parole Vivante) âŠ
Dieu conduit les Israélites à Pi-Hahiroth,
Pharaon les poursuit. (Exode 14:1-9)
Les Israélites émettent des craintes,
Moïse les réconforte. (Exode 14:10-14)
Dieu donne Ses instructions Ă MoĂŻse,
Les ténÚbres séparent
les IsraĂ©lites des Ăgyptiens. (Exode 14:15-20)
Les Israélites franchissent la mer Rouge,
Les Ăgyptiens sont noyĂ©s. (Exode 14:21-31)
Tous ceux qui contribuent à la Gloire du Créateur, le font parfois à leur insu. D'une maniÚre analogue, ceux qui tentent de ruiner l'église, sont souvent renversés et courent, de ce fait, à leur perte.
Alors que Pharaon Ă©chafaudait avec perversitĂ© sa vengeance, il participait en fait Ă l'Ă©laboration du plan divin : il allait devoir capituler devant IsraĂ«l. Bien que Pharaon ait laissĂ© partir librement les HĂ©breux, Ă prĂ©sent, il le regrettait amĂšrement. Dieu transforme l'envie et la rage qu'ont les hommes Ă l'Ă©gard de Son peuple, en un terrible tourment. Ceux qui tournent leur face vers les cieux et qui veulent vivre pieusement en JĂ©sus-Christ, doivent s'attendre Ă rencontrer des Ă©preuves et des tentations, envoyĂ©es par Satan. Ce dernier ne fera aucune concession envers ceux qui veulent ĂȘtre au service du Seigneur.
Certains HĂ©breux criĂšrent Ă l'Ăternel ; leur frayeur les a conduits Ă prier, ce fut une bonne rĂ©action. Dieu nous conduit parfois dans des impasses, de façon Ă nous amener Ă flĂ©chir les genoux devant Lui. D'autres, parmi le peuple d'IsraĂ«l, se rebellĂšrent contre MoĂŻse ; la frayeur les poussait Ă murmurer contre Dieu, estimant que ce Dernier Ă©tait incapable d'accomplir des miracles. Ils reprochaient Ă MoĂŻse de les avoir fait quitter l'Ăgypte ; ils Ă©taient aussi en colĂšre contre Dieu, malgrĂ© la grande bontĂ© que Celui-ci avait exercĂ©e Ă leur Ă©gard ; c'est le type mĂȘme d'absurditĂ© que l'on peut rencontrer chez les incrĂ©dules. MoĂŻse avait bien dit : « Ne craignez rien ».
Il est toujours profitable, face aux Ă©preuves, de surmonter nos Craintes : il en va de notre intĂ©rĂȘt ; nos priĂšres et nos efforts peuvent ĂȘtre affectĂ©s, par contre notre foi et notre espĂ©rance doivent rester intactes. Comme nous le dit MoĂŻse : « Restons en place » ; ne cherchons pas Ă nous sauver par nos propres forces, en combattant ou en fuyant ; sachons attendre les ordres divins, sachons nous y soumettre. Soyons animĂ©s, dans la confiance en Dieu, de la paix que peut procurer la perspective d'une grande dĂ©livrance qu'Il nous a prĂ©parĂ©e. Si Dieu a conduit les HĂ©breux dans cette impasse, Il en a aussi prĂ©vu l'Ă©chappatoire !
La Parole et la Providence divines ont parfois un aspect bien tĂ©nĂ©breux, au vu des pĂ©cheurs ; par contre, elles sont brillantes et agrĂ©ables aux yeux des enfants de Dieu. Celui qui a sĂ©parĂ© la lumiĂšre des tĂ©nĂšbres, Ge 1:4, envoya des tĂ©nĂšbres aux Ăgyptiens, et de la lumiĂšre aux IsraĂ©lites.
Quelle différence entre l'héritage des saints, au milieu de la lumiÚre, et les ténÚbres complÚtes réservées, à jamais, aux hypocrites.
Le peuple entra dans la mer : il marcha sur le sec, au milieu des flots ! Ce miracle eut lieu pour encourager le peuple de Dieu à Lui faire confiance d'ùge en ùge, lors des moments les plus difficiles. Quel acte serait impossible à Celui qui a accompli un tel prodige ? Que ne pourrait Il faire pour ceux qui L'aiment et qui Le craignent, au vu de ce qu'Il a déjà fait pour le peuple d'Israël, incrédule et toujours en train de murmurer ? Ce dernier n'a pu que se soumettre à la juste et Toute Puissante colÚre divine, contre ses ennemis égyptiens.
La ruine des pĂ©cheurs n'arrive qu'Ă cause de leur entĂȘtement et de leur prĂ©somption. Les Ăgyptiens auraient trĂšs bien pu laisser partir les enfants d'IsraĂ«l : ils tentĂšrent de les en empĂȘcher ; c'est alors qu'ils essayĂšrent d'Ă©chapper Ă la noyade, mais il Ă©tait trop tard.
Les hommes ne sont jamais convaincus, jusqu'au moment oĂč ils franchissent le point de non retour : ceux qui osent « toucher » au peuple de Dieu finissent par courir Ă leur perte. L'ordre fut donnĂ© Ă MoĂŻse d'Ă©tendre sa main sur la mer ; les eaux regagnĂšrent leur place et engloutirent tous les Ăgyptiens. Pharaon et ses serviteurs, le cĆur endurci par le pĂ©chĂ©, furent noyĂ©s tous ensemble : personne ne put sâĂ©chapper. Les enfants d'IsraĂ«l virent les Ăgyptiens, morts sur le sable. Ce tableau les impressionna vivement.
Quand les hommes remarquent les Ćuvres divines, quand ils en constatent les consĂ©quences, ils se mettent alors Ă craindre Dieu et Lui accordent leur confiance. Qu'il serait bon, dans des cas semblables, de nous tenir dans un mĂȘme Ă©tat d'esprit !
Contemplons avec espérance l'avenir qui est réservé au croyant : ses ennemis sont puissants et l'entourent ; mais s'il s'appuie sur Dieu, il pourra passer au travers des vagues, en toute sécurité, gardé par la Puissance de son Sauveur, qui combattra ses ennemis spirituels.
Les ennemis de l'Ăąme, que le croyant voit aujourd'hui, disparaĂźtront Ă jamais.
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1 à 9 Campement prÚs de la mer. Pharaon poursuit Israël.
1 Ă 2 A Etham, l'Eternel ordonne le changement de direction qui dĂ©cida de toute la suite des Ă©vĂ©nements. Rien n'Ă©tait plus absurde, en apparence, que de prendre la direction du Sud. Car IsraĂ«l allait se trouver sĂ©parĂ© du SinaĂŻ, oĂč il se rendait, par la mer Rouge, qui, Ă cette Ă©poque, parait s'ĂȘtre Ă©tendue beaucoup plus au Nord qu'aujourd'hui, jusqu'au lac Timsa, ou du moins jusqu'aux lacs Amers, dont l'eau salĂ©e indique l'ancienne jonction avec la mer. Pour IsraĂ«l, tourner au Sud, c'Ă©tait donc, comme dit Pharaon (verset 3), s'enfermer dans le dĂ©sert (Ă l'ouest de la mer Rouge) et consommer sa propre ruine. On a dit que MoĂŻse pouvait espĂ©rer de trouver un passage vers l'Est, Ă l'occasion d'une marĂ©e basse. C'est oublier que MoĂŻse conduisait aprĂšs lui tout un peuple avec ses troupeaux. Dieu seul a pu ordonner Ă son armĂ©e une pareille manĆuvre dont l'issue n'Ă©tait connue que de lui seul. ( Carte )
Le verbe schouv ne signifie pas proprement se dĂ©tourner, comme traduit Ostervald mais revenir en arriĂšre. Ils revinrent d'abord sur leurs pas, puis tournĂšrent au Sud. Malheureusement on n'a pu jusqu'Ă prĂ©sent retrouver sĂ»rement aucun des trois endroits dĂ©signĂ©s ici. Le seul avec le nom duquel un nom existant actuellement prĂ©sente quelque analogie est Pi-Hahiroth. Ce nom parait s'ĂȘtre conservĂ© dans celui de Adschroud (pi n'est que l'article Ă©gyptien), qui dĂ©signe aujourd'hui une localitĂ© situĂ©e Ă quatre lieues environ au nord-ouest de Suez. Entre cet endroit et la dĂ©pression (autrefois le bras de mer) qui joint la mer Rouge proprement dite aux lacs Amers, se trouve un large emplacement oĂč pouvaient camper les tribus israĂ©lites. L'expression au-devant de dit prĂ©cisĂ©ment que le lieu du campement Ă©tait Ă l'orient de Pi-Hahiroth.
L'ordre divin dit ensuite : entre Migdol et la mer. Si l'on se représente le peuple campé en cet endroit, le visage tourné vers l'orient, Migdol doit désigner l'extrémité gauche et la mer l'extrémité droite du campement. C'est bien ce qui a lieu si nous supposons Migdol (tour) située à l'extrémité sud des lacs Amers, comme une forteresse surveillant à cet endroit le passage d'Arabie en Egypte, et si par la mer nous entendons la partie de la mer Rouge qui s'avance trÚs avant dans les terres au sud de Suez.
Dieu ajoute enfin : en face de Baal-TsĂ©phon, au bord (le long) de la mer. Le mot en face de paraĂźt prouver que cette localitĂ© Ă©tait situĂ©e de l'autre cotĂ© de la mer, sur la cĂŽte d'Arabie, en face du campement israĂ©lite. Le nom de Baal, qui est le nom de la principale divinitĂ© phĂ©nicienne, et celui de TsĂ©phon, qui signifie dans la langue phĂ©nicienne septentrion, font supposer que cette localitĂ© tirait son nom de maĂźtre du Nord d'un sanctuaire de Baal oĂč les navigateurs phĂ©niciens offraient leur sacrifice Ă leur dieu, au moment d'entrer dans le grand bassin de la mer Rouge, afin de rĂ©clamer de lui l'assistance, du vent du Nord pour la traversĂ©e de cette mer. C'est tout Ă fait Ă tort qu'on a confondu le nom TsĂ©phon avec celui du dieu Ă©gyptien Typhon, qui est un nom purement grec ; le nom de ce dieu en Ă©gyptien est Set.
Enfin reste la derniÚre détermination : au bord ou le long de la mer. Il résulte de là et de ce qui précÚde (entre Migdol et la mer) qu'ils avaient la mer à la fois à leur droite et devant eux. En effet, ayant Adschroud derriÚre eux, Migdol à gauche, du cÎté du Nord, la mer à droite, vers le Sud, ces mots : au bord de ou le long de la mer, désignent tout naturellement le bras de mer de vingt kilomÚtres de long qui unissait le bassin principal de la mer Rouge aux lacs Amers actuels. C'était le long de cette partie de la mer qu'Israël était campé.
Dieu conduit les Israélites à Pi-Hahiroth, Pharaon les poursuit. (Exode 14:1-9)
Pharaon pensait bien que les enfants d'Israël se perdraient dans le désert, faisant ainsi de ce peuple une proie facile à détruire. Mais Dieu dit qu'Il serait glorifié par le biais de Pharaon.Les Israélites émettent des craintes, Moïse les réconforte. (Exode 14:10-14)
Dieu donne Ses instructions Ă MoĂŻse, Les tĂ©nĂšbres sĂ©parent les IsraĂ©lites des Ăgyptiens. (Exode 14:15-20)
Les IsraĂ©lites franchissent la mer Rouge, Les Ăgyptiens sont noyĂ©s. (Exode 14:21-31)
Tous ceux qui contribuent à la Gloire du Créateur, le font parfois à leur insu. D'une maniÚre analogue, ceux qui tentent de ruiner l'église, sont souvent renversés et courent, de ce fait, à leur perte.
Alors que Pharaon Ă©chafaudait avec perversitĂ© sa vengeance, il participait en fait Ă l'Ă©laboration du plan divin : il allait devoir capituler devant IsraĂ«l. Bien que Pharaon ait laissĂ© partir librement les HĂ©breux, Ă prĂ©sent, il le regrettait amĂšrement. Dieu transforme l'envie et la rage qu'ont les hommes Ă l'Ă©gard de Son peuple, en un terrible tourment. Ceux qui tournent leur face vers les cieux et qui veulent vivre pieusement en JĂ©sus-Christ, doivent s'attendre Ă rencontrer des Ă©preuves et des tentations, envoyĂ©es par Satan. Ce dernier ne fera aucune concession envers ceux qui veulent ĂȘtre au service du Seigneur.