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Galates 1.12

Car je ne l’ai reçu d’aucun homme, personne ne me l’a enseigné ; c’est Jésus-Christ lui-même qui me l’a fait connaître, par une révélation.

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      1 Corinthiens 2

      10 Dieu, par Son Esprit, nous a montré la véritable Sagesse. Nous avons dans 2Pierre 1:21, une preuve de l'autorité divine des saintes Écritures. Par cette preuve, sachons bien respecter la Divinité du Saint-Esprit, nous persuadant qu’Il connaît toutes choses, même les plus impénétrables, concernant la Personne divine.

      Personne ne peut connaître Dieu, de lui-même, si ce n'est par le Saint-Esprit, qui est « un » avec le Père et le Fils, et qui fait connaître les mystères divins à l’église. Il ne peut y avoir de témoignage plus clair, à la fois de la véritable divinité du Seigneur et de la personne distincte du Saint-Esprit.

      Les apôtres n'étaient pas guidés par les principes de ce monde. Ils disposaient de la révélation spirituelle accordée par l'Esprit de Dieu. Ces vérités, enseignées par le Saint-Esprit, ont été déclarées clairement et simplement, étant radicalement différentes de l'éloquence ou des paroles séduisantes de ceux qui se prétendent sages. Celui qui rejette Dieu, ne peut recevoir ce que peut communiquer l'Esprit Saint.

      L’orgueil, le raisonnement charnel, comme les sentiments les plus vils, sont opposés à toute spiritualité. L'âme sanctifiée discerne les véritables beautés de la sainteté, tout en gardant le bon sens et le discernement opposés aux pièges du monde. L'homme charnel est étranger aux principes, aux joies et aux agissements de la vie divine. Seul l'homme spirituel peut bénéficier de ce que Dieu accorde, selon Sa Volonté.

      Ceux qui ont par eux-mêmes, une connaissance de l'Esprit de Dieu sont vraiment peu nombreux ! Les apôtres ont été rendus capables, par l’Esprit, de faire connaître les pensées du Seigneur. Dans les Saintes Écritures, la pensée de Christ et celle de Dieu, en Son fils, nous sont pleinement révélées. De quel grand privilège disposent les chrétiens, dans la révélation de la pensée de Christ, par Son Esprit ! Ils expérimentent dans leur cœur, Son pouvoir de sanctification, et produisent de bons « fruits » durant toute leur vie !

      1 Corinthiens 11

      23 L'apôtre décrit l'ordonnance sacrée de la cène, qui lui avait été révélée par le Seigneur. Les éléments visibles de la cène sont le pain et le vin. Quand on participe à ce repas, on mange du pain ; ce dernier « représente » le corps du Seigneur. Ceci expose clairement la pensée de l'apôtre, qui excluait toute transformation de cette nourriture en chair.

      Matthieu nous rapporte que notre Seigneur a invité tous Ses disciples à boire de la coupe, Matthieu 26:27, mentionnant par ce verset, qu'aucun croyant ne devait être privé de la coupe. Ces éléments, le pain et le vin, représentent le corps brisé et le sang versé de Christ, avec tous les bienfaits qui découlent pour nous, de Sa mort et de Son sacrifice.

      Notre Sauveur prit le pain et la coupe, rendit grâces et présenta ces éléments à Ses disciples. Ces derniers n’avaient ensuite qu’à manger de ce pain et boire de cette coupe, en mémoire de Christ. Ces actes visibles ne sont pas les plus importants, ils ne représentent pas toute la signification de cette sainte ordonnance. Ceux qui y participent, doivent considérer Jésus en tant que Seigneur et Maître de leur Vie : ils peuvent s’approcher de Lui et vivre « en » Lui. Tels sont ici décrits, les buts de cette ordonnance.

      La cène doit être prise en mémoire de Christ, pour que nous gardions à l’esprit qu'Il est mort pour nous et qu’Il intercède pour nous, en vertu de Sa mort, à la droite de Dieu. Il ne s’agit pas simplement de se souvenir de Christ, de Son œuvre et de toutes Ses souffrances, mais de célébrer également Sa Grâce, nécessaire à notre rédemption.

      Nous déclarons par ce repas que la mort du Seigneur est à la base de notre vie spirituelle, qu’elle est la source de tous nos réconforts et de notre espérance. Dans une telle déclaration, nous glorifions Christ et témoignons de Sa mort, acceptant Son sacrifice comme rançon de nos péchés.

      Le repas du Seigneur n'est pas une ordonnance épisodique, il doit être pratiqué régulièrement. L'apôtre souligne devant les Corinthiens, le danger de prendre ce repas de manière inconsidérée, ou en étant dans une situation de péché, tout en déclarant confirmer et renouveler l'alliance avec Dieu. Il n'y a aucun doute : cela engendre une grande culpabilité, et rend ceux qui agissent ainsi, redevables de jugements spirituels.

      Cela ne doit pas décourager les croyants « timides » de participer à cette sainte ordonnance. Le Saint-Esprit n’a jamais voulu que ce texte soit transmis pour dissuader les véritables chrétiens d’accomplir leur devoir en ce sens, bien que le diable les en ait parfois dissuadés.

      L'apôtre s'adressait aux chrétiens, les avertissant de se méfier des jugements par lesquels Dieu punissait Ses serviteurs qui l'offensaient. Mais malgré ces châtiments, Dieu rappelle Sa Miséricorde : Il punit souvent ceux qu'Il aime. Il vaut mieux subir l’épreuve ici-bas, plutôt que d'être spirituellement misérable, à jamais...

      L'apôtre indique quel est le devoir de ceux qui s’approchent de la table du Seigneur : un examen de conscience est essentiel pour participer correctement à cette sainte ordonnance. Si nous prenons la peine de chercher au fond de nous-mêmes tous nos manquements, pour les confesser à Dieu, nous pourrons ainsi éviter Ses jugements.

      L'apôtre termine par une mise en garde relative aux irrégularités dont les Corinthiens étaient coupables, devant la table du Seigneur. Que chacun puisse considérer cet avertissement, de façon à ne pas venir présenter un culte provocant devant Dieu, ce qui ne pourrait qu’attirer un jugement sévère.

      2 Corinthiens 12

      1

      Les révélations de l'apôtre Paul. (2 Corinthiens 12:1-6)
      Ce qui a contribué à son avantage spirituel. (2 Corinthiens 12:7-10)
      Les qualités d'un apôtre existaient vraiment en lui. Son but : faire une visite aux Corinthiens ; il exprime toutefois sa crainte de devoir être sévère avec quelques-uns. (2 Corinthiens 12:11-21)

      Il ne peut pas y avoir de doute : l'apôtre parle bien de lui-même dans ce texte. Soit les éléments célestes lui ont été présentés ici bas, alors qu’il était en extase, comme au temps des prophètes autrefois, soit son âme a été séparée du corps, pour un temps, pour être élevée dans le ciel ; il se peut même qu'il soit monté, corps et âme, dans le paradis : en fait, il ne savait pas lui-même ce qui s’était passé vraiment.

      Nous ne sommes pas capables, (ou il ne nous est peut-être pas permis de le savoir), de connaître les détails de cet endroit, rempli de la gloire divine. Paul n'a pas tenté de nous décrire ce qu'il a entendu, mais il a placé en avant la doctrine de Christ. C'est sur ce Dernier, ce Fondement, que l'Église est construite, et c'est sur Lui que nous devons bâtir notre foi et notre espérance.

      Tandis que ce texte nous invite à affermir notre attente de la gloire céleste qui nous sera révélée, nous devons nous satisfaire des méthodes habituelles d'érudition de la Vérité divine.

      Galates 1

      1

      En général, les églises de Galatie étaient composées de Juifs et de « Gentils » convertis. Paul, par les doctrines qu'il enseignait, affirme ici son caractère apostolique, lorsqu'il confirme aux églises des Galates, le point primordial de la justification, par la foi uniquement.

      Ce sujet est essentiellement le même que celui débattu dans l'épître aux Romains, à savoir, la justification acquise seulement par la foi.

      Cependant, dans cette épître, l'attention est particulièrement attirée sur le fait, que les hommes sont justifiés par la foi, sans les œuvres de la loi de Moïse.

      Au sujet de l'importance des doctrines développées dans l’épître aux Galates, Luther s'exprime ainsi : « nous devons les considérer avec une certaine crainte, car elles ne sont pas en effet dénuées de certains dangers, en particulier, que Satan nous dissuade de la justification par la foi, pour apporter dans l'église la théorie des œuvres et des traditions humaines. Il est donc vraiment nécessaire que ce précepte soit exercé, en tant qu'entraînement continuel et commun, par ceux qui lisent la Parole, comme par ceux qui L’écoutent. Si cette doctrine de la justification par la foi se perd, alors seront perdues celles de la Vérité, de la vie et du salut » !

      * L'apôtre Paul affirme son caractère apostolique devant ceux qui cherchent à le diminuer. (Galates 1:1-5) Il blâme les Galates lorsqu'ils se révoltent contre l'Évangile de Christ, sous l'influence des faux docteurs. (Galates 1:6-9) Il prouve l'autorité divine de sa doctrine et de sa mission ; il décrit quel était son état d’âme, avant sa conversion et sa vocation. (Galates 1:10-14) Il continue, en décrivant comment il a procédé après cela. (Galates 1:15-24)

      Galates 1:1-5 Paul était apôtre de Jésus-Christ ; il a été nommé expressément par ce Dernier, donc, par Dieu le Père, qui est « Un » avec Lui, selon Sa nature Divine ; Christ est ici désigné comme Médiateur.

      La Grâce inclut la bonté divine à notre égard, et toute l’œuvre du Père, envers nous ; il en est de même pour la paix qu’Il nous accorde, ce « confort spirituel » qui nous est vraiment nécessaire. Tout cela provient de Dieu le Père : c’est une sorte de « Fontaine spirituelle », par le biais de Jésus-Christ !

      Remarquez bien le contenu de ce texte : nous trouvons en premier la Grâce, puis, la Paix ; il ne peut y avoir de paix réelle sans cette Grâce. Christ s'est donné lui-même pour nos péchés, Il a été fait « expiation » pour nous : c'est ce qu'a exigé la Justice divine ; Christ s'est soumis librement à la volonté du Père. On remarquera au passage l'infinie grandeur de ce prix acquitté, qui révèle manifestement, que le pouvoir du péché est si grand, qu'il ne pouvait y avoir aucun autre moyen pour l'expier, sinon le don du Fils de Dieu.

      Celui qui prend réellement en considération ce sacrifice, comprend que le péché est l’acte le plus horrible qui puisse être exprimé ; cela devrait en effet nous faire réagir, même, nous effrayer.

      Remarquez particulièrement ces termes : « pour nos péchés ». Par ces propos, notre faible nature commence à réagir, et voudrait, en premier lieu, traiter le problème elle-même. Cela pourrait tendre à nous prouver que cette « maladie » de l’iniquité s'étend à un ensemble d'individus, sans qu'il y ait besoin de médecin, pour non seulement nous éviter la colère de Dieu et la malédiction de la loi, mais aussi pour nous désentraver des mauvaises pratiques et habitudes auxquelles nous sommes asservis par nature.

      En fait, il est vain, pour ceux qui ne sont pas délivrés du présent « mal de ce monde » par la sanctification de l'Esprit, d'espérer être libérés de cette condamnation autrement que par le sang de Jésus...

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