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Je ferai de toi l’ancêtre d’une grande nation ; je te bénirai, je ferai de toi un homme important et tu deviendras une source de bénédiction pour d’autres.
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Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui t’outrageront. Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi.
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Abram répondit :
—Eternel Dieu, que me donnerais-tu ? Je n’ai pas d’enfant, et c’est Eliézer de Damas qui héritera tous mes biens.
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Tu ne m’as pas donné de descendance, poursuivit-il, et c’est un serviteur attaché à mon service qui sera mon héritier.
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Alors l’Eternel lui parla en ces termes :
—Non, cet homme-là ne sera pas ton héritier : c’est celui qui naîtra de toi qui héritera de toi.
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Puis Dieu le fit sortir de sa tente et lui dit :
—Contemple le ciel et compte les étoiles, si tu en es capable. Et il ajouta : Tes descendants seront aussi nombreux qu’elles.
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Abram fit confiance à l’Eternel et, à cause de cela, l’Eternel le déclara juste.
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Je la bénirai et je t’accorderai par elle un fils ; je la bénirai et elle deviendra la mère de plusieurs nations ; des rois de plusieurs peuples sortiront d’elle.
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Alors Abraham se prosterna de nouveau la face contre terre, et il se mit à rire en se disant intérieurement :
—Eh quoi ! un homme centenaire peut-il encore avoir un enfant ? Et Sara, une femme de quatre-vingt-dix ans, peut-elle donner naissance à un enfant ?
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Elle devint enceinte et, au temps promis par Dieu, elle donna un fils à Abraham, bien que celui-ci fût très âgé.
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Il appela ce fils qui lui était né de Sara : Isaac (Il a ri).
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Il le *circoncit à l’âge de huit jours, comme Dieu le lui avait ordonné.
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Abraham avait cent ans au moment de la naissance d’Isaac.
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Sara dit alors :
—Dieu m’a donné une occasion de rire, et tous ceux qui l’apprendront riront à mon sujet.
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Elle ajouta : Qui aurait dit à Abraham qu’un jour Sara allaiterait des enfants ? Et cependant, je lui ai donné un fils dans sa vieillesse.
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Les Israélites eurent beaucoup d’enfants, leurs descendants se multiplièrent considérablement et devinrent de plus en plus puissants, si bien qu’ils remplirent tout le pays.
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L’Eternel répondit :
« Ecris cette révélation,
et grave-la sur les tablettes,
écris-la clairement pour que chaque lecteur la lise couramment.
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Car c’est une révélation qui porte sur un temps fixé,
qui parle de la fin
et n’est pas mensongère.
Si même il faut attendre que vienne l’Eternel, attends-le patiemment,
car il vient sûrement,
il ne tardera pas.
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comme le dit l’Ecriture : Je t’ai établi pour être le père d’une multitude de peuples. Placé en présence de Dieu, il mit sa confiance en celui qui donne la vie aux morts et appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
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Alors que tout lui interdisait d’espérer, il a espéré et il a cru. Ainsi il est devenu le père d’une multitude de peuples conformément à ce que Dieu lui avait dit : Ta descendance sera nombreuse.
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Il considéra son corps, qui était comme mort — il avait presque cent ans — et celui de Sara, qui ne pouvait plus donner la vie, et sa foi ne faiblit pas.
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Au contraire : loin de mettre en doute la promesse et de refuser de croire, il trouva sa force dans la foi, en reconnaissant la grandeur de Dieu
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et en étant absolument persuadé que Dieu est capable d’accomplir ce qu’il a promis.
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C’est pourquoi, Dieu l’a déclaré juste en portant sa foi à son crédit.
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Or si cette parole : Dieu a porté sa foi à son crédit a été consignée dans l’Ecriture, ce n’est pas seulement pour Abraham.
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Elle nous concerne nous aussi. Car la foi sera aussi portée à notre crédit, à nous qui plaçons notre confiance en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur ;
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il a été livré pour nos fautes, et Dieu l’a ressuscité pour que nous soyons déclarés justes.
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Ainsi vous ne vous relâcherez pas, mais vous imiterez ceux qui, par leur foi et leur attente patiente, reçoivent l’héritage promis.
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Abraham attendit patiemment et c’est ainsi qu’il vit se réaliser ce que Dieu lui avait promis.
Abraham attendit ainsi, dans les conditions où la promesse lui avait été faite, en se fondant sur le serment dont elle avait été scellée ; il attendit avec patience, tout le temps de sa vie, car ce ne fut pas ici-bas qu'il obtint l'accomplissement de la promesse (grec obtint la promesse), mais seulement quand il sortit de lui un peuple qui fut le peuple de Dieu, et que ce peuple donna au monde le Sauveur, et, par lui, la bénédiction promise à tous les peuples de la terre.